Il incombe à l'homme d'engendrer une progéniture se consacrant au service d'Hachem ...
C'est pourquoi, nos Sages ont déclaré que la descendance d'un homme dépend essentiellement de ses bonnes actions. En effet, il est écrit (Noa'h 6,9-10) : "Voici les engendrements de Noa'h. Noah était un homme juste et intègre dans sa génération" puis "Noa'h engendra trois fils" ; en d'autres termes, c'est parce que "Noa'h était un homme juste" qu'il "engendra trois fils".
[séfer 'Harédim 67a ]
Catégorie : Moussar/Pensée juive
Même celui qui étudie la Torah jour et nuit ne pourra pas se rapprocher vraiment d'Hachem s'il n'est pas marié.
[Zohar - Vayechev p.187a ]
+ "C'est Toi qui es mon abri! Tu me protèges contre l'ennemi, tu m'environnes de chants de délivrance. Séla" (Téhilim 32,7).
Selon Rabbi Yossé, le Psalmiste déclare : C'est Toi, D., qui me protège de mon ennemi, le mauvais penchant qui lutte contre moi dans le ciel et ici-bas. Pour assurer ma délivrance, tu m'environnes, par Ton inspiration sacrée, de chants de gloire contenant de grands secrets.
Rabbi El'azar affirme que le roi David parle au mauvais penchant en lui disant : "Tu m'as violemment poussé pour me faire tomber" (Téhilim 118,13), c'est-à-dire tu as cherché à me détourner de D. à cause de mes nombreux malheurs, "mais Hachem m'a aidé" pour que je puisse te résister.
"Et ton peuple, tous des justes, ils hériteront du pays pour toujours" (Yéchayahou 60,21).
Rabbi Yéhouda déduit que les Bné Israël ont le bonheur d'être protégés par Hachem dans ce monde et dans le monde futur.
[Zohar - Vayichla'h p.178b ]
Le roi David adresse à Hachem cette demande : "Dévoile mes yeux afin que je puisse contempler les merveilles de Ta Torah" (Téhilim 119,18).
Assurément, ils sont stupides les hommes qui n'investissent pas d'efforts dans l'étude de la Torah, source d'une longue vie de bonheur, dans ce monde et dans le monde futur.
Celui qui étudie la Tora est libéré de toute domination étrangère, sauf si Hachem en décide autrement, comme dans le cas des tsadikim, tels que Rabbi Akiva, devenus des martyrs de la foi.
[Zohar - 'Hayé Sarah 131b]
L’amour d’Hachem
+ L'amour d'Hachem :
-> A propos du verset : "Tu aimeras l'Eternel ton D. de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir" (Vaét'hanan 6,5), le Sifré enseigne:
"Accomplis les mitsvot par amour [d'Hachem] afin d'avoir droit à une récompense est bien plus important que celui qui le fait par crainte du châtiment".
Notre Délivrance, est la délivrance d’Hachem
+ Notre Délivrance, est la délivrance d'Hachem :
-> Hachem partage toutes les souffrances de Son peuple, car il est dit : "Dans toutes leurs souffrances, Il souffre avec eux" (Yéchayahou 63,9).
La Présence divine accompagne les juifs lors de leurs différents exils, comme il est dit : "Hachem, ton D., reviendra avec toi (de ton exil) et te prendra en pitié" (Nitsavim 30,3).
Dès lors, en nous libérant de l'exil, Il se libère Lui-même.
[d'après Zohar - Vayéra 120b]
Combien est-il important de s'appliquer à l'étude de la Torah jour et nuit, car on sera vanté par Hachem dans les mondes inférieurs et Supérieurs.
De plus, pour celui qui l'étudie, la Torah est un arbre de Vie ici-bas et dans le monde à Venir.
[Zohar - Vayéra p.106b]
Qui prend l'habitude de porter assistance aux pauvres est assuré d'avoir des enfants dignes de respect
[guémara Baba Batra 9a]
Il n’est pas de faute plus grave que la médisance
+ Il n'est pas de faute plus grave que la médisance :
-> L'auteur de graves fautes, telles que l'idolâtrie, les unions interdites, le meurtre, en pâtit ici-bas, mais l'essentiel du châtiment l'attend dans le monde à venir.
Ainsi, il est dit à propos de l'idolâtrie : "Puisqu'il a méprisé la parole de L'Eternel, et violé Sa loi, retranché, il sera retranché" (Bamidbar 15,31), le Talmud de Jérusalem explique : "Retranché", ici-bas ; "il sera retranché", dans le monde à venir.
Cependant, la médisance est encore plus grave.
En effet, à propos du péché du veau d'or, il est dit (Chémot 32,31) : "Hélas! Ce peuple est coupable d'une grande faute, ils se sont fait un dieu d'or".
A la femme de Potiphar qui voulait l'inciter à commettre un adultère, Yossef répond (Béréchit 39,9) : "Comment puis-je commettre un si grand méfait, et offenser D.?".
Enfin, après avoir tué son frère Havel, Cain déclare (Béréchit 4,13) : "Mon crime est trop grand à supporter".
Ainsi, pour ces trois péchés capitaux, la Torah emploie le mot grand au singulier, alors qu'à propos de la médisance, on le trouve au pluriel dans le verset (Téhilim 12,4) : "Que Hachem supprime toutes les langues mielleuses, les lèvres aux grandes paroles".
[rav Nissim Gaon - Méguilat Sétarim]
Peiner son prochain c'est comme peiner un monde entier, car chaque personne est un microcosme.
[séfer 'Hassidim - chap.44]