L'unité et la paix sont possibles seulement quand les gens aspirent à une spiritualité authentique, car dans la spiritualité, il n'y a pas de limites et [le succès de] l'homme n'interfère pas du tout avec celui de son prochain. [à la différence du domaine matériel]
[rav Eliyahou Dessler - Mikhtav MeEliahou - 2e volume, p.107 ]
Catégorie : 4- Unité + Paix + Dispute
"Ne hais point ton frère en ton cœur" (Kédochim 19,17), cela signifie, "ne rejette pas l'entière responsabilité sur ton prochain, partage-la avec lui et repens-toi de cette faute : ceci l'incitera à faire de même.
[Sfat Émet - Kédochim 5643 ]
Le peuple juif est ancré dans une moralité divine élevée. Par conséquent, toute force morale présente chez ses membres renforce le peuple juif.
A l'inverse, selon le niveau de souillure et de méchanceté (racha) présent chez une personne, toute baisse de moralité et toute méchanceté affaiblissent le peuple juif ainsi que le lien de cette personne avec sa nation.
[rav Avraham Kook - Orot - Orot Israel 2,1 ]
Un vrai tsadik ne voit pas le mauvais chez autrui
-> Le Méor Enayim (paracha 'Houkat) cite le Baal Chem Tov disant qu'un vrai tsadik ne voit pas de faute chez les les autres. Si quelqu'un voit le mal chez les autres, c'est le signe qu'il n'est pas un véritable tsadik.
Il compare cela à quelqu'un qui qui se regarde dans un miroir. S'il voit un visage sale, cela signifie que son propre visage est sale. S'il voit un visage propre, sans tache, cela signifie que son propre visage est propre. De même, si l'on voit le mal chez les autres, c'est parce qu'on y voit nos propres défauts.
De même, il explique le verset : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Kédochim 19,18), comme signifiant : de la même manière que l'on ne se détesterait pas si on reconnaissait un défaut en nous, de même on ne devrait pas avoir de sentiments négatifs envers son prochain, même si l'on voit un défaut en lui.
Il conclut par une allusion au verset : "Qui est l'homme qui désire la vie, il aime jours pour voir le bien" (Téhilim 34,13). Cela peut être compris comme signifiant que celui qui vit la vie d'un tsadik (ou veut tendre vers l'exemplarité d'être un tsadik) désire ne voir que le bien chez ses ses semblables.
En réalité, il n'y a qu'une transgression : l'égocentrisme.
Une fois qu'on s'est dégagé de ce défaut et que l'on aime son prochain comme soi-même, on peut accomplir sa mission [dans la vie] et observer toutes les mitsvot.
[Rav Chimchon Raphaël Hirsch - Beréchit - chap.5 ]
Qui est puissant? Celui qui sait transformer son ennemi en ami.
[Avot déRabbi Nathan - chap.23 ]
Hachem dit à Israël : "Mes chers enfants, qu'est-ce que Je vous demande? Uniquement de vous aimer, de vous respecter et de vous craindre mutuellement."
[Tana débé Eliyahou raba 28 ]
Ne jamais élever la voix sur un juif
+ Ne jamais élever la voix sur un juif :
-> On raconte que le 'Hafets 'Haïm faisait très attention à ne jamais élever la voix sur qui que ce soit.
Même si des gens le dérangeaient et l’ennuyaient sans raison, il ne leur criait jamais dessus
Il disait : "Le verset dit qu’il ne faut pas faire de peine à une veuve ou à un orphelin (Michpatim 22,21), et la Mékhilta (18,179) dit que cela s’applique en réalité à tout le monde. Je ne veux pas transgresser cette interdiction."
Il y a deux conditions préalables pour atteindre la joie.
La première est de reconnaître que le sentiment de joie est directement lié à un état d'esprit particulier. Il dit que nous devons intérioriser, de manière très significative, que tout ce que nous vivons vient directement d'Hachem, et qu'Il est la source du bien.
La seconde est de nous éloigner de toute forme de conflit ou de désaccord. Nous devons rechercher la paix et l'harmonie.
Si nous sommes capables de vivre notre vie en suivant ces deux principes directeurs, nous ferons l'expérience de certains aspects du monde à Venir ici et maintenant.
[ rav Yonathan Eibshitz - Yaarot Dvach 2,12 ]
L'enseignement de Rabbi Akiva : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même est un grand principe de la Torah (klal gadol baTorah)" (guémara Yérouchalmi Nédarim 9,4), peut être traduite d'une manière différente.
Le mot "klal" peut faire référence à Klal Israël, la nation juive. Ainsi, l'observation de Rabbi Akiva peut également signifier : "le commandement d'aimer son prochain comme soi-même fait d'Israël une nation grande dans la Torah."
Par conséquent, l'adhésion commune à la Torah favorise l'unité entre les juifs.
[Sfat Emet - Shavouot 5662 ]