Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Lorsque le machia'h viendra, le monde sera élevé à un niveau beaucoup plus saint (plus lumineux spirituellement), au point que même les porcs seront considérés comme casher et qu'il sera permis de les manger.
[Ohr ha'Haïm haKadoch]

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[cela doit aussi nous responsabiliser. Certes je désire la venue du machia'h très rapidement, mais est-ce que je suis en état pour tenir face à cette grande sainteté (à l'image de lunettes protégeant du soleil). Est-ce que j'ai fait téchouva, je fais des efforts pour être saint (ex: faire attention à ce que je vois), priant à l'aide Hachem pour cela. ]

Rabbi Aba dit au nom de Rabbi Yessa l'Ancien et Rabbi Chimon déclare de même :
Hachem ressuscitera tous les rois qui ont causé du tort à Israël et à Jérusalem, tels que l'empereur romain Hadrien (qui fit raser la Ville), Nabuchodonosor (qui détruisit le premier Temple), San'hériv (qui conquit le royaume d'Israël) et tous les autres souverains qui détruisirent Sa maison.
Il leur redonnera le pouvoir et ils s'attaqueront à Jérusalem, avec l'aide de toutes les nations.
Alors, Hachem les châtiera ouvertement dans les environs de Jérusalem.
[Zohar - Béchala'h 58a]

La géoula viendra grâce au mérite de l’étude de la Torah.
Les forces d’impureté qui tentent d’empêcher notre étude de s’élever sont moins puissantes le Shabbat et à Yom Tov.
En ce sens, si nous étudions la Torah tout particulièrement pendant ces jours, alors ces forces négatives ne pourront empêcher les effets de notre Torah de s’élever très haut, ce qui rapprochera la guéoula.
[ Ben Ich 'Haï - 'helek 3 - drouch pour Shabbat Hagadol ]

La guéoula viendra par notre langage

+ La guéoula viendra par notre langage :

-> Nous disons dans la Haggada de Pessa'h que nous avons été "anous al pi hadibour", contraints par Hachem.
Le Saraf de Magelentzia affirme que ces mots évoquent l'importance de se garder de prononcer du lachon ara et autres formes de propos interdits.

Il affirme que si nous sommes restés bloqués en Egypte pendant tant d'années, c'était en guise de punition pour la faute du lachon ara. C'est le sens des mots "anous al pi hadibour", qu'il traduit par "contraints à cause du "dibour", le discours".
Et une fois que la nation juive a cessé de prononcer du lachon ara, elle a été délivrée.
De même, la guéoula ultime viendra par le mérite de se garder de prononcer des propos interdits.

Le 3e Temple

+ Le 3e Temple :

-> Dans, le moussaf (des chaloch régalim), nous disons : "véar'énou bévinyano, vésamé'hénou bétikouno" (et nous verrons le Temple et nous nous réjouirons de son achèvement).

Rachi (guémara Soucca 41b) dit que le 3e Temple sera descendu du Ciel déjà construit.
Si le Temple est déjà construit, que voulons-nous dire lorsque nous disons "réjouissons-nous de son achèvement" ?
Bien que le 3e Temple descende du Ciel déjà construit, certaines parties resteront inachevées afin que nous ayons l'occasion d'achever la construction actuelle pour qu'elle soit prête à l'emploi.
Nous demandons à Hachem qu'Il nous montre et fasse descendre le Temple afin que nous puissions nous réjouir de notre part et achever le Temple actuel.
[Maharil Diskin]

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-> Selon le Maharid miBelz :
Il est interdit de construire le Temple pendant Shabbath, pendant Yom Tov ou la nuit.
Cependant, étant donné que le futur Temple sera construit par Hachem, comme le dit Rachi (guémara Roch Hachana 30a), il en découle que le Temple peut être construit n'importe quel jour, même un jour de Yom Tov. [nous ne faisons pas de travail puisque Hachem nous le fait descendre du Ciel]

Nous demandons donc à Hachem d'être une fois de plus méritant pour avoir un Temple, même immédiatement pendant la nuit de Pessa'h, puisqu'il descend du Ciel déjà construit, et peut donc même se produire la nuit de Pessa'h.
C'est pourquoi nos Sages disent qu'il est interdit de manger du 'hadach (blé nouveau) pendant tout les 16 jours de Nissan (Pessa'h étant le 15), car il est possible que le Temple soit reconstruit et qu'il faille apporter un Korban Omer avant de manger du 'hadach.
Nous voyons par là que nous devons vraiment croire que machia'h peut venir instantanément.

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+ Chaque mitsva est une brique du Temple à venir :

-> Nous disons dans la Amida : "oubné ota békarov béyaménou", ce qui signifie que nous demandons que le Temple soit construit [rapidement] de nos jours.
Lorsque l'on sert Hachem, en accomplissant les mitsvot et en étudiant la Torah, on construit le Temple.
Certaines personnes participent à la construction de quelques briques pour la construction du Temple en un jour, tandis que d'autres en construisent beaucoup. Tout dépend des actions de chacun.
Lorsque nous aurons accompli suffisamment de mitsvot et étudié la Torah, nous aurons assez de briques pour achever le Temple et être méritants pour le recevoir une fois de plus.

Cependant, il arrive souvent que nous réalisons les mitsvot et étudions la Torah d'une manière qui n'est pas optimale. Pour cela, nous demandons une bonté d'Hachem, du Nom d'Hashem : אל, afin qu'Il accepte même nos mitsvot et notre Torah de qualité inférieure et qu'Il les utilise pour la construction du Temple afin que nous puissions être méritants pour finalement recevoir le Temple final et éternel.
[Zéra Kodech]

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-> Selon le Béra'h Moché :
Le 3e Temple descendra du Ciel (comme) un bâtiment de feu ; ce sera un bâtiment construit à partir d'éléments spirituels, c'est-à-dire la Torah et les mitsvot que le peuple juif a pu accomplir (Zohar, Pin'has 221).
Tout comme pour un bâtiment physique, on place rangée après rangée de briques pour le construire ; de même, la Torah et les mitsvot créent les briques de feu spirituel, et elles sont placées l'une au-dessus de l'autre pour construire le bâtiment.

Les tsadikim n'étaient pas encore méritants pour construire le Temple, car lorsqu'on faute, une partie de l'édifice est enlevée.
C'est la raison pour laquelle il existe une mitsva de donner une réprimande à un autre juif, car les fautes d'une personne ont un effet direct sur le reste du peuple juif.
Ces fautes enlèvent les briques placées là par la Torah et les mitsvot.

Étant donné que la nuit de Pessa'h, il y a tant de mitsvot et que tant de membres du peuple juif construisent ensemble le Temple, il est logique que Pessa'h soit le moment où le Temple sera enfin achevé et où nous serons en mesure de le voir.
C'est pour cette raison que nous disons notre prière (ex: adir ou) après le Séder, que nous devrions maintenant être méritants pour voir le Temple éternel.

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+ Construire le Temple par la paix :

-> "Hachem donnera de la force à Sa nation, Hachem bénira Sa nation par la paix" (Téhilim 29,11)

Il est dit dans le séfer 'Harédim (66) que s'il n'y a pas de fondation, il ne peut y avoir de construction durable. Par conséquent, il faut d'abord construire des fondations solides, puis bâtir l'édifice.
Hachem dit au peuple juif qu'ils doivent construire les fondations du Mikdach, et qu'Il construira ensuite le bâtiment (beit haMikdach - Temple).
Le seul moyen de construire des fondations solides est par le shalom (la paix).
Le peuple juif doit avoir la paix (entre eux) afin de pouvoir construire les fondations et être méritants pour que le Temple soit reconstruit.
[Arougat Habossem ]

La guémara (Shabbath 30b) dit qu'à l'avenir, la terre d'Israël produira des gâteaux et des vêtements en laine fine.
La guémara nous dit que sans aucun effort de notre part, le pain sortira littéralement du sol.
Nous récitons la bénédiction"amotsi lé'hem min aarets" (qui fait sortir le pain de la terre), car nous nous concentrons sur ce qui est réel, c'est-à-dire les jours où le machia'h sera là, où le pain sortira du sol.
[Toldot Its'hak - paracha Béhar]

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=> chaque fois que nous mangeons du pain et faisons le motsi, c'est une occasion d'aspirer et de se voir déjà à l'époque du machia'h, très bientôt b'h.

La coutume veut que l'on prenne un peu de vin de sa coupe en disant les mots "dam, vaéch, vétimrot assan", ainsi que lors de la récitation des 10 plaies (makot) et des simanim pour les makot (initiales des plaies).
La raison pour laquelle nous agissons ainsi est de démontrer que ce que Hachem a affligé aux égyptiens en Egypte n'était qu'une petite goutte d'eau par rapport à ce que Hachem fera dans la guerre de Gog et Magog, le signe avant-coureur de la venue du machia'h.
[Zé'her léPessa'h]

[nous devons développer avec beaucoup de détails les miracles énormes que nous a fait Hachem en Egypte, et ensuite on doit réaliser que cela n'est qu'une goutte par rapport à ce qu'on aura très rapidement lors de la guéoula finale. ]

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-> Qu'est-ce que Rabbi Yéhouda a ajouté établissant un simanim des plaies, en prenant les raché tévot.
Rabbi Yéhouda essayait de minimiser les 10 plaies, comme s'il voulait dire que bien qu'ils aient démontré une partie de la puissance de Hachem, ce n'était qu'une très petite démonstration de Sa puissance.

[même si on passerait toute notre vie à rapporter des grandeurs d'Hachem, cela ne sera qu'une goutte dans l'infinie de Sa grandeur! ]

-> Nous faisons tomber un peu de vin (pendant le passage des plaies du Séder) pour se rappeler que "étsba Elokim", c'est le doigt d'Hachem! [tout vient à 100% d'Hachem, du coup on peut s'attendre à tout (bien au delà de notre imagination actuelle)! ]
[Darké Moché]

La gématria de "גאולה" (guéoula) est la même que celle de "אדם" (adam - l'homme), ce qui nous indique que la guéoula est la réalisation de l'objectif de "אדם", tel qu'il était au début de la Création.
[Bat Ayin]

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[ Qui est appelé "Adam"? Seul Israël (les juifs) est appelé Adam et non les nations du monde. (guémara Yébamot 61a)]

A l'époque du machia'h, il y aura de nombreux groupes de juifs, tous différents les uns des autres. Cependant, il n'y aura pas de jalousie entre eux, car la Chékhina leur sera révélée et guérira leurs âmes de toutes les maladies et de tous les soucis spirituels.

Une chose similaire s'est produite à l'époque du don de la Torah, la Chékhina fut révélée à tous, et donc personne n'était jaloux de qui que ce soit.
Ceci explique également les paroles que nous récitons dans la Haggada de Pessa'h : "S'Il nous avait amenés au mont Sinaï sans nous donner la Torah, cela nous aurait suffi (dayénou)."
Nos Sages (guémara Shabbat 31a) disent que le concept fondamental de la Torah est "d'aimer son prochain comme soi-même".
Lorsque Hachem nous a amenés au mont Sinaï et nous a révélé Sa Chekhina, nous avons atteint le degré ultime d'unité et d'amour pour nos frères juifs. Puisque tel est le but de toute la Torah, cela aurait suffi si c'était tout ce que nous avions reçu.
[séfer Akh Pri Tévoua - Vayakel 35,1-2 ]

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[lorsqu'on s'élève et se focalise sur Hachem (vision spirituelle de la vie), plutôt que sur notre égo, alors on retrouve l'union des âmes juives, que seul la matérialité semble diviser.
Avec la venue du machia'h, chaque juif pourra garder sa façon unique de servir Hachem, mais à l'image des différents organes du corps humain on sera tous unis et nécessaires. ]

La guéoula par le mérite de la joie

+ La guéoula par le mérite de la joie :

-> Le passouk dit (Téhilim 126:2-3) : "Alors on dira parmi les nations : "Hachem a fait de grandes choses avec ces gens!". Oui, Hachem a fait de grandes choses à notre égard ; nous étions dans une joie profonde (ayinou chémé'him)" (Téhilim 126,3)

-> Le rav Éliézer Mena'hem Mendel de Lelov (cité dans le séfer Divré David) et le rav Shimon de Yaroslav (cité dans le séfer Torat Shimon) expliquent que cela signifie qu'après la guéoula, les nations du monde demanderont : "Pourquoi Hachem a-t-il accompli de grandes choses pour ces gens (les juifs)?"

Nous répondrons : "Hachem a accompli de grandes choses pour nous parce que nous étions joyeux. Puisque nous étions toujours joyeux, Il nous a envoyé notre Délivrance."