Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"On raconte que je guéris les malades par mes bénédictions. Mais, sache que ce pouvoir provient du fait que mon cœur ne contient pas une pointe de ressentiment à l’égard de qui que ce soit."
[rav Ben Tsion Aba Chaoul ]

[on voit de là que plus on aime sincèrement nos frères juifs, plus nous avons un pouvoir de prière qui est puissant.]

Notre jalousie détruit le Temple

+ Notre jalousie détruit le Temple :

-> La guémara Yérouchalmi (Yoma 1,1) enseigne :
Rabbi Yo'hanan ben Torta affirme : "On constate que le 1er Temple a été détruit parce que les juifs commettaient l'idolâtrie, l'adultère et le meurtre [les 3 péchés cardinaux qu'on ne saurait transgresser, fût-ce au prix de la vie].
Quant à l'époque du 2e Temple, nous savons qu'ils étudiaient la Torah avec zèle, ils observaient méticuleusement les mitsvot et possédaient tous les bons traits de caractère.
[Néanmoins, ils furent exilés] parce qu'ils étaient cupides et se détestaient entre eux sans raison ; et la haine sans fondement est une faute aussi grave que ces 3 péchés cardinaux".

-> Le Rama de Pano (Assara Maamarot) explique que leur haine sans fondement provenait de leur cupidité. Chacun était jaloux de la richesse et de la puissance de l'autre.

-> Le rav Yissa'har Teichtal enseigne :
"La guémara Yérouchalmi (Yoma 1,1) précise également que le péché de jalousie qui a prévalu à l'époque du 2e Temple, causa plus de destruction que les péchés du 1er Temple.
L'ennemi ne détruisit que le toit du 1er Temple, tandis que les murs demeurèrent debout.
Le 2e Temple en revanche fut entièrement dévasté jusqu'à ses fondations ainsi qu'il est dit : "Rasez-le! Rasez-le! Jusqu'à ses fondations" (Téhilim 137,7).
[le 1er Temple a été "rapidement" reconstruit, tandis que nous attendons toujours la reconstruction du 2e, ce qui témoigne de la gravité des fautes qui ont causé sa destruction]

Cette guémara conclut : "Toute génération qui n'est pas témoin de la reconstruction du Temple est considérée comme ayant causé sa destruction".
Autrement dit, puisque Satan danse toujours au milieu de nous sous forme de haine et de jalousie dans fondement, nous faisons perdurer l'exil et le Temple demeure en ruines. C'est donc comme si le Temple avait été détruit à notre époque.

Il faut prendre conscience de ce que nos Sages affirment.
Bien que les juifs du 2e Temple aient étudié la Torah avec assiduité et aient observé les mitsvot de façon méticuleuse, leur jalousie a causé plus de destruction que lors du 1er Temple, au point que même les fondations ont été anéanties.
Il en découle que ceux qui se trouvent des excuses pour encourager la jalousie, la haine et la division détruisent l'édifice d'Israël tout entier, et ce même s'ils étudient la Torah et observent les mitsvot.
Ils sapent les fondements de l'existence d'Israël et font perdurer l'exil.
Le roi David affirme à leur sujet : "Quand les fondations sont détruites, que peut accomplir le juste?" (Téhilim 11,3) = autrement dit de quelle utilité sont sa rectitude et son service de D. si ses actes conduisent à détruire les fondements et l'existence du peuple juif?"

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-> b'h, au sujet de la jalousie, voir par exemple : "La jalousie : c’est se détruire!" : https://todahm.com/2019/01/12/la-jalousie-cest-se-detruire

"Lorsque le machia'h viendra, les juifs se repentiront.
En attendant, il est primordial que les juifs s'aiment les uns les autres, et un tel mérite nous vaudra que Hachem nous porte secours.
Il convient d'aimer le plus fauteur des juifs comme soi-même.
Il convient de susciter l'union et se garder de tout ce qui peut causer la désunion.
Le salut d'Israël pendant cette période tourmentée ne tient qu'à cela."
[rabbi Yissa'har Dov de Belz - paroles prononcées au début de la 1ere guerre mondiale]

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-> Le Ohev Israël (dans son introduction) fait remarquer que la valeur numérique de "qui aime Israël" (ohev Israël - אוהב ישראל) équivaut à : "réparation" (takana - תקנה).
Cela témoigne qu'aimer son prochain constitue pour Israël la voie unique de la réparation [permettant l'arrivée du machia'h].

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-> "Hachem Lui-même attend et aspire à la venue du machia'h"
[Rachi (sur Yéchayahou 30,18) - guémara Sanhédrin 97b]

Dans la suite, la guémara (Sanhédrin 97b) s'interroge :
"Mais s'Il attend autant que nous attendons, qui le retient [le machia'h]?
C'est l'Attribut de Justice [rigueur] qui le retient".

=> On voit de là l'importance de s'efforcer à toujours se comporter avec miséricorde, compassion, afin de donner de la force à Hachem pour que mesure pour mesure, Il puisse se comporter avec plein de miséricorde, et par conséquent qu'Il puisse nous amener la Délivrance.

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-> Rabbi 'Haïm Vittal (Séfer ha'Hesyonot) rapporte les paroles de son maître le Arizal :
"Sache que la grandeur d'âme n'est pas liée aux actes de l'individu tel qu'ils sont perçus.
En fait, Hachem sonde [et évalue] les cœurs et les esprits en fonction des époques et des générations.
Un acte minime accompli dans la présente génération vaut de nombreuses mitsvot accomplies lors des précédentes générations.
Il en est ainsi du fait que les forces du mal (klipot) se sont à ce point amplifiées dans notre génération qu'elles ont atteint l'incommensurable. Ce n'était pas le cas lors des précédentes générations.
Si j'avais vécu à ces époques, mes actes et ma sagesse auraient été prodigieux et auraient surpassé ceux de nombreux tsadikim de ces époques, les tanaïm (maîtres de la michna) et des Amoraïm (maître du talmud)."

-> Rabbi Its'hak Eisik de Komarno (Nétiv Mitsvoté'ha) commente :
"A présent mon frère, médite bien ceci : si, à l'époque de notre maître le Arizal, les forces du mal connaissaient déjà un tel regain, que devons-nous dire des temps amers que nous vivons?
Il ne fait aucune doute que nous devons étreindre quiconque est désigné du nom d'Israël [tout juif] et lui témoigner indulgence et affection.
Tous les péchés qu'il a pu commettre sont à mettre au compte des forces du mal et sont le produit des souffrances et des épreuves qui l'ont conduit à se détourner du bon chemin."

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-> Le midrach Tana déBé Eliyahou (rabba 22 à la fin) écrit :
"Quand bien même un individu aurait commis de nombreux et graves péchés, Tu [Hachem] affirmes : "J'éprouve de la compassion pour lui et J'accepterai sa téchouva".
Quand bien même il se serait levé pour maudire et blasphémer Ta grandeur, lorsqu'il revient et se repent, ô Toi le Saint, Tu lui pardonnes tout."

-> Le Zohar (III, 36b-27a) dit que même les pêcheurs d'Israël sont à la droite d'Hachem et sont enracinés dans la sainteté.

-> Le midrach (Tan'houma Bamidbar 25) enseigne :
"Hachem ne désire pas qu'un seul juif périsse, ainsi qu'il est dit : "Que l'étranger ne puisse pas dire ... Hachem me manquera pas de m'exclure" (Yéchayahou 56,3).
Dès lors, si Moi-même [Hachem] J'ai affirmé que Je ne rejetterai jamais un étranger, à fortiori ne rejetterai-Je jamais Mes enfants."

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-> "La communauté d'Israël est vertueuse, ainsi qu'il est dit : "Les membres de ton peuple sont tous des tsadikim" (véamé'h koulam tsadikim - Yéchayahou 60,21).
Ainsi, même si des individus parmi eux viennent à fauter, la collectivité garde son caractère de sainteté et il n'est nul défaut ou perversion en son sein.
Leur image est gravée pour l'éternité [devant D.] dans les cieux."
[Noam Elimélé'h - Dévarim]

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-> Le rav Yaakov Galinsky (Véhigadéta) enseigne :
"La paracha Bamidbar commence par le décompte des juifs. Ce recensement se fait en 2 temps. Tout d'abord, il y a le compte individuel où chaque personne par tribu fut comptée (Bamidbar 1,20-43). Puis, intervient le décompte global où la Torah donne le nombre de tous ceux qui ont été dénombrés.
La 2e partie de la paracha Bamidbar consiste à placer chaque tribu sous des drapeaux autour du camp d'Israël. Là aussi tout d'abord chaque tribu, placée à une certaine position, est comptée. C'est la dimension individuelle. Puis la Torah englobe tout le peuple et
donne le nombre de toute la communauté.
=> On peut se demander pourquoi la Torah, qui est d'une précision et d'une exactitude absolue, a tenu à réaliser ces deux décomptes : l'un individuel, et l'autre collectif ?

Chaque juif a son importance de par lui-même. Il a un rôle spécifique à jouer que personne d'autre ne pourra faire à part lui. Il a son originalité et des forces uniques ...
Personne n'est parfait, comme le dit si bien le verset : "Il n'existe point d'homme sur terre qui fasse le bien sans jamais fauter".
Quand un homme est observé de façon individuelle, ses défauts apparaissent. Mais, quand il est intégré dans la collectivité, alors tous ses défauts sont neutralisés. On ne les voit plus.
Si au titre personnel, l'individu a des défauts, au titre global, la collectivité d'Israël est parfaite. Comme le dit le verset :
"Tu es toute entière belle, ma compagne, et tu n'as aucun défaut".
C'est à dire que quand tu es ''toute entière'', c'est-à-dire que toute la communauté est rassemblée, alors ''tu es belle, sans aucun défaut''. Tous les défauts de l'individu se dissolvent quand il fait partie de l'ensemble.
Ainsi, les accusations qui peuvent exister quand on regarde chacun séparément n'ont plus de place dans la collectivité.

C'est pourquoi, dans la paracha Bamidbar après avoir dénombré chaque juif pour faire apparaître sa spécificité, il est nécessaire de l'inclure ensuite dans le groupe. C'est alors que les accusations disparaissent.

Après la paracha de Bé'houkotaï, qui décrit les malédictions, la Torah doit introduire Bamidbar, pour inclure chaque juif dans la totalité, de sorte que par rapport à cette collectivité, toutes les malédictions et les accusations se taisent.
On peut dire que Bamidbar permet de se protéger de Bé'houkotaï, c'est le remède à ses malédictions.
Quand Balak cherche à obtenir les malédictions de Bil'am à l'encontre d'Israël, il l'amène à un certain endroit et lui dit que là "tu le verras en partie, mais pas en entier" = c'est le moyen que Balak a trouvé pour maudire Israël. Quand on le voit en partie. Là les défauts apparaissent. Mais, si on le voit en entier, on ne peut plus maudire.
"Ton peuple est tout entier des Justes (tsadikim)" = Quand le peuple est réuni, tout entier, il n'y a alors que des Justes. Les imperfections de chacun disparaissent.

A l'image de Bamidbar pour Bé'houkotaï, la paracha de Ki Tetsé aussi rapporte de dures malédictions. Mais là aussi, la paracha qui la suit, Nitsavim, vient s'en prémunir. En effet, cette Paracha commence par les mots : "Vous êtes debout aujourd'hui vous tous". Là encore, c'est le "vous tous", c'est l'union de toute la communauté, qui a la force de se protéger des malédictions et de s'en prémunir."

Les personnes compatissantes, bienveillantes et généreuses n'auront pas besoin d'être purifiées [fût-ce] dans de l'eau tiède [d'en passer par de rudes épreuves] pour s'acquitter des douleurs [de la venue] du machia'h.
Ceux qui sont entièrement corrompus auront besoin d'être purifiés par de l'eau bouillante.
[Zohar III,153a]

La jalousie & les ossements de Yossef

+ La jalousie & les ossements de Yossef :

"Moché emporta avec lui (imo - עִמּוֹ) les ossements de Yossef" (Béchala'h 13,19).

-> Le Maharil Diskin pose une question: il aurait dû être écrit "ito" et non "imo", comme il est écrit dans la suite du verset : "Vous emporterez avec vous (it'hem) mes os de ce pays".

Il explique qu'à chaque fois que la Torah utilise le mot "imo", cela signifie au même niveau que lui.

La guémara (Shabbat 152b) explique le verset : "Mais la jalousie est la carie des os" (Michlé 14 ,30). Celui dont le cœur est rongé par la jalousie, ses os pourrissent, mais celui qui ne jalouse pas les autres, ils restent intacts.
Moché vit que les os de Yossef étaient intacts, c'était la preuve qu'il n'avait pas jalousé ses frères, même si la Torah témoigne que les frères éprouvèrent de la jalousie envers lui, comme il est écrit : "Les frères de Yossef le jalousèrent" (Vayéchev 37,11).

Puisque Yossef n'éprouva aucun sentiment de jalousie envers ses frères, son corps ne fut pas endommagé.

Le Maharil Diskin nous révèle que Moché Rabbénou apprit de Yossef combien il est interdit de jalouser qui que ce soit. C'est pour cela qu'il est dit : "Moché emporta avec lui les ossements de Yossef", à savoir qu'il prit exemple sur lui et imita son comportement.

Nous avons trouvé ainsi qu'Eldad et Medad prophétisèrent dans le camp. Yéhochoua dit à Moché : "Mon maître Moché, empêche-les!" (Béahaloté'ha 11,28). Moché lui répondit : "Tu es bien zélé pour moi.
Plût au ciel que tout le peuple de Dieu se composât de prophètes".

C'est l'explication du verset : "Moché emporta avec lui les ossements de Yossef", à savoir que Moché en tira une leçon, celle de s'éloigner du défaut de la jalousie.

Rabbi Yo'hanan ben Zakaï dit : "Ne pleurez pas sur le Temple, j'ai une meilleure réparation (kappara) que les sacrifices, c'est de faire de la bonté (guémilout 'hassadim), comme il est écrit : "C'est que Je prends plaisir à la bonté et non au sacrifice" (ki 'hessed 'hafatsti - Ochéa 6,6).
[Avot déRabbi Nathan (chap.4)]

"Celui qui fait honte à son prochain en public et méprise ainsi l’honneur de son prochain ... même s’il possède dans ses mains l’étude de la Torah et des bonnes actions, il ne pourra pas rentrer au monde futur."
[guémara Sanhédrin 99a]

Si l'homme dit du bien du prochain, même les anges disent du bien de celui qui parle, et s'il dit du mal, même les anges disent de lui du mal.
[Pélé Yoets - Orot Eilim]

Hachem agit mesure pour mesure.
Si tu pardonnes à ton prochain et que tu agis avec bonté à son égard, alors Hachem va te pardonner et agir avec bonté avec toi.

Il est écrit dans les Téhilim (18,26) :
- "im 'hassid" = à celui qui fait de la bonté à autrui ;
- "tit'hassad" = alors Hachem lui fera de la bonté.
[Brit Ménou'ha - Michpatim 23,5]

[le fait de pardonner à autrui, va faire que Hachem va nous pardonner.
Or, nos Sages (guémara Shabbath 55) affirment : "Il n’y a pas de souffrance sans faute" (én yissourim bélo avon). Ainsi, pardonner à autrui, c'est faire que Hachem va nous retirer des souffrances.
De plus, de même que tu as dispensé autrui de souffrances (en te retenant de lui porter atteinte), de même Je te dispense de souffrances.
Et également, de même que tu as fait du bien à autrui, de même Je te comblerai de biens.]

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-> Le Gaon de Vilna écrit que toute personne qui a de la compassion envers son prochain, alors au Ciel on a de la compassion pour elle.
Il dit que lorsque l'on agit en se préoccupant d'autrui, alors par cela on ouvre une porte en bas qui va automatiquement provoquer l'ouverture d'une porte au Ciel, et la compassion Divine peut alors se déverser sur nous.

[Hachem a envie de nous combler de bénédictions, mais pour cela nous devons ouvrir la porte en bas.
Plus nous nous soucions de notre prochain, plus le flux de bénédictions peut continuellement se déverser sur nous!
Faisons preuve de compassion envers autrui, car en retour on bénéficie de la compassion de Son papa, de notre papa : Hachem.]
[Source : Gaon de Vilna - dans le Sidour sur la bénédiction harotsé biTéchouva)]

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-> Des gens parlaient sur quelqu'un qui venait de décéder, qu'il était un tsadik nistar (un tsadik caché).
Rabbi Israël Salanter a alors dit : "Peut-être qu'il était "nistar" (caché), qu'il dissimulé ses bonnes actions, mais alors il n'était pas un tsadik. Dans notre génération, la notion de tsadik caché ne s'applique plus, car si quelqu'un est un tsadik, alors il doit se révéler et aider les autres. Les gens ont besoin de lui."

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-> Dans la guémara (Yérouchalmi Dmaï 1,3), il est relaté que rabbi Pin'has ben Yaïr était en train d'aller au beit midrach pour étudier la Torah.
Il devait traverser la rivière de Gina'i, mais la rivière était alors très haute.
Rabbi Pin'has ben Yaïr a dit : "Gina'i! Pourquoi est-ce que tu m'empêches d'aller au beit midrach?", et alors la rivière s'est ouverte pour lui.
Ses élèves lui ont demandé : "Est-ce que nous pouvons venir?"
Rabbi Pin'has ben Yaïr a répondu : "Si vous savez que vous n'avez jamais fait de mal ou manqué de respect à un autre juif, alors vous pouvez traverser le lit de la rivière, et il ne vous arrivera rien de mal."

Le rav Elimélé'h Biderman commente : on apprend de là que celui qui ne fait pas de mal à un autre juif est méritant d'avoir la mer qui s'ouvre pour lui!

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-> Rabbi Yé'hezkel de Kozmir donne 2 exemples :
1°/ C'est le moment de l'entrée de Yom Kippour, tu te dépêches d'aller à la synagogue pour ce jour si important, et sur le chemin un juif te voit et t'arrête.
Tout ce qu'il désire c'est de l'attention de ta part et pouvoir entendre un mot agréable.
=> On serait tenté de se dire : un autre jour, là c'est Kippour! Hachem m'attend!

Le rabbi de Kozmir dit : Arrêtes-toi et écoutes-le, car le fait d'aider et d'être gentil avec son prochain juif est la forme la plus élevée de téchouva.
Même si ton cœur est rempli de crainte du jour du jugement (Kippour), cela ne doit pas t'empêcher de faire de la bonté à un juif.
[lorsque l'on fait du bien à autrui, non seulement on fait la mitsva d'aimer notre prochain, mais au final nous recevons tellement plus. En effet, parfois un mot, un sourire, ... peut provoquer qu'Hachem nous comble d'une énorme bénédiction, nous dispense d'une grosse souffrance en expiation d'une faute, ...]

2°/ C'est le jour du 9 Av, et on est assis par terre sur le sol à pleurer sur la destruction du Temple.
A un moment, quelqu'un qui est amer avec la vie, désire nous parler.
=> Est-ce qu'on se dit : Fais-vite, c'est le 9 Av! C'est bon tes problèmes futiles, là on pleure pour le Temple!

Le rabbi de Kozmir dit : Tu dois l'écouter. Cela s'appelle : "un amour gratuit" (ahavat 'hinam), et c'est cela qui nous permettra de reconstruire le Temple.

-> Le Sfat Emet (Roch Hachana en 1880) a dit : "Etant donné que le Temple a été détruit par la haine gratuite, il sera donc certainement reconstruit par l’amour pour nos frères juifs."

-> "Faire preuve d’amour gratuit pour un autre juif, c’est un avant-goût de l’époque du machia’h."
[rabbi de Loubavitch]

"C'est uniquement lorsque nous renforçons notre prochain par des mots agréables, de la valorisation et des encouragements, que nous pouvons sortir victorieux de nos batailles internes et exploiter notre potentiel au maximum.

En effet, il est écrit (Matot 31,49) :
- "avadé'ha" (tes serviteurs) = il s'agit des juifs qui réussissent à servir Hachem comme il le faut ;
- "nas'ou ét roch" = ils ont élevé la tête [et l'esprit par des mots d'encouragement] ;
- "anché hamil'hama acher béyadénou" = des gens de guerre (anché hamil'hama) parmi le peuple juif [qui sont en lutte avec l'obscurité de la vie] ;
- "vélo nifkad miménou ich" = et alors personne n'a été manquant. Cet état d'esprit d'amitié, de responsabilité et d'assistance permet que tous nos frères et sœurs juifs puissent suivre au mieux leur mission dans la vie.

[rabbi Velvel]