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Rien ne peut faire obstacle au désir

+ Rien ne peut faire obstacle au désir :

-> Selon Rachi (Chémot 2,5) : Batya tendit sa main [pour récupérer sur le Nil le panier contenant le bébé], et elle s’est allongée démesurément de plusieurs coudées (amot).

-> Le séfer Sifté Tsadik (ot 14) dit que lorsqu'elle a tendu la main, elle ne savait pas qu'un miracle se produirait et qu'elle s'allongerait. Malgré tout, elle a fait tout ce qu'elle pouvait, et c'est ainsi que le miracle s'est produit.

Le Sifté Tsadik conclut sont développement en disant : "Quiconque veut accomplir la parole d'Hachem n'a qu'à déployer tous les efforts possibles et il recevra l'aide d'Hachem pour y parvenir."

-> Le séfer Likouté Yéhouda écrit également, au nom du Beit Israël, que nous pouvons apprendre de la paracha Chémot que rien ne peut s'opposer à la volonté humaine.
Il dit au nom du rabbi de Kotzk que Batya savait certainement que sa main n'était pas assez longue pour atteindre Moché, mais elle a fait ce qu'elle pouvait naturellement pour essayer de l'atteindre quand même. C'est une leçon pour nous tous. Nous devons tous faire ce que nous pouvons et compter sur Hachem pour faire le reste.

Le Baal haTanya écrit qu'un homme juif n'est pas comme un non-juif qui subvient aux besoins de sa femme et de ses enfants parce qu'il est personnellement enclin à le faire ; le peuple juif est "goy é'had baarets" (une nation sur la terre) : même lorsque nous sommes impliqués dans des affaires terrestres, nous sommes connectés à Hachem, qui est Un.
Tout ce que fait un juif est pour l'honneur d'Hachem. Il subvient aux besoins de sa femme et de ses enfants parce qu'ils sont des âmes juives, qui font partie d'Hachem (Tanya - Iguéret haKodech 9).

Pendant notre long exil, les juifs du monde entier ont prié pour pouvoir s'installer en terre d'Israël dans un climat de sainteté et de pureté, en observant la Torah et les mitsvot comme il se doit.
Ces désirs purs relient un juif à la sainteté de la terre.
[ rav Avraham Tsvi Kluger]

La royauté

"Le sceptre ne se retirera pas de Yéhouda" (Vayé'hi 49,10)

-> Rachi précise que cette prophétie s’applique à partir du roi David.

-> Yaakov bénit Yéhouda et lui accorde la royauté. On peut soulever deux questions sur cette prophétie.
Tout d’abord, nous savons que le premier roi du peuple d’Israël fut Chaoul, qui n’est pas un descendant de Yéhouda, mais de Binyamin. Alors, comment est-ce possible qu’il fût oint par le prophète Chmouel?
Et quand Chmouel réprimanda Chaoul qui n’avait pas obéi à ses instructions, il lui dit : "Et maintenant, ta royauté ne subsistera pas : Hachem s’est choisi un homme selon son cœur et l’a institué chef de son peuple, parce que tu n’as pas respecté Son commandement!" (Chmouel I 13,14).
Les propos de Chmouel sous-entendent que si Chaoul n’avait pas commis cette erreur, son royaume aurait perduré, ce qui semble contredire la prophétie de Yaakov, mentionnée dans le verset précité…

-> Le Ramban propose deux réponses. Il affirme tout d’abord que les descendants de Chaoul auraient pu être rois des tribus issues de Ra’hel – à savoir, Binyamin, Éphraïm et Ménaché. Autre possibilité, les descendants de Chaoul auraient pu être les ministres ou les députés du roi (issu, quant à lui de Yéhouda).

C’est d’ailleurs l’implication des propos de Yonathan (fils de Chaoul) à David : "Ne crains rien, la main de Chaoul, mon père, ne t’atteindra pas ; tu régneras sur Israël et moi, je serai ton second. Chaoul, mon père, le sait bien aussi" (Chmouel I 23,17).
Si Chaoul n’avait pas fauté, cette prédiction se serait réalisée. Yonathan ne savait pas que Chaoul avait manqué à son obligation et pensait donc pouvoir être le second du roi !

-> Le Rama Mipano affirme d’ailleurs que l’âme de Yonathan sera réincarnée en la personne de Machia’h Ben Yossef (et c’est l’allusion que faisait alors Yonathan en parlant à David.)

=> Ce développement nous enseigne à quel point il est important d’accepter son rôle, même quand cela signifie être subordonné ou soumis à quelqu’un d’autre. C’est souvent la clé du succès. Chaoul eut du mal à surmonter ce défi et cela eut des conséquences désastreuses. Yonathan parvint à se montrer digne et bien qu’il mourût précocement, le Rama Mipano nous enseigne qu’en fin de compte, il triomphera.

[d'après le rav Yéhonathan Gefen]

"Personne ne se voyait l'un l'autre ; personne ne quitta sa place pendant 3 jours". (Bo  10;23)

Selon le 'Hidouchei HaRim = les pires ténèbres sont celles où l'homme refuse de voir son prochain souffrir et de l'aider.
Quand l'homme ignore la détresse de son prochain, lui-même devient incapable de quitter sa place.

Source (b"h) : le livre "Mayana chel Torah" du Rav Alexander Zoucha Friedman

La mitsva d’aimer son prochain

+++ La mitsva d'aimer son prochain :

+ Il est écrit : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Éternel" (Vayikra 19;18)

== c'est un devoir pour chaque juif d'aimer son prochain comme soi-même.
Selon nos Sages = ne fais pas à autrui, ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse.
Rabbi Akiva (dans le Sifra) = "c'est là un grand klal (principe général) de la Torah", voulant dire par là que de très nombreux commandements et lois en dépendent.
Le Rambam (Hil'hot Téchouva) compte cette faute parmi celles qui peuvent compromettre notre part au monde futur.

Celui qui dans ses relations avec son prochain recherche la paix, l'amitié malgré les épreuves et les conflits d'intérêts, celui qui se réjouit du succès de son ami et de son bonheur, comme du sien, appliquent véritablement ce commandement.

== Par ailleurs, quel rapport y a t-il entre cette injonction (aimer son prochain comme soi-même) et les mots 'Je suis l’Éternel'?

Nos Sages expliquent : si tu ne trouves pas de raison pour aimer ton prochain, aime-le car Je suis D. ; tel un homme qui demanderait à son ami : "aime mon fils, fais-le pour moi".

La valeur numérique du mot : aava (amour) = 13 = valeur numérique du mot : é'had (un)
En effet, l'amour pour chaque juif (sans exception) n'est possible que si nous prenons conscience que nous sommes tous unis par les liens de parenté = enfants de D. (comme le dit le verset : "Tu es mon fils aîné Israël").

Lorsqu'il y a union et amour dans notre peuple, la présence divine repose alors sur nous.
En effet, si l'on additionne : 13 (un) + 13 (amour) = 26 = valeur numérique du nom de D. dans son attribut de bonté.

Le Rav Moché Feinstein remarque que la valeur numérique des mots "tu aimeras ton prochain comme toi-même" = à celle du verset : "Tu aimeras Hachem' = valeur de 820.

+ Le 'Hida explique que l'amour entre les juifs adoucit la rigueur divine.
Il remarque que la valeur numérique de 'kamo'ha' (comme toi-même) = 86 = celle du mot 'Elokim' (nom de D. dans son attribut de justice).
=== ainsi, lorsqu'un juif parvient à aimer son prochain "comme lui-même", il transforme le nom de D. dans son attribut de justice par le nom de D. dans son attribut de bonté (אֲנִי יְהוָה) [Passage de la justice à la bonté!]

+ D'après le Rambam, la mitsva d'aimer son prochain est la 32e mitsva de la paracha Kédochim.
La valeur numérique du mot lév (cœur) est aussi de 32, signe que pour accomplir cette mitsva au mieux, il faut y mettre le meilleur de son cœur.

+ Le Rav Dessler explique que l'amour est engendré par le fait de donner (acte facilement réalisable).
En effet, lorsque l'on fait du bien à l'autre (matériellement, moralement, ...), c'est comme si on lui donnait un peu de nous-même et on finit par retrouver en lui cette part de nous-même.

+ Le Rav Moché Luzzato (Messilat Yécharim) écrit : "Aimer son prochain comme soi-même sans aucune différence découle d'une identification totale avec lui, de cœur et d'âme".

+ Le Rav Dessler a écrit (Mikhtav MiEliyahou 4;5) : "Les âmes de toute l'humanité sont reliées et se reconnaissent.
Leurs vies émanent d'une même racine spirituelle et par conséquent, elles dépendent toutes les unes des autres".

+ Avant de prier, le Ari zal enseigne qu'il faut absolument recevoir sur soit la mitsva "d'aimer son prochain comme soi-même" et d'aimer tout Israël comme son âme, et ce afin que nos prières puissent s'élever et venir devant D.
Cet enseignement lui était tellement cher qu'il est inscrit sur sa propre tombe à Tsfat, encore accessible aujourd'hui.

+ Guémara Yébamot 79a = "Ce peuple [Israël] se distingue par 3 caractéristiques : la modestie, la compassion et le fait de prodiguer des bontés (le 'hessed).
Celui qui ne les possède pas ne mérite pas d'être rattaché à ce peuple".

Source (b"h) : compilation des livres : "la Mitsva et son histoire" de C. et J.Hagège + "la pensée positive" de Sarah Yossef (belle-fille du Rav Ovadia Yossef)

+ Le Ram'hal a écrit dans son livre 'Messilat yécharim' :

C'est véritablement l’une des ruses du mauvais penchant, d’alourdir le travail en permanence pour les hommes au point qu’il ne leur reste plus l’énergie de réfléchir et de se demander quelle voie il convient de suivre.
En effet, le yétser ara sait que s’ils prêtaient la moindre attention à leur conduite, ils commenceraient sûrement tout de suite à regretter leurs actes, et ces regrets iraient en s’amplifiant, au point qu’ils abandonneraient complètement la faute.

Cela rappelle l’idée de Paro quand il a dit : "Que soit alourdi le travail sur les hommes!" (Chémot 5,9), c’était une recette pour ne plus leur laisser aucune énergie afin qu’ils n’aient pas l’idée de se révolter contre lui.
Il s’efforçait d’empêcher chez eux toute réflexion par la force de la permanence du travail ininterrompu. C’est vraiment un artifice du mauvais penchant (yétser ara), qui mène une guerre contre l’homme et enseigne des ruses.
Il n’est possible de lui échapper que par beaucoup de sagesse et une grande réflexion.
Et nos Sages ont dit (guémara Moéd Katan 5a) : "Quiconque pèse sa conduite
en ce monde mérite de voir le salut de Hachem".

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+ Le Chem Michmouél fait remarquer que le même stratagème peut être utilisé pour le bien.

Celui qui est entièrement absorbé dans des bonnes actions n'a aucune occasion de prêter attention aux tentations qui cherchent à l'en détourner.
D'ailleurs, c'est là une des caractéristiques essentielles de la mitsva d'étudier la Torah sans interruption.
Nous devons nous y absorber totalement, au point que rien d'autre ne vienne s'introduire dans notre conscience.

-> Guémara Shabbath 88a = Rava se concentrait tellement dans son étude qu'il ne se rendait pas compte que ses orteils saignaient.

-> Rav Mendel de Kotzk a dit un jour à ses disciples : "Je voudrais que vous vous écartiez du péché, non pas parce que vous en êtes dissuadés par son impureté et sa bassesse, mais simplement parce que vous n'avez pas de temps à lui consacrer!"

+ Le Roi David a dit (Téhilim 34;9) : "Taamou our'ou ki tov Hachem" = goûtez et vous verrez combien c'est bon : Hachem."

Quel est le taam (le goût - טעם), l'essence de chaque mitsva de D.?
== l'acrostiche de ce mot est :
- Tov = c'est bon ;
- arèv = agréable ;
- moyil = c'est utile.

D'ailleurs, ce verset de Téhilim se poursuit par : "Heureux l'homme qui met sa confiance en Lui."

 

ATTENTION : pour maintenir l’existence d'un libre arbitre, le yétser ara a un pouvoir de doute afin de remettre en cause ces 3 effets (ex : il n'y a pas de lien clair/direct entre la réalisation d'une mitsva et son résultat).

A nous de mettre de côté ces hésitations, car c'est la volonté de D. (=c'est ce qu'on peut faire de mieux de notre vie!).

Faisons les mitsvot de D., de bon cœur et dans la joie! [Naasé vénishma : nous ferons et nous comprendrons ...]

 

Source : dvar Torah du Rav Its'hak Shnéor

"D. dit à Moshé : "Parle ainsi à Aharon: 'Prends ton bâton, dirige ta main sur les eaux ... elles deviendront du sang" (Vaéra 7,19)

Rachi : Moshé n'a pas frappé le Nil (lors de la 1ere et 2e plaie), car le fleuve l'avait protégé lorsqu'il y avait été jeté.
De même, Moshé n'a pas frappé la terre (lors de la 3e plaie), car elle lui a permis d'enterrer l'égyptien qu'il avait tué.

Le plus souvent après avoir bénéficié d'une faveur de quelqu'un, nous l'oublions et nous n'exprimons pas de gratitude.

On apprend de ce verset qu'il faut être reconnaissant jusqu'à la fin de sa vie pour chaque acte de bonté reçu (même pour quelque chose de simple/semblant être normal/dû = Moshé a de la gratitude envers la terre, car elle lui a permis de cacher le corps!!).

Moshé est reconnaissant avec l'eau (environ 80 ans après les faits!) et avec la terre (environ 70 ans plus tard!), et ne pouvait ainsi pas les frapper.

Si cela est vrai avec des éléments inanimés (eau, terre), combien à plus forte raison, cela doit s'appliquer avec un être humain!!

Source (b"h) : traduction & adaptation personnelle d’un commentaire de Rabbi Moshe Bogomilsky (livre : védibarta bam)

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-> Dans son commentaire sur le midrach (Chémot rabba 10,7), le Maharzou suggère que la terre n'a fourni à Moché une paix d'esprit que très temporaire, ne lui laissant qu'un seul jour de répit avant que son meurtre ne soit découvert.

Le rav Alport enseigne que cela est à lier avec le fait que parfois une personne va essayer de nous aider, de nous faire une bonté, mais que finalement cela ne va pas aboutir au résultat attendu.
=> Alors, plutôt que de mettre la faute sur cette personne qui culpabilise déjà de ne pas avoir réussi à être utile, il faut au contraire, à l'image de Moché avec la terre, lui exprimer une sincère appréciation pour son temps et ses bonnes attentions.

En effet, Moché avait encore de la reconnaissance pour la terre, même 70 plus tard (au même titre que l'eau qui lui a sauvé la vie), alors que seulement un jour après le corps a été découvert.
=> Ce qui compte c'est l'intention d'aider de cette dernière, qui a fait de son mieux, et non pas le résultat final.
[Moché avait autant de gratitude envers l'eau et la terre, car les 2 ont fait leur possible pour lui être utile, et ce même si le résultat n'est pas le même.]

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-> Le midrach rapporte que selon rabbi Tan'houm, Hachem a dit à Moché : "L’eau qui t’a gardé quand tu as été jeté au fleuve, et la poussière qui t'a protégé quand tu as tué l'égyptien, il ne convient pas qu’elles soient frappées par toi", c’est pourquoi elles ont été frappées par Aharon.

Le Rav Rovman (Zikhron Méïr) écrit que cela nous enseigne quelque chose de nouveau dans la compréhension de la reconnaissance.
On a l’habitude de penser que la reconnaissance est une rétribution que l’on doit à quelqu’un qui nous a fait du bien. Mais ici, l’eau et la poussière sont des êtres inanimés qui n’ont jamais eu l’intention de rendre service à Moché, et ne pouvaient pas non plus s’opposer à ses actes, sans compter qu’elles n’ont pas de sentiment de honte et n’auraient pas été vexées si Moché les avait frappées.
Nous devons en conclure que la reconnaissance est une qualité de l’âme humaine, qui éprouve de la gratitude envers
celui dont elle tire un profit, que ce soit un animal, un végétal ou un minéral, même s’ils ne font pas la différence entre le bien et le mal et n’ont pas eu l’intention de rendre service.
Le fait que l’homme a profité de quoi que ce soit suffit pour qu'il doive être reconnaissant à la source de ce profit.

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-> Le rav Eliyahou Dessler (Mikhtav méEliyahou) enseigne à ce sujet :
"Toute qualité ou vertu morale ne s'éveillent chez l'homme que par les sentiments, et non par l'intellect.
De ce fait, lorsqu'on néglige de manifester de la gratitude à quelqu'un, serait-ce même à un minéral inerte, les pulsions qui animent notre âme en sont fatalement affectées. Et ce, parce que l'homme animé de bons sentiments se considère comme redevable envers tout élément lui ayant procuré un avantage, fut-ce même une matière inerte et insensible.
Or si cette disposition de l'homme venait à faire défaut, cette lacune aurait des répercussions directes sur ses qualités morales, et dans ce cas, sa capacité à faire preuve de reconnaissance en serait fatalement altérée.

[...]
Le fait de frapper l'eau ou la terre aurait inévitablement heurté les sentiments de Moché, et ces derniers auraient ensuite, un tant soit peu, altéré la vertu de gratitude qui l'animait."

 

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-> Selon Rachi (v.7,19) : Moché n'a pas frappé le Nil (lors de la 1ere et 2e plaie), car le fleuve l'avait protégé lorsqu'il y avait été jeté [avant que la fille de Pharaon l'y récupère].
De même, Moshé n'a pas frappé la terre (lors de la 3e plaie), car elle lui a permis d'enterrer l'égyptien qu'il avait tué.

Dans la paracha 'Houkat, Moché va frapper le rocher pour en faire sortir de l'eau, à la place de lui parler.
A cause de cette erreur, il lui a été interdit d'entrer en terre d'Israël.
Le midrach (Yalkout Chimoni 'Houkat 21) explique que Hachem a dit à Moché : "Est-ce que tu sais ce que les rochers ont fait à Mes enfants?" [comme il est dit : "l'a nourri avec le miel des rochers" (vayénikéou dvach misséla - Haazinou 32,13)]
[les rochers ont donné miraculeusement du miel pour nourrir les enfants juifs en Egypte.]
[Hachem a dit : ] "Après que le rocher a fait une telle faveur, tu oses le frapper?! Tu n'es pas digne de mener Mes enfants. J'ai déjà désigné quelqu'un pour prendre la relève : Yéhochoua bin Noun"."

=> Ainsi, selon ce midrach l'erreur de Moché a été son manque de reconnaissance envers les rochers, qui ont fait tant de bonté au peuple juif par le passé.

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-> La guémara (Yérouchalmi Troumot 8,3) enseigne : "Quelqu'un invita un rabbin pour un repas dans sa maison.
Tandis qu'ils étaient en train de manger, l'hôte a fait asseoir son chien à côté du rabbin.
Le rabbi a demandé : "Est-ce que tu essaies de me déshonorer?"
Le maître de maison a répondu : "Je fais une faveur au chien. J'ai de la reconnaissance envers lui car il a sauvé ma famille".

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-> La reconnaissance est une noble qualité qui améliore et purifie le cœur de l'homme et le mène à des niveaux spirituels très élevés.
[rav David Pinto - La voie à Suivre 914]

Remercier Hachem nous donne pleinement le droit de lui demander ce dont on a besoin

+ Remercier Hachem nous donne pleinement le droit de lui demander ce dont on a besoin :

-> Le séfer Tiféret Shlomo (paracha Vayéra) cite la guémara (Béra'hot 54a) qui dit que l'on doit "remercier pour le passé et pleurer pour l'avenir" (noten odaa al chéavar, vétso'ék al éatid).
Il explique que si une personne veut demander à Hachem de l'aider dans le futur, elle doit d'abord Le remercier pour Sa bonté passée. C'est ce qui ressort du verset : "Hodou l'Hachem ki tov ki lé'olam 'hasdo" (Louez Hachem, car Il est bon. Car sa bonté est éternelle. - Téhilim 118,1).
Cela signifie que l'on doit d'abord louer et remercier Hachem pour les bienfaits qu'Il nous a prodigués par le passé, puis prier pour que Sa bonté se poursuive à jamais.