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Il n'y a de chlémout (perfection) que lorsqu'une personne fait du Bien autour d'elle.

Il faut [pour atteindre la chlémout] que non seulement la personne soit elle-même chléma (entière), mais qu'elle arrive même à propager cette perfection autour d'elle ...
C’est pourquoi notre âme dont l’essence est faite de cette perfection (chlémoute) n’était pas totalement entière avant de venir sur terre dans la mesure où elle vivait égoïstement.
Hachem l’a donc propulsée dans ce monde, dans lequel l'âme aura comme toute première mission d’influer sur un corps matériel, obscur et grossier, afin de le rendre aussi entier et pur qu’elle-même.
C’est en réalisant cet exploit que cette âme de chlémout pourra également atteindre la plus grande chlémout (complétude) qui existe pour elle, c’est-à-dire : rendre les autres "chalem" - entier, complet).

[Ram'hal - Déré'h Hachem (1.3.12)]

Celui qui abonde en actes de charité et de bienfaisance n'a pas besoin de subir de souffrances, car grâce à la bienfaisance il s'élève au même titre que s'il avait subi des souffrances toute son existence.

[le Zohar - rapporté par le 'Hatam Sofer (Vayé'hi 47,29)]

Il y a une tsédaka qui est facile à faire, et dont la récompense est immense.
Cette tsédaka est d'être généreux avec nos mots, afin d'apaiser le pauvre, d'apporter de la joie à ceux qui sont inquiets, et à développer la paix.

[Mé'il Tsédaka - (תתש"ם)]

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-> "Celui qui donne une pièce d’argent à un pauvre recevra 6 bénédictions, et celui qui le réconforte par des paroles recevra 11 bénédictions"
[guémara Baba Batra 9b]

Le Maharal explique que lorsque l'on donne de la nourriture à un pauvre, le bénéfice ne dure qu'un temps limité. En effet, une fois que la nourriture est consommée, le plaisir est terminé, et le pauvre a de nouveau faim.
Mais lorsque nous disons des mots agréables à un pauvre (matériel ou émotionnel), ces mots peuvent repasser dans sa tête et lui donner de l'encouragement pendant une très longue période.
Par conséquent, le fait de dire de bons mots est une plus grande forme de charité.

"J'ai reçu de mes saints maîtres la tradition que si quelqu'un court pour construire le Temple, et que cette course cause un dommage à quelqu'un, il vaut mieux qu'il reste à la maison et ne construise pas le Temple!"
[rabbi Yé'hezkel Levinstein]

"La bonté est le point intérieur essentiel de l'âme juive"
['Hazon Ich]

-> Le 'Hazon Ich enseigne que la Torah n'est pas une science, mais c'est l'âme juive elle-même.
Et lorsqu'un juif prodigue du bien à autrui, son âme s'élève et grâce à cela, il comprend mieux et plus en profondeur la Torah.

-> Le 'Hafets 'Haïm explique la formulation de la bénédiction : "boré néfachot rabot", de la manière suivante :
On y récite : "Béni sois-Tu, Hachem, Maître du monde, qui crée de nombreux êtres et ce qui manque à tout ce que Tu as créé pour faire vivre tout être vivant".
Hachem a créé dans son monde une multitude d'êtres et chacun d'entre eux a été créé avec un manque de ressources, un manque de famille et d'amis, des besoins médicaux, un manque d'intelligence, ...
Pour quelle raison en est-il ainsi?

La réponse est : afin de "faire vivre tout être vivant", car le monde est fondé sur le fait que chacun prodigue à son prochain ce qui lui manque.

[Hachem met devant nous plein d'occasions de faire du 'hessed (un sourire, une parole positive, ...), car de même qu'on donne à autrui sans raison particulière (par amour de son prochain), alors de même Hachem a alors une bonne occasion de nous donner des belles choses, sans se baser sur des raisons/mérites particulières.
Le 'hessed à autrui, c'est la meilleure façon de se faire du 'hessed à soi-même!]

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-> b'h, également à ce sujet : https://todahm.com/2020/07/22/14490-2

Pourquoi les juifs ont-ils soufferts plus que toute autre nation?
C'est à cause de la haine gratuite et de la jalousie.

[rabbi Shimon Wertheimer - grand rabbin d'Hongrie au 18e siècle]

Lorsque les juifs aimeront leur prochain, à la fois à l'extérieur d'eux-mêmes (par des actes, paroles, expressions) et à la fois à l'intérieur d'eux-mêmes (en leur cœur, pensées), alors le machia'h viendra.

[le Bat Ayin (paracha Chémini) - rabbi Avraham Dov d'Avritch - un disciple du Baal Chem Tov]

"La meilleure préparation pour la prière est d'aider dans sa maison, comme contribuer à ce que les enfants soient prêts à aller à l'école."
[rabbi Eliézer Mendel de Lélov]

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Le rabbi Bounim de Pschisha enseigne qu'il y a une règle : lorsqu'on fait du 'hessed, cela génère un effet boomerang, et du 'hessed nous revient dessus.

[en ce sens nos Sages nous conseillent de donner à la tsédaka avant la prière.
La charité commence par aider nos proches, dans notre foyer, par des actes, des paroles positives, ... et alors on peut espérer en effet boomerang de voir découler de notre prière un maximum de bontés d'Hachem.]

Lorsque la Torah traite de la génération qui a construit la tour de Bavél en se rebellant contre Hachem (la Dor Haflaga), c'est uniquement le nom Divin "Havaya" (יהוה) qui est utilisé dans ce passage.
Cela est surprenant car c'est le Nom d'Hachem qui est associé à la compassion, à la miséricorde.

La raison est que bien que ces personnes rejetaient et se rebellaient [de toutes leurs forces] contre Hachem, Hachem avait quand même de la compassion pour eux car ils n'étaient pas mauvais les uns envers les autres.

Cependant, au sujet du Déluge (maboul), le nom "Elokim" (אלקים) est utilisé pendant la paracha.
C'est parce qu'ils fautaient envers leur prochain, par le vol et la corruption (vayimalé aarets 'hamass).

Aux yeux d'Hachem, fauter envers son prochain est pire que de fauter envers Hachem.

[rabbi Elimélé'h Biderman]

[On apprend de là l'importance de ne pas fauter l'un l'autre (ben adam la'havéro), afin que D. puisse toujours se comporter envers nous avec miséricorde et non avec rigueur]

Celui qui reçoit des honneurs n'est pas aussi grand que celui qui les accorde, car le premier est un preneur.
Et un preneur est toujours inférieur à un donneur.

[rabbi Raphael de Bershad]