Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Vous tous assoiffés, allez vers l'eau" (Yéchayahou 1,55).
Nos Sages expliquent : "l'eau, c'est la Torah" (guémara Ta'anit 7a).

Rabbi 'Haïm Kanievski (Taama Diqra) de commenter :
"A propos de l'analogie entre l'eau et la Torah, nous rapporterons une Halakha du Choulkhan Aroukh (204,7) : Si on boit de l'eau lorsque l'on n'a pas du tout soif, on n'a pas besoin de réciter la bénédiction car on ne jouit de l'eau que lorsque l'on a soif, ce qui n'est pas le cas des autres boissons et aliments.

La Torah a été comparée à l'eau pour nous apprendre que celui qui n'a pas soif de Torah n'éprouve pas de plaisir à l'étudier!"

"Si tous les juifs ensemble, petits et grands criaient :
"Père, l'exil a trop duré, envoie-nous le Machia'h!",
il viendrait sans le moindre doute."

[Rabbi Yossef Its'hak de Loubavitch]

"La Torah protège l’homme tout le temps (dans ce monde, à l’heure de sa mort et dans le monde futur) "

[Tana Débei Eliahou Zouta – chap17]

-> "Si tu vois approcher les souffrances, cours vers les lieux d’étude et les souffrances te fuiront immédiatement. "
[Midrach Tana Débei Elyahou]

-> Le ‘Hafets ‘Haïm (Nid'hé Israël - chap.13) de dire que dans ce monde, D. comble les désirs de l’homme qui se consacre à la Torah, comme disent nos Sages : "Toute personne s’adonnant à la Torah voit ses désirs comblés par D. "

-> "Quand l’homme s’affaiblit dans son étude de la Torah et qu’il suit le mauvais chemin, nombre d’êtres malfaisants vont à sa rencontre pour l’accuser. "
[le Zohar]

-> "Toute personne s’adonnant à la Torah … se voit pardonner toutes ses fautes. "
[guémara Béra’hot 5a]

-> "Il n’existe pas de bonne action qui sauve de l’enfer (Guéhinam), si ce n’est l’étude de la Torah."
[Haggadat Michlé]

<----------------------->

-> Le Sifri dit : "La récompense pour l’étude de la Torah est supérieure à celle de tous les autres commandements et, de la même façon, la peine infligée pour sa négligence est plus lourde que pour toutes les autres fautes. "

-> Le ‘Hafets ‘Haïm (Nid'hé Israël - chap.13) rapporte que nos Sages enseignent que, lorsqu’un homme étudie la Torah, les êtres célestes créés par sa bouche (murmurant des paroles de Torah) l’entourent à perte de vue et l’on conçoit donc la punition infligée à celui qui abandonne la Torah, ce que le verset exprime ainsi : "Ceux qui abandonnent D. seront détruits".

La honte et la punition que subira l’homme sont proportionnelles aux bienfaits dont il aura bénéficié en ce jour du Jugement.

"Si un enfant joue avec un bout de bois en disant que c’est un bateau, et qu’on le lui retire, c’est comme si on faisait couler à un adulte son embarcation.
Le déranger, c’est comme lui voler une partie de son monde."

[Rabbi Israël Salanter]

Il faut se mettre au niveau de l'enfant afin de lui permettre d'exprimer ses potentialités internes au mieux, selon sa nature.

''Ne soyez pas trop stricts envers vous-mêmes car il s'agit d'une tactique du mauvais penchant pour vous rendre triste.

Même si une personne a commis une transgression, elle ne doit pas se décourager car cela lui ôtera la volonté de servir D.

Plutôt, elle doit être triste uniquement pour la transgression qu'elle a commise, et retrouver la joie en D. ''

[le Ba'al Chem Tov]

Accomplir les mitsvot dans l’attente d’une récompense?

+ Accomplir les mitsvot dans l'attente d'une récompense? (par le 'Hafets 'Haïm)

A propos du verset : "Heureux l'homme qui craint D., qui aspire grandement à Ses commandements" (Téhilim 112,1), la guémara (Avoda Zara 19a) précise : "A ses commandements", et non à la récompense de Ses commandements.

D'après le 'Hafets 'Haïm (dans son introduction au Séfer haMitsvot haKatsar), les Sages ne rejettent pas totalement notre attente d'une récompense, car celui qui ne veut pas du monde à venir, ne sait pas ce qui est bon.
Ils demandent simplement que nous aspirions surtout à Ses commandements, car il n'y a rien de plus important dans tous les mondes.

Honorer ses parents après leur mort … (2e partie)

+ Honorer ses parents après leur mort ... (2e partie)

---> Toute action positive peut être dédiée pour l'élévation de l'âme d'une personne décédée, mais il existe une différence entre un lien parent/enfant et les autres liens d'affinités :

-> envers toute personne (autre que ses parents) : le mérite d'une action est transféré au défunt, uniquement si la mitsva a été réalisée spécialement pour cette personne (en ayant en pensée ou en parole mentionné le nom de la personne avant d'agir).

-> envers ses parents : puisqu'un enfant est considéré comme une extension (la "jambe") de ses parents, comme s'ils étaient vivants et qu'ils accomplissaient eux-mêmes la mitsva, le mérite leur est transféré même sans aucune intention.
=> A chaque fois, qu'une fille ou un fils réalise une bonne action, les parents prennent part automatiquement aux bénéfices de cet acte méritant, même si l'enfant ne pensait pas à ses parents à ce moment.
Cela est valable pour tous les actes de notre vie.

-> Le Zohar nous enseigne que le moment principal pour honorer, comme il le faut ses parents, est après leur mort.
Il y est écrit (zohar - fin de la paracha bé'houkotaï) :
"Malgré le fait qu'un parent a pu décéder, l'obligation des enfants de l'honorer devient plus importante ...
car si l'enfant ne marche pas sur le bon chemin, il cause, pour sûr, à ses parents de ressentir une honte énorme dans l'autre monde.
Cependant, si les actes de l'enfant sont louables, il amène, certainement, un grand honneur à ses parents au même moment.
Il amène de l'honneur au nom de ses parents parmi les vivants dans ce monde ; et leur accorde de l'honneur aux yeux de D.
Par conséquence, D. aura certainement de la miséricorde et va les installer sur un trône de gloire."

-> Le Séfer ha'Hinoukh (mitsva n°33) de nous enseigner :
"Une personne doit penser au fait que son père et sa mère lui ont permis d'exister.
Pour cette raison, il ne peut être qu'approprié qu'un enfant fasse le maximum, de toutes ses forces afin de les honorer et de les aider.
Après tout, ils lui ont donné la vie et ont investi énormément de labeur et d'efforts afin de l'élever."

-> "Chaque bonne action qui va générer du mérite à une personne décédée, va amener en même temps une abondante récompense à la personne qui en est à l'origine".
[Séfer Taarich Yisrael - chap.19 - citant à ce sujet le rav Kamenetzky, le rav Kanievsky ...]

-> En ce qui concerne les parents, cela conduit à un double mérite.
Par exemple, par le fait de donner de l'argent à la tsédaka en l'honneur de ses parents, on va recevoir la récompense pour la mitsva de tsédaka, et la récompense d'honorer ses parents.

-> De plus, lorsque les parents décédés voient (de leur place au sein du monde de vérité) que leurs enfants réalisent des mitsvot en leur honneur, ils sont remplis d'une grande joie et ils prient pour leurs enfants.
Ils supplient D. d'accorder à leurs enfants une longue vie, pleine de prospérité, dans l'honneur et la miséricorde de D.
[cf. à ce sujet : le Séfer 'Hassidim - 170 ; le Téchouvot 'Haïm Béyad (Rav 'Haïm Palagi) ; le Yoré Déa - 116 ]

-> Cela a également beaucoup d'importance au niveau émotionnelle.
Suite à la perte d'un proche, il est normal d'avoir des émotions comme : de la tristesse, du découragement, de la culpabilité, des regrets, ...
On en vient à se répéter sans cesse : "J'aurai pu lui faire tellement plus!! ..."

=> Par le fait de rechercher activement à réaliser de bonnes actions au bénéfice de l'âme, l'endeuillé fait quelque chose de réel et de concret envers la personne qu'il a aimé.
Ces efforts et la prise de conscience que tout n'est pas perdu, que le lien n'est pas cassé, vont contribuer pour beaucoup afin d'amener l'endeuillé dans une direction positive.

-> Lorsque Yaakov va demander de transporter son corps après sa mort d'Egypte en Israël, il va demander à son fils : "Si tu as quelque affection pour moi, mets, je te prie, ta main sous ma hanche pour attester que tu agiras envers moi avec bonté et fidélité ('Hessed chel émet), en ne m'ensevelissant point en Egypte" (Béréchit 47,29)
Rachi explique que faire une bonté pour un défunt est une véritable bonté, car elle est faite de façon totalement altruiste (le mort ne pouvant faire un retour de sa gentillesse).

-> Le 'Hafets 'Haïm (chmirat halachone sec.3, chap.7) rapporte une histoire tirée du midrach haNéélam, qui permet de se rendre compte à quel point l'étude de la Torah va impacter l'âme d'un défunt.
Rabbi Zemira'ah a rencontré l'âme d'un racha, qui souffrait énormément suite à sa mort.
Ressantant sa grande peine, Rabbi a compris que D. le chargeait d'une mission : soulager la néchama de ce mort.

C'est ainsi, qu'il va retrouver son fils, totalement ignorant de la Torah, et lui permettre d'agir positivement selon la Torah, pour le bien de son père.
Une nuit, le père décédé est apparu au Rabbi et lui a rapporté :
-> dès que mon fils a su lire un verset pour la 1ere fois = "on m'a temporairement soulager des souffrances de ce jour" ;
-> dès que mon fils est entré en yéchiva pour personnes avancées = "toutes les punitions ont cessé immédiatement. J'étais libre des tourments de l'enfer!"
-> lorsqu'il a progressé au point de pouvoir établir lui-même ses propres décisions en halakha = "l'incroyable a eu lieu : j'ai été admis au gan eden! Un trône m'a été préparé parmi les justes."
-> Chaque jour que mon fils présente une nouvelle idées dans l'étude de la Torah = "des anges me couronnent par la même couronne que portent les grands tsadikim!"

Le décédé a conclu en disant : "Quelle chance a une personne qui laisse derrière lui un fils qui peine dans la Torah!"

=> Nos Sages (par ce midrach) nous enseigne que l'étude de la Torah permet une totale transformation pour l'âme, même d'un racha total.
A plus forte raison, l'âme d'un juif sincère, va être délivrée et propulsée aux plus hauts niveaux dans le Ciel.

-> "Toute personne qui a un lien avec la lumière de la Torah (en l'ayant étudié ou en ayant soutenu ceux qui l'étudient), cette lumière va (dans le futur : lors de la résurrection des morts) la ramener à la vie".
[guémara Kétouvot 111b -> sur le verset de Yéchayahou 26,19 : "Puisse les morts revenir à la vie ..."]

-> Le rav Leizer Yudel Finkel, Roch Yéchiva de Mir, observait l'année de décès de son père, le fameux : Alter de Slabodka.

Une nuit, l'Alter lui est apparu en rêve avec une requête urgente : "Shik mir pekala'h " (envoie-moi des paquets!).
= Il implorait son fils de lui envoyer des paquets d'actes méritants.

 

Source (b »h) : traduction & compilation personnelle issue du livre du Rabbi Tzvi Hebel (The Neshamah Should Have an Aliyah)

"Un homme doit se considérer comme si l'avenir du monde ne dépendait que de lui seul."

[le Zohar]

"Nous avons l'obligation d'accorder à toute personne le bénéfice du doute.
Pourquoi sommes-nous donc parfois si peu enclins à l'accorder à Hachem?"

[Rav Aharon de Karlin]

Honorer ses parents après leur mort … (1ere partie)

+ Honorer ses parents après leur mort ... (1ere partie)

-> "Tu observeras donc la mitsva, et les décrets ('houkim) et les règles (michpatim), que je t'ordonne d'exécuter aujourd'hui." (Dévarim 7,11)

La guémara (Erouvin 22a) explique : "Aujourd'hui (dans ce monde) afin de les accomplir ; demain (dans le monde à venir) afin d'y recevoir leurs récompenses."

-> Le Gaon de Vilna, avant de mourir, a attrapé ses tsitsit et a dit en larmes :
"Dans ce monde, avec quelques pièces, il est possible d'acquérir et de réaliser des mitsvot à chaque instant.
Dans le monde à venir, cependant, il n'est pas possible d'en accomplir une seule, même en échange de tout l'argent du monde."

-> Nos Sages (guémara Sanhedrin 104a) nous révèlent le fondement du fait de réaliser des actes : "léilou néchama" (en souvenir de l'âme, d'une personne décédée), en parlant du concept de : "béra mézaké" (par ses actes positifs, un fils va donner du mérite à son père, va lui permettre d'expier ses fautes, bien qu'il ne soit plus vivant).

-> Le Ramban (Béréchit 11,32) donne un exemple de ce principe.
Le père de notre patriarche Avraham s'appellait : Téra'h, était un fervant adorateur des idoles, et il a mis pleins d'obstacles à son fils (Avraham) afin de l'empêcher à avancer dans sa volonté de servir D.

Selon l'avis de certains de nos Sages, il n'a même pas fait téchouva avant de mourir.
Néanmoins, le Ramban nous dit qu'il a pu d'accéder au monde à venir par le mérite de son fils.

-> "Par chacune des mitsvot ou des actes méritoires qu'un de ses descendants va accomplir après sa mort, l'âme du père va recevoir de l'expiation."
('Hafets 'Haïm - Ahavas Chessed II - chap.15 - notes).

Le 'Hafets 'Haïm y poursuit également en disant qu'un fils peut, par la puissance positive de ses actions, épargner ses parents défunts de souffrir de leurs fautes dans le monde à venir, et va avoir un impact sur leur entrée au gan eden.

-> Le Chla haKadoch dit que cela s'applique à tout parent (quoi qu'il ai pu faire!) car : "un enfant est la jambe du père" (kara davouha).
Etant une extension du père, les actions du fils sont considérées comme celle du père lui-même.

-> "Lorsqu'une mère juive décède, que ses enfants craignent D. et s'occupent de la Torah et des mitsvot, cela est considéré comme si elle-même était en vie et qu'elle réalisait toutes ces actions."
[Rabbénou Yona - Iguéret haTéchouva - Drouch 3 - 79]

-> Pourquoi un enfant est appelé la jambe du père, et non sa main, ou tout autre membre de son corps?

Le rav Yts'hak Hutner explique que la jambe est le seul membre avec lequel une personne se déplace (cf.personne en béquille, en chaise roulante) ; et sans elle, elle serait complètement immobile.

D'ailleurs, ceci est la véritable différence entre un être humain et un ange.

-> Un ange est : un omeid, un être qui stagne au niveau dont D. l'a créé, sans possibilité d'évoluer.

-> L'homme est : un méhalé'h, un être qui marche.
Il peut débuter sa vie à un niveau très inférieur à celui d'un ange, mais par un travail sur lui-même et par son succès dans les tests de la vie que D. lui a envoyé, un être humain peut atteindre, voir dépasser un ange.
Ainsi, toute personne est constamment "en mouvement".

[Comme dit le Gaon de Vilna : "Dans la vie, soit on avance, soit on recule"
=> la notion de neutralité de nos actes n'existe pas.
Par exemple : si je me détends dans un but de reprendre des forces afin d'agir positivement (selon la volonté de D.), c'est bon, sinon c'est de la perte de temps, de la paresse.]

Cela est valable uniquement tant qu'on est en vie.
Une fois mort, il n'y a plus d'opportunités de grandir, on reste au même niveau pour l'éternité.

[une énorme souffrance future est le sentiment de honte/de regret devant ce qu'on aurait pu faire, qu'on a pas fait, et qu'il nous est alors plus possible de réaliser .... "Ah si seulement, j'aurais ... !!" ]

Une fois mort, à l'image des anges, on devient un immobile, un stagnant.

Le rav Yits'hak Hutner (Pa'had Yits'hak) enseigne que c'est à ce moment que la notion de : "la jambe du père" (kara davouha) prend tout son sens, permettant à la personne décédée (le père ou la mère) de garder un pied sur terre, monde incroyable/unique qui permet de gagner des mérites éternels.

=> Si une personne a laissé une descendance méritante, elle a des "jambes", qui vont lui permettre de continuer à marcher malgré sa mort.
Les actions des enfants étant attribuées aux parents, ils continuent à monter d'un niveau à un autre.

=> Ceux qui ont la chance d'avoir une descendance louable, continuent à avancer avec elle, et ils sont ainsi toujours parmi les vivants.

 

Source (b"h) : traduction & compilation personnelle issue du livre du Rabbi Tzvi Hebel (The Neshamah Should Have an Aliyah)