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La colère …

"C'est à la mesure avec laquelle un homme évite la colère et la rancune que sa perception de D. augmente ; elles sont les 2 piliers principaux sur lesquels tous les traits de caractère (midot) reposent. Ne l'oublie jamais".

[Rav 'Haïm Vital - Chaar haI'houdim]

-> "[Le Ari zal] était très ferme vis-à-vis de la colère plus qu'envers toutes les autres fautes (avérot), et ce, quand bien même on se mettait en colère pour une mitsva, comme ce fut le cas de Moché Rabbénou.
Voilà comment, il justifiait cette sévérité : si toutes les autres avérot ne concernent qu'un membre seulement du corps, la colère, elle, s'attaque à l'âme tout entière et la transforme du tout au tout.

En effet, lorsqu'un homme se met en colère, son âme le quitte, et c'est une autre âme provenant des mondes de l'impureté qui prend sa place."

[rav 'Haïm Vital - Chaar Roua'h haKodech]

-> "Lorsqu'un homme disposant pourtant d'une âme pure et céleste, se met en colère, il peut arriver que cette âme, plus médiocre, prenne sa place.
[...]
Et puisqu'il en est ainsi, on peut supposer que si telle femme avait été jusque-là, réservée comme épouse à tel homme, le jour où l'âme de celui-ci l'a quitté pour être accueillie par un autre homme, c'est aussi ce dernier qui héritera de cette femme."

[rav 'Haïm Vital - Chaar haGuilgoulim]

-> selon le Léchem Chévo véA'hlama, il existe toujours un moyen de ramener une âme à son état initial, grâce à une téchouva puissante.

"Aux yeux de nos Sages, celui qui accueille son prochain avec gentillesse est considéré comme lui ayant fait les plus beaux cadeaux du monde, même si, en fait, il ne lui a rien offert."

[Avot déRabbi Nathan 13]

Savoir être souple au moment de la tempête :

+ Savoir être souple au moment de la tempête :

-> Nos Sages nous enseignent (guémara Taanit 20a) :
"Que l'homme soit toujours souple comme le jonc ; qu'il ne soit pas dur comme le cèdre qui, pris dans un courant, se déracine aussitôt et se renverse.
Alors que tous les vents du monde soufflent sur le roseau sans parvenir à l'arracher ; il va et vient avec eux et, dès qu'ils s'apaisent, il se tient droit à sa place."

-> Le rav Yits'hak Hutner (dans son Pa'had Yits'hak), nous explique à ce sujet :
"De là nous apprenons que même si, généralement la soumission et la victoire forment une antinomie, il est des situations où le pouvoir de soumission, précisément, recèle la force du triomphe.

La victoire du roseau sur la tempête lui vient de son aptitude à la subordination."

=> Dans un moment de tempête (dispute), il faut savoir prendre exemple sur le roseau qui "va et vient avec les vents ( = les paroles dures à entendre) et, dès qu'ils s'apaisent, il se tient droit à sa place ( = ce qui n'aurait pas été le cas s'il était resté rigide comme le cèdre)".

Une fois que les vents se calment (le temps et les sentiments passant, l'amour d'autrui refaisant surface), il est possible alors de discuter sans risque de déraciner, de faire tomber autrui.
(les dégâts, suite à une tempête/dispute, peuvent être irréparables, sinon ils prennent beaucoup beaucoup de temps à être colmatés).

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La règle principale et fondamentale dans la communication, est de considérer non point ce que l'on dit et comment on le dit, mais : comment et qu'entend l'auditeur?

[ => Dans le cas d'une discute, quelle est la réponse à votre avis? ...]

La charité …

+ En cette paracha Réé, voici quelques citations sur la charité (tsédaka) :

-> " 6 bénédictions récompensent celui qui donne un sou à un pauvre, 11 bénédictions récompensent celui qui le rassure et l'encourage par des paroles, et 17 à celui qui fait les deux" (guémara Baba Batra 9b)

-> "La tsédaka est une des choses qui peut annuler un décret difficile au sujet d'une personne" (guémara Roch Hachana 16b)

-> "Rabbi Elé’azar a dit : 3 choses annulent les mauvais décrets, et les voici : la téfila, la tsédaka et la téchouva " (Talmud de JérusalemTaanit 2,1 - 65b)

-> "Celui qui incite les autres à donner aux pauvres a encore plus de mérite que celui qui fait la charité" (guémara Baba Batra 9a)

-> "Selon Rav Assi : la charité équivaut à toutes les autres mitsvot" (guémara Baba Batra 9a)

-> Le roi Salomon nous dit : "La tsédaka sauve de la mort" (tsédaka tatsil mimavét - michlé 11,4)

On peut citer 2 exemples de la guémara à ce sujet :
1°/ la guémara Shabbath (156b) :
On avait annoncé à Rabbi Akiva que sa fille devrait mourir le jour de son mariage.
Le lendemain matin, suite au mariage, elle retira sa pince à cheveux du mur, et elle a alors vu qu'elle l'avait planté, avant de dormir, entre les yeux d'un serpent, tuant celui qui aurait du la tuer.

Son père, Rabbi Akiva lui demanda ce qu'elle avait pu faire récemment expliquant ce sauvetage miraculeux.
Elle lui expliqua que la veille, alors que son mariage était à son comble, elle remarqua un pauvre à l'entrée qui appelait à l'aide (pendant que tout le monde avait la tête dans le mariage), et elle lui donna son propre repas.
Son père comprit alors que la générosité et la sensibilité de sa fille à la souffrance d’autrui, lui avait sauvé la vie.

2°/ La guémara Baba Batra (11a) rapporte l'histoire de Binyamin haTsadik, qui était responsable d'un fond de charité.
Une année de pénurie, une femme vint le voir, et lui dit : "Rabbi, aides-moi!"
Il lui répondit : "Je te jure, qu'il n'y a plus un centime dans le fond de charité"
Elle lui dit :"Rabbi, si tu ne m'aides pas, une femme et ses 7 enfants vont mourir."
Il l'aida alors avec son propre argent.

Peu de temps après, il tomba gravement malade.
Les anges ont dit à D. : "Maître du monde, Tu as dit que celui qui sauve une âme juive, c'est comme s'il avait sauvé le monde entier. Est-ce que Binyamin haTsadik qui a sauvé une femme et ses 7 enfants, doit mourir si jeune?
Immédiatement, sa sentence a été déchirée.
Il a été enseigné qu'on lui a ajouté 22 années à sa vie."

-> "Selon Rav El'azar : la charité est supérieure à tous les sacrifices" (guémara Soucca 49b)

-> "Multiplier la charité, c'est multiplier la paix [et l'amour mutuel dans le monde, comme il est dit : "L'acte de charité sera : la paix" (Yéchayahou 32,17)]" (Pirké Avot 2,7)

-> "Rabbi Aba a expliqué : si tu as donné de ta poche pour une oeuvre charitable, D. te préservera de toutes les sortes d'impôts" (Talmud de Jérusalem Péa 1,1)

-> "Le roi David dit : "Quand à moi, je verrai Ta face grâce à ma charité" (Téhilim 17,15)
Viens, regarde l'importance de la charité, puisque le don d'une prouta à un pauvre confère le mérite d'être visité par la présence divine ...
Même les méchants qui n'ont pas d'autre mérite que la charité, sont visités par la présence divine." (Midrach Cho'har Tov 17 ; Midrach Tan'houma Vayikra)

-> La charité rapproche la délivrance, comme il est dit : "Observez le droit et faites la charité, car Mon salut est sur le point de survenir et Ma justice de se révéler" (Yéchayahou 56,1)

-> "Au moment où l'homme quitte ce monde, ni l'argent, ni l'or, ni les pierres précieuses, ni les perles ne l'accompagnent, mais uniquement la Torah et les bonnes actions" (Pirké Avot 6,9)

A ce sujet, on peut rapporter les paroles du roi Monobaz à ses frères lorsqu'il distribua toutes ses richesses et celles de ses pères, l'accusant de tout dilapider (guémara Baba Batra 11a) :
"Mes pères ont accumulé des trésors ici-bas, et moi, pour en-haut!
Mes pères les ont accumulés à un endroit où on peut s'en emparer, et moi, à un endroit inaccessible!
Mes pères ont accumulé des biens improductifs, et moi, des biens productifs (parce qu'on en tire profit dans ce monde, et le capital subsiste dans le monde à venir)!
Mes pères ont accumulé des trésors d'argent, et moi, des trésors spirituels!
Mes pères les ont accumulés pour les autres, et moi, pour moi-même!
Mes pères les ont accumulés dans ce monde, et moi, pour le monde à venir!"

-> Nos Sages (guémara Kétoubot 67a) de nous dire : "Ce qui conserve l'argent comme du sel, c'est d'en dépenser pour des dons charitables".

Plus le morceau de viande est grand (plus on a d'argent), plus il faut mettre de sel (donner à la tsédaka) afin d'en assurer la conservation (afin d'avoir toujours un grand morceau à l'avenir).
C'est l'idée que l'argent que l'on a, c'est l'argent que l'on a donné.

-> La guémara Kétoubot (68a) dit que celui qui se détourne de la charité est assimilé à un idolâtre.

-> Selon le midrach (Yalkout Chimoni - Kohélét 287) renier l'importance des actes de générosité et refuser d'en faire, c'est comme renier D.

-> "Personne ne s'appauvrit en faisant de la charité" (Rambam - Hilkhot Matnot Aniyim 10,2)

-> "A une personne que D. aime, Il transmet un cadeau : Il lui envoie un pauvre" (Zohar II,86)

-> Le 'Hafets 'Haïm a dit des paroles qui nous montrent, à quel point, pour un juif la barre est haute : "Ce n'est pas à cause de nos dons charitables que D. nous a choisis d'entre tous les peuples, car ils en font, eux aussi. La charité n'est que l'un des commandements prescrits à un juif."

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-> Lorsque le riche donnera plus de tsédaka avec un œil bienveillant, afin de rassasier le pauvre, alors la bénédiction Divine augmentera le capital du riche par le mérite de cette tsédaka. Ainsi, le riche et le pauvre en profiteront tous deux.
[Haflaa - guémara Kétoubot 67b]

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-> "Car Hachem est tsadik, Il aime la tsédaka, Son visage contemple la droiture" (Téhilim 11,7)

Rabbi Yé’hezkel de Kozmir explique :
Hachem aime l’acte de tsédaka. Mais l’acte de tsédaka le plus élevé et le plus agréable à Ses yeux est "son visage contemple la droiture" = que celui qui reçoit puisse regarder droit dans les yeux celui qui donne, sans avoir honte devant lui.

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-> "Lorsqu'une personne s'enrichie, elle ferme ses mains (à la charité), car la richesse est une forme d'ivresse." (le 'Hafets 'Haïm)

[on pense souvent que si l'on était plus riche alors on donnerait plus largement aux pauvres. La réalité c'est qu'avec la richesse vient également un libre arbitre correspondant qui nous rend plus difficile de donner.
Nous sommes dans un autre état, comme ivre/aveuglé par notre richesse.]

-> Selon le 'Hessed léAvraham, 40 jours avant la conception d'un enfant, on lui demande s'il veut être riche ou pauvre.
Le fait qu'il y ait un grand nombre de pauvres dans le monde, montre que la richesse n'est pas le bonheur véritable ; le plus souvent, les pauvres vivent une existence très riche, alors que l'abondance dont jouit une personne fortunée ne lui laisse pas de repos.

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"Lorsque des non-juifs viennent en aide à ceux dans le besoin et que les juifs n'agissent pas de même, les forces [du mal] deviennent très puissantes et en profitent pour provoquer des ravages dans le monde avec une intensité redoublée.

Elles disent aux juifs : "Pourquoi devez-vous être pires que les autres nations? Puisque vous n'éprouvez aucune pitié et laissez les pauvres mourir de faim, nous n'aurons aucune pitié de vous".

Tous les biens et les bontés accordés par les cieux sont pris par ces anges [du mal] qui les distribuent aux non-juifs."

[Méam Loez - Béréchit 1,31]

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-> En général, Hachem châtie ceux qui ont le cœur dur face à un pauvre.
La plainte de l'indigent monte aux cieux. Il ne faut jamais donner la possibilité à un pauvre de nous maudire. Hachem entend ses cris même lorsqu'ils sont sans motif.
[Méam Loez - Vayéra 18,16]

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-> "Avec largesse il donne aux pauvres, [c'est pourquoi] son mérite durera éternellement ; sa force s'élèvera avec honneur" (Téhilim 112,9).

-> "Sa justice (tsidkato - littéralement : sa tsédaka) subsiste à jamais" (Téhilim 111,3)
Le rabbi 'Haïm Vital commente que lorsqu'un juif commet une faute, il risque de perdre toutes les mistvot qu'il a faites, à l'exception de la mitsva de la tsédaka.

Le rav David Pinto (La voie à suivre n°869) ajoute que grâce à la mitsva de la tsédaka que l'on conserve à jamais, on peut mériter que le cœur s'éveille au regret et au repentir.
[en ce sens, la tsédaka nous sauve d'une mort physique et spirituelle!]

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-> Le Baal haTourim note sur le verset : "chacun donnera le rachat de sa personne" (Ki Tissa 30,12), que le terme : vénatnou (ונתנו – traduit ici par « donnera ») se lit identiquement de droite à gauche et de gauche à droite, pour souligner que tout ce que l’homme donne à la tsédaka lui sera restitué, et qu’il ne perdra absolument rien.

-> Le Ben Ich 'Haï rapporte histoire arrivée chez le roi d’Espagne, qui avait demandé à son ministre Don Its'hak Abravanel : "Combien d’argent avez-vous?"
Il lui a répondu : "Sire, j’ai cent mille dinars!"
Le roi se mit en colère et lui dit : "C’est un mensonge! Rien que vos terres valent cinq cent mille dinars, sans compter l’argent liquide et les grands biens que vous possédez!"
Le ministre répondit : "Sire, vous m’avez demandé combien d’argent j’avais, et je vous ai dit toute la vérité. La vérité est que les terres, l’argent et les grands biens que votre Majesté a évoqués ne sont pas à moi, car qui sait ce qui peut se passer d’un instant à l’autre? Les biens peuvent disparaître. Le roi peut les confisquer. Ce que j’ai répondu au roi, c’est la somme totale de ce que j’ai donnée à la charité. Cet argent-là est certainement à moi!"

[cela est valable dans ce monde matériel où l'on ne perdra jamais à avoir donné à la tsadaka, mais également dans le monde à venir où toute la matérialité que l'on pense être nôtre (pour laquelle on a parfois tant peiné, tant fait de sacrifices), ne nous accompagnera pas dans la tombe, et c'est : "la mitsva de la tsédaka que l'on conserve à jamais" = on pourra pour l'éternité compter sur elle.
Quelques piécettes d'argent nous octroient forcément une récompense éternelle. Quelle affaire! ]

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-> Aujourd'hui tu pleures sur chaque pièce que tu donnes, demain (dans le monde futur) tu pleureras sur chaque pièce que tu n'as pas donnée!
[un mendiant dans une conversation avec un roche]

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-> L’ouvrage Oumatok Haor fait remarquer que les mots "vayik'rou li térouma" (qu'ils prennent pour Moi un prélèvement - וְיִקְחוּ לִי תְּרוּמָה - Térouma 25,2) ont une valeur numérique de 821, ce qui est équivalent à celle des 3 termes suivants : "chéfa, bérakha, véats'lakha" (abondance, bénédiction et réussite - שפע ברכה והצלחה).
En d’autres termes, l’homme qui dispense généreusement son argent aux nécessiteux mérite que se déverse sur lui une profusion de bénédictions et jouit de la réussite.

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-> Le Baal haTourim note sur le verset : "chacun donnera le rachat de sa personne" (Ki Tissa 30,12), que le terme : vénatnou (ונתנו – traduit ici par "donnera") se lit identiquement de droite à gauche et de gauche à droite, pour souligner que tout ce que l’homme donne à la tsédaka lui sera restitué, et qu’il ne perdra absolument rien.

-> Si nous appliquons la règle du At-bach (faire correspondre à une lettre, celle qui lui est symétriquement opposée dans l'alphabet) au mot : tsédaka (צדקה), nous retrouvons le mot : tsédaka (צדקה).

-> Le Ben Ich 'Haï, nous explique d'après la guémara : "Celui qui veut conserver son argent doit s'en démunir" = c'est-à-dire que tout celui qui veut assurer son capital, devra donner de la tsédaka.

-> Rabbi Chimon bar Yo'haï enseigne dans le Zohar (Térouma) : lorsqu'un homme donne de la tsédaka à un pauvre, il s'insuffle de la vie à lui-même et le Créateur lui accordera de très grandes bontés dans ce monde ici-bas.

-> Le Arizal explique que la mitsva de tsédaka est des plus "visibles" dans le sens où la répercussion de celle-ci se perçoit sur le visage de l'homme. La mitsva de tsédaka étant un acte extérieur, contrairement à la mitsva "d'aimer Hachem" qui est un acte intérieur, lorsque l'homme s'habitue à donner aux pauvres, une lumière unique vient éclairer son visage, car l'habitude des hommes et de dévoiler leur visage au monde extérieur. Ainsi, c'est le visage qui bénéficiera de cette lumière spéciale.

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-> b'h, au sujet de l'importance future des pauvres : https://todahm.com/2020/07/20/14169

"L'homme dispose son cœur [ses pensées], et c'est d'Hachem que viennent les paroles de sa bouche" (l'adam ma'arché lèv, oumé'Hachem maané lachon - Michlé 16,1).
La seule chose qu'une personne puisse faire est de préparer les pensées dans son cœur.
Ensuite, "les paroles de sa bouche viennent d'Hachem". Même la parole d'une personne n'est pas sous son propre contrôle ; elle est contrôlée par Hachem.

Au cours de sa vie, une personne dit le "Kriat Shéma" deux fois par jour, tous les jours. Mais elle ne remarque même pas l'avertissement qu'il contient : "ichamérou la'hem" (prends garde). De quoi doit-on se prémunir?
"Pen yifté lévavé'hem" = de peur que ton cœur ne soit égaré.
Les gens n'ont aucune idée qu'il existe un tel concept, que leur cœur peut être égaré!
[rabbi Nathan Watchfogel]

"Le véritable croyant est celui que l'angoisse empêche de dormir : qu'ai-je fait aujourd'hui pour soulager mon prochain? "

[Rav Arié Lévine]

"Tous les juifs sont responsables les uns des autres."

[guémara Shavouot 39a]

A ce sujet, on a beaucoup à gagner à se rappeler le midrach suivant (Vayikra Rabba 5,6) :

" "Israël est une brebis pourchassée" (Yirmiyahou 50,17).

Israël est comparé à une brebis.
De même que lorsque l'un des membres de la brebis est blessé, tous ses membres ressentent la douleur, de la même façon lorsqu'une personne parmi Israël faute, tous les juifs le ressentent."

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-> De même, le midrach Yalkout Chimoni (n°276) écrit :
"Lorsqu'un mouton est frappé, le corps entier s'en ressent.
Il en est de même pour Israël : lorsqu'un particulier faute, le peuple entier est puni."

Mieux vaut du pain sec [mangé] en paix qu'une maison pleine de festins [accompagnés] de disputes.
[Michlé 17,1 ]

De la même manière que l'eau éteint le feu, le silence invalide la force de la colère.
[Pélé Yoets - Kaass ]

A chaque instant où l'homme se retient de dire un propos interdit, il mérite une lumière cachée qu'aucun ange ou autre créature ne peut se représenter. 
[Gaon de Vilna - Iguéret HaGra ]