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Les téfilines, les tsitsit et la mézouza

+ Les téfilines, les tsitsit et la mézouza :

-> Nos Sages (Yalkout Chimoni - Béchala'h - siman 234) nous enseignent qu'au moment où les juifs descendirent vers la mer Rouge, l'ange Gavriel descendit aussi et les entoura d'une muraille. Il déclarait aux vagues d'eau :
- à droite, faites attention aux enfants d'Israël qui recevront la Torah à la droite d'Hachem.
- À gauche, faites attention à ceux qui mettront les Téflines sur leur bras gauche et devant eux, prêtez attention à ceux qui scelleront une alliance devant eux.
- À l'arrière, prêtez attention à ceux qui montreront le nœud des Téfilines et les fils des Tsitsiot à l'arrière.
[lorsque nous sommes entourés de ces mitsvot, nous avons une protection très puissante!. ]

-> Nous trouvons un autre passage dans la guémara (Ména'hot 43b) : nos Maîtres nous enseignent que les Bné Israël sont aimés d'Hachem, car Il les entoura de mitsvot : les Téfilines à leur tête, les Téfilines sur leurs bras, les Tsitsiot sur leurs vêtements et la Mézouza au seuil de leur maison.
Le roi David dit d'eux : "Sept fois par jour, je célèbre tes louanges, en raison de Tes justes arrêts" (Téhilim 119,164). Rachi commente : "Sept fois par jour" = les Téfilines de la tête et du bras comptent pour deux, plus quatre Tsitsiot et une Mézouza: c'est un total de sept.

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) écrit que Hachem les entoura de Mitsvot et le mot "Mitsvot" (מצות) est les initiales de : "Mézouza - Tsitsit - Téfilines".
Les Téfilines correspondent à deux commandements : un selon la version de Rachi et un selon celle de Rabbénou Tam, ce qui explique le "Vav" avec le "Tav", pour inclure la deuxième paire de Téfilines.

Une grande arme du yétser ara = nous rendre triste

+ Une grande arme du yétser ara = nous rendre triste :

-> La guémara (Béra'hot 5a) dit que l'on doit toujours faire la guerre à son yétser ara. Si l'on gagne, tant mieux, sinon, on doit faire des efforts dans la Torah. Si l'on gagne, c'est bien, sinon on doit dire la lecture du Shéma.
Si cela ne nous aide pas à vaincre le yétser ara, on doit se rappeler le jour de la mort.

Pourquoi ne pas se rappeler immédiatement le jour de la mort pour nous aider à vaincre notre yétser ara?
Le yétser ara essaie de rendre les gens tristes, ce qui, par nature, n'est pas bon pour la avodat Hachem.
Par conséquent, il faut essayer toutes les autres méthodes pour s'aider soi-même avant d'utiliser la méthode du jour de la mort, car cela nous amène à la tristesse.
[Pné Ména'hem]

Les téfilines = notre connexion avec Hachem

+ Les téfilines = notre connexion avec Hachem :

-> "Lorsqu'un homme a de la peine (qu'il souffre), comment la Présence Divine s'exprime-t-elle : "Ma tête me fait mal, mon bras me fait mal"." (guémara 'Haguiga 15b)

-> Pourquoi seuls la tête et le bras d'Hachem sont-ils endoloris?

Notre lien, notre connexion avec Hachem passe par les téfilines. C'est la raison pour laquelle lorsqu'un homme a de la peine (qu'elle souffre), Hachem éprouve comme une douleur à la main et à la tête, les deux endroits du corps où l'on pose les téfilines.
[rav Rozenblum]

"Il met fin aux ténèbres" (Iyov 28,3).

-> Une limite a été fixée quant à la durée des ténèbres dans le monde. En effet, tant que le mauvais penchant (yétser ara) est dans le monde, il y a des ténèbres et de la détresse ; lorsque le mauvais penchant sera retiré du monde, il n'y aura plus de ténèbres et de détresse.
[midrach rabba - Mikets 89,1 ]

Lorsqu'une personne fait une mitsva, elle doit unir l'acte physique du commandement, appelé "mitsva inférieure", avec la pensée et l'intention qui sous-tendent le commandement, qui est la "mitsva supérieure".
C'est également la raison pour laquelle nous disons : "Béni sois-tu... qui nous a sanctifiés par Tes commandements (bémitsvotav)", au pluriel [plutôt que "qui nous a sanctifiés par Ta mitsva (que nous sommes en train de faire) ].
[Ohr Ganouz laTsadikim - Vayaré - au nom du Baal Chem Tov ]

Tout comme la nation d'Israël tout entière connaît l'exil et la délivrance (guéoula), il en va de même pour chaque individu, comme le dit le verset : " Approche-toi de mon âme, sauve-la" (Téhilim 69,19).
Par conséquent, une personne doit d'abord prier pour la guéoula de son âme, avant de prier pour la guéoula de la nation.
[Toldot Yaakov Yossef - Chémini ]

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-> Il existe 2 types d'exil : l'un est l'exil physique de la nation, et l'autre est l'exil spirituel dans le mauvais penchant (yétser ara), l'exil de l'âme. L'un découle de l'autre.
[Toldot Yaakov Yossef - p.175b ]

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-> "Toute personne (juive) a une partie du machia'h en elle"
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan I,78]

En surveillant ses paroles, on acquiert la force de combattre le Yétser Hara

+ En surveillant ses paroles, on acquiert la force de combattre le Yétser Hara :

-> Le principal pouvoir dont on dispose pour être victorieux dans la guerre contre le yétser ara est de surveiller ses paroles.
Si l'on s'abstient de toute parole interdite, on sera protégé dans sa bataille contre le yétser ara.
[rav Henoch d'Alesk - sidour Lev Saméa'h - sur Tétsavé 28,32 ]

La circoncision

+ La circoncision :

-> L'acte de circoncision comporte deux aspects : l'un externe et l'autre interne. L'ablation externe du prépuce et l'ablation interne de l'impureté spirituelle.
Les descendants d'Avraham, d'Its'hak et de Yaakov possèdent 3 qualités innées : ils sont miséricordieux (ra'hamim), bienfaiteurs (gomlé 'hassadim) et humbles/timides (baïchanim). [guémara Yébamot 79a]
Ces qualités [propres aux juifs] se révèlent après la circoncision. C'est pour cette raison que l'enfant reçoit son nom juif qu'après la circoncision, car c'est à ce moment-là que son essence intérieure est révélée.
[ rav Yonathan Eibshitz - Yaarot Dvach 2,11 ]

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-> Avraham a fait sa circoncision, à 99 ans, et jusqu'à cet âge il n'était pas considéré comme ayant atteint le niveau de perfection. Par conséquent, chaque fois que la Torah parle d'Hachem conversant avec Avraham, ce n'est pas D. qui communique directement avec lui, mais D. parle à Abraham par l'intermédiaire d'un ange. L'ange était considéré comme un ange de stricte justice.
Cependant, une fois qu'Abraham a été circoncis et qu'il a atteint le niveau de complétude, Hachem a commencé à communiquer directement avec Avraham avec l'attribut de ra'hamim (compassion, miséricorde).
[ rav Yonathan Eibshitz - Tiféret Yéhonathan - Lé'h Lé'ha ]

[imaginons la grandeur énorme d'Avraham à 99 ans, à quel point il était un géant soutenant tout le monde, et bien malgré cela il manquait la circoncision (acte en apparence simple), pour pouvoir lui permettre de se brancher directement avec Hachem, et en plus sous l'aspect de Sa bonté infinie.
En tant que ses descendants, nous bénéficions rapidement après notre naissance, de cette ligne directe pour parler avec Hachem. ]

Aucun être de chair et de sang n’est en mesure de concevoir, même de loin, la joie et le plaisir que procure à Hachem la moindre petite action qu’un homme accomplit parce qu’il a surmonté son yétser ara et qu’il l’a soumis en le faisant pencher du bon côté.
[rav Elimélé'h Biderman]

La mitsva des tsitsit

+ La mitsva des tsitsit :

-> Le séfer Karné Re'em ('helek 1, p.149) cite le Baal haTanya qui dit que l'ange Gavriel a dit à Hachem qu'il était prêt à rendre toute la grandeur d'un ange qui lui avait été donnée en échange de la possibilité d'accomplir la mitsva des tsitsit rien qu'une seule fois ... et nous sommes en mesure d'accomplir cette mitsva tous les jours!

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[malheureusement notre yétser ara nous pousse à dévaloriser la grandeur de chacun de nos actes selon la volonté d'Hachem.
La réalité est que même l'ange Gavriel est prêt à abandonner tout ce qu'il a, afin de réaliser une fois une mitsva (et même une aussi simple à faire que les tsitsit).
Combien nous devons être heureux, chanceux et fiers d'avoir autant d'occasions de faire des mitsvot! ]