Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Etre juif, ce n'est pas croire en D., c'est vivre avec Lui"

[rav Yossef 'Haïm Sitruk]

Si tu veux savoir quelle est ta mission unique, ne cherche pas plus loin que le domaine même dans lequel ton yétser ara te pousse le plus à fauter.
[rav Tsadok haCohen]

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-> Le trait de caractère qui nous demande le plus d'efforts, de lutte à améliorer, est précisément là où nous avons le plus grand potentiel de pureté.
C'est ces fautes que nous faisons le plus souvent, celles qui nous attirent le plus, que nous sommes ici à réparer.
[Gaon de Vilna - Even Chléma 1]

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-> Un mauvais trait de caractère peut agir comme un feu qui détruit tout ce qui se tient sur son passage ; maîtrisant notre intelligence et détruisant notre âme.
[rav Yé'hezkel Levenstein]

-> La fondation du futur de la vie d'une personne, n'est pas son intellect ou bien son étude de la Torah, mais ce sont ses traits de caractère (midot).
[rav Michel Yéhouda Lefkowitz]

-> La Torah toute entière dépend de l'amélioration des traits de caractère.
[Or'hot Tsadikim]

A la Création du monde, Hachem a montré à chacun quel type de vie il aura.
Il a été informé de chaque affaire et de chaque événement qui se produiront pendant sa vie.
Il lui a été dit combien d'années il vivra, quand et où il mourra.
Il lui a été montré combien de parnassa il aura : est-ce qu'il vivra confortablement ou bien s'il sera dans le besoin, s'il sera indépendant ou dépendant des autres.

Ainsi, nos Sages expliquent que toutes les créations de Hachem ont été créées en connaissance de cause et volontairement.
Et chaque personne, après avoir vu chacune des épreuves qu'elle endurera [dans ce monde], est satisfaite. Elle approuve et donne son consentement.
[Rabbénou Bé'hayé - Ki Tétsé 22,8]

=> Chaque difficulté, chaque épreuve ne nous vient pas par hasard, mais au contraire est dosée avec précision par Hachem, pour nous permettre de réussir au mieux notre passage dans ce monde.
Dans le monde de Vérité nous avons reconnu et signé cela (comme étant ce qu'il y a de mieux pour nous!), et c'est uniquement l'obscurité de ce monde qui nous empêche d'en avoir pleinement conscience.

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-> Hachem ne donne pas à une personne d'épreuve (un test) qu'elle ne peut pas surmonter.
[rabbi Ména’hem Mendel de Kotsk]

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+ "Il lance des glaçons par morceaux" (machlikh kar'ho kéfifim- Téhilim 147,17)

-> Rachi commente : Hachem envoie le froid en accord avec le nombre de couverture qu'a besoin une personne pour se tenir chaud.

=> Cela signifie que Hachem n'ont seulement contrôle la température, mais Il contrôle ses différents impacts sur chaque personne.
Ainsi, chaque chose qui nous arrive dans la vie, est déterminé dans ses moindres détails par Hachem.

+ Le midrach (Yalkout Chimoni Michlé 9) dit que lorsque le machia'h arrivera, tous les Yom Tov seront annulés, à l'exception de Pourim et de Yom Kippour.
Pourquoi particulièrement ces 2 jours?

Ils sont tous les deux, un jour de résurrection des morts.
- A Pourim, il y avait un décret d'anéantissement du peuple juif. Ainsi, lorsqu'ils ont été sauvés de ce terrible décret, c'est comme s'ils avaient été ressuscités.

- Yom Kippour est similaire.
Si une personne faute et que la mort est décrétée sur elle [en punition], alors le jour de Kippour peut servir d'expiation et le décret est annulé, et c'est comme si on était ressuscité.

=> Ainsi, ces 2 jours de "résurrection" sont au-delà de l'ordre naturel de ce monde.
Puisque ces 2 jours signifient "résurrection des morts", alors ils vont exister dans le futur, comme des jours réels de résurrection des morts.

[Tiféret Israël]

+ On ne doit pas désespérer de la guéoula, en se disant : "Si les prières de nos Patriarches n'ont pas pu amener la guéoula, alors comment nos prières peuvent-elles l'apporter?

Le midrach (Béréchit rabba 70,6) dit que Hachem a pris les prières de nos Patriarches et en a fait une clés pour la guéoula de leurs enfants.

Le rav Matisyahou Salomon enseigne que cela ressemble au Kotel, qui a d'énormes pierres en bas, et à son sommet de petits cailloux.
De même, nos ancêtres ont pratiquement tout mis en place, et Hachem attend les nôtres, qui bien que petites (surtout en comparaison de nos Patriarches) sont indispensables pour permettre la venue du machia'h.

Le Kéhilat Yaakov explique que les prières de nos Patriarches ressemblent à de la sublime nourriture qui est devenue trop sèche, et notre rôle est de la rafraîchir en y ajoutant un petit peu de liquide (comme des prières avec larmes).

Même un paysan qui a un message pour le roi, d'un de ses enfants bien-aimés perdu de vu depuis longtemps, est rapidement introduit dans la salle du trône.
La prière d'une personne est exactement un tel message, qui est chaleureusement et rapidement accueilli par Hachem.
[Maguid de Mézéritch]

[tout juif est un enfant unique d'Hachem, dont la faute va créer une distanciation avec son père au Ciel. Hachem attend avec impatience notre retour vers Lui par la téchouva.]

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-> "Sois effronté comme le léopard … afin de faire la volonté de ton Père Céleste" (Pirké Avot 5,20)

Nous devons avoir de l'insolence ('houtspa) en affrontant notre yétser ara.
Même si nous pensons avoir réalisé tellement de fautes qu'il ne nous sera jamais possible de faire téchouva, nous devons être effronté et avoir de l'insolence en disant : "Maintenant, je vais faire téchouva!"
[rabbi Ména'hem de Kotsk]

[notre yétser ara essaie de nous endormir spirituellement, mais nous devons avoir comme électrochoc : nous sommes importants, nous faisons partie du plus haut rang hiérarchique de ce monde, nous sommes les enfants aimés du Roi des rois.
Quoique nous puissions faire nous restons toujours les enfants de : "ton Père Céleste (Hachem)" (Pirké Avot 5,20). ]

"Hachem, la Torah et Israël (les juifs) ne sont qu'un"
[Zohar haKadoch - vol.III 73a]

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-> Au début de la Torah :
Si on ajoute à la valeur numérique du Nom Divin (הויה - Havaya - soit 26), celle de : Israël (ישראל - soit 541), on obtient : 567.
Le 1er mot de la Torah est : "béréchit" (au commencement - בְּרֵאשִׁית), et en comptant 567 lettres à partir du tav (ת) de ce mot, on arrive à la lettre : vav (ו).
En comptant de nouveau 567 lettres à partir de ce vav, on parvient à un "réch" (ר).
En comptant de 567 lettres après ce réch, on obtient un "hé"(ה).
=> Ces 4 lettres permettent de former dans le bon ordre le mot : Torah (תורה).

-> Au milieu de la Torah :
La guémara (Kidouchin 30a) affirme que le "vav" du mot : ga'hon (גחון - Chémini 11,42) est le milieu exact de la Torah, d'après le nombre de ses lettres.
Le cumul de la valeur numérique de : Torah (תורה - soit 611) et de : Israël (ישראל - soit 541) est de : 1 152.
Si nous comptons 1 152 lettres avant le vav (ו) de גחון, nous parvenons à ה.
De même, 1 152 lettres avant ce ה, on arrive à un י.
Si nous comptons 1 152 lettres après le vav (ו) de גחון, nous parvenons à ה.
=> Ces 4 lettres permettent de former dans le bon ordre le Nom Divin (הויה).

-> A la fin de la Torah :
La guémara (Baba Batra 15a) rapporte que les 8 derniers versets de la Torah, à partir de : "C'est là que mourut Moché" (Vézot haBéra'ha - 34,5 - וַיָּמָת שָׁם מֹשֶׁה) ont été écrits par Yéhochoua (cf. Rachi sur ce verset).
Ainsi, tout comptage de lettre doit se faire d'un point avant ce verset.
L'addition de la guématria du Nom Divin (הויה - soit 26) et de : Torah (תורה - soit 611) est de 637.
Prenons la dernière apparition du mot : Israël, avant le passage écrit par Yéhochou.
En comptant 637 avant le ל de ישראל, on trouve un א, puis 637 avant ce א on a un ר, puis 637 avant ce ר on a un ש, et puis 637 lettres avant ce ש on a un י.
=> Ces 5 lettres forment le mot : ישראל (Israël).

Contrairement aux 2 autres fois, l'ordre des lettres est inversé, et commence ainsi par ל (laméd). En effet, contrairement à Hachem et à la Torah, les juifs doivent perpétuellement apprendre (laméd) en tournant leurs pensées et actions vers Hachem et sa Torah.

C'est ainsi que :
- au début de la Torah : Torah = Nom Divin + Israël
En effet : "au commencement" (béréchit), Hachem a regardé dans la Torah pour construire le monde. De plus, si pendant une seule seconde personne n'étudie la Torah, alors le monde ne peut plus exister.

- au milieu : Nom Divin = Torah + Israël
Hachem est hors de tout (ex: tout à une durée d'existence, lui Il n'est ni au début, ni à la fin, il est infini!), il n'a pas de besoin, pas de limitation (ex: en créant ce monde, il a créé également la notion de temps!), ... on parle d'ailleurs de son omnipotence.

- à la fin : Israël = Nom Divin + Torah
En effet, toute finalité de ce monde est au bénéfice d'Israël (des juifs), afin qu'il puisse acquérir un maximum de mérites, de bénédictions.
Hachem souhaite nous épargner le "pain de la honte", en faisant que nous obtenons un maximum de récompenses éternelles par notre travail pendant notre bref passage dans ce monde (où tout est obscur/flou, libre arbitre oblige).
Ainsi, par la suite pour toujours, nous vivrons totalement unis : Hachem, la Torah et nous, ce qui constitue la plus grande des joies!

[en attentant, comment ne pas penser que ces "coïncidences" numériques, comme il n'en existe dans aucune autre langue/religion, sont un clin d’œil plein d'amour de Hachem à notre égard!
Quelle chance, quel honneur et quelle responsabilité d'être juif, fils chéri de papa Hachem, le boss des boss de ce monde!!]

[traduction et adaptation personnelle d'un divré Torah de rabbi 'Haïm Michaël Weissmandl - Torat 'Hemed]

[En commençant la Amida,] on s'imaginera que l'on est en train de prier à Jérusalem, dans le Temple et face au Saint des Saints.
On inclinera la tête, on baissera les yeux, on élèvera son cœur et on s'imaginera que l'on se trouve au Ciel, face à Hachem.

On concentrera ses pensées sur la suprématie de Hachem par rapport à la vulnérabilité de l'homme.

[Ma'hzor Ich Matslia'h [Mazouz] (Roch Hachana)]

C'est uniquement au sujet de la fête de Yom Tov de Souccot qu'il est écrit : "vous la célébrerez ... 7 jours chaque année (Emor 23,42).
Cela implique que ces 7 jours de joie constituent le récipient diffusant la joie pendant toute l'année.

De même, dans notre kiddouch de Yom Tov, nous faisons référence à nos fêtes comme des "moadim lésim'ha" (un moment fixé pour se réjouir), plutôt que "moadim bésim'ha" (un moment fixé de réjouissances). Cela nous enseigne que nos Yamin Tovim ne sont pas uniquement des jours où l'on se réjouit, mais également des jours où l'on va stocker de la joie pour le restant de l'année

[Sfat Emet]

Grande est la récompense de celui qui enseigne la Torah à son fils.
Trois personnes héritent du monde futur, et parmi elles, celui qui élève son fils pour l'étude de la Torah.

Quiconque s'abstient de réprimander son fils se montre son ennemi. Il existe au Ciel 2 anges chargés de proclamer : "Malheur à Untel qui a écarté son fils de l'étude de la Torah".

[Méam Loez - Vayélé'h 31,19]