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Soyons fier de travailler pour D.

+ Soyons fier de travailler pour D. ...

-> "La joie principale de laquelle l’homme doit se réjouir, c’est la joie d’être juif."

[le Zohar]

-> "Le seul orgueil permis, c’est celui d’avoir un patron aussi puissant que notre Père Céleste."

[Rabbi Lévi Its’hak de Berditchev]

-> Il est dit à propos du roi Yéhochafat qui combattit l'idolâtrie de ses prédécesseurs et rétablit le service de D. : "Il s'enorgueillit de suivre les voies de D." (Divré haYamim II 17,6 - "Vayigba libo bédarké Hachem)

-> On demanda un jour au Rabbi Aharon de Karlin : "Rabbi, quel est le plus grave péché qu'un juif puisse commettre?"

Rabbi Aharon pencha la tête quelques longues minutes.
Ses élèves attendaient la réponse avec inquiétude.

Lorsqu'il la releva, il leur dit simplement : "Le plus grand péché, pour un juif, est d'oublier qu'il est fils du Roi."

Le service Divin sans faille auquel une personne doit toujours aspirer est de se réjouir du service de son Créateur, qu'il a mérité d'être comptée parmi Ses serviteurs qui accomplissent Sa volonté.
Bien que D. ait de nombreuses catégories d'anges, tels que les séraphins, les 'hayot, les ofanim et les autres êtres angéliques qui Le servent dans les hauteurs, Il a néanmoins choisi l'homme, qui a été formé à partir de morceaux de terre, pour accomplir Sa volonté. Il ne peut y avoir de plus grand plaisir que celui-là.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Chir haChirim 1,1-2]

"On ne peut pas toujours être joyeux, au moins faut-il prétendre l'être.
Même au plus profond de la dépression, fatalement, la vraie joie suivra."

[Rabbi Na'hman de Breslev]

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+ Supplément : importance & cadre de la joie ...

-> "La joie est sans doute l'expérience spirituelle la plus difficile d'accès.
Si elle nécessite un geste stupide, qu'à cela ne tienne."

"Rien ne libère autant que la joie."

[Rabbi Na'hman de Breslev]

-> "Toute joie sans conscience n'est qu'une frivolité."
[le Maguid de Mézéritch]

-> "Le culte requiert la joie, mais la joie sans culte n'est rien."
[le Rabbi Avraham de Sokhatchov]

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"Lorsque l'homme fait une action dans la joie, il s'ouvre au miracle et délivre les étincelles de sainteté retenues prisonnières en lui"
[rabbi Na'hman de Breslev]

Le terme Sim’ha : la joie …

+ Le terme Sim'ha : la joie ...

1°/ Lors du Séder de Pessa'h nous nous interrogeons sur la signification du chiffre 5 : 'hamicha mi yodéa? (חמשה מי יודעת)

La réponse est toute évidente : 'hamicha 'houméché Torah (חמשה חומשי תורה) : les 5 livres de la Torah.
En réarrangeant les lettres du mot חמשה ('hamicha), on obtient le mot : שמחה (la joie - sim'ha).

D. nous a donné la Torah qui encadre chaque aspect de notre vie, nous disant quoi faire et quoi ne pas faire, dans l'unique but de nous permettre d'avoir une vie la plus heureuse possible.

=> Aucun autre chemin de vie ne peut nous apporter plus joie que celui de la Torah.

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2°/ Le Midrach nous apprend qu'au moment où Adam et 'Hava ont quitté le gan Eden, D. a dit : "Je vous donne le cadeau de l'oubli"

Le mot שמחה peut se décomposer en : ש (shé =qui) et מחה (ma'ha =enlever, retirer), comme il est écrit dans Yéchéyahou (25,8) : "Et D. fera sécher (וּמָחָה) les larmes sur tout visage"

Nous avons tous des moments difficiles et de souffrance, et nous nous différencions dans notre capacité à pardonner, à oublier ou à mettre de côté la haine et la rancune qui détruit.

=> La capacité d'oublier est un grand cadeau.
Elle nous permet de laisser derrière nos expériences douloureuses de notre vie, qui sans cela seraient un lourd fardeau à porter, nous empêchant toute joie.

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3°/ Lorsque les Grecs ont essayé de détruire la religion juive, ils ont interdit les 3 lois qu'ils considéraient comme son essence : le Shabbath (שבת), la circonsicion (mila - מילה) et la proclamation du nouveau mois ('hodech - חודש).

La 1ere lettre de ces 3 mots permet de former le terme : se réjouir (שמח - shama'h).
Cela nous rappelle que grâce à D. nous pouvons toujours accomplir librement ces 3 mitsvot.

[Le Yaabets nous dit que la survie miraculeuse du peuple juif témoigne de façon éclatante de l'existence de D.]

=> Comment pouvons-nous ne pas nous réjouir à l'idée de savoir qu'il existe pour sûr un D. (donc absence de doute), plein de bontés, qui est constamment à nos côtés.

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4°/ Le chiffre 7 correspond aux jours de la semaine, qui sont un don de D. à l'homme.
Le chiffre 8 est associé à la circoncision (mila), qui permet de devenir effectivement juif.
La mila est un acte humain faisant de nous un partenaire de D., qui parfait son travail de création., afin d'améliorer le monde.

Le peuple juif est associé au chiffre 8, et cela nous apprend que nous ne devons pas être passif, nous devons agir en suivant la volonté de notre partenaire : D., afin d'amener le monde à un état meilleur.

Etre joyeux, c'est avoir la conscience de faire ce qu'il faut faire dans la vie.
Or, nous avons tous en nous une néchama (une partie de D.) aspirant naturellement à faire la volonté de D. à chaque instant.

=> Ainsi, lorsque nous sommes en phase avec notre intériorité divine en étant partenaire de D., nous sommes au comble de la joie.

Nous pouvons remarquer que le mot : שמח (saméa'h - joyeux) se décompose en : שם (le nom = renvoyant à D.) et ח (=chiffre 8).

=> Pour être joyeux, il faut vivre "au nom du 8", c'est-à-dire en allant au delà de ce que D. à fait durant les 7 jours de la création.

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5°/ Il est intéressant de constater qu'en réorganisant le nom : Machia'h (משיח), nous pouvons obtenir : "se réjouir"(yichma'h - ישמח).
C'est lorsque que viendra le Machia'h, que le véritable bonheur/joie pourra alors exister dans le monde entier.

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+ Supplément :
L'anglais George Bernard Shaw a dit : "Le désert est désert car le soleil y brille constamment. Sans la pluie, il n'y a pas de croissance, sans tempête il n'y a pas de créativité".

=> Chaque moment de tristesse est une graine, un tremplin permettant de vivre avec encore plus de joie/bonheur.

En réarrangeant les lettres du mot hébreu désignant la tristesse (tsara- צרה), on obtient : une fenêtre (tso'ar - צהר).

Nos moments difficiles sont des moments où l'on se tourne vers D. comme notre unique sauveteur/aide.
C'est se focaliser sur l'essentiel de la vie, et non l'accessoire ; c'est une opportunité de s'améliorer et de renforcer notre lien intime nous liant avec D., c'est prendre conscience de la chance d'être en vie, ...

=> La souffrance nous permet ainsi de construire une fenêtre intérieure permettant de nous ouvrir à la joie, à mieux voir D. tout proche de nous.
Il est écrit dans les Téhilim (126,5) : "Ceux qui ont semé dans les larmes, puissent-ils récolter dans la joie! "

 

Source (b"h) : traduction et adaptation personnelle de divrei Torah du rabbi Benjamin Blech

La plus grande bénédiction divine que l'on peut recevoir, c'est de n'être jamais triste (voir Michlé 10,22).

La tristesse provient de la souillure de Samaël, l'ange du mal ; elle s'est abattue sur l'homme à cause du serpent.
En effet, après le péché originel, Hachem dit à l'homme : "Maudite soit la terre à cause de toi ; tu en tireras ta nourriture dans la tristesse" (Bérechit 3,17). De même, Il déclare à 'Hava : "Tu enfanteras dans la tristesse" (Bérechit 3,16).

Hachem s'éloigne de celui qui est triste.
Ainsi, Yaakov perdit l'inspiration prophétique pendant les 22 ans où il resta séparé de Yossef et il la retrouva seulement après avoir entendu la nouvelle réjouissante que son fils était encore vie et qu'il était devenu le vice-roi d'Egypte.
[...]
Nos maîtres (Pessa'him 30b) enseignent : "La Présence divine et l'inspiration prophétique ne peuvent résider sur une personne triste".
Ainsi, le prophète Elicha demanda qu'on joue d'un instrument de musique pour l'égayer et lui permettre de recevoir l'inspiration prophétique (II Méla'him 3,15) et les prophètes rencontrés par Chaoul avant d'être nommé roi employèrent le même procédé (voir I Chmouel 10,5).
De même, chaque mitsva et chaque prière doivent être faites avec la plus grande joie.

Ainsi Abayé exprimait sa joie d'avoir ses Téfiline sur lui (Béra'hot 30b) et Rav Brona souriait toute la journée quand il avait récité la 'Amida tout de suite après la bénédiction Gaal Israël, sans aucune interruption (ibid. 9b).

Chacun doit se réjouir de faire partie des serviteurs de Hachem et d'avoir reçu la Tora de vérité.
Il n'y a pas de plus grande joie au monde que de reconnaître l'un des millions de bienfaits d'Hachem qui nous protège.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,4]

+ Le secret de la réussite du Ari Zal ...

Le Ari Zal a rapporté à son confident que le niveau en Torah qu’il a pu atteindre et l’inspiration divine qu’il a reçu, lui ont été donné en récompense de la grande joie qu’il éprouvait en réalisant une mitsva.

[Rabbi El’azar Ezkari – Sefer ‘Harédim - Préface]

"L'esprit Divin n'est présent que dans la joie."
[guémara Shabbath 30b]

Il existe une légende rapportant que Satan et l'ange Mickaël plaidèrent leurs causes respectives devant D.
Mickaël soutenait que les juifs accomplissaient de nombreuses mitsvot tandis que Satan prétendait qu'ils commettaient beaucoup de fautes.

Mickaël rétorqua : Lorsque les juifs font des mitsvot, ils font la fête.
Ils font un festin pour la bar mitsva de leur fils, lorsqu'ils achèvent l'étude d'un volume de la Torah, ou lorsqu'ils célèbrent Shabbath ou les fêtes.

C'est vrai qu'il leur arrive de pécher, mais c'est seulement lorsqu'ils ne parviennent pas à résister à la tentation.
Personne n'organise de réception pour un péché.

Observe ce qu'ils fêtent et Tu verras ce qui a réellement de la valeur pour eux."

"Le véritable service de D. est d’atteindre l’humilité dans la joie.

Comment peut-on se réjouir tout en se sentant humble ?

En sachant que de cette manière, on accomplit la volonté de D.
Ce seul argument est déjà une raison suffisante pour être joyeux. "

[Rabbi Meïr de Apta]

Humilité n’est pas synonyme de mésestime de soi.
Je dois être pleinement conscient des talents que D. m’a donné pour les utiliser dans le cadre du service de D.
L’amour propre consiste à avoir conscience de ce que je suis capable de faire.
=> Cette connaissance doit me conduire à une manière d’agir constructive.

La vanité, c’est d’attendre des louanges pour les actes accomplis avec les dons que D. nous a confié.
Cette attente génère une attitude suffisante et arrogante, en particulier si les compliments ne sont pas à la hauteur de ce que j’estime mériter.
=> Celui qui est orgueilleux cherche probablement les acclamations pour compenser un sentiment profond d’inutilité.

==> Si je parviens à prendre conscience de mes capacités et à ressentir de l’humilité en sachant que j’ai encore beaucoup à accomplir avec elles, je gagnerai le respect de moi-même et la joie d’investir mon potentiel à accomplir la volonté divine.

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

L’humilité mène à la joie

"Et qu'est-ce qui fait de la joie?" (oulsim'ha ma [מַה] zo ossa - Kohélet 2,2)

-> En prononçant le mot "ma" (quoi), qui indique l’humilité, le verset nous enseigne que par le fait que nous sommes humbles et modestes, nous méritons d’avoir de la joie dans sa vie.
[rav Avraham de Kalish]

Tout ce que vous pouvez faire pour réjouir votre cœur, faites-le, car ... il est impossible qu'une pensée de vérité, même partielle, soit révélée dans un cœur attristé, enraciné dans le mal et le mensonge, ...
Et toutes les pensées qui surgissent dans le cœur de l'homme sont totalement fausses, à l'exception des pensées de crainte, de soumission (à Hachem), de honte, et de joie en Hachem, Sa 'Torah, et les mitsvot, ..."
[séfer Yocher Divré Emet - p.44]