Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Le Machia’h …

+ Le Machia'h ...

1°/ Lorsqu'on lit le nom machia'h (משיח) depuis la fin, on en arrive à dire : 'haï chèm (חי שם - faire vivre le Nom).

=> Il va venir pour donner vie de façon éclatante à D., représenté par Son Nom.

<------------>

2°/ Il est intéressant de noter qu’en réorganisant le nom : Machia’h (משיח), nous pouvons obtenir : "yichma’h" (se réjouir - ישמח).

=> C’est lorsque que viendra le Machia’h, que le véritable bonheur/joie pourra alors exister dans le monde entier.

<------------>

3°/ La valeur numérique du nom Machia'h est de : 358, et peut renvoyer à :

-> la valeur totale des lettres présentes sur les 4 faces d'une toupie, utilisée à 'Hanoucca, en dehors d'Israël (l'exil).
Ces lettres sont : נ, ג , ה, ש, et correspondent aux initiales de : ness gadol aya cham (un grand miracle a eu lieu là-bas - נס גדול היה שם -> guématria : 358).

En apparence, la terre tourne (à l'image d'une toupie en rotation), en totale autonomie.
=> Lors de la venue du Machia'h, on se rendra compte à quel point, D. nous a couvert de bonté, nous a chouchouté, sauvé de toutes les menaces externes, ...

[individuellement et collectivement, les juifs diront au regard du passé : un grand miracle a eu lieu là-bas ... Merci D.!!]

-> A l’expression que toutes les nations du monde diront au moment de la venue du Machi’ah : "Hachem Mélé’h, Hachem Mala’h, Hachem yilo’h" (D. règne, D. a régné, D. régnera - יהוה מלך יהוה מלך יהוה ימלך -> guématria : 358).

Seule les nations sont au courant de tous les plans qu'elles ont souhaité mettre en place afin de nous nuire, et que D. a empêché de se réaliser.

=> Impuissantes, elles ne pourront que reconnaître Sa grandeur, et a quel point toujours : Il a été, Il est, et Il sera ...

"De quoi donc se plaindrait l'homme vivant, si ce n'est de ses péchés?" (Eikha 3,39)

[Rachi dans la guémara Kidouchin 80b
expliquant ce verset : "(D. dit) Pourquoi un homme grognerait-il contre les événements qui s'abattent sur lui, après toute cette bonté ('hessed) que je fais envers lui en lui donnant la vie? Un homme, sur ses péchés." ]

<--->

-> "D. m'avait durement éprouvé, mais il ne m'a point livré à la mort" (Téhilim 118,18)

-> Rabbi 'Haïm Chmoulévitch (Si'ha 28) dit que dans l'état idéal, on devrait se sentir tellement heureux d'être en vie jusqu'à ne plus ressentir nos souffrances (à l'image d'une personne qui vient de gagner au loto le gros lot, et à ce moment elle casse un vase en cristal. Va-t-elle ressentir une peine pour le vase brisé ou le doigt blessé?).

Il cite également le gaon rav Hassman disant que si l'homme doit se lamenter c'est plutôt parce qu'il utilise mal la plus grande richesse qui lui est confiée (les jours de sa vie), en usant et en gaspillant ce temps précieux.

<---------->

-> "Car Mes pensées ne sont pas vos pensées et Mes voies ne sont pas vos voies!" (Yéchayahou 55,8)

Nous ne pouvons pas comprendre le véritable sens de notre existence.
Nous devons accepter cette réalité, et être heureux d'être vivant.
Par contre, c'est "sur ses péchés" que l'homme doit se lamenter ...

Se plaindre de sa vie, c'est envoyer comme message à D. : "Ce que tu me fais n'est pas juste (émet) ... je vais te donner des conseils afin que tu fasses mieux les choses ..."

=> Tâchons de nous plaindre de façon constructif.
[je ne suis pas content de moi, alors je vais tâcher de le réparer, de l'améliorer!]

Vive et vivre la vie!

<---------------------------->

-> "De quoi donc se plaindrait l'homme vivant, si ce n'est de ses péchés?" (Eikha 3,39)

-> Le midrach (Eikha 3,13) commente :
De quoi se plaindrait un homme vivant? N'est-ce pas suffisant qu'il soit vivant?
Rabbi Lévi dit : Hachem déclare : Ta vie est dans Ma main ... et tu te plains?
Rabbi Bérakhya dit : Pourquoi se plaindre de sa vie en ce monde? Il faut se plaindre de ses péchés! ...

La tendance à se plaindre est héritée d'Adam harichone. Bien que D. lui ait donné tout ce dont il avait besoin au Gan Eden, il a fauté et s'est plaint, en accusant 'Hava de la faute qu'il a commise.
De même, dans le désert, au lieu de remercier D. pour la manne, le peuple juif s'en est plaint.

De plus, le midrach dit que la foi parfaite en Hachem implique d'accepter Sa volonté même lorsque les événements semblent mauvais.
[quand dans notre vie tout va comme on le voudrait il est facile d'exprimer notre confiance en D., mais lorsque ce n'est pas le cas, lorsque ce qui nous arrive est ce que D. veut, alors là on peut voir notre vrai niveau pratique de émouna.]
Yaakov aurait dû se plaindre de la disparition de son fils Yossef car à ce moment même, D. élevait Yossef à une position royale. Sion ne doit pas se plaindre non plus ; elle doit savoir que par l'exil elle atteindra de plus hauts sommets.

Rabbi Houna déclara : "Il faut se dresser comme un homme puissant, cesser ses plaintes et confesser ses fautes" ...
Selon une interprétation (sur Eikha 3,39), lorsque l'homme commence à se repentir et apprend à dominer ses désirs, il n'aura plus de raison de se plaindre. Il sera en paix avec lui-même et avec le monde.

-> Rachi commente :
L'homme doit comprendre qu'il est jugé par D., qui est Juge équitable.
[Ainsi, de quoi les hommes se plaindraient-ils? Si un homme ressent le besoin de déplorer sa situation, il doit se rendre compte que sa propre conduite est en faute.]

<--->

-> Lorsqu'une personne souffre, que D. préserve, elle ne doit pas dire que les choses sont "mauvaises", mais plutôt, que la situation est "amère".
En effet, Hachem ne fait jamais rien qui est mauvais.
C'est à l'image d'un médicament qui peut être très amer à prendre, mais qui nous est très bénéfique au final. De même tout événement qui nous arrive, dans ses moindres détails, a été décrété/administré par Hachem, et au final tout est pour notre meilleur bénéfice, même si sur le moment cela peut nous paraître amer.
[rav Moché de Kobrin]

"L'incroyance est un lourd fardeau pour l'homme et une grande souffrance.
Au contraire, le croyant jouit d'un soutien fort et stable ; sa vie est plus légère, car chez lui, tout est fondé et renforcé par sa foi, alors que le non croyant traîne la charge de doutes et d'hésitations qui l'accablent sans cesse."

[Rabbi Na'hman de Breslev - sur Dévarim 1,12]

"Si les personnes qui se laissent librement aller à leurs envies, savaient à quel point les tsadikim éprouvent du plaisir, elles deviendraient des tsadikim du jour au lendemain"

[Rabbi Bounim de Pschicha]

La grossesse

+ Sous la 'houpa, le fiancé dit à sa fiancée : "Aré at mékoudéchét li bétaba’at zo kédat Moché vé’Israël " ( = Voici, tu m’es sanctifiée par cet anneau selon la loi de Moché et Israël).

Dans cette phrase, il y a 9 mots, comme une allusion aux 9 mois que dure la grossesse, et justement l'un des objectifs principaux du mariage est le fait de réaliser le commandement de pérou ourvou (donner naissance) ...

En hébreu, le mot pour dire la grossesse, la gestation est : érayon (הריון), et il a une valeur numérique de : 271, allusion au nombre exact de jours nécessaires afin que le fœtus se développe complètement, dans le ventre de sa mère.

Il est intéressant de noter, qu'en hébreu, une mère se dit : "ém" (אם), et que les lettres suivantes (de ce mot) forment : "ben" (fils - בן), comme indiquant que l'enfant tire sa judaïcité de sa mère juive.

Source (b"h) : traduction et compilation personnelle de divrei Torah du rabbi Benjamin Blech

"La base de la prière est le fait de ressentir de la joie dans notre relation avec D."

[Séfer 'Hassidim - 18]

Normalement, afin d'améliorer notre prière, on se dit qu'il faut avoir davantage de concentration (kavana).
Nos Sages nous donnent une autre réponse.
Afin de faire une belle prière, avec concentration, il faut en revenir à la source : augmenter sa joie dans notre démarche de prière.

La richesse

+ La richesse :

En hébreu, une personne riche se traduit par : achir (עשיר), et on peut noter que :
-> le ayin (ע) = les yeux (énayim - עינים) = la faculté de voir ;
-> le shin (ש) = les dents (shinayim - שנים) = la possibilité d'apprécier la nourriture ;
-> le youd (י) = les mains (yadayim - ידים) = la possibilité de toucher un objet, d'enlacer une personne qu'on aime, ...
-> le réch (ר) = les pieds (rag'layim - רגלים) = la possibilité de marcher.

Nos Sages (Pirké Avot 4,1) nous enseignent : "Qui est riche? Celui qui est heureux de sa part".

=> Il faut savoir apprécier le fait d'avoir la possibilité de voir, de manger, de se déplacer, de respirer, de vivre, ... rien n'est normal, acquis.

La richesse réside dans notre capacité à se satisfaire de ce que l'on a, plutôt que d'être un éternel insatisfait, toujours en attente de quelque chose d'autre.

Dans la vie, les problèmes prennent les proportions qu'on leur donne.
Notre bonheur attend que l'on regarde en nous toutes les bonnes choses que nous possédons, plutôt que de porter notre attention à l'extérieur, à ce que nous n'avons pas.

<--->

-> Plusieurs pensées ne peuvent pas régner sur nous en même temps, ainsi en développant de la reconnaissant sur les bénédictions que nous avons dans notre vie (même les plus minimes, récurrentes, ...), cela va entraîner une annulation de pensées négatives et d'inquiétudes.
Nous voyons alors la vie d'une façon tellement plus riche (puisque focalisé sur tout ce que nous avons, sur à quel point Hachem prend soin de nous, ...).

<------------------------------->

-> Un homme riche est appelé : guévir (גביר).
[C'est l'acronyme de : "gomél 'hassadim" (qui est prodigue en bonnes actions), "baïchan" (humble), "yachar" (intègre) et "ra'haman" (miséricordieux).]
Pour être un véritable "guévir" (riche), on doit réunir ces 4 qualités.
[Méam Loez - (Vayéra 18,1)]

De l’épreuve naîtra ma grandeur

+ De l'épreuve naîtra ma grandeur ...

-> "Ô mes ennemis, ne vous réjouissez pas à mon sujet, car après ma chute, je me suis relevé, car lorsque j’étais dans les ténèbres, D. a fait briller Sa lumière sur moi." (Mi'ha7,8)

-> Le midrach commente ce passage de la manière suivante :
"Si je n’étais pas tombé, je ne me serais pas relevé.
Si je n’avais pas été plongé dans les ténèbres, je n’aurai pas pu voir la lumière. "

La chute incite souvent à l’élévation.
[vaut voir les épreuves dans notre vie comme des tremplins …]

Nous avons tendance à parcourir d’un pas lourd la routine quotidienne sans faire le bilan de notre vie ou l’analyse de nos actes.
=> Une crise vient interrompre cette monotonie, nous obligeant à repartir dans notre vie sur de meilleures bases.

<------------>

-> "Un plaisir permanent devient quelque chose d'ordinaire, et il n'est plus apprécié.
C'est pourquoi les hommes montent et descendent dans leur service de D., car ce n'est qu'ainsi qu'ils peuvent atteindre un véritable plaisir (qui est l'aspect essentiel de notre avodat Hachem).

Le Baal Shem Tov disait : "L'objectif final d'une frustration est d'arriver à ressentir encore plus de plaisir."

[Toldot Yaakov Yossef (élève du Baal Shem Tov) - paracha Tazria]

<------------>

-> "Tout le monde doit savoir que c'est dans le domaine dans lequel le yétser ara l'attaque avec le plus de force, qu'il a le plus de potentialités pour acquérir de la pureté.
C'est au travers cet aspect qu'il peut atteindre son plus haut niveau de développement.
[...]
C'est au travers ses défaillances qu'une personne prend conscience de ce qu'est sa véritable mission.
[...]
"Dans la vie, tout le monde doit faire face à une tentation spécifique (une envie, un défi).
C'est au travers ce qui tente et enthousiasme le plus une personne, qu'elle va pouvoir acquérir la plus haute bénédiction.
Cela est vrai uniquement si une personne a conscience que c'est D. qui a mis en lui cette attirance [pour une faute particulière]."

[Rabbi Tsadok haCohen - Tsidkat haTsadik]

<------------>

-> "Le juste tombe sept fois, et se relève; mais les méchants sont culbutés par le malheur" (Michlé 24,16)

Le rav Yits'hak Hutner (Pa'had Its'hak) de commenter :
"Les sots comprennent ce verset comme signifiant que même si un tsadik tombe 7 fois, il arrive au final à se relever.
Cependant, les personnes sensées savent très bien qu'en réalité, [l'unique] raison faisant que le tsadik va réussir, c'est par ces 7 chutes.

Une tempête fait rage dans ton âme, désirant atteindre la grandeur.
C'est particulièrement dans les endroits dans lesquels tu observes des faiblesses et des régressions chez toi, que tu vas en venir à briller et à te surpasser."

[lors de chacune de ses chutes, il se relève de la boue et repart de l'avant, plus fort, car ayant appris de ses erreurs.
A l'image d'un enfant, c'est en tombant (sans le vouloir), qu'on apprend à marcher ... ]

<--->

-> Ceci est la signification de : "Le juste (tsadik) tombe 7 fois, et se relève" (Michlé 24,16) = c'est ses chutes (défaillances) qui lui permettent d'atteindre des niveaux toujours plus élevés.
[Méor Enayim - Vayétsé]

<--->

-> "Il n'y a aucune honte à admettre qu'on ait pu faire une erreur [nous sommes des hommes, et non des anges].
Mais s'obstiner à refuser d'admettre une erreur, cela est véritablement honteux."
[Pélé Yoets]

[il est humain d'en arriver à tomber dans la boue, mais y rester plus que nécessaire cela est condamnable.]

<------------>

-> "Si tu as étudié la Torah durant une période d'abondance, n'abandonne pas lors d'une période de famine.
Si tu as étudié la Torah dans la facilité, n'abandonne pas dans des moments où cela devient difficile.

Ce qui est réalisé dans la difficulté à 1 000 fois plus de valeur que ce qui est réalisé dans la facilité."

[Avot déRabbi Nathan - chap.3]

<------------>

+ CONCLUSION :

-> Chaque épreuve peut être vue comme : D. est en train de me tester.

Le terme : "problèmes" doit être remplacé par : "défis".
En effet, par "problèmes", on donne une connotation négative, comme quelque chose qu'on voudrait éviter d'avoir.
=> Les problèmes = Mince! J'ai vraiment pas de chance!
(je vais me mettre sous ma couette en attendant que ça passe)

"Défis" a une connotation positive : on teste les capacités d'une personne, on lui donne la possibilité de grandir, de s'améliorer.
Les difficultés nous permettent d'accoucher, de rendre réel, les magnifiques potentialités qui sont enfouis en nous.
=> Les difficultés : Chouette! Je vais pouvoir devenir quelqu'un de meilleur!
(à l'attaque, je vais montrer à tous combien je suis une personne au top).

Importance du regard & 3e Temple

+ Importance du regard & 3e Temple :

-> "Celui qui ferme les yeux pour ne pas se complaire au mal" (Yéchayahou 33,15)

La guémara (Makot 24a) dit que cela fait référence à la personne qui fait véritablement attention à ne pas regarder de vision interdite.

Quelle est la récompense de cette attitude?
La réponse est dans la suite du verset : "Celui-là habitera dans les hauteurs" (Yéchayahou 33,16).

-> Dans son commentaire sur cette guémara, le Taharat haKodech a écrit :
"Dans le futur, [une personne qui se protège de visions interdites,] ne va pas résider avec les personnes ordinaires, mais elle vivra dans les hauteurs les plus élevées du Ciel, avec les justes et les personnes saintes, sur lesquels le monde entier repose.
[...]
Pas tout le monde méritera de voir la reconstruction du Temple.
Seulement, une personne qui garde ses yeux, le pourra.
Non seulement, elle le verra, mais son âme, elle-même, ressentira sa rayonnante sainteté"

=> Chaque personne vivra la reconstruction du 3e Temple, proportionnellement aux efforts qu'elle aura fait pour préserver la sainteté de ses yeux.

Tout faire pour avoir des yeux purs, c'est se donner les moyens de pouvoir vivre la reconstruction du Temple dans toute sa splendeur.

"Quand un juif est tué par les non-juifs, D. prend Son vêtement et le trempe dans le sang de ce juif.
Lorsque le jour du jugement final arrivera, D. revêtira cet habit."

[ midrach Yalkout Chimoni 869
sur le Téhilim (110,6) : "Il fera justice contre les nations" ]

<--->

-> Lorsqu'un individu est tué par une autorité étrangère, même s'il n'a pu se confesser, il a part au monde futur.
Hachem possède une tenture écarlate, teinte par le sang de tels martyrs. Une image de chacun d'eux y figure avec leur nom, afin que D. puisse venger leur mort le jour du Jugement.
[Méam Loez - Vayéchev 39,21-23]