"Si tu considères la Torah comme l'air que tu respires, tu finiras par oublier les difficultés. Tu percevras ainsi la Torah comme une perfusion qui te maintient en vie."
(Rav Yossef Chalom ELYASHIV)
"Si tu considères la Torah comme l'air que tu respires, tu finiras par oublier les difficultés. Tu percevras ainsi la Torah comme une perfusion qui te maintient en vie."
(Rav Yossef Chalom ELYASHIV)
Rabbi Abba dit : "Il n’y a pas plus clair signe de la fin des temps que ce verset : "Et vous, Oh montagnes d’Israël, laissez grandir vos branches et laissez pousser vos fruits pour Mon peuple Israël, car leur venue s’approche." (Yé'hézkel 36,8).
[guémara Sanhédrin 98a]Rachi d'expliquer : "Lorsque la terre d'Israël produira ses fruits en abondance, la fin sera proche, et il n’y pas de signe plus clair de la fin des temps".
Dans la amida, nous ne demandons plus la pluie de Pessa'h à Souccot, car cela n'est pas bénéfique en Israël.
Ainsi, même pendant les périodes où il n'y avait quasiment plus de juif en Israël, on a toujours calqué nos demandes de pluie en fonction des besoins de la terre d'Israël. En effet, notre désir est de la voir fertile, comme chantant : "Voici le Machia'h arrive à votre porte!"
"On n’est pas joyeux parce qu’on réussit mais on réussit parce qu’on est joyeux."
(Rabbi 'Haïm Chmoulevitch - Roch Yeshivat Mir)
En effet, tous ses jours sont pénibles, son activité est une source de chagrin ; même la nuit, son coeur n'a point de repos. Cela est vanité! [...]
==> La conclusion de tout le discours, écoutons-la : "Crains D. et observe Ses commandements ; car c'est là tout l'homme.
En effet, toutes les actions, D. les appellera devant Son tribunal, même celles qui sont entièrement cachées, qu'elles soient bonnes ou mauvaises."
+ Il est possible d'ajouter à ce sujet, la sagesse de Rabbi Na'man 308 :
"La michna des Pirké Avot (6;4) dit :
" Heureux celui qui fuit les vicissitudes de ce monde accablant et qui consacre tous ses efforts à l'étude et à la compréhension de la Torah.
Il sera "heureux et prospère" : "Heureux dans ce monde, et prospère dans le monde à venir." (Téhilim 128,2)
Ce monde a toujours été plein de tracas et de souffrances.
Les choses n'ont pas changé.
Il est écrit : "C'est avec effort que tu tireras la nourriture de la terre ... C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain ..." (Béréchit 3;17-19)
C'est ce qui a été décrété depuis le péché d'Adam, et il n'est pas possible de s'y soustraire.
Ces soucis et ces douleurs détruisent la vie de l'homme.
===> Le seul et unique refuge est D. et Sa Torah."
+ Pour conclure, citons les paroles du roi David : "Si Ta Torah n'avait fait mes délices, j'aurais succombé dans ma détresse. (Téhilim 119,22 - loulé Torahté'ha cha'achou'aï, az avadti bé'onyi).
Nos Sages font remarquer que le mot délice = cha'achou'aï, signifie en réalité : "mon jouet".
Pourquoi le roi David choisit-il d'employer ce terme pour désigner la Torah?
==> On apprend de ce terme le sentiment que peut ressentir un juif, quand il parvient à s'attacher entièrement à la Torah.
Un jouet est un objet auquel un enfant s'attache toujours très fort.
L'enfant va tellement aimer son jouet, qu'il voudra l'emporter avec lui partout où il ira, dormir avec lui, lui confier ses peines et ses joies ... (la Torah, c'est mon doudou!! )
Qu'on lui enlève ce jouet ou, pire, qu'il se casse, et la souffrance qu'il va en ressentir sera terrible.
==> Le roi David fait référence à ce sentiment, à cette étroite relation qui peut exister entre un jouer et un enfant.
De même qu'un enfant est attaché sincèrement à son jouet, d'un amour profond, de tout son coeur, chaque juif peut s'attacher à la Torah et gagner grâce à cela un bouclier qui le soutiendra toute la vie terrestre, faite d'épreuves et de douleurs.
Agissons en tant qu'adulte, vivons avec notre doudou (notre Torah!) une vie épanouie et réussie, pleine de joie, de shalom et de santé (b"h). Amen!
+ La femme, son mari et l'étude de la Torah :
-> Le rav Bentsion Abba Shaül enseigne que les femmes récitent les birkot haTorah chaque jour, puisqu'elles ne sont pas moins incluses dans les récompenses pour la Torah, que ne le sont leur mari.
-> Dans une de ses lettres, le 'Hazon Ich écrit :
"Une femme qui aide et pousse son mari à étudier la Torah possède la même part que son mari.
Plus encore, si ce dernier est poussé par sa femme à aller étudier au Beit haMidrach, et voilà que ce dernier préfère passer la plupart de ses heures d'étude à "discutailler" avec d'autres, son épouse obtiendra la récompense égale à toute l'étude qu'il aurait pu, et dû effectuer, ceci selon le niveau de la perfection ... quant à lui, il doit se contenter de la réalité de ce qu'il investit."
-> Le Malbim (Erets 'Hemda) et le Nétsiv (Méromé Sadé) abondent également dans le même sens : Est-ce que la femme devra avoir une récompense moindre par le fait que son mari ne maximise pas le temps qu'elle lui accorde pour grandir en Torah?
S'il choisit de se laisser aller (ex: parler en vain) plutôt que d'étudier, la perte lui est uniquement imputable (sa femme recevant le salaire qu'il aurait eu s'il avait totalement étudié).
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+ "Rav a dit à Rabbi 'Hiya :
Par le biais de quels actes les femmes méritent-elles une vie éternelle?
Au travers leurs [efforts dans le fait] d'amener leurs enfants à la synagogue (beit haknesset) afin d'y apprendre la Torah, et en envoyant leurs maris aux lieux d'études (beit midrach) afin d'y apprendre la michna et la guémara, et par le fait d'attendre leurs maris jusqu'à ce qu'ils en reviennent ."
[guémara Béra'hot 17a]
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-> On peut citer les paroles du 'Hafets 'Haïm sur sa femme Freida :
"C’est au crédit de ma femme si j’ai pu étudier la Torah durant toute ma vie et que j’ai pu être l’auteur de livres.
Elle était toujours contente de son sort et n’a jamais été attirée par les tentations de ce monde.
Grâce à elle, j’ai toujours pu étudier la Torah entouré de tranquillité."
-> On peut également citer les paroles de Rabbi Akiva, qui a son retour après 24 années d'étude de la Torah, il dit à ses 24 000 élèves : "C’est à elle que nous devons ma Torah, et la vôtre!"
-> Le rav Ovadia Yossef écrit dans les introductions à ses ouvrages : "Ce livre est dédié à la mémoire de mon épouse, l’éminente Rabanite, femme vertueuse, Margalit bat Zakhia – qu’elle repose en paix – qui, par son exceptionnel dévouement pour moi comme pour nos enfants qu’elle éduqua, me permit d’arriver où je suis."
+ "Le seul et véritable ami, en ce monde-ci et dans l'autre monde, c'est D.
Il n'y a qu'un seul compagnon qui soit sûr, sans faille aucune, c'est l'Eternel.
Avec D., il n'y a qu'un seul autre compagnon qui puisse nous conseiller et nous guider, nous rendant capable de vivre en tant que peuple de D., c'est la Torah!
La Torah reflète le conseil secret de D., et nous procure les conseils apparents = les mitsvot = seules garantes de notre devenir."
Source : le Maharal de Prague dans son "Tiféret Israël" - adaptation
Mais qu'est-ce qu'une mitsva d'étudier la Torah? Un cours entier, une page d'un livre, une phrase, ...?
La 1ere michna du traité Péa dit : "Voici les mitsvot qui n'ont pas de mesure [minimale] (et que l'on peut réaliser avec la plus petit quantité) : la Péa (le coin dans le champ), les Bikourim (les prémices), péleriner, la bienfaisance et l'étude de la Torah."
==> Le Gaon de Vilna explique qu'il ressort de cette dernière michna, que même un seul mot de Torah est considéré comme une mitsva à part entière de limoud haTorah (l'étude de la Torah).
Ainsi, celui qui étudie une page ou un chapitre de michna par exemple, accomplit des centaines de mitsvot.
Ces dernières (d'après la 2e michna de Péa) valent chacune les 613 mitsvot!!
Le 'Hafets 'Haïm ajoute que quelqu'un qui parle à une vitesse normale dit environ 200 mots par minute, on peut ainsi accomplir facilement 200 mitsvot de limoud haTorah (qui valent chacune 613 mitsvot), à chaque minute de notre vie.
===> Il n'y a donc plus une minute à perdre!!
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-> Le Temple brillait comme l'or et un grand nombre de ses ustensiles étaient faits du même métal précieux.
Nos Sages (midrach Béréchit 16,2) déclarent : "Le monde ne méritait pas de se servir de l'or. Pourquoi a-t-il été créé? Pour le Temple".
La Torah fut donnée :
- dans un endroit isolé et inconnu = le désert ;
- à un moment peu précis = on ne sait pas en effet, s’il s’agit du 6 ou du 7 du mois de Sivan.
Tout cela pour nous dire que la Torah ne dépend ni du temps, ni de l’espace.
On entend souvent les réflexions suivantes : ‘’nous devons coller à la réalité de l’endroit et vivre avec notre environnement’’ ou ‘’les temps ont changé, on ne peut plus vivre comme ont vécu nos ancêtres !’’
Le Rav Israël Salanter conclu en disant que c’est pour cela qu’il est écrit : ‘’Les paroles de la Torah doivent apparaître à tes yeux, comme si elles avaient été dites aujourd’hui’’
== La Torah existe et reste toujours d’actualité, à tout moment et en tout lieu !!
+ Torah : source de bénédiction ...
Le 'Hafets 'Haïm répondait souvent à ceux qui venaient lui demander sa bénédiction :
"Pourquoi vous fatiguez-vous à venir chez moi, et pourquoi demandez-vous ma bénédiction?
Les bénédictions sont entre vos propres mains, comme la Torah le dit : "Si vous allez selon mes préceptes, et que vous observez mes commandements ..." (Vayikra 26,3), vous pouvez atteindre toutes les bénédictions mentionnées dans la Torah.
Allez, étudiez la Torah, et observez ses commandements, soutenez-la et ceux qui l'étudient, et vous serez garantis que s'appliquera sur vous la bénédiction : "Béni soit celui qui accompli les paroles de cette Torah". "