Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Il y a 2 types de personnes qui servent Hachem. L'une sert D. par la crainte et l'autre par l'amour.
La différence est que la personne qui sert D. par peur/crainte conserve son ego. Elle se perçoit comme une entité, et en tant que telle, a peur de quelque chose de plus élevé qu'elle.
En revanche, la personne qui sert D. par amour se trouve dans un état de "néant" total ; elle n'est rien à ses propres yeux [tellement Hachem est tout, qu'on ne peut pas vivre une seconde sans Lui, ...].

En ce qui concerne l'amour lui-même, il existe également 2 types de personnes.
Lorsqu'une personne sert D. par amour en raison de la récompense attendue, elle conserve également son égo et sert D. essentiellement pour son propre bénéfice.
Mais lorsque quelqu'un sert D. pour Lui apporter de la satisfaction/plaisir, en ignorant ses propres intérêts, cette personne est dans un véritable état de néant.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Lé'h Lé'ha 12,9]

Le manque d'appréciation des prodigieux bontés d'Hachem [à notre égard] a été à l'origine de la décadence de la génération des Maboul (Déluge - Sanhédrin 108a) et de Sodome (Rachi - Shabbath 10b), et c'est aussi la cause de toutes nos exils (Tana déBé Eliyahou rabba 14 ; Kouzari 3).

Le rédempteur qui disparaît, pour réapparaître ensuite

+ Le rédempteur qui disparaît :

S'appuyant sur un verset du Chir haChirim (2,9), le midrach compare le rédempteur à un cerf qui, en raison de sa rapidité, apparaît puis disparaît, pour réapparaître un peu plus tard. En ce sens, Moché est venu en Égypte et en est reparti, pour réapparaître plus tard.
Selon un avis du midrach (Bamidbar rabba 11,2), Moché a été absent pendant 3 mois avant de retourner en Égypte.
En revanche, selon un autre avis, il est retourné à Madian pour une période de 6 mois (midrach Chémot rabba 5,20, avec Eitz Yosef).

De même, dit le midrach, le rédempteur final (machia'h) apparaîtra puis disparaîtra avant son retour final. Pendant combien de temps disparaîtra-t-il? Le midrach dit 45 jours, ce que Rachi (Daniel 12,12) interprète comme signifiant 45 ans (Bamidbar rabba 11,2).

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-> En Egypte, Moché et Aaron rassemblent les Anciens d’Israël pour leur annoncer que le moment de leur délivrance est arrivé. Le peuple croit à cette annonce, mais Pharaon refuse de les laisser partir et intensifie même les souffrances d’Israël. Depuis l’annonce de la guéoula et le durcissement de l’esclavage, Moché est introuvable, car il est retourné à Midyane. Après plusieurs mois, lui et son frère Aaron sont aperçus en Egypte par les surveillants (juifs) des Bné Israël. Ils s’empressent alors de les accuser d’être à l’origine de l’aggravation des souffrances du peuple juif.

A ce propos, le midrach (Bamidbar rabba 11,3) enseigne: "‘Mon bien-aimé ressemble au chevreuil (domé dodi litsvi - דּוֹּמֶֶֹה דוֹדִִֹי לִצְִבְִִי)’ (Chir haChirim 2,9) : De même que le chevreuil [lorsqu’il court dans la forêt] apparaît puis disparaît, de même le premier Libérateur (דוֹדִִֹי - dodi) [Moché Rabbénou : à noter que le At-Bach du mot צְבְִִי Tsvi (chevreuil) – השמ – forme le nom Moché - משה] s’est dévoilé puis s’est caché.
Rabbi Bérakhya au nom de Rabbi Lévi a dit : Comme pour le premier Libérateur, de même en sera-t-il pour le dernier Libérateur [machia’h]. Le premier Libérateur fut Moché ; il s’est dévoilé à eux (les Bné Israël) puis a été dissimulé.
Combien de temps est-il resté caché? Rabbi Tan’houma a dit 3 mois [6 mois, selon d’autres midrachim], comme il est écrit : ‘Et ils (les surveillants) rencontrèrent (vayifguéou - וַיִּפְגְּעוּ) [pour la première fois depuis leur disparition] Moché et Aharon…’ (Chémot 5,20).
De même, le dernier Libérateur se dévoilera puis se cachera d’eux. Combien de temps sera-t-il caché? Rabbi Tan’houma a dit au nom de Rabbi ‘Hama fils de Rabbi Hochya : 45 jours, comme il est écrit : ‘Et depuis le moment où sera supprimé l’holocauste perpétuel et établie l’abomination horrible, il se passera 1290 jours’ (Daniel 12,11) et il est écrit (verset 12): ‘Heureux celui qui attendra avec confiance et verra la fin de 1335’.
Combien de jours [séparent les deux comptes]? 45 jours [ou 45 ans d’après Rachi], aux cours desquels il restera caché [jusqu’au jour où] il se dévoilera de nouveau".

Le dévoilement du premier Libérateur fut annoncé, conformément à la promesse de Yaakov et de Yossef, par une double expression : "Pakod Pakadti" (פקד פקדתי - Je me suis souvenu de vous - Chémot 3,16).
Ainsi, son dévoilement devait-il connaître deux phases. Il en sera de même pour le dernier Libérateur :
- la Phase de machia’h ben Yossef et la phase de machia’h ben David. [Maharal - Guévourot Hachem]

Une telle dichotomie est expliquée de la manière suivante :
1°/ "[A la fin de] notre Exil, lors de l’apparition du dernier Libérateur, la haine des non-juifs contre Israël resurgira et l’asservissement des Nations ira en augmentant. [Comme ce fut le cas pour le premier Libérateur – Moché] Le dernier Libérateur se dévoilera puis sera dissimulé, afin d’endurcir le coeur des Nations [Gog et ses armées – Ets Yossef] (après l’annonce de la Délivrance finale, les Nations tenteront d’empêcher la guéoula en cherchant à détruire le peuple juif. Un tel dessein, provoquera sur elles le châtiment divin, à l’image des Plaies d’Egypte.
Les souffrances du peuple juif, au cours du voilement du machia’h, permettront, d’une part d’accroître notre mérite, d’avoir servi Hachem malgré la difficulté, et donc notre récompense, d’autre part, d’accroître le châtiment contre les non-juifs qui nous auront opprimé au cours de l’Exil). [Rabénou Bé’hayé]

2°/ [Quand Moché leur annonça la Délivrance] les fautes d’Israël n’étaient pas encore totalement expiées. Ce fut donc une grande épreuve [pour les Bné Israël] que le Libérateur se soit voilé durant 6 mois (afin de reconnaitre ceux parmi le Peuple qui voulaient véritablement sortir d’Egypte).
Ainsi, en sera-t-il à l’époque du machia’h, celui-ci sera caché après son [premier] dévoilement ... Alors Hachem se tiendra à la droite des Justes (ceux qui auront surmonté l’épreuve ultime de la galout). [Torat Moché - Chémot]

"Nous ne pouvons aimer D. qu'en fonction du degré de connaissance que nous avons de Lui.
S'il est petit, notre amour sera réduit.
S'il est grand, notre amour sera plus intense."

[le Rambam - Lois de Téchouva 10,6]

"Il n’y a pas d’autre joie que le fait d’habiter en terre d’Israël"

[le Or ha’Haïm haKadoch – paracha Ki Tavo -> En sim’ha éla bichivat érets Israël ]

-> "C'est seulement en terre d'Israël que la joie peut être complète, et il est aussi possible de se sanctifier à un haut niveau de sainteté, chose qui est impossible dans les pays étrangers"
[le Noam Elimélé'h]

-> "Celui qui vit en terre d'Israël doit toujours être joyeux"
[Rabbi Elazar Azikiri - 16e siècle - auteur du Séfer 'Harédim]

-> "Celui qui vit en terre d'Israël doit constamment éprouver de la joie pour cette mitsva, et toutes les souffrances qu'il endure devraient lui paraître insignifiantes vu l'amour qu'il éprouve pour cette mitsva"
[Pélé Yoets]

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-> "Tout n’est rien comparé à l’amour pour la terre d'Israël."
[akol ayin kénégued érets Israël - le rav Eliezer Papo, auteur du Pélé Yoetz, dans son livre Orot Eilim]

"Il n'y a pas d'amour comme celui pour la terre d'Israël"

[midrach Bamidbar Rabba 23,7]

"L'homme possède tout, lorsqu'il se confie à Hachem"

[le Saba de Novardok - Rabbi Yosef Yozel Horowitz -> 1848-1919]

"Rabbi Chimon bar Yo'haï dit : 'D. a accordé 3 cadeaux précieux à Israël, mais en spécifiant à chaque fois qu’il faut peiner pour le mériter. A savoir : la Torah, la terre d’Israël et le monde futur' "

[guémara Béra'hot 5a]

+ "Rabbi Elazar enseigne : 'Tout celui qui réside en Israël, demeure sans faute' "
[guémara Kétoubot 111a]

-> "Celui qui s'est repenti, qui regrette ses fautes, et qui désire monter en Israël, bien que ce soit la téchouva qui expie, le fait de monter en Israël va ajouter des mérites et va le protèger de fauter chacun de ses jours"
[Téchouvot Tachbats 3,288]

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-> Le Yétev Lév fait remarquer qu'en arrivant en Israël, on est doté d'un supplément d'âme, faisant que nous grandissons spirituellement.
Afin de maintenir un même niveau de libre arbitre, la force de notre yétser ara est également accrue dans les mêmes proportions.
=> Il y a donc un temps d'adaptation afin de se faire à notre nouvelle situation (nous pouvons aller beaucoup plus haut, mais aussi beaucoup plus bas qu'auparavant!).

-> Le Sfat Emet (Chéla'h Lé'ha) explique que l'origine de la faute des explorateurs réside dans leur peur d'une mauvaise utilisation de la force spirituelle qui est beaucoup plus importante en Israël.
On peut aussi ajouter qu'en Israël, on a davantage de proximité avec D., ce qui fait qu'une faute y est plus grave.
[à l'image de quelqu'un qui crache devant le Roi (Israël), tandis qu'un autre crache dans un champ loin du palais (en dehors d'Israël). Et inversement, lorsque l'on agit bien ... !!]

-> L'élève principal du Maguid de Mézéritch, Rabbi Ména'hem de Vitebsk rapporte les "paroles" de son yétser ara à son arrivée en Israël : "Tu penses que je suis le même que celui que tu as laissé en Europe?
Nous pouvons nous ressembler, mais en réalité ce n'est qu'un de mes subalternes. Je suis le véritable yétser ara !"

-> Un autre élève du Maguid de Mézéritch, Rabbi Avraham de Kalisk écrit dans ses lettres, que la prière la plus décevante (cœur bouché) récitée en Israël, est beaucoup plus grande que la prière la plus élevée faite en dehors d'Israël.

-> Le rav 'Haïm Chmoulévtich dit qu'il y a un flux spirituel et matériel uniques en Israël, que seul ses habitants peuvent en bénéficier.
Mais il existe une condition préalable : reconnaître et apprécier la grandeur et l'importance de la terre d'Israël.

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-> En arrivant en Israël, on ressent un sentiment semblable au fait d'accueillir le Shabbath.
Mais avec le temps et la routine quotidienne, nous oublions que nous sommes sur une terre sainte.
Rachi (Bo 13,11) donne le conseil suivant : "Que la terre d'Israël soit [précieux] à tes yeux comme si Hachem te la donnait aujourd'hui même, et non comme s'il t'était échu par voie d'héritage de tes pères".

"Hachem forma l'homme de la poussière de la terre" (Béréchit 2,7)

-> Le midrach nous enseigne que cette poussière utilisée pour créer Adam a été prise de la terre d'Israël.
Pour le cerveau et le cœur, elle provenait plus précisément de celle du lieu de l'Autel.

Le midrach (Chémot rabba 30,3) dit qu'à chaque juif correspond une partie de Adam lui-même.
Certains proviennent de son front, d'autres de ses yeux, d'autres de ses mains, ...

Ainsi, lorsque Adam a été formé depuis la terre sainte d'Israël, c'était nous même qui en avons été constitués.
Israël n'est pas seulement notre terre bien-aimée, mais c'est la source de notre être.
On parle de : "ima tsion", car dans un sens, Israël nous a donné naissance, c'est notre mère (ima).

Selon le rav Moché Wolfson, les non-juifs descendent également de Adam, mais ils proviennent de la partie d'Adam qui a été formée par des lieux d'Israël qui ne sont pas véritablement Israël, mais des conduits, des bases à partir desquels le restant du monde à émerger.

=> On comprend que le lien que nous avons avec Israël est semblable à celui de retourner dans les bras de sa mère.
Rien qu'entendre parler d'Israël réveille en nous des sentiments.

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-> Rabbi Barou'h de Mezhbizh, petit-fils du Baal Chem Tov, disait qu'il y a 2 signes de dépression spirituelle chez un juif : un manque de désir pour Israël, et un manque d'envie de se connecter aux secrets de la Torah (comme le Zohar).

Dans les 2 cas, si nous ne pouvons pas y accéder (n'ayant pas la possibilité d'aller en Israël, ou bien le niveau pour étudier la kabbala), nous nous devons de toujours y aspirer.

=> Pour un juif, être indifférent à propos d'Israël est un signe de dépression spirituelle, car normalement cela doit immédiatement exciter notre âme.
On ne peut être sans sentiment lorsque l'on pense à Israël.

Yaakov ajouta: "Que ce lieu est redoutable! Ceci n'est autre que la maison de Hachem et c'est ici la porte du ciel" (Vayétsé 28,17)

Il s'agit du futur emplacement du Temple, qui est la porte à travers laquelle toutes les prières s'élèvent.
Selon Rachi, le Temple de Jérusalem est considéré comme la "porte" du Temple d’en-haut.
Il rapporte le midrach disant que le Temple Céleste correspond au Temple terrestre : Yaakov se trouvait donc à l'endroit le plus propice à le prière et au service de D.

-> Le Kotel, long d'environ 500 mètres, est la muraille ouest du mont du Temple, qui reste intacte depuis la destruction du 2e Temple en l'an 3820 (70 de l'ère chrétienne).
Sa sainteté provient de sa proximité avec l'endroit où se tenait le Saint des Saints.

Quelque soit l'endroit où l'on habite, il faut se tourner vers le mont du Temple lors de la récitation de la amida, car c'est de cet endroit que s'élèvent toutes nos prières vers le Ciel (Choul'han Arou'h 94,1)
["c'est ici la porte du ciel!"]

-> "Ton cou est comme la tour de David" (Chir haChirim 4,4)
Selon la guémara (Béra'hot 30a), cela fait référence au Temple.
Le roi Chlomo compare ainsi le Temple à un cou.

De même que le cou permet de relier la tête avec ce qu'il y a en dessous, de même, le Temple (le Saint des Saints) permet de connecter le Ciel avec la terre.
Le Temple est le lieu de passage entre le Créateur et Sa création.
["c'est ici la porte du ciel!"]

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-> Selon la tradition juive, c'est le roi David, lui-même, qui a construit ce mur.
La guémara (Sotah 9a) enseigne que les œuvres de Moché et du roi David sont indestructibles.
Ceci peut expliquer pourquoi il a toujours survécu aux nombreuses personnes qui ont souhaité nous anéantir.

-> "Voici Il se tient derrière notre mur" (Chir haChirim 2,9)
Selon le midach (Chir haChirim rabba 2,9), cela signifie que Hachem réside derrière le Kotel, car D. a promis qu'il ne serait jamais détruit.
Selon le midrach (Chémot rabba 2,2), cela signifie que la présence divine ne partira jamais du Kotel.

-> Le midrach (Eikha 1,32) affirme que lorsque l'empereur Vespassien assiégea Jérusalem, il nomma 4 généraux pour détruire les 4 parties de la ville.
La partie ouest fut placée entre les mains d'un général dénommé Pangar.
Dans le Ciel, il fut décrété que le Kotel ne devait pas être démoli et, effectivement, tandis que les 3 autres généraux détruisirent leur secteur, Pangar permit au Kotel de rester intact.

Vespasien le convoqua et lui demanda des explications, auxquelles Pangar répondit : "Je jure que mon intention n'est que de rehausser votre réputation, ô majesté!
Si j'avais détruit le dernier vestige de Jérusalem, les générations futures n'auraient eu aucune idée de l'ampleur de votre victoire, car elles auraient pensé que Jérusalem n'était qu'une ville minuscule. Mais maintenant que j'ai laissé cet immense Kotel en souvenir, il sera connu à travers les générations que sa Majesté a conquis une ville colossale.

L'empereur lui dit : "Tu t'es bien défendu, mais puisque tu n'as pas respecté mon ordre, tu devras te jeter du haut d'une tour".
Pangar se jeta du haut d'une tour, et mourut.

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-> "Ton peuple ne sera composé que de justes" (amé'ha koulam tsadikim - Yéchayahou 60,21)
Le Kotel représente l'image que même si un juif tombe totalement en ruine, il restera toujours en lui une partie d'âme, une présence divine.

Tout juif a en lui un cœur spirituel qui bat, témoin de son essence indestructible pour le bien.
D. ne nous quitte jamais, et nous avons toujours la possibilité de reconstruire Sa demeure en nous.

=> En chaque juif, même celui qui peut sembler le plus mauvais, il y a un Kotel, qui ne demande qu'à devenir Temple.

-> Tous les juifs prient vers l'est (vers le Temple et son Kotel à Jérusalem).
Le soleil se lève à l'est, proclamant une nouvelle journée pleine de vie et d'opportunités.
Ainsi, le Kotel nous transmet l'idée que l'histoire juive ne fait que commencer, et que quelque soit notre situation actuelle (personnellement et collectivement), très très bientôt le machia'h arrivera et reconstruira le tout, nous faisant alors vivre des moments éternels indescriptibles.

-> Dans le désert, chaque tribu avait sa place.
Celle de Yéhouda, représentant la royauté, était à l'est du campement.

En se tournant vers l'est (le Kotel), nous nous rappelons, que nous les juifs, nous sommes les fils du Roi Hachem (ben chél mélé'h), et que nous n'avons rien à craindre des humains.
Il nous faut faire honneur à ce statut, et agir en responsabilité.

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-> La place en bas du Kotel a la sainteté d'une synagogue.

-> Le Zohar (vol.2,5a) enseigne qu'il y aura toujours un reste du Temple (le Kotel), sur lequel la présence divine continuera à y résider.

Selon le Yichma'h Moché (Haftara Pékoudé), c'est de là que nous recevons notre subsistance spirituelle, de nos jours encore.
[elle est à base de toute autre bénédiction, comme la subsistance matérielle]

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+ La force de la prière au Kotel :

-> Nous allons voir un enseignement du 'Hessed léAvraham, le grand-père du 'Hida ('Hessed léAvraham 3,3).

Depuis que le Temple a été détruit, il y a un nuage qui empêche nos prières de monter vers le Ciel.
Où que nous soyons, nous devons traverser ce nuage, c'est pour cela par exemple, que dans la prière nous disons les Péssouké déZimra, afin de permettre à nos prières de se frayer un chemin jusqu'au Ciel.

Ce nuage est beaucoup plus fin en Israël, et il est pratiquement inexistant à Jérusalem.
Au Kotel, une prière n'a besoin de traverser aucune barrière, son chemin vers le Ciel est direct et certain.

Le Kotel est un lieu unique dans le monde, où la proximité avec la présence divine est incomparable.

[le 'Hatam Sofer explique que le mot "Zimra" (de Péssouké déZimra) qui signifie communément "chant" ou "louange", a une autre signification, celle de "couper". En effet ces versets ont le pouvoir de briser les forces du mal qui empêchent les prières de monter.
Selon le Aboudraham, ils jouent un second rôle : celui de protecteur. Ils assurent l'acceptation de la prière, c'est pourquoi on s'efforcera de les lire lentement et avec ferveur (kavana)
Selon le Zohar (Térouma 131b), lorsqu'on dit les Pessouké déZimra à la synagogue, 3 groupes d'anges célestes se rassemblent à ce moment pour les dire en même temps que les Bné Israël.]

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-> Depuis plus de 100 ans, les élèves de Rabbi Aharon de Karlin, ont la tradition que le vendredi soir, les Patriarches et les Matriarches sont présents au Kotel afin d'accueillir Shabbath avec la présence divine.

=> Quel moment spécial!

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-> Le Kotel est un lieu tellement saint, qu'il faut déchirer son vêtement en s'en approchant, comme on le ferait dans le cas d'un deuil.
Cela s'applique lorsqu'une période de 30 jours ou plus s'écoule depuis notre dernière visite au site.
Par exemple, le rav Kanievsky a l'habitude de le faire avec des vieux habits.

Avant de déchirer son vêtement, on doit dire : "La Maison de notre sainteté et de notre gloire dans laquelle nos pères T'ont loué, fut consumée par le feu et tout ce que nous chérissions se transforma en ruine" (Beit kodéchénou vétifarténou achèr hilelou'ha bo avoténou, haya lit'réfat éch, vékol ma'hmadénou aya lé'haréva)
[Choul'han Aroukh - Ora'h 'Haïm 561,2 et suivant]

La michna béroura explique en détails ce que l'on doit faire en déchirant son vêtement, et ajoute qu'il faut réciter le Téhilim 79 (mizmor léAssaf).

-> Le rav Kanievsky évite également de mettre sa main entre les pierre du Kotel au regard de la'énorme sainteté qu'il y a.

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b"h, d'autres dvar Torah sur le sujet du Kotel : https://todahm.com/?s=kotel

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"Il fut saisi de crainte et dit : "Que ce lieu est redoutable!" (Vayétsé 28,17)

-> Le gaon rav Barou'h Ber Leibowitz était un élève du gaon rav 'Haïm Soloveichik, le rav de Brisk.
Les élèves du rav Leibowitz ont remarqué qu'à chaque fois que leur rav traversait la ville de Brisk en train, il se mettait debout jusqu'à ce que le train quitte la ville.
Face à leur interrogation, il leur a dit : "Lorsque le train passe par Brisk, la ville dans laquelle mon Rabbi, rav 'Haïm Soloveichik réside, je me tiens debout en son honneur.
Même s'il se trouve loin, son influence et sa sainteté atteigne l'intégralité de la ville."