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Une chose dont nous sommes sûrs, c'est que la souffrance pulvérise les résidus de la faute.
[guémara Béra'hot 5a - rapporté par le 'Hafets 'Haïm ha'Hahadach - Dévarim 62]

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-> "Nos Sages ont enseigné qu'il n'y a pas de souffrance sans faute" (guémara Shabbos 55a).
Étant donné que 70 ans de [terribles] souffrances de Iyov équivalent à un bref séjour dans le Guéhinam, une personne qui souffre ici [dans ce monde] reçoit de loin la punition la plus facile.
C'est la raison de ma joie, et il n'est donc pas nécessaire d'essayer de me rassurer ou de m'encourager".
[rapporté par le rav Isser Zalman Meltzer - rapporté ensuite par le rav Sach]

[on doit essayer de se réjouir dans ce monde, avec l'idée qu'on a une méga promotion par rapport au prix réel. Une souffrance dans notre monde vaut énormément de souffrances au guéhinam (pour nous purifier), et ainsi certes c'est dur sur le moment, mais cela nous dispense d'infiniment plus de galère au guéhinam! ]

Le Rav Chmouel Wozner dit qu'il faut appliquer avec un ordinateur/smartphone les mêmes lois qu'avec la présence d'une femme : les lois du yi'houd!!

(rapporté par le Rav Gabriel ELKOUBY )

Sur le plan de la Hala'ha, il est question de "Yi'houd" lorsqu'un homme et une femme (au moins une femme) se retrouvent ensemble dans un endroit où ils sont isolés des autres, sans qu'ils aient à craindre d'être dérangés par qui que ce soit.
Ces lois doivent être étudiées en détail pour en saisir les principes et leurs applications.

(définition du Yi'houd du Rabbin Marc Meyer)

"La joie réelle, c’est ce qu’on éprouve quand on fait ce qu’on doit faire ...
Le visage peut refléter les larmes ou la tension ; mais si le voyage est entamé, si on est conscient que nous construisons ce que nous devons construire, notre cœur chantera en nous malgré la peine de notre corps et les larmes sur notre visage."
[rav Akiva Tatz]

La joie est la réponse de la néchama (l'âme) lorsqu'on fait ce qui doit être fait.

+ Un homme dit au rav Guerchon Cahen :
- " Que voulez-vous, monsieur le rabbin, je ne suis pas croyant!
- Ah! Vous ne croyez pas? Ce n'est pas exact. Tenez donc cette boîte. Que contient-elle?
- Et bien, des sardines!
- Comment le savez-vous ?
- Parce que cela est écrit dessus.
- Vous croyez donc à ce qui est écrit sans voir le contenu. Vous êtes donc croyant! "

Source : le "Imrei Cohen"

L’étude de la Torah garde notre esprit vivant …

+ L'étude de la Torah nous garde vivant, elle garde notre esprit vivant :

L'étude de la Torah aiguise l'esprit : la Torah rend sages ceux qui s'y investissent.
Mais cette sagesse n'est que secondaire par rapport à l'amélioration du caractère qu'elle produit.

Une fois, Rabbi Moshé Feinstein (l'autorité hala'hique principale de la dernière génération), a été raccompagné en voiture de la yéchiva à son domicile.
Quelques rues plus loin, il demanda au chauffeur de s'arrêter.
A l'arrêt de la voiture, Rabbi Feinstein ouvrit la porte et dégagea sa main qui avait été coincée dans la portière fermée.
Les élèves qui étaient avec lui, choqués, lui demandèrent pourquoi il n'avait pas crié lorsqu'on avait fermé la portière.
Rabbi Feinstein répondit : "Je n'ai pas voulu embarrasser le jeune homme qui avait fermé la porte sur ma main".

La guéoula finale

+ La guéoula finale :

-> Un des 13 principes du Rambam est : "Je crois avec une foi totale en la venue de machia'h, et même s'il tarde à venir, j'anticipe chaque jour qu'il viendra."

-> "Ce jour-là, un grand Shofar retentira, et ceux qui se sont perdus dans le pays d'Assyrie et ceux qui ont été exilés dans le pays d'Egypte viendront et se prosterneront devant Hachem sur la montagne sainte à Jérusalem" (Yéchayahou 27,13)

-> Le Rambam (fin Hilkhot Méla'him - chorech 14) écrit :
"On sait que la prophétie et la royauté nous ont été retirées jusqu'à ce que nous abandonnions les fautes auxquels nous nous sommes attachés, et qu'Hachem nous pardonne et ait pitié de nous comme c'est Son objectif, et alors Il reviendra vers nous comme il est dit à propos du retour de la prophétie (Yoël 3,1-2) : "Après cela, Je répandrai Mon esprit sur toute chair, et vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, vos jeunes gens des visions. En ces jours-là, je répandrai mon esprit sur les esclaves et les servantes."

-> Le Rambam (Hilkhot Méla'him 12,2) enseigne :
"Certains sages affirment que la venue d'Eliyahou haNavi précédera la venue de machia'h. Toutes ces questions et toutes celles qui s'y rapportent ne peuvent être connues de l'homme avant qu'elles ne se produisent ... Quoi qu'il en soit, ni l'ordre d'apparition de ces événements ni leurs détails précis ne font partie des principes fondamentaux de la foi. Il ne faut pas s'occuper des aggadot sur ces sujets, ni s'engouffrer dans le midrash sur ces sujets, et ils ne doivent pas être considérés comme essentiels, car l'étude de ces domaines ne l'amènera ni à la crainte d'Hachem, ni à l'amour d'Hachem ...
Il faut plutôt attendre et croire en la conception générale de ces événements telle que nous l'avons expliquée."

-> Le Rambam (Hilkhot Méla'him 12,5) écrit également :
"Et à cette époque (suite à la venue du machia'h), il n'y aura ni famine ni guerre, ni envie ni concurrence. Le bien coulera en abondance, tous les plaisirs seront disponibles comme de la poussière, et le monde entier sera uniquement occupé à connaître Hachem".

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-> Selon le prophète Yéchayahou (11,9) : "Car [après la guéoula] la terre sera remplie de la connaissance d'Hachem comme l'eau recouvre le fond de la mer."

-> Le Rambam (Hilkhot Méla'him 12,4) décrit : "Les sages et les prophètes n'ont pas attendu l'ère messianique pour dominer le monde entier, pour régner sur les non-juifs, pour s'élever au-dessus des nations, ou pour manger, boire et faire la fête. Ils désiraient plutôt la liberté de s'impliquer dans la Torah et la sagesse sans aucune pression ou distraction, afin de mériter le monde à venir."

-> Avec la guéoula nous bénéficierons d'une incroyable proximité avec Hachem, dont le prophète Yéchayahou (62,5) en donne une analogie : "Et comme la joie d'un fiancé pour une fiancée, votre D. se réjouira pour vous."

Le seul mal qu'il y a dans le monde est que le peuple juif ne prie pas, car s'ils priaient ils pourraient annuler toutes les souffrances
[rav Tsadok haCohen - rapporté par le rav Aroush]

Rabbi Eliézer ben Yaakov dit : "Celui qui accomplit une mitsvah s’acquiert un [ange] défenseur et celui qui commet une transgression s’acquiert un [ange] accusateur."
[Pirké Avot 4,11]

Ceux qui enseignent la Torah aux autres méritent les plus hauts niveaux du monde à Venir (olam haBa).
['Hovot haLévavot - chaar HaBitachon 4]

+ Lorsqu'une personne s'assoit et étudie la Torah, elle ne s'en rend peut-être pas compte, mais elle soutient littéralement le monde.
[rav Aharon Kotler - Michnat Rabbi Aharon 1,27 ; ainsi que le rav El'hanan Wasserman - Kovétz Maamarim 42,1]

-> La guémara (Sanhédrin 99b) appelle "apikorsim" toute personne qui demande : "Que font les rabbanim pour nous? Ils n'étudient que pour eux-mêmes".
Rachi explique que ces personnes ne réalisent pas que le monde existe grâce aux rabbanim qui étudient la Torah.

-> Le Taz (Yoré Déa 251,6) écrit que Mordé'hai haTsadik était tenu en plus haute estime lorsqu'il était juge à plein temps au Sanhédrin qu'après avoir sauvé le peuple juif, car il n'avait pas autant étudié la Torah à ce moment-là.
Cela a-t-il un sens? Il a pourtant sauvé toute la nation juive d'une mort certaine! Il ne resterait plus rien de nous si le décret d'Haman avait été exécuté.
Oui, quelqu'un devait sauver le peuple, et si nous sommes les seuls capables de le faire, nous sommes obligés de le faire, et nous devons y aller et nous impliquer. Mais en fin de compte, ceux qui sont restés à étudier la Torah ont plus de zechusim que ceux qui ont sauvé le peuple juif.
[talmoud Torah kénéged koulam]

-> Le rav Yé'hezkel Abramsky (Pniné Rabbénou Yé'hezkel 13) a dit un jour à la fin d'un de ses cours :
"Vous, les garçons, qui êtes assis et qui étudiez à plein temps, sans aucune autre obligation ou emploi, êtes les plus grands mézaké harabbim du monde. Le monde repose sur vous".
Il ajoute qu'il y a une allusion à cette idée dans les mots : "Écoutez, s'il vous plaît, fils de Lévi, est-ce petit à vos yeux ?" (Bamidbar 16:8-9).
Les "fils de Lévi" font référence à ceux qui étudient la Torah : "Ce que vous faites en étudiant la Torah est-il petit à vos yeux? Au contraire, vous désirez et recherchez plus d'honneur, plus de travail. Ce que vous avez est meilleur que toute autre opportunité, ne l'oubliez jamais!".