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Réflexions sur la différence entre Amalek et le peuple juif …

+ Réflexions sur la différence entre Amalek et le peuple juif ...

Quelle force spirituelle représentons-nous, nous peuple juif?
=On est le peuple qui doit révéler la présence de D. dans le monde.

Il est écrit à notre propos vis-à-vis de D. : "Atem édaï" (=vous êtes Mes témoins).
Les témoins attestent de ce qui ne peut être vu : si une chose est présente et évidente, les témoins n'ont aucune utilité.
Ce n'est que lorsque l'objet ou l'événement ne peuvent être perçus directement que les témoins sont convoqués.

La présence de D. n'est pas directement identifiable dans le monde ; c'est avec nos vies et avec toute notre histoire comme peuple que nous apportons ce témoignage.

Amalek est éternellement voué à effacer ce témoignage à tout prix (même à se sacrifier lui-même), pour supprimer toute preuve de D., pour maintenir un écart entre ce monde et D.
En effet, Amalek est cet écart, cette distance entre le physique et le spirituel, et si cette brèche venait à être comblée, il cesserait d'exister.

=> C'est la bataille entre Amalek et le peuple juif!
La fin d'Amalek, c'est la suppression de la faille qui sépare D. du monde, la restauration de cette proximité révèle que tout est Un.

La Torah décrit la rencontre entre Amalek et le peuple juif en ces termes : "achèr kar'ha badéré'h" (= qui t'est arrivé en chemin).
Le mot kar'ha (arrivé), désignant cette rencontre, est construit sur la racine 'kar', qui veut dire "froid", et se décline aussi dans les mots "mikré" (hasard/coïncidence) et "kéri" (impureté dans la zone intime).

Le mot clé (kar'ha) de cette rencontre, va nous permettre de définir la frontière, la différence entre Amalek et le peuple juif, au travers ces 3 racines :

--> froid (kar) = ils ont refroidi le peuple juif et l'émerveillement du monde devant le don de la Torah.
Le monde vit alors qu'il était possible d'attaquer les juifs, qu'en fin de compte il ne s'agissait que d'hommes, qu'ils étaient au moins potentiellement vulnérables, et les nations firent marche arrière, s'éloignèrent de l'expérience du Sinaï.

Rachi propose l'analogie avec un homme qui saute dans un chaudron d'eau bouillante : il est gravement brûlé, mais il a refroidi l'eau.

Le peuple juif était tout feu tout flamme dans sa dévotion à D. (suite au don de la Torah), et ce feu aurait pu enflammer le monde entier.
Amalek a refroidi les flammes.

=> C'est cela Amalek : il va tout faire pour refroidir, réduire notre ardeur à la faire la volonté de D.

--> Coïncidence (mikré) = l'idéologie d'Amalek est que tout est coïncidence.
Les choses arrivent parce qu'elles arrivent, rien n'a réellement d'importance.
Ce qui peut paraître une évidence (l'implication directe de D. dans les affaires humaines), n'est qu'une coïncidence (car il n'y a aucune preuve du contraire!).

Toute preuve est douteuse (le mot amalek a la même valeur numérique que le mot hébreu 'safék' : le doute), toute évidence est tirée par les cheveux.

=> C'est cela Amalek : doute et distance.

--> Impureté (kéri) = nous sommes les représentants de la loyauté des relations homme-femme, et nous devons en faire la démonstration dans notre mariage avec le Créateur.

Amalek cherche à briser un tel lien, il clame que cette loyauté n'a pas d'objet, que rien ne doit suivre un processus de maturation, que rien n'a de but.
Au contraire, selon lui, les choses n'ont pas de sens, rien n'est significatif, et il n'existe pas d'intimité.

Nous représentons le brit (l'alliance => l'intimité d'une relation exclusive, sans chercher à voir ailleurs).
Amalek représente toutes les ruptures d'alliance.

=> C'est cela Amalek : créer des occasions, des sujets d'occupation pour rompre/réduire nos moments d'intimité avec D., et nous empêcher de développer à chaque instant les liens nous unissant.

===> Amalek vient masquer la réalité, nous luttons pour la dévoiler.

Source (b"h) : compilation personnelle issue d'un divré Torah du rav Akiva Tatz

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+ "Va livrer bataille à Amalek demain" (Béchala'h 17,9)

-> Selon le rav Gamliel Rabinowitz, dans ce verset, Moché dit au peuple d'aller en guerre contre Amalek avec la force de son arme : le "demain" (ma'har - מחר).
De la même façon, que le yétser ara/Amalek déclare : "Bien sûr que tu dois étudier la Torah et faire des mitsvot, mais pas immédiatement, rien ne presse, demain!", de même nous devons lui dire : "Juste aujourd'hui je fais une belle prière, juste aujourd'hui j'étudie la Torah, ... demain on verra!"

La différence entre : מחר (demain - ma'har) et מהר (vite - maér), réside dans une minuscule partie manquante, qui symbolise le fait que notre yétser ara va nous attaquer sur de petites choses, jusqu'à terme nous faire chuter au plus bas.
Il faut savoir faire preuve de rapidité (maér) pour faire la volonté de D., sans toujours remettre à demain (ma'har).

Tout dépend de la Téchouva …

+ Tout dépend de la Téchouva ...

Nos Sages ne cessent de souligner que la délivrance future dépend de la téchouva (le repentir).

La Torah dit : "L'esprit de D. planait" (Béréchit 1;2).
Les Sages commentent (1) : "c'est l'esprit du machia'h.
Par quel mérite le machia'h arrivera-t-il?
Par le mérite de la Téchouva."


Le Zohar nous exhorte à nous repentir afin d'amener la délivrance (2). Il y est écrit :
"[D. a dit] : Sachez qu'elle est prête à arriver mais qu'elle tarde à cause de vous.
Si vous la désirez, pourquoi empêchez-vous son arrivée?
Revenez! Faites Téchouva."

Le Rambam écrit (3) : "Tous les prophètes nous ont ordonné de faire téchouva et Israël ne sera délivré que par le mérite du repentir.
La Torah nous a assuré ... qu'à la fin de l'exil, Israël fera téchouva ; et à ce moment, il sera imédiatement délivré."

---> Il appartient à Israël de se repentir de sa propre initiative sans quoi, il y sera forcé par des souffrances et des malheurs envoyés par le Ciel.

Dans la guémara Sanhédrin 97b, il est écrit :
"Rav Eliézer dit : 'Si Israël se repent, ils seront délivrés. Sinon, ils ne le seront pas.'
Rav Yéchou'a répliqua : 'Ne seront-ils pas délivrés, s'ils ne se repentent pas?
[Certes], mais dans ce cas, D. les asservira à un roi dont les décrets seront aussi durs que ceux de Haman : alors Israël se repentira et reviendra dans le droit chemin ...' "

Le Maharal de Prague (4) établit une comparaison entre le royaume de Yichmaël et celui de Parass (la Perse).
Il fait remarquer que ces 2 royaumes sont intimement liés, et qu'il s'agit en fait d'une seule et même monarchie.
Il apparaît donc clairement que le rôle assigné aux enfants d'Ychmaël est d'agir exactement de la même façon que Haman dans la méguila Esther : imposer des souffrances au peuple d'Israël en le menaçant de "l'anéantir et de le massacrer ... en un jour", pour l'amener à une téchouva complète.

=> Le royaume d'Ychmaël remplit fidèlement sa mission!
A présent, tout dépend de nous.
Plus vite nous nous ressaisirons et reviendrons vers D. dans un repentir sincère, et plus vite D. mettra terme à nos malheurs, dont l'unique objectif est de nous pousser à la téchouva.

Sources :
(1) : midrach Béréchit Rabba 24
(2) : Zohar - vayikra 22a
(3) : Hil'hot Téchouva 7,5
(4) : au début de Nér Mitsva

Source (b"h) : compilation personnelle issue du livre "Matsmia'h Yéchoua" du Rav Alexander Aryéh Mandelbaum

Un appel du ‘Hafets ‘Haïm …

+ Ci-dessous un appel, très actuel, du 'Hafets 'Haïm évoquant les souffrances d'Israël à l'époque précédant la venue du macchia'h :

"Mes frères, mes amis, nous voyons que la 'midat adin' (l'attribut de justice sévère) se fait durement sentir dans le monde.
Il n'y a pas de jour où nous n'entendions des nouvelles effrayantes ...
Il nous faut être convaincus que c'est un avertissement que D. nous envoie pour que nous fassions Téchouva.

Qui sait ce qui se passera demain?

Plus nous tarderons à nous repentir, plus la colère divine augmentera.
Quiconque a la crainte de D. à coeur, se doit d'assumer la responsabilité de la collectivité et de faire comprendre au grand public l'obligation impérieuse que tous ont de se repentir.
Peut-être la colère de D., s'apaisera-t-elle ...

Mais, si nous faisons preuve de négligence, nous aurons à rendre des comptes pour chacun des jours où nous aurons tardé à nous repentir ...

Le coeur brisé par les souffrances du peuple d'Israël ... et attendant la délivrance ..."

Source (b"h) : issu du livre "Matsmia'h Yéchoua" du Rav Alexander Aryéh Mandelbaum

Concernant la date exacte de la fin des temps …

+ Concernant la date exacte de la fin des temps ...

Selon le Rambam (1) :
-> "En ce qui concerne les sujets de l'arrivée du Machia'h, et ce qui en ressort, personne ne peut savoir comment ils se présenteront jusqu'au moment où ils se produiront, car ils n'ont pas été dévoilés aux Prophètes ; les Sages n'ont pas non plus reçu de tradition s'y afférant.
On ne peut se référer qu'aux implications de certains versets."

-> le Rambam conclut sur ce sujet en disant : "On ne se consacrera donc pas aux écrits allégoriques et on n'interrogera pas longuement les midrachim sur ces sujets.
Il ne convient pas de leur accorder une très grande importance car ils ne conduisent ni à la crainte, ni à l'amour de D."

L'idée du Rambam est vraiment très très importante ...

D'ailleurs, le rav Eliezer Ména'hem Chakh a écrit (2) :
"Le seul signe [relatif à la délivrance] mentionné par le Rambam, c'est la Téchouva.
Or, au lieu de s'investir dans la Téchouva ... on se tourne vers les signes.
On cherche simplement à alléger son fardeau, mais ce n'est pas ce que D. attend de nous ... "

==> D. veut que nous nous investissions uniquement dans ce qui peut renforcer notre crainte et notre amour pour Son service.

En spéculant continuellement sur la "fin des temps" et sur les signes manifestes de l'arrivée du machia'h, on passe à côté de ce que D. attend de nous en cette période précédant l'arrivée du machia'h.

Notre seule préoccupation doit être de nous préparer aux temps messianiques, car une fois qu'ils seront là, on ne pourra plus changer ce qu'on a négligé de corriger jusque-là (cf.Ramban sur Dévarim 30,6).

Dans un monde d'action, croire dans le macchia'h, c'est des actes, une attitude, et non pas une spéculation ou des pensées stériles

==> l'idée de sa venue doit être pour nous, comme si chaque instant, chaque acte pouvait potentiellement être le dernier.
Il faut donc faire Téchouva, vivre pleinement selon la Torah, et éviter de remettre à plus tard (car si on croit en sa venue imminente, il n'y a potentiellement pas de plus tard pour s'améliorer, mériter de bien agir ...).

Sources :
(1) : Yad 'Hazaka, Hilkhot Méla'him - chapitre 12
(2) : Mikhtavim VéMaamarim - page 39)

Source (b"h) : adaptation & compilation personnelle issue du livre "Matsmia'h Yéchoua" du Rav Alexander Aryéh Mandelbaum

Notre plus grande bénédiction = être proche de D. !!

---> Notre plus grande bénédiction = être proche de D. !!

Le rav Yé’hézkel Levenstein a dit : "l’objectif essentiel de la création de l’homme est de se rapprocher de D. en brisant les barrières qui le séparent de Lui
Ce but n’est pas simplement, comme certaines personnes le pensent, de profiter des bienfaits de ce monde."

Un homme posa un jour au rav Bounim de Pchis’ha la question suivante :
"Comment une personne qui ne porte pas de téfiline, qui profane le Shabbath et qui ne respecte pas les lois et les coutumes d’un juif intègre, peut-elle être riche et avoir du succès en tout ? "

Le rav répondit en citant le verset : "Et Hachem, D., dit au serpent : Parce que tu as fait cela [tu as entraîné la femme à manger le fruit], tu es davantage maudit que tout le bétail et les bêtes des champs ; sur ton ventre, tu te déplaceras et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie."

= Bien que la poussière ne puisse être considérée comme un aliment savoureux, elle se trouve en abondance et est toujours facilement accessible.
D. semble donc avoir "béni" le serpent avec la promesse qu’il ne souffrirait jamais de la faim.

Rav Bounim explique qu’en réalité, il s’agit de la malédiction suprême.
En effet, les 2 "malédictions" de l’homme et de la femme (Tu mangeras à la sueur de ton front + Tu enfanteras dans la douleur) sont un moyen d’assurer le fait que l’homme aura toujours la motivation de se forger un lien avec D., en déversant son cœur en prières.

Le serpent, par contre, voit tous ses besoins satisfaits.
De ce fait, il n’a jamais aucune raison de demander quoi que ce soit à D., et donc de se forger un lien avec lui.

=> De la même manière, D. accorde parfois la santé et la richesse à une personne qui ne prie pas.
Avec tous ses besoins matériels satisfaits, cette personne ne voit aucune raison de se tourner vers D. pour prier, ce qui, évidemment, ne peut être considéré comme une bénédiction

==> A travers la prière, nos besoins et nos désirs deviennent la source de notre plus grande bénédiction : être proche de D.

[Selon le rav Dessler : certaines personnes rejettent avec tellement de force le fait que D. dirige le monde qu’elles en deviennent indignes d’être réveillées par D.]

 Source (b"h) : compilation personnelle du livre : "Prier avec feu" du rav Heshy Kleinman

"Sache que notre Père, dans le Ciel, est un D. plein de miséricorde.
Il a infiniment plus de pitié de nous que nous n’avons pitié de nous-mêmes.

Tout ce qui nous arrive et tout ce qui nous entoure vient de Sa volonté, avec une grande miséricorde.
Sache donc une chose : tout ce que tu vois autour de toi, c’est le plus grand ‘hesséd qui puisse exister pour le peuple d’Israël."

[paroles du ‘Hazon Ich à la Rabbanite Greineman, juste après la 2e guerre mondiale, celle-ci lui demandant de l’aide afin de comprendre la tragédie venant d’atteindre le peuple juif]

 

La prière ne fait pas changer D. d’avis, elle …

+ La prière ne fait pas changer D. d’avis, elle …

On demanda à Rav Bibi bar Abaye : « Que signifie l’expression : "kéroum zoulout aux gens ?"
Il répondit : "Ce sont les choses qui se tiennent au sommet du monde, mais que les gens traitent avec légèreté."
Rachi affirme à ce sujet : "Par exemple, la prière qui s’élève jusqu’au ciel."
=> dans cette guémara (Béra’hot 6b), nos Sages nous enseignent que la prière fait partie des choses les plus élevées/importantes de ce monde, et que malgré cela, elle est très négligée.

[Le rav Moché Sternbuch dit que le fait que tant de personnes ont de si grandes difficultés à prier avec ferveur/concentration est la preuve de son importance.

-> "Nos Sages enseignent qu'il existe 4 domaines qui nécessitent d'être constamment renforcés, et il s'agit de : la Torah, les bonnes actions, la prière et le déré'h érets." (guémara Béra'hot 32b)
Si nous avions conscience de ce que nos prières peuvent réellement accomplir, nous ne nous arrêterions jamais de prier. Mais nous la considérons avec légèreté, car sans renforcement permanent elle perd forcément toute sa valeur.]

Le Néfech ha’Haïm explique que dans le monde futur, les gens prendront conscience de tout ce qui aurait pu être à eux si seulement, ils avaient cru en le pouvoir de la prière, et en avait fait usage.

Le rav Pam dit à ce sujet : "On montrera aux personnes (ayant négligées l’importance de la prière) l’effet que leurs prières auraient pu avoir si elles les avaient dites avec une concentration venant du cœur.
Le malade aurait pu guérir, le couple sans enfants aurait pu en avoir et la personne à la recherche d’un conjoint aurait pu le trouver."
=> Faisons de notre mieux, pour ne pas avoir de remords sur notre vie.

---> En priant, nous disons : "Toi, et Toi Seul peut m’aider".

Le Maharal = lorsqu’un personne prie avec sincérité, elle renonce en faveur de D. au propre fait d’exister, en reconnaissant humblement sa propre insuffisance et en affirmant sa confiance en le pouvoir universel de D.
=> La finalité intrinsèque de la prière est d’amener une personne au plus haut degré possible de proximité avec D.

Le rav Yossef Albo explique que la prière ne change pas un mauvais décret, ni ne modifie un mazal défavorable.
En fait c’est plutôt la personne qui se trouve changée grâce à la prière.
En atteignant un niveau spirituel plus élevé, elle développe une plus grande capacité à recevoir les bénédictions de D., les bénédictions qu’elle mérite effectivement de recevoir.

=> Plus nous prions, plus nous intégrons dans notre psychique, notre totale dépendance à chaque instant en D., la conviction que D. est la source de toutes les bénédictions …

Chaque événement de la vie peut être une occasion de prier avec ferveur/conscience, et aucune prière (même la plus banale) ne restera veine (à l’image de l’eau qui va goutte après goutte faire un trou dans une pierre dure, notre esprit rigide va grâce à la succession de nos prières permettre à D. de faire une place à D. pour qu'Il puisse résider avec un maximum de proximité avec nous).

==> La prière ne fait pas changer D. d’avis, elle nous change, nous, et c’est cela qui change tout !!

Le temps, c’est …

+ Le temps, c’est …

La société dit : “Le temps, c’est de l’argent.”

Le ‘Hafets ‘Haïm avait l’habitude de dire à ce sujet : "L’argent, c’est du temps."
==> N’oublions pas les priorités dans notre vie.

L’argent ne doit pas être la finalité, mais un moyen nous permettant de vivre davantage.

D’ailleurs, le Rabbi de Loubavitch disait: "Le temps, c’est la vie!"

L’honneur et le respect des parents …

+ L’honneur et le respect des parents par le rav Mattitiahou Salomon …
 

Une des conditions préalable pour que le processus d’éducation des enfants soit constructif et couronné de succès est le concept : de "kavod" (= l’honneur, le respect –> mitsva de kiboud av va’èm – cf.chémot 20,12) et de "mora" (= la crainte -> mitsva de ich imo vé’aviv tira’ou – cf.vayikra 19,3).

Un certain nombre de lois découlent de ces mitsvot, et si la Torah nous les a donné c’est qu’il y a des raison.

Certains parents, soit par un sentiment d’humilité, soit par une idée fausse de la parentalité moderne, choisissent de renoncer à leurs prérogatives de parents.
Ils n’exigent pas que leurs enfants s’adressent à eux avec un extrême respect et avec une profonde vénération.
Ils aspirent à être les amis et les copains de leurs enfants, et les règles strictes de respect et d’honneur ne correspondent pas du tout à leur vision des choses.
C’est une grave erreur !

=> Les mitsvot du respect et de la crainte des parents ont pour but de nous enseigner la reconnaissance et la gratitude.

Mais il y a également un autre but constituant un élément primordial dans l’éducation des enfants.

 

---> En quoi consiste le concept de respect dans la Torah ?
Pourquoi devons-nous porter du respect et de la déférence à certaines choses et à certaines personnes ?
Que gagnent-elles en s’attirant notre respect ? Pourquoi en-ont-elles besoin ?

La réponse est qu’elles n’en ont pas vraiment besoin.
Nul n’a besoin de respect au sen réel du mot, et les gens qui ont faim de respect ne font que courir après une illusion.
Par conséquent, pourquoi sommes-nous censés donner du respect aux parents, aux rabbanim et aux personnes âgées, s’ils n’en ressentent pas la nécessité ?

= c’est parce que c’est nous qui en avons besoin.
C’est dans notre propre intérêt que nous avons besoin de donner du respect aux autres.

En effet, il existe une corrélation directe entre respect et influence.
Plus nous honorons et respectons les gens dont nous devons tirer un enseignement et une inspiration, plus nous serons réceptifs à ce qu’ils doivent nous donner.

En respectant nos parents, notre rav, la Torah, ... nous faisons en sorte que leur message a plus d'impact, nous parle plus.

Précisons (si nécessaire), que les parents ne doivent pas instaurer chez eux des mesures draconiennes, chercher à transformer un enfant en prisonnier virtuel.
Cependant, il y a des occasions où le fait de réclamer du respect avec modération profitera à l’enfant sans pourtant l’écraser.

Les mitsvot sont données dans l’intérêt des enfants …
[n'essayons pas d'être plus intelligent que la Torah, sous couvert de modernité ...]

Source (b"h) : compilation personnelle issue du livre "D'un coeur plein d'amour" du rav Mattitiahou Salomon

La plus grande source de bonheur est : le don de la vie …


"Quelqu’un qui dispose d’une sensibilité spirituelle ne perçoit pas la vie comme quelque chose de neutre, qui serait amélioré ou détérioré par des expériences positives ou négatives.

Bien au contraire, être vivant est une bonne raison d’être au comble de la joie, même dans les expériences les plus négatives ; la vie est la possibilité de grandir, et rien ne vaut mieux que cela."

[Rav Akiva Tatz]