Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"L'esprit Divin n'est présent que dans la joie."
[guémara Shabbath 30b]

Il existe une légende rapportant que Satan et l'ange Mickaël plaidèrent leurs causes respectives devant D.
Mickaël soutenait que les juifs accomplissaient de nombreuses mitsvot tandis que Satan prétendait qu'ils commettaient beaucoup de fautes.

Mickaël rétorqua : Lorsque les juifs font des mitsvot, ils font la fête.
Ils font un festin pour la bar mitsva de leur fils, lorsqu'ils achèvent l'étude d'un volume de la Torah, ou lorsqu'ils célèbrent Shabbath ou les fêtes.

C'est vrai qu'il leur arrive de pécher, mais c'est seulement lorsqu'ils ne parviennent pas à résister à la tentation.
Personne n'organise de réception pour un péché.

Observe ce qu'ils fêtent et Tu verras ce qui a réellement de la valeur pour eux."

"Le véritable service de D. est d’atteindre l’humilité dans la joie.

Comment peut-on se réjouir tout en se sentant humble ?

En sachant que de cette manière, on accomplit la volonté de D.
Ce seul argument est déjà une raison suffisante pour être joyeux. "

[Rabbi Meïr de Apta]

Humilité n’est pas synonyme de mésestime de soi.
Je dois être pleinement conscient des talents que D. m’a donné pour les utiliser dans le cadre du service de D.
L’amour propre consiste à avoir conscience de ce que je suis capable de faire.
=> Cette connaissance doit me conduire à une manière d’agir constructive.

La vanité, c’est d’attendre des louanges pour les actes accomplis avec les dons que D. nous a confié.
Cette attente génère une attitude suffisante et arrogante, en particulier si les compliments ne sont pas à la hauteur de ce que j’estime mériter.
=> Celui qui est orgueilleux cherche probablement les acclamations pour compenser un sentiment profond d’inutilité.

==> Si je parviens à prendre conscience de mes capacités et à ressentir de l’humilité en sachant que j’ai encore beaucoup à accomplir avec elles, je gagnerai le respect de moi-même et la joie d’investir mon potentiel à accomplir la volonté divine.

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

L’humilité mène à la joie

"Et qu'est-ce qui fait de la joie?" (oulsim'ha ma [מַה] zo ossa - Kohélet 2,2)

-> En prononçant le mot "ma" (quoi), qui indique l’humilité, le verset nous enseigne que par le fait que nous sommes humbles et modestes, nous méritons d’avoir de la joie dans sa vie.
[rav Avraham de Kalish]

Tout ce que vous pouvez faire pour réjouir votre cœur, faites-le, car ... il est impossible qu'une pensée de vérité, même partielle, soit révélée dans un cœur attristé, enraciné dans le mal et le mensonge, ...
Et toutes les pensées qui surgissent dans le cœur de l'homme sont totalement fausses, à l'exception des pensées de crainte, de soumission (à Hachem), de honte, et de joie en Hachem, Sa 'Torah, et les mitsvot, ..."
[séfer Yocher Divré Emet - p.44]

La tristesse = un mensonge

+ La tristesse = un mensonge :

Il existe une règle importante selon laquelle il faut toujours être joyeux. Même si l’on ne peut pas se sentir vraiment joyeux à tout moment, il est néanmoins bon d’être toujours joyeux car la tristesse est toujours fausse.
Il est vrai qu’une personne heureuse/joyeuse ne se sent pas toujours vraiment joyeuse, mais il est tout à fait vrai que la tristesse est un mensonge à 100 %.
[rav Henoch d’Alexander ]

"La joie principale de laquelle l'homme doit se réjouir, c'est la joie d'être juif."

[le Zohar]

"L’esprit divin ne repose sur une personne que si c’est dans la joie. "
(guémara Shabbath 30b)

Repasser le passé et craindre pour son avenir font obstacle.

Rabbi Na’hman de Breslev disait que certaines personnes ont peur de se réjouir du présent parce qu’elles anticipent la fin de leur bonheur au moment où elles le vivent.
Elles créent leur propre malheur en se tourmentant avec le passé ou en s’inquiétant pour ce que leur réserve le futur.

Elles perdent toute chance d’être heureuses en ne vivant pas pleinement le moment de bonheur qui leur est donné et en se projetant sur les périodes, passées et futures, sur lesquelles elles n’ont aucune emprise.

=> Apprenons à nous réjouir chaque jour, puisque la joie est l’élément essentiel du bien-être physique et spirituel.

 

Source (b"h) : paroles du rav Avraham Twerski

"Lorsqu’une personne réalise une mitsva, elle ne doit pas voir la mitsva comme un fardeau dont elle cherche à se débarrasser au plus vite.
Mais, elle doit s’imaginer qu’en réalisant cette mitsva, elle va recevoir des millions et des millions de dollars/euros      [dans le texte original = dinaré za'av].

[Pour chaque mitsva,] On doit se réjouir d’une joie sans limite, comme si on recevait pour de vrai des millions de dollars/euros, en récompense d'avoir réalisé cette mitsva."

[Rabbi ‘Haïm Vital  - Cha’ar haMitsvot ]

C'est sûr que le salaire d'une mitsva est infini.
L'idée est d'essayer de s'en rendre compte concrétement (autant que possible) en transposant à une somme, une émotion concrète.
Par exemple, faire une mitsva = ma réaction si je gagne au loto ...
Faisons parler/vivre l'infini dans le fini ...

Et bien dansez maintenant …

+ Et bien dansez maintenant ...

On demande au Rabbi de Karlin : "Pourquoi les ‘hassidim dansent-ils si souvent ? "
Il répondit : "Parce qu’en dansant vous soulevez vos pieds et ainsi, vous vous élevez  de quelques centimètres de la terre et donc, vous vous rapprochez de quelques centimètres du ciel. "

La distance qui sépare la terre du ciel peut sembler infinie, il suffit pourtant à l’homme de faire un effort pour se hisser juste de quelques centimètres pour se rapprocher de D., d’amorcer seulement le plus petit renoncement à ses désirs stériles et il bénéficiera alors de l’aide de D. pour atteindre des niveaux plus élevés.

La joie véritable consiste à se hisser au-dessus de la surface de la terre et d’atteindre les cieux dans sa quête de spiritualité.

 

Source (b"h) : un dvar Torah du rav Avraham Twerski

"Le juif devrait sauter de joie juste parce qu'il est juif, faute de quoi il est ingrat et inconscient, et ne prête aucune attention à la bénédiction matinale (qui ne m'a pas fait goï), que ses propres lèvres murmurent chaque jour."

[Rabbi Moché Leïb de Sassov]