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Lorsqu'une personne prie pour la parnassa, elle fait partie de la catégorie de "ceux qui cherchent à se purifier" et ces personnes reçoivent l'aide Divine. Le fait de prier montre que l'on a de l'émouna et du bita'hon en Hachem. C'est pourquoi les portes de la parnassa s'ouvrent à celui qui fait la prière.
[ rabbi de Kobrin ]

Nos Sages (guémara Béra'hot 6b) accordent à la prière une valeur exceptionnelle. Encore plus importante que les sacrifices, elle apporte, comme eux, l'expiation des fautes.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,6 ]

Shabbath est un jour propice pour faire descendre ici-bas des âmes saintes, lors de relations conjugales.
[Zohar - Yitro 89a]

La Présence divine quitte ce monde et les cris de prière des hommes ne sont plus entendus à cause de trois catégories de pécheurs :
1- Celui qui s'unit à une femme se trouvant en état d'impureté menstruelle (Nida), ce qui est extrêmement grave, étend cette impureté sur lui-même et sur tous ceux qui sont proches de lui.
Là où il va, il chasse la Présence divine. Il amène de graves maladies sur lui-même et sur les enfants conçus dans l'impureté. Il restera impur tout au long de son existence, comme il est dit : "L'impureté de la femme nida sera sur lui" (Métsora15,24).

2- Celui qui s'unit avec une non-juive déchaîne le courroux divin en portant atteinte à l'alliance sacrée et au sceau du Roi, gravé sur notre chair; après ce péché, il ne peut rétablir un lien avec Hachem que par un repentir complet et constant.

3- Celui qui fait avorter sa femme détruit l'une des constructions du Saint béni soit-Il.
[Zohar II,2a]

+ "Et ton peuple, tous des justes, ils hériteront du pays pour toujours" (Yéchayahou 60,21).
Rabbi Yéhouda déduit que les Bné Israël ont le bonheur d'être protégés par Hachem dans ce monde et dans le monde futur.
[Zohar - Vayichla'h p.178b ]

Rendre compte de nos fautes

Le jour où l'homme s'apprête à quitter ce monde, le jour où il doit se résigner à se séparer du souffle de vie qui l'habite encore, il prend conscience de toutes les fautes qu'il a commises durant sa vie, alors qu'il en était incapable tant qu'il était sous l'emprise de son corps.
Puisqu'il a commis ces fautes de son vivant, c'est avant de quitter ce monde qu'il doit en rendre compte et les reconnaître.
Mais les réchaïm continuent à les nier, même au seuil de la mort.
[Zohar - Lé'h Lé'ha 78b]

+ "Confie ta destinée à Hachem ; confie-toi à Lui, et il agira" (gol al Hachem darké'ha, ouvéta'h alav, véou yaassé" - Téhilim 37,5)

-> Le Malbim explique que celui qui manque de bita'hon est incapable de s'engager dans un plan. Il courra ici et là, essayant autant de façons que possible de trouver une solution.
Mais celui qui a confiance en Hachem peut s'engager envers Lui. Il peut s'en tenir à un chemin et compter sur Lui pour agir à sa place.

Chaque fois qu'il m'arrive un malheur, je m'accroche à ma foi. Je sais pertinemment qu'aucune situation n'est le fruit du hasard et que tout est supervisé par Hachem. Je m'efforce alors de prier, pour annuler le décret. Je déconsidère les efforts, car ce ne sont pas eux qui permettent de s'en sortir.
['Hazon Ich - lettre 132]

=> il ressort que pour prier, l'individu doit totalement s'annuler devant Hachem. Celui qui intériorise le fait qu'il ne possède rien et que tout appartient à Hachem a le mérite de voir sa requête agréée.

Au moment de la conception d'un homme se produisent 2 créations : une matérielle, "l'embryon", le futur bébé, et une spirituelle qui est le souffle divin, le Néfech, l'âme Divine qui va résider dans ce corps.

Lorsque quelqu'un se laisse aller à ses désirs et plaisirs matériels, son âme sera obscurcie. Au lieu de désirer accomplir les mitsvot et de s'engager dans le service Divin, il sera au contraire attiré par les plaisirs matériels voir même interdits et n'aura aucune volonté de s'adonner au service divin : il s'en écartera. (Or Ha'haim haKadoch - Béhar 25,35).

D'une manière générale, lorsqu'un homme augmente ses plaisirs matériels, ses désirs spirituels diminuent automatiquement de même.
Les désirs de plaisirs matériels d'un homme proviennent de son cœur, source de l'âme animale, et les désirs spirituels qui l'attirent toujours vers le bon chemin proviennent de son esprit "la Néchama".

"Nos ancêtres ont été sauvés d’Égypte par le mérite des femmes vertueuses d'alors, et il en sera de même pour la rédemption future."
[guémara Sota 2b]

-> Chaque année avant d'aller faire ses matsot, rav 'Haïm Kanievsky allait demander la bénédiction de sa femme pour que ce soit une réussite.

-> Si nous buvons 4 coupes de vin pendant le Séder, c'est pour symboliser le fait que notre délivrance de nos 4 exils provient grâce au mérite de nos 4 Matriarches : Sarah (1er verre), Rivka (le 2e), Ra'hel (le 3e), et Léa (le 4e).
[d'après le Chla haKadoch]

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-> Nos Sages (guémara Pessa'him 108a) enseignent que les femmes sont également obligées de boire les 4 coupes de vin, puisqu'elles ont également vécu les miracles de la sortie d'Egypte.
Les Tossafot (sur la guémara Méguila 4a), citant le Rachbam, affirment même que si tout cela a pu être possible (la délivrance d'Egypte), c'est grâce aux mérites des femmes vertueuses d'alors.

=> Pourquoi nos Sages disent que les femmes ont "également" vécu les miracles, comme si elles étaient secondaires à ce miracle?

-> Le 'Hatam Sofer (Torat Moché - Chémot p.75) dit que plus une personne est tsadik/vertueuse, moins le fait que la nature se modifie pour elle, est quelque chose de si extraordinaire.
A l'inverse, le moins une personne est méritante, le plus sera considéré comme énorme un miracle réalisé pour elle.
En effet, le monde a été créé et n'existe que pour la Torah, et la nature est donc assujettie à la Torah (cf. guémara Yérouchalmi Sanhédrin 1,2).

Le 'Hatam Sofer poursuit que puisque les femmes juives étaient si vertueuses, pour elles les nombreux miracles réalisés n'étaient pas aussi extraordinaires.
[étant particulièrement méritantes, il était "normal" que la nature se change pour elles!]
A l'inverse pour les hommes, qui avaient moins de mérites qu'elles, le miracle était immense, et c'est pour cela qu'ils sont principalement concernés par louer Hachem par des chants et les 4 coupes de vin.

=> Cela explique le besoin de nos Sages de préciser que les femmes doivent boire les 4 coupes en employant le mot : "également", car les miracles étaient une "normalité" au regard de leur niveau élevé et de leurs mérites importants.
[Chez les hommes le miracle était principal, pour elles cela n'était que secondaire (moindre)!]