Si tu veux devenir un tsadik, tu dois proclamer toujours avec foi : "Ceci aussi est pour le bien!", juger ton prochain favorablement et ne pas dire du mal [d'autrui].
[séfer 'Harédim 67a]
Catégorie : Mitsvot vis-à-vis d’autrui
Qui prend l'habitude de porter assistance aux pauvres est assuré d'avoir des enfants dignes de respect
[guémara Baba Batra 9a]
Il n’est pas de faute plus grave que la médisance
+ Il n'est pas de faute plus grave que la médisance :
-> L'auteur de graves fautes, telles que l'idolâtrie, les unions interdites, le meurtre, en pâtit ici-bas, mais l'essentiel du châtiment l'attend dans le monde à venir.
Ainsi, il est dit à propos de l'idolâtrie : "Puisqu'il a méprisé la parole de L'Eternel, et violé Sa loi, retranché, il sera retranché" (Bamidbar 15,31), le Talmud de Jérusalem explique : "Retranché", ici-bas ; "il sera retranché", dans le monde à venir.
Cependant, la médisance est encore plus grave.
En effet, à propos du péché du veau d'or, il est dit (Chémot 32,31) : "Hélas! Ce peuple est coupable d'une grande faute, ils se sont fait un dieu d'or".
A la femme de Potiphar qui voulait l'inciter à commettre un adultère, Yossef répond (Béréchit 39,9) : "Comment puis-je commettre un si grand méfait, et offenser D.?".
Enfin, après avoir tué son frère Havel, Cain déclare (Béréchit 4,13) : "Mon crime est trop grand à supporter".
Ainsi, pour ces trois péchés capitaux, la Torah emploie le mot grand au singulier, alors qu'à propos de la médisance, on le trouve au pluriel dans le verset (Téhilim 12,4) : "Que Hachem supprime toutes les langues mielleuses, les lèvres aux grandes paroles".
[rav Nissim Gaon - Méguilat Sétarim]
Peiner son prochain c'est comme peiner un monde entier, car chaque personne est un microcosme.
[séfer 'Hassidim - chap.44]
L'homme doit se garder de la médisance ; dès qu'il s'y livre, les deux anges qui l'accompagnent s'éloignent de lui et sont en deuil jusqu'à ce qu'il se repente.
[Totsaot 'Haïm]
Donner la tsédaka, c’est comme apporter un Korban
+ Donner la tsédaka, c'est comme apporter un Korban :
-> Nos Sages (Yérouchalmi Shékalim 1:1) disent que Moïse était confus au sujet du shekel jusqu'à ce que Hachem lui montre une "pièce de feu".
Le séfer Divré Shmouel explique que Moché ne comprenait pas comment on pouvait obtenir le pardon de ses fautes en donnant un objet inanimé (domem) comme de l'argent en tsédaka.
Il comprenait qu'un korban pouvait expier une personne, car un animal n'est qu'à un pas d'elle, tout comme un animal est un 'haï (un être vivant), et une personne un "médaber" (un être doué de parole).
Cependant, l'argent étant si éloigné d'une personne, comment peut-il expier pour elle?
Hachem lui montra alors une pièce de monnaie enflammée pour lui apprendre que lorsqu'une personne donne de la tsédaka avec ardeur et passion, même si elle désire vraiment conserver son argent, et qu'elle s'efforce de le donner malgré tout, cela équivaut littéralement à apporter un korban pour Hachem avec abnégation et enthousiasme.
Cela explique également la guémara (Baba Batra 10b) qui dit que Rabbi Éliézer donnait de la tsédaka avant de prier. Avant de prier, il faut donner quelque chose de soi-même. Si quelqu'un prend son argent, qu'il souhaite vraiment garder pour lui, et s'efforce de le donner afin d'accomplir la mitsva de Hachem, il peut alors prier pour Lui par le mérite de son sacrifice.
"Vous pensez que vous pouvez amasser beaucoup de richesses et que votre yétser ara restera la même que lorsque vous étiez pauvre.
En réalité, plus vous vous enrichissez, plus votre yétser ara de ne pas donner la tsédaka grandira, et votre mida d'avarice deviendra de plus en plus grande."
['Hafets 'Haïm]
+ "Rabbi Chmalaï expliquait : La Torah débute par un acte de bienfaisance, comme il est écrit : "D. fit pour l’homme et pour sa femme des tuniques de peau et les en vêtit" (Béréchit 3,21), et se termine également par un acte de bienveillance, comme il est écrit : "Il [selon Rachi : D. Lui-même] l’enterra (Moché) dans la vallée." (Dévarim 24,6) "
[guémara Sota 14a]
Le rav Wolbe de dire :
"La Torah aurait très bien pu débuter par l’énoncé de ses premiers commandements.
...
Si la Torah débute et se termine par la narration d’un acte de bonté, c’est que la bonté est son essence même. "
---------------------
Tâchons de faire de notre Torah, une Torah de vie, en se comportant avec plein de bonté vis-à-vis d'autrui, et ce du début à la fin de notre vie.
"Se trouve-t-il un seul individu, dans cette génération, qui soit apte à faire des remontrances?
Il voit la paille dans l’œil du voisin, et ne voit pas la poutre dans le sien! "[le Sifri sur la guémara Arakhin 16b]
"Dans les générations précédentes, lorsqu'on rencontrait une personne inconnue, on remerciait D. de nous avoir fait connaître un nouveau juif, car on venait de trouver un nouvel être à aimer dans le monde."
[Paroles d'un homme de 90 ans au rav Wolbe lors de fiançailles]