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Ne pas répondre à une offense d’autrui

+ Ne pas répondre à une offense d'autrui :

-> La guémara (Roch Hachana 17a) dit : "Si quelqu'un est "maavir al midotav" (cède aux autres), toutes ses fautes lui sont retirées."

-> Le 'Hida (séfer Kikar léAdon sur Masséhet Déré'h Erets Zouta - chap.8) explique cela en citant les paroles du Ramak, qui dit qu’il y a beaucoup de gens qui ont commis des fautes, en particulier dans notre génération où il est courant de fauter en n’ayant pas de kavana pendant la prière ou en récitant les bénédiction. Beaucoup de ces personnes souhaitent faire téchouva, mais si on leur disait qu'elles doivent jeûner et s'affliger, elles répondraient qu'elles sont trop faibles et incapables de le faire. Si on leur disait qu'elles pourraient trouver l'expiation par la mort de leurs enfants, elles refuseraient également cette offre. Si on leur disait qu'elles pourraient être pardonnées en perdant leur gagne-pain, elles ne pourraient pas non plus l'accepter.

Heureusement, il existe un moyen facile d'être pardonné, sans jeûne, sans affliction, sans mort d'enfants ni perte de moyens de subsistance. Il s'agit de pardonner aux autres. Si quelqu'un vous insulte et que vous ne répondez pas, si vous acceptez l'embarras sans riposter, Hachem aura pitié de vous et vous pardonnera vos fautes.

L’âme juive

+ L'âme juive :

Notre âme est riche et assoiffée.
Elle renferme un grand et glorieux trésor.
Nous sommes remplis de ohr ha'haïm, la lumière de la vie.
Des flammes splendides, suffisantes pour remplir le monde entier d'éclat et de lumière, sont cachées en nous.
[rav Avraham Its'hak HaCohen Kook - Orot Hakodech 1:132 ]

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-> Le roi roi Salomon affirme : "l'âme d'un homme est une bougie d'Hachem" (nér Hachem nichmat adam - Michlé 20,27).
L'âme est appelée "bougie" parce qu'elle est l'expression de la lumière infinie d'Hachem, "une partie de D. en-Haut" ('helek Eloka mi'maal). Par essence, notre âme est une extension et une partie d'Hachem. À travers elle, nous puisons la vie et la vitalité dans notre racine divine.

La grandeur d’apprécier d’être juif(ve)

+ La grandeur d'apprécier d'être juif(ve) :

-> Un midrach (Chémot rabba 45,6) rapporte que Hachem montra à Moché le Gan Eden et tous les différents entrepôts des Cieux. Hachem indiqua à Moché où est stockée la récompense des tsadikim jusqu'à leur décès. Alors que Moché était emmené d'un endroit à l'autre, il interrogea Hachem sur la finalité de chaque entrepôt.
Hachem expliqua: celui-ci est destiné à récompenser ceux qui accomplissent les mitsvot et celui-là est réservé à récompenser ceux qui s'occupent des orphelins.

Ils arrivèrent enfin à un otsar, une chambre au trésor, particulièrement grand. Moché demanda quelle récompense était contenue dans cette installation exceptionnellement vaste.

Hachem lui répondit que si quelqu'un faisait des mitsvot, il recevait son salaire d'un otsar spécifique. Mais à ceux qui n'accomplissent pas de mitsvot, aucune récompense ne leur est due.
À la place, ils reçoivent une part du contenu de ce grand Otsar, qui est connu sous le nom d'otsar matnat 'hinam, des cadeaux non mérités, plutôt que des récompenses.
La plus grande salle de trésor (otsar) du Ciel offre des cadeaux gratuits aux personnes n'ayant pas gagné leur propre récompense.

Que doit faire quelqu'un pour pouvoir recevoir un cadeau gratuit de cet entrepôt? Comment en être méritant?

Le Chem MiChmouel (amoud 201) explique que les cadeaux gratuits contenus dans ce grand otsar sont offerts à des personnes qui apprécient la valeur intrinsèque d'être juif.
Si quelqu'un sent qu'il est un enfant d'Hachem, et que Hachem l'aime inconditionnellement, simplement parce qu'il est juif, alors il recevra un cadeau du otsar matnat 'hinam.

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-> Nous sommes aimés de Hachem simplement parce que nous sommes Ses enfants (peu importe que nos actions soient magnifiques ou catastrophiques [D. préserve] ).
Une personne peut n'avoir ni Torah, ni mitsvot, ni bonnes actions (maassim tovim), et (normalement) ne mériter aucune véritable récompense. Toutefois, si elle estime être simplement méritante parce qu'elle est l'enfant de Hachem et qu'elle n'a rien à faire pour gagner l'amour de Hachem, alors elle sera éligible pour gagner un cadeau du otsar matnat 'hinam.
C'est le degré le plus élevé : le point auquel nous réalisons la valeur intrinsèque inhérente à tous les juifs, qui sont considérés comme des banim laMakom.

[ on comprend pourquoi naturellement nous ne prenons pas à cœur cette réalité (en étant fier et joyeux du 'simple' fait d'être juif, un enfant d'Hachem), voir nous nous focalisons sur nos mauvaises actions en pensant que notre valeur aux yeux d'Hachem ne doit pas être très élevée (les tsadikim oui, mais nous!?). Or, la réalité est que nos actes n'ont pas d'impact sur l'amour infini qu'a Hachem pour moi!
C'est plutôt notre yétser ara qui essaie d'endormir notre feu intérieur, développant en nous de la tristesse/déprime, pour que nous n'ayons pas beaucoup d'envie, d'ambition spirituelle.
Et surtout il nous fait manquer les trésors gratuits d'Hachem!! ]

=> C'est un travail constant pour tout juif : entretenir son feu interne basé sur le ressentir et l'appréciation de la valeur intrinsèque d'être un juif(ve).
En ce sens, le fait de ressentir que "Hachem m'aime! Je suis important à Ses yeux!" est un grand mérite nous octroyant le droit de bénéficier des trésors gratuits de bénédiction d'Hachem.
[cette influence doit s'étendre au-delà de nous-mêmes, débordant sur autrui. Tout juif est important (même le plus simple en apparence), uniquement parce qu'il est juif, enfant d'Hachem (banim laMakom). ]

La récompense pour celui qui s'engage dans la guémilout 'hassadim est qu'après sa mort sa dernière demeure sera à l'ombre d'Hachem.
[Yalkout Chimoni Ruth - ot 422]

=> La récompense pour avoir accompli du 'hessed (bonté) est la protection à l'ombre d'Hachem.Lui-même!

Quel est le principal pouvoir du yétser ara?
Il fait oublier à une personne (juive) qu'elle est le fils du Roi. Et une fois qu'il l'a fait, il peut l'entraîner dans sa chute.
Mais lorsque le fils du Roi se souvient de qui il est, il agit différemment, parle différemment et pense différemment ; le yétser ara ne peut pas l'entraîner dans sa chute.
[rav Nathan Wachtfogel - Léket Réchimot ]

Donner de la force à nos prières par notre unité

+ Donner de la force à nos prières par notre unité :

"Les prières des Yamim Noraïm doivent être conduites dans un esprit d'amour et de paix entre une personne et son prochain, afin que nos prières soient acceptées.
Car alors le Satan dit : "Qui est comme Ta nation Israël? Ils sont comme les anges Tutélaires, qui n'ont ni jalousie ni haine entre eux."
L'unité sur la terre entraîne l'unité des racines de nos âmes au Ciel."
[Alchikh haKadoch - Nitsavim 29,9]

=> bien qu'un sentiment d'unité et d'amour au sein du peuple juif permet toute l'année d'améliorer l'impact de nos prières, cela l'est tout particulièrement pendant les Yamim Noraïm, lorsque nous devons nous tenir comme une nation unie devant Hachem.

"Venez et voyez comment Hachem nous traite avec bonté. Même lorsqu'une personne mérite un jugement sévère, Hachem lui donne une occasion d'en être sauvé, par exemple lorsqu'un pauvre lui demande la tsédaka.
Lorsque la personne [qui mérite un jugement sévère] donne de la tsédaka, Hachem la dote d'un charme, et cela laisse une marque spirituelle. Lorsque le décret vient pour s'emparer de lui, il voit la marque et s'enfuit."
[Zohar - Vayéra 104a]

"Si une personne subit une perte ou une sorte de malheur, et qu'elle est capable de se renforcer comme un lion pour accepter joyeusement la décision d'Hachem, alors elle est assurée de récupérer ce qu'elle a perdu".
[rav 'Haïm Palagi - Kaf ha'Haïm 1,14]

Le but d'Hachem en nous (les juifs) envoyant dans ce monde est d'élever notre âme et de nous élever à des niveaux plus élevés que ceux des anges.
['Hovot haLévavot - chaar Avodat haElokim - chap.9 ]

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(en y parvenant, nous serons jugés dignes de bénéficier de la lumière de la gloire d'Hachem pour l'éternité. )

"L'homme ne voit que l'extérieur, Hachem regarde le cœur"
[Shmouël I 16,7 ]