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Puisque la Torah est constituée par les différents noms de D., ceux qui étudient la Torah s'attachent à Lui et ils sont aimés en Haut et en bas.
S'ils étudient la nuit, ils annulent les rigueurs de la Justice et Hachem étend sur eux, le matin, un fil de grâce.
[Zohar - Chémini 35b]

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-> Celui qui n'étudie pas la Torah est éloigné de D. et privé de Sa Présence. Ses anges gardiens le quittent et proclament devant Lui : "Ecartez-vous d'Untel qui ne respecte pas son Maître!"
Malheur à lui, car il est abandonné par les êtres Supérieurs et inférieurs et ne suit pas le chemin de la vie.

En revanche, la Présence divine réside sur celui qui s'efforce de servir son Maître. Il a droit aussi à plusieurs anges gardiens qui proclament tous ensemble devant lui : "Faites honneur au fils du Roi".
Il est protégé ici-bas et dans le monde futur.
[Zohar - Métsora 52b]

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-> L'étude [de la Torah] a le pouvoir de déchirer un mauvais décret.
Elle apporte à l'homme la guérison, comme il est dit : "Elle sera un remède pour ta chair et un breuvage pour tes os" (Michlé 3,8).
Constituée par les saints noms d'Hachem, la Torah purifie l'homme et le sanctifie, comme il est écrit : "Soyez saints" (en accomplissant les commandements de la Torah - Kédochim 19,2) ...
L'étude de la Torah équivaut à tous le sacrifices (permettant d'expier nos faute).
[Zohar - Kédochim 80b ]

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-> Quand un homme aspire à apprendre la Torah et ne trouve pas de maître pour lui enseigner, les paroles erronées que cet ignorant bredouille avec amour sont accueillies avec joie par Hachem.
[Zohar - Kédochim 85a ]

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-> Lorsqu'un homme s'éloigne de la Torah, il s'éloigne automatiquement d'Hachem.
Mais dès qu'il s'approche à nouveau de la Torah, Hachem recrée la proximité avec Lui.
L'amour de la Torah expie les fautes de l'homme et la lumière de la Torah le remet sur le droit chemin.
[Zohar - Emor 21,1 ]

Rabbi El'azar déclare : Quand un homme étudie la Torah et remue les lèvres pour dire des paroles de Tora, la Présence divine étend Ses ailes sur lui et le protège des Accusateurs, car il est écrit : "J'ai déposé Mes paroles dans ta bouche et Je t'ai abrité à l'ombre de Ma main" (Yéchayahou 51,16).

De plus, il contribue à la survie du monde et Hachem se réjouit avec lui, comme le jour où Il a planté les cieux et la terre ...

Ceux qui étudient la Torah sont encore plus importants que les fidèles prophètes, car ils se trouvent à un niveau plus élevé.
Ils n'ont pas besoin de sacrifices, (choses) de moindre valeur que la Torah.
Il est écrit : "Un grand bonheur attend ceux qui aiment Ta Torah ; pour eux, point de cause de chute" (Téhilim 119,165).
[Zohar - Tsav 35a]

"Vous vous sanctifierez ... et vous serez saints" (Kédochim 20,7)

-> Rabbi Yossé déduit que celui qui fait des efforts ici-bas pour se sanctifier est sanctifié "en-Haut" et que la sainteté d'Hachem réside sur lui.

Rabbi 'Hiya ajoute:
Chaque action effectuée ici-bas entraîne une action similaire en-Haut.
Quand un homme accomplit un acte de sainteté, il suscite en-Haut un vent de sainteté qui souffle sur lui et le sanctifie.
S'il se rend impur, un vent d'impureté vient souffler sur lui et le souiller encore davantage ; tout dépend de ses actes.
[Zohar - Tsav 31a]

Si un fauteur ne se repent pas, son âme monte au ciel et porte témoignage contre lui devant Hachem qui lui envoie alors des souffrances pour l'inciter à apporter en toute humilité un sacrifice expiatoire.
Car l'orgueilleux oublie ses fautes et Hachem les lui rappelle par les malheurs qui le frappent .
[...]

Quand un homme étudie la Torah, celle-ci lui fait prendre conscience de ses fautes, mais de manière douce, comme une mère ; grâce à elle, il ne l'oublie pas et se repent.
[Zohar - Vayikra 23b]

Heureux sont les Bné Israël, car ils sont le peuple favori d'Hachem.
[Zohar - Béchala'h 47a ]

Celui qui se réjouit du malheur de son prochain connaîtra le même sort. Pourquoi?
Parce qu'en souhaitant le malheur de son prochain, il en fait en quelque sorte l'objet de ses désirs et, en conséquence, il le subit lui-même.
[Maharal - Dérekh Ha'Haïm 4,20 - sur Michlé 17,5]

Tsédaka & la grandeur de tout pauvre

+ Tsédaka & la grandeur de tout pauvre :

-> Il est écrit : "Heureux celui qui s'intéresse au pauvre" (Téhilim 41,2).
A ce propos, Rabbi 'Hiya demande : Comment comprendre cet autre verset : "Car Hachem écoute les indigents" (Téhilim 69,34)? Ecoute-t-Il seulement les indigents, et pas les autres?

Rabbi Chimon explique : Il les écoute davantage parce qu'ils sont plus proches du Roi, car il est écrit : "Un cœur brisé et abattu, ô D., Tu ne le dédaignes pas" (Téhilim 51,19), et l'indigent, plus que tout autre a le cœur brisé et abattu.
Rabbi Chimon ajoute : Tous les autres êtres humains se présentent corps et âme devant Hachem, alors que le pauvre n'apparaît devant Lui qu'avec son âme, car son corps est brisé, or Hachem est plus proche de l'âme que du corps.
[d'où la recommandation de nos Sages de faire nos prières en s'imaginant réellement être un pauvre, nécessitant vitalement une aide pour tout de la part d'Hachem. ]

... On rapporte : Un pauvre passa devant Rabbi Its'hak avec une pièce de monnaie d'une demi-Ma'a. Rabbi Its'hak lui remit, à sa demande, la même somme qu'il avait sur lui, afin d'assurer la survie de ce pauvre et de ses enfants. Par la suite, il rêva qu'on l'avait jeté dans un fleuve et que Rabbi Chimon avait tendu la main pour le secourir.
A son réveil, il lui vint dans la bouche le verset : "Heureux celui qui s'intéresse au pauvre ; Hachem le sauvera au jour du malheur!"
[Zohar - Béchala'h 61a]

Celui qui aime Hachem et est animé de la crainte du Ciel peut se consoler de ses maigres ressources à l'idée d'être aimé par Hachem, dont l'amour est plus précieux que la compagnie de tous les amis.
Son sort est préférable à celui des réchaïm qui vivent dans la prospérité mais sont haïs par Hachem.
[Rabbénou Yona - Michlé 15,17]

Les Sages se mettent en colère dans le seul but de défendre l'honneur de la Torah.

Lorsque la colère a une autre cause, elle chasse la sainteté et fait entrer en l'homme comme un dieu étranger qui s'incruste en lui jusqu'à ce qu'il prenne la décision ferme de le déraciner entièrement de son cœur. Jusque-là, il reste impur et contamine tous ceux qui le côtoient.
Cette impureté qui souille le corps et l'âme est plus profonde et plus tenace que les autres qui ne touchent que le corps et qui peuvent être éliminées de différentes façons.
[Zohar - Tétsavé 182b]

Chaque juif étant appelé "saint" (kadoch), il est interdit de le désigner par un surnom, sous peine d'un grave châtiment.

... Celui qui humilie son prochain en lui attribuant un sobriquet ou un qualificatif désobligeant à la place de son vrai nom recevra, par mesure de rétorsion, un châtiment pour une faute qu'il n'a pas commise.
En effet, Rabbi 'Hiya a déclaré au nom de Rabbi 'Hizkiya : Celui qui traite son prochain (juif) de racha sera jeté dans la guéhinam, même s'il n'a commis aucune faute ; le qualificatif de racha ne peut être employé qu'à l'égard de celui qui se montre effronté envers la Torah.

Un jour, Rabbi Yessa déclara à celui qui avait maudit un juif : "Tu as agi comme un racha".
Traduit en justice devant Rabbi Yéhouda, il expliqua : J'ai dit qu'il s'était comporté comme un racha, sans vouloir dire qu'il l'était réellement!
Rabbi Yéhouda alla soumettre cette question à Rabbi El'azar, qui lui répondit : C'est sûr que Rabbi Yessa n'est pas coupable car, en employant le mot "comme", il a établi une simple comparaison.
En effet, il est écrit : "Hachem s'est comporté comme un ennemi" (Eikha 2,5). Or, s'Il s'était conduit à notre égard "en ennemi", il ne serait pas resté un seul juif dans le monde.
[Zohar - Michpatim p.122a]

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-> Heureux sont les Bné Israël, car il est écrit : "Israël est (réellement) une chose sainte" (Yirmiyahou 2,5), et pas seulement "comme une chose sainte" ; par conséquent, "ceux qui le dévorent seront coupables" (Yirmiyahou 2,5) ...

Heureux sont les Enfants d'Israël qui ont été choisis par leur Maître comme peuple de prédilection ; dans ce passage de la Torah, il est dit : "Car tu es un peuple saint pour Hachem ton D." (Réé 14,2) et "vous êtes des fils pour Hachem votre D." (Réé 14,1).
[Zohar - Michpatim p.122b]