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+ On rapporte, au nom du Saba de Kelm, que toutes les choses dans le monde ont été créées pour une utilité ou un but.
On lui demanda un jour à quoi sert l'esprit tordu?

Voici sa réponse : on en a besoin pour juger son prochain favorablement ...

"Une caisse remplie de fautes.
Laquelle accable l’homme en 1er? Le vol. "

[guémara Sanhédrin 108a]

Le rav Wolbe de dire :
"Prendre à cœur de ne pas voler constitue aussi une façon de servir D.

Les méfaits graves comme le crime ou le vol concernent évidemment chacun d’entre nous.
Mais la majorité des individus pense qu’ils ne sont pas concernés.
Le cambriolage ? N’est-ce pas attaquer une banque ?

Mais selon la Torah, un employé de bureau qui arrive en retard "vole" son employeur.
Si on emprunte un objet et que l’on s’en sert d’une façon que son propriétaire n’apprécierait pas, c’est déjà considéré comme du vol.

Les jugements de la Torah sont d’une grande sévérité dans tout ce qui concerne les rapports entre l’homme et son prochain.

Le vol est un obstacle pour se rapprocher de D. "

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[Il est important de bien apprendre et réviser les lois juives concernant le vol, car on pense tous ne pas voler, alors que la Torah place la barre très haut.
Par exemple, le fait de traverser en dehors d'un feu vert, peut conduire une voiture à ralentir et on risque alors de voler du temps voir plus à une/des personnes(s) ...]

"Celui qui fait pâlir son prochain en public" par une humiliation est assimilé au meurtrier.

A cette différence près que si le meurtrier encourt la peine du Beth Din, mais conserve sa part dans le monde futur, celui qui fait honte à autrui ne subit pas de châtiment par le biais du Beth Din, mais perd par ailleurs, toute part au monde futur. "

[Rabbénou Yona dans son Chaaré Téchouva se basant sur une citation de la guémara Baba métsia 59a]

-> "Celui qui a pitié d’autrui, D. a pitié de lui. "

[guémara Shabbath 151b]

-> "Lorsque l’on se retient de rendre la ‘mesure’ (la pareille à ceux qui nous ont fait du mal), tous nos péchés sont pardonnés. "

[guémara Roch Hachana 17a]

En règle générale, il est interdit de mettre Hachem à l'épreuve pour vérifier si Ses paroles sont vraies (voir Vaét'hanan 6,16).
Néanmoins, le prophète promet : "Amenez toute la dîme à la maison du trésor ... et soumettez-Moi à cette épreuve ... [vous verrez] si Je n'ouvre pas pour vous les cataractes du ciel si Je ne répands pas pour vous la bénédiction au-delà de toute mesure" (Malakhi 3,10).
Le verset parle de la dime (charité, tsédaka) destinée aux pauvres, qui doit être prélevée sur des bénéfices, le salaire et tout autre gain annexe ...
Celui qui accomplit cette mitsva peut s'attendre à la richesse et à l'abondance. Celui qui la garde pour lui risque de perdre tout le reste.
[séfer 'Hassidim 144]

La grandeur de Moché = aimer chaque juif

+ La grandeur de Moché = aimer chaque juif :

-> Hachem témoigne de la fidélité de Moché Rabbénou, en disant : "De toute la maison, c'est le plus dévoué" (Béahaloté'ha. 12,7).
C'est le seul prophète à propos duquel il est dit : "Je lui parle face à face, dans une claire apparition, sans énigmes. C'est l'image de D. même qu'il contemple" (Béahaloté'ha. 12,8).
Nos Sages (midrach Dévarim rabba 11,7) nous enseignent que Moché est à moitié homme et à moitié D.

=> Aucun être humain n'a été défini de la sorte. Pourquoi Moché mérita-t-il d'être qualifié ainsi?

Le rav 'Haïm Vital écrit :
Moché mérita tous ses degrés [spirituels très très élevés] uniquement parce qu'il aimait le peuple d'Israël et partageait ses souffrances, comme nos Sages nous l'enseignent : "Il alla parmi ses frères et fut témoin de leurs souffrances" (Chémot 2,11).
Rachi commente qu'il s'appliquait de tous ses yeux et avec tout son cœur et souffrait avec eux. Ce fut ainsi le début de Moché Rabbénou.

Dans la guémara (Shabbath 33a), Raba bar Chéla déclare au nom de Rav 'Hisda : Celui qui dit des mots grossiers tombera au fond de la guéhinam ...
Rav Na'hman bar Its'hak ajoute : Celui qui écoute en silence ces grossièretés sera, lui aussi, précipité dans la guéhinam, ... même s'il n'a pas tenu des propos inconvenants.
[commentaire des Métsoudot - sur Michlé 22,14 ]

Celui qui fait honte à quelqu'un, le désigne par un surnom ou tire gloire de son humiliation tombe dans la géhenne et n'a pas part au monde futur; faire pâlir son prochain de honte équivaut à un meurtre.

Les railleurs sont l'un des quatre groupes qui ne sont pas visités par la Présence divine.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,4]

Quarante anges sont chargés de frapper les âmes pécheresses. Ils bannissent pendant quarante jours tous ceux qui ont souillé les paroles de la Torah en tenant auparavant des propos futiles ; durant cette période, leurs prières ne sont pas exaucées.
Au sujet des fauteurs qui méritent d'être mis au ban, dix hérauts célestes proclament : "Faites attention à Untel qui a été mis au ban".
Le fauteur reste sous le coup de cette sanction et privé de la protection divine jusqu'à ce qu'il se repente devant son Maître.
Après son repentir, les quarante anges qui l'avaient mis au ban se rassemblent et mettent fin à son exclusion ; dès lors, sa prière est de nouveau exaucée.
[Zohar - Pékoudé 249b]

La charité, c'est comme un prêt que le Créateur accepte de payer avec des intérêts, comme il est écrit : "Celui qui a pitié du pauvre prête à D." (Michlé 19,17).
[séfer 'Harédim 69b]