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L’amour qu’a Hachem pour nous, cache nos fautes

+ L'amour qu'a Hachem pour nous, cache nos fautes :

-> "La haine suscite des querelles ; l'amour couvre toutes les fautes" (Michlé 10,12).

-> Combien les juifs sont aimés par Hachem, même s'ils ont fauté et continuent de fauter à chaque instant, Hachem considère les fautes délibérés (volontaires) des juifs comme des erreurs.
[Zohar 3:198a ]

-> "Car je suis malade d'amour" (ki 'holat aava ani - Chir Hachirim 2,5).
Même si je suis malade [spirituellement, de par mes fautes], je suis aimé de Toi.
[midrach - Chir Hachirim 2,5 ]

-> Je vous ai aimés », dit Hachem.
Et vous dites : "De quoi nous as-Tu aimés?"
Hachem dit : "Essav n'était-il pas le frère de Yaakov, pourtant j'ai aimé Yaakov, et j'ai haï Essav" (Malachie 1,2-3).
Cet amour ne dépend de rien ; c'est un décret, comme la nature d'un père envers son fils.
S'il dépendait de la justice de Yaakov, rien ne prouverait l'amour envers Yaakov plus qu'envers Essav. Il s'agit plutôt d'un amour inhérent.
De même, l'amour d'Hachem pour les juifs est inhérent, inséparable (quoiqu'un juif puisse faire).
[Sfat Emet - Pékoudé 5654]

[cela est rapporté par le Sfat Emet (Vaét'hanan 5645), par le Radak (Mala'hi 1,2), par le rav Tsadok haCohen (Pri Tsadik - Pessa'h 34), ou bien le Tana déBé Eliyahou rabba 18 ]

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-> Israël (tout juif) est aimé, même lorsqu'il est impur, la présence Divine (Chékhina) repose parmi lui. Comme il est dit : "Qui repose avec vous au milieu de votre impureté" (Vayikra 16:16).
[midrach Bamidbar rabba 7,8 ]

-> Dans Tana déBé Eliyahou (Zouta - chap.2), l'une des caractéristiques énumérées d'Hachem est d'être heureux de sa part.
Le rav 'Haïm de Volozhin était troublé par cela et interrogea le Gaon de Vilna à ce sujet.
Le Gaon de Vilna lui répondit que cela faisait référence à ce qui est écrit : "La part d'Hachem, c'est son peuple" (Haazinou 32,9).
Hachem est toujours satisfait de son peuple Israël, quel que soit le niveau où il se trouve. Même si parfois son état spirituel décline, Il demeure parmi eux dans leur impureté ; Il ne les rejette pas et ne les abandonne pas.
Il est satisfait de Sa part en ce qu'Il a choisi Israël comme nation et ne la rejettera ni ne la remplacera jamais.
['Hafets 'Haïm al haTorah - Haazinou 32,9 ]

-> Même si Israël (les juifs) est extrêmement éloigné d'Hachem au sommet de leur dissimulation, il n'en reste pas moins proche de Lui ... c'est le concept de "la part d'Hachem est Son peuple ... Il les a trouvés dans une terre désertique" (Haazinou 32,9-10).
Cela signifie que même dans un désert vide (de mérite, tellement ils sont dans la faute), Hachem trouve Sa part dans Son peuple. Cela signifie qu'Il trouve les points positifs qui constituent leur part divine. [se focalisant seulement dessus, car : "l'amour couvre toutes les fautes" (Michlé 10,12). ]
[rabbi Nathan de Breslev - Likouté Halakhot - Hachkamat haboker 1:8 ]

-> "Le fruit d'un bel arbre" (péri ets hadar - פְּרִי עֵץ הָדָר - Emor 23,40) forment l'acronyme יצר (yétser).
Ce "péri ets hadar" décrit l'étrog, qui est comparable au cœur (midrach Vayikra rabba 30,14).
Même si le yétser ara brûle sans relâche dans le cœur d'un juif, celui-ci est néanmoins considéré [aux yeux d'Hachem] comme le fruit d'un bel arbre.
Hachem l'a choisi pour lui apporter plus de satisfaction que le service des anges et des séraphins. Tel est Son désir : que [tout juif] mène constamment cette guerre intense.

Comme l'explique le rav Mordé'haï Shapira de Neshchiz : "Il n'y a pas de joie sauf dans la viande" (én sim'ha ella bébachar - Pessa'him 109a) qui peut également être interprété comme signifiant que le plaisir d'Hachem provient du service des [êtres de] chair et de sang [non des êtres célestes], car ils ont un grand yétser ara et pourtant ils le surmontent.
[Beit Avraham - Souccot]

-> Le rav Shimshon Raphael Hirsch (Maagalé Hachana - partie 2) écrit :
"Louables sont les anges qui accomplissent leur service devant le Trône de Gloire sans faille et sans trace de faute. Cependant, encore plus louables sont les hommes qui s'élèvent des profondeurs de la faute vers la lumière et la pureté. Ils se battent pour la lumière et luttent pour la pureté. Ils triomphent des forces des ténèbres et de la faute.
Même lorsqu'ils perdent la connaissance de leur Père céleste, ils reviennent pour reconnaître et comprendre qu'ils sont toujours ses fils dans son amour et sa miséricorde."

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-> C'est la joie constante qu'éprouve un juif, le fait qu'il ait été formé en tant que juif ... cette joie ne contient aucune tristesse ; rien ne vient entraver la joie ressentie d'avoir mérité d'être la part du D. vivant.
Même si l'on est absorbé dans le lieu où l'on se trouve, même si nos fautes sont multipliées à l'infini, on n'est jamais séparé ni coupé de la connexion avec notre racine à sa source.
[rav Tsadok HaCohen - Réseissé Laïla 53 ]

-> Chaque juif est un fils, un enfant d'Hachem. Comme le dit la michna : "banim l'Hachem Eloké'hem" (Pirké Avot 3,14).

-> La guémara (Kidouchin 36a) cite un différend entre rabbi Yéhouda et rabbi Méïr sur la question de savoir si nous sommes toujours considérés comme des enfants d'Hachem lorsque nous ne faisons pas Sa volonté.
Rabbi Méïr est d'avis que même lorsque nous ne faisons pas la volonté d'Hachem, nous sommes toujours considérés comme Ses enfants.
Le rav Yaakov Neiman (Lesitcha Elyon - Devarim) souligne que la guémara utilise le terme "nikra'im banim" (on les appelle des enfants). En d'autres termes, leur différend sur la relation du peuple juif avec Hachem lorsqu'ils ne font pas Sa volonté, porte sur la question de savoir s'ils sont ou non "appelés" Ses enfants. Cependant, la réalité immuable est que nous sommes bel et bien les enfants d'Hachem, quoi qu'il arrive.
Selon Rabbi Yéhouda, nous sommes toujours les enfants d'Hachem lorsque nous ne faisons pas Sa volonté, mais nous ne sommes pas "appelés" enfants.
Rabbi Méir est d'avis qu'il n'y a même pas cette forme de distance lorsque nous ne faisons pas Sa volonté, et que nous sommes toujours appelés enfants d'Hachem.

Le Téchouvot HaRachba (1:194) dit que la halakha tranche que nous suivons l'opinion de Rabbi Méir (voir Maharcha - Baba Batra 10a, qui dit la même chose).
L'implication est quel que soit l'état spirituel d'un juif, il est ouvertement considéré comme un enfant chérit et adoré de son Père céleste.

-> Si la halakha suit effectivement Rabbi Meir, pourquoi nous qualifions-nous de serviteurs d'Hachem? C'est particulièrement vrai lorsque nous disons à Roch Hachana (Moussaf) : "Sommes-nous comme des enfants, sommes-nous comme des serviteurs" (im kévanim, im kaavadim).
Si nous sommes vraiment les enfants d'Hachem, quelles que soient nos actions, pourquoi nous qualifier de serviteurs (surtout en ce jour si crucial du jugement de Roch Hachana)?

La raison est peut-être parce que lorsqu'un enfant se rebelle contre les voies de son père, même s'il reste son enfant, cela cause une grande douleur au père. Alors qu'un serviteur ne cause pas de douleur à son maître, il est simplement gênant, dérangeant.
Par conséquent, lorsque nous implorons la miséricorde d'Hachem, nous mentionnons notre relation avec Lui en tant que serviteurs, car il est parfois plus avantageux pour nous de nous concentrer sur cette relation et de ne pas mettre l'accent sur la souffrance que nous Lui avons causée en nous rebellant en tant que fils.

-> Selon le Ohr ha'Haïm (Méor ha'Haïm - p.25 ), c'est comme ce que nous faisons avec nos propres enfants : nous les embrassons et les serrons dans nos bras, même s'ils sont couverts d'urine et d'excréments. Alors que s'ils étaient plus âgés, nous ne les serrerions pas dans nos bras dans une telle situation, car c'est dégoûtant.
De même, Hachem nous aime au point de nous appeler "enfants". Ce qui signifie : "Même si vous êtes répugnants à cause des fautes que vous avez commises, vous êtes toujours comme des enfants à Mes yeux."
Le Malbim (Yirmiyahou 31,19) explique que chaque juif est comme jeune enfant choyé (yéled chaachou'im) qui est charmant, même lorsqu'il se comporte mal, un tel fils reste aimé de son père.

-> A mon avis, le miracle principal [de Pourim] se trouve dans le début de la Méguila. Le fait que Hachem ait entendu les prières d'Israël en période de trouble [n'est pas un miracle] ; Hachem a même accepté le repentir du peuple de Ninive (à l'époque de Yona), alors pourquoi n'aurait-Il pas accepté les cris d'Israël?
C'est plutôt ce qui a précédé le miracle, le meurtre de Vachti, qui était au-dessus de la nature. Israël était assis à la fête même d'A'hachvéroch, parlant de manière profane et s'exposant à la destruction. A ce moment-là, ils se rebellaient contre Hachem ...
Même lorsqu'les juifs violaient la volonté d'Hachem, Il prépara le miracle pour montrer que, quelle que soit [notre conduite], nous sommes appelés "ses fils (adorés)".
[ 'Hatam Sofer - drachot - Pourim 5597 - drouch 22 ]

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-> Rabbi Meir dit : Quand l'homme souffre, quelles paroles la Chékhina prononce-t-elle? "Ma tête est affligée, mon bras est affligé!"
Si Hachem souffre pour le sang versé des réchaïm, à combien plus forte raison souffre-t-il pour le sang des tsadikim.
[Sanhédrin 6:5 ]

Cette michna traite d'une personne passible de lapidation en raison d'une faute grave qu'elle a commise. Malgré cela, la Chékhina ressent de la douleur face à sa souffrance.
De même, Rachi (Béhar 25,55) dit : "Quiconque asservit (les juifs) en bas [sur terre], c'est comme s'il avait asservi en-Haut (Hachem Lui-même)."

-> Reich Lakich dit : Les flammes du Guéhinam ne dominent pas les fauteurs d'Israël. C'est ce que l'on apprend par un kal va 'homer du Mizbéa'h d'or. Le Mizbéa'h d'or n'est recouvert que d'une épaisseur d'un dinar d'or, mais il est resté debout pendant de nombreuses années et le feu ne l'a pas brûlé ; à plus forte raison, les fauteurs d'Israël qui sont remplis de bonnes actions comme une grenade [le feu du Guéhinam ne les brûlera pas].
[guémara Erouvin 19a]

-> La guémara dit de manière similaire ailleurs ('Haguiga 27a) que le feu de la Guéhinam n'engloutit pas les talmidé 'hakhamim. Or, si la guémara a déjà déclaré ici que le feu de la Guéhinam n'affecte même pas les fauteurs, quelle est la nouveauté dans le fait de déclarer qu'il n'affectera pas les talmidé 'hakhamim (sages en Torah)?
Une explication est donnée au nom du 'Hatam Sofer : la guémara dans 'Haguiga décrit comment les talmidé 'hakhamim sont naturellement protégés du feu du Guéhinam, tandis que la guémara dans Erouvin parle d'une protection miraculeuse qui existe même pour les fauteurs.

[ Un juif a beau faire les pires choses, cela n'a pas d'impact sur l'amour qu'Hachem lui porte, car : "l'amour couvre toutes les fautes" (Michlé 10,12).
Cela est paradoxal, car notre yétser ara après nous avoir fait fauté, il essaie de nous rentrer dans la tête l'idée que nos fautes nous rendent moches, pas vraiment appréciables aux yeux d'Hachem.
La réalité est toute autre : nous sommes toujours importants et aimés par Hachem, au point que rabbi Na'hman de Breslev nous assure qu'à tout moment : "Hachem est très fier de chaque juif" (Likouté Moharan I 17,1).
(n'oublions qu'à postériori, la téchouva sincère est là pour réparer, nous nettoyer et aller de l'avant) ]

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-> Rabbi Pin'has HaCohen bar 'Hama dit : Hachem ne cherche pas à rendre les gens coupables (comme punis, mis de côté pour leurs fautes), mais Il désire qu'ils prient devant Lui et Il les accepte.
[midrach Tan'houma - Vayichla'h 9 ]
[même si l'on est rempli de fautes (même les pires), Hachem désire, apprécie, nos prières, et elles sont exaucées. Cela témoigne qu'Hachem nous aimera toujours, que "l'amour couvre toutes les fautes". ]

-> Avant de commencer à expliquer la Torah, il [Moché] commença par les réprimander (les Bné Israël), leur rappelant leurs fautes ... et [il leur rappela ensuite] à quel point Hachem s'était comporté envers eux avec miséricorde ... afin de fortifier leurs cœurs en leur faisant savoir qu'Il se comporterait toujours ainsi envers eux avec miséricorde ...
C'est pourquoi Moché leur fit savoir qu'Hachem est miséricordieux, rempli de miséricorde, car le pardon et la clémence d'Hachem aident les gens à Le servir.
[Ramban - introduction à Dévarim ]

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-> "En raison de l'amour d'Hachem pour eux, Il les compte [Bné Israël] à chaque instant" (Rashi, Bamidbar 1;1).
Cela implique qu'il les compte sans autre raison que Son amour pour eux.
[En ce sens, ] chaque dénombrement a eu lieu à une période différente pour Bné Israël.
Le premier dénombrement a eu lieu immédiatement après leur sortie d'Égypte, où ils venaient d'adorer des idoles, afin de montrer qu'ils étaient également importants [et aimés par Hachem] à ce moment-là.
Le deuxième dénombrement eut lieu lorsqu'ils succombèrent à la [faute] du Veau d'or, ce qui était une situation encore pire que les 49 niveaux d'impureté qu'ils ont atteint en Egypte, car ici, ils n'étaient plus captifs. Malgré cela, Hachem ordonna à Moché de les compter pour leur montrer Son amour, même dans ce moment difficile.
Le troisième dénombrement eut lieu lorsqu'ils formèrent une nation à part entière, où il était évident qu'ils devaient être dénombrés par grand amour. [cet amour est constant et total dans les 3 dénombrements, à tout moment et pour tout juif. ]
C'est le sens de "Il les compte à chaque instant" = à chaque étape où une personne peut se trouver (même au plus bas, comme le 49e niveau d'impureté, ou en ayant fait une faut très grave comme le Veau d'or), Hachem montre Son amour et la compte comme une entité importante qui ne peut être niée.
[Beit Yaakov]

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-> C'est la joie constante qu'éprouve un juif, le fait qu'il ait été formé en tant que juif ... cette joie ne contient aucune tristesse ; rien ne vient entraver la joie ressentie d'avoir mérité d'être la part du D. vivant.
Même si l'on est absorbé dans le lieu où l'on se trouve, même si nos fautes sont multipliées à l'infini, on n'est jamais séparé ni coupé de la connexion avec notre racine à sa source.
[rav Tsadok HaCohen - Réseissé Laïla 53 ]

-> "Cantique d'élévation : Je lève les yeux vers les montagnes (chir lamaalot : essa énaï el éarim). D'où viendra mon secours? Mon secours vient de Hachem, qui a fait les cieux et la terre" (Téhilim 121,1-2).
Que signifie "lever les yeux vers les montagnes"? ...
Je vais expliquer le verset d'une manière agréable. "Un chant d'élévation" ce chant parle de l'élévation d'Israël, de la façon dont il est [constamment] élevé devant Hachem.
Pour toutes les autres nations, lorsqu'une nation a besoin d'être sauvée d'une autre, Il vérifie ses archives pour voir si elle a des mérites qui justifient son sauvetage ; si elle n'a aucun mérite, Il ne vient pas à son secours.
En revanche, en ce qui concerne Israël, lorsqu'il a besoin d'être sauvé, même s'il n'a aucun mérite justifiant un miracle, Il utilise le mérite des mitsvot qu'il accomplira à l'avenir après son salut.
De même, lors de la Création, Israël n'existait pas encore pour pouvoir accomplir des mitsvot et de bonnes actions, mais Hachem a été inspiré pour créer le monde en se basant sur la pensée que Israël (les juifs) accomplirait des mitsvot et de bonnes actions à l'avenir ...
[Bné Yissa'har - Kislev 2,28]

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-> L'histoire de Yaakov volant la bénédiction mérite une explication. Pourquoi Yaakov avait-il besoin de recevoir les bénédictions d'une manière étrange? Its'hak était un prophète et Hachem aurait simplement dû lui dire de bénir Yaakov et non Essav.
Nous pouvons répondre que si Its'hak avait béni Yaakov de manière directe, il y aurait eu une critique possible pour le reste du temps selon laquelle les juifs ne méritent une bénédiction que lorsqu'ils sont au niveau de Yaakov.
C'est pourquoi Hachem a fait en sorte qu'Its'hak veuille bénir Essav, afin que les bénédictions reviennent à Israël même s'il ne les méritait pas.
Ainsi, même lorsque les juifs sont très bas [spirituellement parlant], ses actions ne sont pas pires que celles d'Essav.
[rav Its'hak Kalish de Vorka ]

-> "Le premier jour [après leur arrivée au mont Sinaï, Hachem] ne leur dit rien en raison de leur faiblesse due au voyage" (Shabbath 86b).
Bien que la fatigue n'ait affecté que ceux que les Nuées de gloire avaient rejetés [c'est-à-dire les fauteurs], car à l'intérieur des nuages, c'était comme voler sur les ailes d'un aigle, Hachem voulait montrer que même pour une minorité [les fauteurs], nous attendrions ici.
[Sifté Tsadik - Yitro ]

C'est la joie constante qu'éprouve un juif, le fait qu'il ait été formé en tant que juif ... cette joie ne contient aucune tristesse ; rien ne vient entraver la joie ressentie d'avoir mérité d'être la part du D. vivant.
Même si l'on est absorbé dans le lieu où l'on se trouve, même si nos fautes sont multipliées à l'infini, on n'est jamais séparé ni coupé de la connexion avec notre racine à sa source.
[rav Tsadok HaCohen - Ressissé Laïla 53 ]

Hachem aime tout juif (2e partie)

+ Hachem aime tout juif (2e partie) :

-> Tout comme les Bné Israël acceptent chaque jour la Royauté d'Hachem, Hachem choisit chaque jour les Bné Israël.
Comme il est dit : "habo'her béamo Israël" (celui qui choisit Son peuple, Israël - Birkot Kriat Shéma), et non pas : "acher ba'har" (celui qui a choisi".
Chaque jour, l'amour d'Hachem pour Bné Israël se renouvelle ; chaque jour, Il les choisit à nouveau.
[Sfat Emet - Balak 5643 ]

-> Car vous êtes un peuple sanctifié pour Hachem, votre D. ; Hachem, votre D., vous a choisis (bé'ha ba'har Hachem Eloké'ha)" (Vaét'hanan 7,6). Il n'est pas dit "ba'hem" ("vous" au pluriel), mais plutôt "bé'ha" ("vous" au singulier).
Même un seul d'entre vous (tout juif) est plus aimé devant Hachem que toutes les nations.
[Otsar Midrachim - Téhilim - p.573 ]

-> J'ai entendu mes maîtres dire que si un ange se tenait en présence de dix juifs réunis, même s'ils ne parlaient pas de la Torah, une crainte et une admiration sans limites s'empareraient de lui en raison de la Chékhina qui réside parmi eux, au point que l'ange serait complètement effacé de l'existence.
[Tanya - Iguéret Hakodech - chap.23 ]

-> Le Baal Shem Tov est cité (Igrot Kodech - partie 3, p.262) comme ayant dit qu'un juif simple qui récite un chapitre du Téhilim avec simplicité et amour pour les juifs trouve plus de grâce aux yeux d'Hachem que les justes (tsadikim).

-> La Torah se donne beaucoup de mal dans la paracha Nasso pour répéter les korbanot des Nesiim (chefs de tribu), en précisant le korban de chaque Nassi individuellement.
La Torah veut nous enseigner que lorsqu'un individu accomplit une mitsva, cela n'est pas considéré au ciel de la même façon qu'un acte collectif, mais plutôt Hachem se réjouit pour chaque individu comme s'il était la seule personne au monde.
L'amour et la joie d'Hachem pour chaque individu (juif) ne diminuent pas simplement parce que beaucoup de gens accomplissent la même mitsva que lui.
[Alter de Kelm - cité par le rav Yaakov Aryeh Naiman - Darké Moussar ]
[imaginons le Kotel remplit, et bien pour Hachem c'est comme si chaque juif présent est le seul au monde à faire cette mitsva! Hachem l'aime et l'apprécie immensément. ]

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-> "Aux restes de Son héritage" (lis'érit na'halato - Mikha 7,18).
Hachem se comporte ainsi avec son peuple, en disant : "Que ferai-je pour Israël, mes proches? J'ai une relation familiale avec eux. Car ils sont les partenaires d'Hachem, et Il les appelle : "Ma fille", "Ma sœur" et "Ma mère" (voir midrach - Shir Hashirim rabba 3,11) ...
Il est écrit : "Israël, Son peuple proche" (Israël am kérovo - Téhilim 148,14).
Ce qui signifie qu'Il a une véritable proximité (kourva) avec eux, et qu'ils sont Ses enfants. C'est le sens de "lis'érit na'halato", qui signifie "une relation de chair" (voir A'haré Mot 18,6) et qui, en fin de compte, est Son héritage.
Que dit-Il? "Si je les punis, cela me sera douloureux". comme nous le disent les versets (Téhilim 91,15 ; Yéchayahou 63,9) : "Je suis avec lui (tout juif) dans sa souffrance" et "toute leur souffrance est douloureuse pour Lui (Hachem)" ...
Hachem ne peut tolérer leur souffrance et leur disgrâce, car ils sont "chéérit na'halato".
[rabbi Moché Cordovero - Tomer Dévorah - chap.1 ]

-> [Un juge] ne peut pas traiter les gens avec légèreté, même s'ils sont amei ha'aretz (juif simple).
Il ne peut pas marcher sur la tête d'une nation sainte, même s'il s'agit de gens ordinaires et humbles.
Ils restent les fils d'Avraham, Its'hak et Yaakov.
Ils sont l'armée d'Hachem qu'Il a fait sortir du pays d'Égypte avec une grande force et une main puissante.
[Rambam - Michné Torah - Hilkhot Sanhedrin 25,2 ]

[marcher sur la tête d'une nation sainte Rachi (Sanhedrin 7b) explique qu'à l'époque talmudique, lorsque les gens assistaient à une conférence, ils s'asseyaient par terre. Il était interdit aux juges (érudit en halakha) de marcher parmi la foule, car cela aurait donné l'impression qu'ils marchaient sur la tête des gens (or tout juif est important, aimé, aux yeux d'Hachem, peu importe ce qu'il fait dans sa vie!). ]

-> Le 'Hatam Sofer a un jour vu quelqu'un poser son épaule sur une autre personne. Il les a réprimandés et leur a dit : "Israël est sanctifié pour Hachem! Celui qui pose sa main sur un animal sanctifié est passible de mort par le Ciel, comme s'il s'était approprié un bien sacré. Si tel est le cas, il en va de même pour un juif !"
[Maayan Hachavoua - parachat Dévarim ]

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-> L'amour de Hachem pour un juif dépasse l'amour qu'une personne peut avoir pour elle-même.
['Hafets 'Haïm - Chemirat Halachon - Chaar Hazé'hira - chap.2 ]

-> Sur la base de cette idée, le 'Hafets 'Haïm explique la gravité du lachon hara. Celui qui prononce des paroles de lachon hara provoque le jugement de la personne visée par ses paroles. Tout comme un père souffre lorsqu'il est contraint de punir son enfant sur la base du témoignage d'une autre personne, Hachem souffre lorsqu'il est contraint de punir un juif sur la base du lachon hara d'un autre juif.

Une approche différente de la gravité du lachon hara peut être expliquée par une parabole. Si un père achète et offre un stylo coûteux à son fils, et que celui-ci l'utilise pour couper et faire saigner son frère, le père serait furieux de l'utilisation abusive de son précieux cadeau.
De même, notre pouvoir de parole est un cadeau précieux de Hachem, et l'utiliser pour nuire à nos frères est exaspérant pour Hachem. D'autre part, lorsque nous utilisons notre pouvoir de parole pour bénir nos frères juifs, Hachem répond à hauteur de nos actes en nous bénissant.

Nous trouvons cela au sujet de la bénédiction d'Hachem à Avraham : "Je bénirai ceux qui te béniront et Je maudirai ceux qui te maudiront ; toutes les familles de la terre seront bénies à travers toi" (Lé'h Lé'ha 12,3).
Sur la base de ce verset, la guémara (Bera'hot 55a) stipule que si vous donnez à quelqu'un un kos chel béra'ha et qu'il refuse l'occasion de faire une bénédiction, sa vie sera raccourcie.
Cela implique que celui qui s'abstient de bénir le maître de maison (baal ha'bayit), c'est-à-dire un juif descendant d'Avraham, empêche la bénédiction de lui parvenir.
De même, il est dit au nom du 'Hatam Sofer que lorsque quelqu'un vous demande une bénédiction, ce n'est pas le moment de refuser humblement ; vous devez plutôt saisir cette occasion pour le bénir, et vous serez alors béni à votre tour.
[Hachem aime à la folie chaque juif, comment puis-je refuser de bénir, de vouloir du bien à autrui, sachant qu'Hachem aussi attend cela (ma prière peut permettre à Hachem de se réjouir en déverser du bien sur Son fils adoré!). ]

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-> "Et toi, parle aux Bné Israël, en disant : Mais vous devez respecter mon Shabbat. Car c'est un signe entre Moi et vous pour les générations à venir, afin que vous sachiez que Je suis Hachem qui vous a sanctifiés" (Ki Tissa 31,13).
Il est connu que la sainteté du Michkan est exceptionnelle, plus encore que celle du ciel et de la terre. (Mékhilta déRabbi Yichmaël 35,1)
Même si la sainteté du Mikdach est si grande, le Shabbat l'est encore plus, car la construction du Michkan ne prévaut pas sur le Shabbat. Ainsi, nous constatons que le Shabbat est plus grand que la création du ciel et de la terre ainsi que que le Temple.
Or, il est écrit : "Mais vous devez respecter mon Shabbat" (akh ét Shabbétotaï). Le mot "mais" (akh - אַךְ) vient exclure les cas où il faut sauver une vie, pour lesquels on doit profaner le Shabbat.
Si tel est le cas, toute âme juive vaut mieux que tout ce qui précède [la création du ciel et de la terre, le Temple et le Shabbat].
['Hatam Sofer - al haTorah Ki Tissa]

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-> "La récompense d'une mitsva est une mitsva" (Pirké Avot 4,2). Cela signifie que chaque mitsva comporte une mitsva supplémentaire, car elle permet de recevoir une récompense, et le fait de recevoir une récompense est en soi la réalisation de la volonté d'Hachem, car le but ultime de Hachem en créant le monde était de faire du bien à Ses créatures.
[Haflaah - Karnei Re'em - parachat Vaét'hanan ]

[on a facilement tendance à penser que les commandements sont comme une forme de "punition" car nous limitant dans nos désirs, nous obligeant à agir d'une certaine façon ..., mais en réalité chacun est une preuve d'amour d'Hachem. ]

-> "Ne soyez pas comme des serviteurs qui servent leur maître afin de recevoir une récompense ; soyez plutôt comme des serviteurs qui servent leur maître sans attendre de récompense" (Pirké Avot 1,3).
Cependant, la avoda qui est accomplie pour apporter de la joie à Hachem afin qu'Il puisse offrir une récompense, c'est là la avoda suprême."
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm ]

[lorsqu'on fait une mitsva on permet à Hachem de nous déverser son amour pour nous, et nous en faisant une mitsva notre motivation doit être de permettre à Hachem d'exprimer cet amour, léchem chamayim, car c'est Sa joie : nous combler de bonnes choses (mais nous devons prier, agir pour lui donner la possibilité de le faire [ténou oz l'Elokim]). ]

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-> Le Ibn Ezra (Réé 14,1) écrit qu'Hachem aime un juif plus qu'un père ne pourrait jamais aimer son enfant.

-> "Vous êtes les enfants de l'Éternel, votre Dieu: ne vous tailladez point le corps" (Réé 14,1)
Après avoir fait savoir que vous êtes les enfants d'Hachem et qu'Il vous aime plus qu'un père, il s'ensuit que vous ne devez pas vous infliger d'incisions (dans un accès de désespoir) pour quelque chose qui se produit, car tout ce qui se produit est pour le bien.
Si vous ne comprenez pas pourquoi cela se produit, c'est comme un enfant qui ne comprend pas les actions de son père ...
[Ibn Ezra - Réé 14,1]

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-> "Hachem dit à Moché : Descends!" (vayédaber Hachem él Moché lé'h réd - Ki Tissa 32,7).
Que signifie "Descends"?
Rabbi Elazar dit : Hachem dit à Moché : "Moché, descends de ta grandeur. Je ne t'ai accordé cette grandeur que pour le bien d'Israël. Maintenant qu'Israël a fauté, que représentes-tu pour Moi?"
[Béra'hot 32a ]

-> "Et j'ai donné les Lévi'im en cadeau à Aharon et à ses fils parmi les Bné Israël" (Béhaaloté'ha 8,19).
Ce verset mentionne cinq fois les Bné Israël afin de faire savoir qu'Israël est aimé (voir Rachi sur ce verset).
Le 'Hidouché HaRim dit que cela est suggéré ici [spécifiquement] parce qu'ici les Lévi'im ont été choisis, [Hachem voulait s'assurer que] les Bné Israël ne se sentiraient pas dégradés. Car, en réalité, la force des Lévi'im vient du fait qu'ils représentent les Bné Israël.
[Sfat Emet - Béhaaloté'ha 5647-5222 ]

-> "J'ai choisi les Lévi'im ... et j'ai donné les Léviim (Béahaloté'ha 8:18-19).
Au sujet du verset "Et j'ai donné ..." (v 8,19), Rachi explique que "le terme 'Bné Israël' est mentionné 5 fois dans ce seul verset afin de démontrer à quel point les juifs sont chéris par Hachem".
Lorsqu'une personne choisit quelque chose parmi plusieurs possibilités, cela démontre qu'elle aime cet objet plus que tous les autres, puisqu'elle a choisi cet objet plutôt que tous les autres.

Lorsque Hachem a choisi les Léviim, on pourrait penser, D. préserve, que puisque Hachem a choisi les Léviim, Il n'aime pas le reste des Bné Israël.
C'est pourquoi les "Bné Israël" sont mentionnés 5 fois dans ce même verset, pour indiquer que D. aime le peuple juif tout comme Il aime les Léviim. S'il a choisi les Léviim, c'est uniquement pour qu'ils puissent servir dans le Temple afin d'expier pour la nation juive.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

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-> Le rav Akiva Eiger explique que dans la prière, avant de proclamer "véaavta ét Hachem Elokéha", nous récitons la bénédiction de "abo'her béamo Israël béaava" (qui choisit Son peuple Israël, avec amour).
En effet, nous devons d'abord contempler l'amour qu'a Hachem pour nous (ex: gratitude), afin de pouvoir ressentir véritablement l'amour que nous avons pour Lui.

"Les malheurs des réchaïm sont nombreux, mais celui qui place sa confiance en Hachem est entouré de bonté" (Téhilim 32,10)

-> Le Ohr ha'Haïm (Béchala'h 14,31) note que même sans aucun mérite, celui qui place sa confiance en Hachem est enveloppé de bonté ('hessed).
La confiance ne rapporte pas seulement une récompense, elle attire la grâce divine qui transcende la rigueur [divine].

Le manque de confiance [en Hachem] conduit à la jalousie et aux conflits, mais la confiance apporte la sérénité et l'abondance, à la fois matérielle et spirituelle.
['Hida - Na'hal Kédoumim - sur Michlé 28,25 ]

"Ceux qui les fabriquent deviendront comme eux, tous ceux qui leur font confiance"(Téhilim 115,8)

-> Ceci est dit à propos des fabricants d'idoles et de leurs adorateurs.
Le Messé'h 'Hokhma (Yitro) écrit que la confiance en Hachem définit notre identité (intérieure) : celui qui fait confiance à des choses inanimées devient spirituellement terne. À l'inverse, faire confiance à Hachem anime (donne de la vie à) l'âme.

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-> "Car tu es mon espoir, Hachem, ma confiance depuis ma jeunesse" (Téhilim 71,5)

-> Le Tanya (Iguéret haKodech 11) explique que "l'espoir" et la "confiance" ne sont pas des sentiments passifs, mais qu'ils sont enracinés dans le daat, la conscience intérieure que Hachem est la seule source de soutien.
Une relation de confiance avec Hachem tout au long de la vie apporte de la cohérence à toutes les étapes de la vie.

"Car ils n'ont pas cru en Hachem et n'ont pas eu confiance en Son salut" (ki lo ééminou b'Elohim, vélo baté'hou bichouato - Téhilim 78,22)

-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch (Béchala'h) enseigne que le manque de confiance bloque la lumière de la rédemption.
Même lorsque le salut (individuel, comme collectif) est préparé, il ne peut être révélé sans le réceptacle de la émouna et du bita'hon.

"Le jour où j’ai à craindre, c’est en toi que je mettrai ma confiance" (Téhilim 56,4)

-> La crainte et la confiance ne sont pas opposées, la crainte peut être le déclencheur même qui mène à la confiance.
Le 'Hazon Ich (Emouna ouBita'hon - chap.2) écrit que la crainte révèle nos limites, tandis que la confiance nous reconnecte à l'infini.

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-> La crainte des autres reflète un doute intérieur, tandis que la véritable confiance (bita'hon) élève [spirituellement] l'âme, l'alignant sur la clarté divine.
['Hovot haLévavot - chaar haBita'hon - chap.1 ]

Faire les mitsvot amène la paix

"Et vous les accomplirez (Mes lois), et vous habiterez en sécurité dans votre pays. Et Je ferai régner la paix dans ce pays, et vous vous coucherez, et personne ne vous effraiera" (Bé'houkotaï 26,5-6)

-> Lorsque les mitsvot sont réalisée avec joie et sincérité, et non par routine, elles éveillent les mondes supérieurs pour qu'ils répandent la paix en dessous.
La promesse ici n'est pas seulement la paix politique, mais la capacité de "se coucher", de se reposer, en sachant que notre âme est en accord avec son but.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Bé'houkotaï ]

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Lorsque l'homme accomplit les mitsvot avec une intention pure, il attire la paix dans tous les mondes.
[Divré Yé'hezkel (de Shinov) - parachat Michpatim]

+ Hachem est mon salut ; j'ai confiance et je n'ai pas peur ; car Hachem ma force et mon chant (ozi vézimrat YA), c'est lui qui m'a sauvé!" (Yéchayahou 12,2)

-> Le Noam Elimélé'h (parachat Béchala'h) enseigne que "ozi vézimrat YA" implique que celui qui chante pour Hachem avec confiance attire le salut (délivrance personnelle, collective) avant même qu'il ne se manifeste dans ce monde.