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La valeur de l’étude de la Torah, c’est …

+ La valeur de l'étude de la Torah, c'est ...

Il est écrit dans les pirké avot (4,22) :
"Un moment de Téchouva (retour vers D.) et de bonnes actions dans ce monde a plus de valeur que tout le monde futur.
Et un moment de bonheur dans le monde futur est meilleur que tout ce monde-ci."

Ainsi, ce monde-ci contient de nombreux trésors dont le plus petit vaut plus que tout le monde futur.
Il s'agit des mitsvot, car elles ne se trouvent qu'ici-bas où nous avons le libre-arbitre, et plus particulièrement la mitsva d'étudier la Torah, qui vaut autant que toutes les mitsvot réunies (selon la 2e michna du traité Péa).

D'ailleurs, le 'Hafets 'Haïm disait souvent que dans le monde futur, il n'y a pas d'imprimerie, et on ne peut s'y fournir en livre.
Il ne se trouve là-bas que les livres que l'homme s'est fatigué à maîtriser, et qu'il a préparé pour son âme, dans ce monde.
Car tout ce que l'homme étudie ici-bas est gravé pour lui en haut, et tout livre ou traité de talmud [ou page] qu'il a appris dans ce monde se trouvera devant lui à jamais dans le monde futur.

===> On vient de voir que dans le monde actuel, la plus petite des mitsva a plus de valeur que tout le monde à venir.
Comment se rendre compte de la valeur du monde à venir?

Le rav Dessler donne une réponse très parlante :
"Si l'on réunit tous les bonheurs et plaisirs qu'un homme peut resentir sur toute une vie, et si l'on appliquait ce procédé à toutes les personnes que l'on connaît, puis à tous les habitants du pays, et même du monde ; si cette opération était renouvelée sur toutes les générations depuis la création du monde jusqu'à la fin des temps, et si l'on condensait enfin tout ce bonheur dans une seule seconde de bonheur extrêment intense, cela ne vaudrait pas encore un instant de délice du monde futur.
C'est là le sens de la michna qui affirme : "Et un moment de bonheur dans le monde futur est meilleur que TOUT ce monde-ci."

La michna affirme au préalable : "Un moment de Téchouva (retour vers D.) et de bonnes actions dans ce monde a plus de valeur que tout le monde futur."

==> Si la plus simple des mitsvot a cette valeur, combien vaut l'étude de la Torah qui vaut autant que toutes les mitsvot réunies (en plus cette étude, va se traduire en action, et ce dans plein de mitsvot réalisées à la perfection ...).

(b"h) Travaillons en nous-même pour prendre conscience de la valeur des mitsvot.
Ne laissons pas le yétser ara dévaloriser l'étude de la Torah et les mitsvot.

Chaque mot de Torah est immense, et il n'y a plus une seconde à perdre!!

Etudier la Torah, c’est …

+++ Etudier la Torah, c'est ...
--> "Lorsqu’on étudie la Torah, on devient une cause de bénédiction pour le monde.
[…]
Lorsqu’Israël s’occupe de la Torah et accomplit la volonté de leur Père qui est dans les cieux, D. Lui-même se tourne vers eux pour les bénir. "
[Tana débé Eliahou – chap.18]

--> Dans le Sifri (Ekev), nos maîtres affirment au sujet du verset : "Tes sources se répandront à l’extérieur. " (Michlé 5,16)
== Les paroles de Torah sont comparées à l’eau, de même que l’eau fait vivre le monde, les paroles de Torah font vivre le monde.

De même, comme l’eau purifie celui est impur, de même les paroles de la Torah purifient l’homme qui l’étudie.

De la même façon que l’eau redonne la vie à l’homme, les paroles de la Torah lui rendent la vie en le purifiant et en le ramenant dans le bon chemin, comme il est écrit dans les Téhilim (19,8) : "la Torah de D. est parfaite, elle redonne la vie. "

Et de même que l’eau est gratuite, les paroles de Torah sont gratuites, comme il est dit : "Que celui qui a soif, aille jusqu’à l’eau" (Yéchayahou 55,1)

Bien que l’eau soit sans valeur, les paroles de Torah ne sont pas sans valeur, mais la Torah est : "plus précieuse que les perles fines et tout ce que tu désires ne la vaut pas ! " (Michlé 3,15)

--> On peut lire dans le Néféch ha’Haïm (du rav 'Haïm de Volozhin) :
"La vie et la subsistance de tous les mondes ne sont garanties que par le souffle de notre bouche, et de notre étude de la Torah.
Si, d’une extrémité à l’autre, le monde venait à manquer ne fût-ce qu’un seul instant de notre étude approfondie de la Torah, il ne fait aucun doute que les mondes supérieurs et ceux inférieurs seraient immédiatement détruits et réduits au néant. "

--> On trouve de même dans le Tikouné Zohar :
"La Torah est la lumière de tous les mondes, leur force vitale, et la racine de leur existence."

--> Dans le livre de Yirmiyahou, il est écrit : "Si ce n'était mon alliance (la Torah, son étude et son application), le ciel et la terre disparaîtraient."

--> On trouve une allusion à cela dans le mot béréchit (בראשית), dont ses lettres peuvent être les initiales de : "Barichona ra'a Elokim, chéyikabel Israël Torah" Au tout début, D. vit qu'Israël recevrait la Torah).

--> On trouve aussi une allusion dans le verset de béréchit (1,31) :
"Et D. examina tout ce qu'Il avait fait : c'était éminemment bien (tov méod).
Le soir se fit, puis le matin ; ce fut le 6e jour (yom achichi)."

Si on suivait la logique des autres jours de la création, on aurait dû avoir écrit : "yom chichi" (comme on a "yom é'had" - 1er jour, et non "yom aé'had" - le 1er jour).
Pourquoi est-ce uniquement pour le 6e jour, qu'il est écrit : yom HAchichi (LE 6e jour)?

==cela fait référence à un jour spécial, au jour du 6 Sivan, date à laquelle les enfants d'Israël reçurent la Torah.
(l'ajout du hé, renvoit aux 5 livres de la Torah).

--> "C'est avec moi que D. créa le monde, car moi, la Torah, je préexistais au monde, avant même qu'il ne fût créé."
[ Zohar - paracha Térouma]

===> Shavouot, c'est notre jour de mariage avec la Torah, alors profitons de ce jour pour lui témoigner la chance qu'on a de l'avoir et l'envie qu'on a de se lier avec elle (en la connaissant et l'accomplissant au quotidien)!!

La Torah, n’est pas un livre comme les autres …

+ La Torah, n’est pas un livre comme les autres …

On trouve dans l’introduction du Zohar haKadoch :
"Ceux qui lisent dans la Torah que de simples histoires des récits qui y sont écrits, sont des simples d’esprit, qui ne se préoccupent que de l’aspect extérieur de la Torah.
Ils ne s’occupent que des habits, et ne font nullement attention au fait qu’en dessous se cache une chair derrière laquelle se cachent encore des muscles, des tendons, des nerfs, des os, et derrière tout cela, caché au plus profond, une âme lumineuse aux secrets éblouissants …"

 

+ "Je crois d’une foi parfaite que la Torah est notre possession et qu’elle a été donnée à Moshé Rabbénou" (8e principe des 13 articles de foi du Rambam)

Nos Sages le commentent de la façon suivante :
" Notre sainte Torah a été donnée par D. à Moshé Rabbénou, qui l’a transmise intégralement au peuple juif, et c’est la Torah qui est actuellement en notre possession.

Chaque mot, chaque lettre de la Torah vient du Ciel, et il n’y a rien dans la Torah qui soit inutile (D. préserve).
Les récits, ou les énumérations de noms qui s’y trouvent revêtent la même valeur que les plus importantes mitsvot.

De la même façon qu’un sépher Torah auquel, il manquerait une seule lettre est inutilisable, celui qui renierait une seule chose de notre sainte Torah, mettrait en doute la provenance divine d’un seul mot ou d’une seule lettre, est un renégat, et s’exclut du peuple juif. "

Source (b"h) : issu du "Pardess Ména'hem" du rav Ména'hem Berros

"Si tu considères la Torah comme l'air que tu respires, tu finiras par oublier les difficultés. Tu percevras ainsi la Torah comme une perfusion qui te maintient en vie."

(Rav Yossef Chalom ELYASHIV)

 

La Torah et la vie, par le roi Salomon

+ La Torah et la vie, par le roi Salomon, le "plus sage" de tous les hommes (Kohélét 2;22-23 et 12;13-14) :

"Qu'est-ce qui revient donc à l'homme de tout son labeur et de toutes les combinaisons de son esprit, pour lesquelles il se tracasse sous le soleil?

En effet, tous ses jours sont pénibles, son activité est une source de chagrin ; même la nuit, son coeur n'a point de repos. Cela est vanité!  [...]
==> La conclusion de tout le discours, écoutons-la : "Crains D. et observe Ses commandements ; car c'est là tout l'homme.
En effet, toutes les actions, D. les appellera devant Son tribunal, même celles qui sont entièrement cachées, qu'elles soient bonnes ou mauvaises."

+ Il est possible d'ajouter à ce sujet, la sagesse de Rabbi Na'man 308 :

"La michna des Pirké Avot (6;4) dit :
" Heureux celui qui fuit les vicissitudes de ce monde accablant et qui consacre tous ses efforts à l'étude et à la compréhension de la Torah.
Il sera "heureux et prospère" : "Heureux dans ce monde, et prospère dans le monde à venir." (Téhilim 128,2)

Ce monde a toujours été plein de tracas et de souffrances.
Les choses n'ont pas changé.
Il est écrit : "C'est avec effort que tu tireras la nourriture de la terre ... C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain ..." (Béréchit 3;17-19)

C'est ce qui a été décrété depuis le péché d'Adam, et il n'est pas possible de s'y soustraire.
Ces soucis et ces douleurs détruisent la vie de l'homme.

===> Le seul et unique refuge est D. et Sa Torah."

+ Pour conclure, citons les paroles du roi David : "Si Ta Torah n'avait fait mes délices, j'aurais succombé dans ma détresse. (Téhilim 119,22 - loulé Torahté'ha cha'achou'aï, az avadti bé'onyi).

Nos Sages font remarquer que le mot délice = cha'achou'aï, signifie en réalité : "mon jouet".
Pourquoi le roi David choisit-il d'employer ce terme pour désigner la Torah?

==> On apprend de ce terme le sentiment que peut ressentir un juif, quand il parvient à s'attacher entièrement à la Torah.
Un jouet est un objet auquel un enfant s'attache toujours très fort.
L'enfant va tellement aimer son jouet, qu'il voudra l'emporter avec lui partout où il ira, dormir avec lui, lui confier ses peines et ses joies ... (la Torah, c'est mon doudou!! )

Qu'on lui enlève ce jouet ou, pire, qu'il se casse, et la souffrance qu'il va en ressentir sera terrible.
==> Le roi David fait référence à ce sentiment, à cette étroite relation qui peut exister entre un jouer et un enfant.

De même qu'un enfant est attaché sincèrement à son jouet, d'un amour profond, de tout son coeur, chaque juif peut s'attacher à la Torah et gagner grâce à cela un bouclier qui le soutiendra toute la vie terrestre, faite d'épreuves et de douleurs.

Agissons en tant qu'adulte, vivons avec notre doudou (notre Torah!) une vie épanouie et réussie, pleine de joie, de shalom et de santé (b"h). Amen!

Source (b"h) : compilation personnelle issue du "Pardess Ména'hem" du rav Ména'hem Berros

La femme, son mari et l’étude de la Torah

+ La femme, son mari et l'étude de la Torah :

-> Le rav Bentsion Abba Shaül enseigne que les femmes récitent les birkot haTorah chaque jour, puisqu'elles ne sont pas moins incluses dans les récompenses pour la Torah, que ne le sont leur mari.

-> Dans une de ses lettres, le 'Hazon Ich écrit :
"Une femme qui aide et pousse son mari à étudier la Torah possède la même part que son mari.
Plus encore, si ce dernier est poussé par sa femme à aller étudier au Beit haMidrach, et voilà que ce dernier préfère passer la plupart de ses heures d'étude à "discutailler" avec d'autres, son épouse obtiendra la récompense égale à toute l'étude qu'il aurait pu, et dû effectuer, ceci selon le niveau de la perfection ... quant à lui, il doit se contenter de la réalité de ce qu'il investit."

-> Le Malbim (Erets 'Hemda) et le Nétsiv (Méromé Sadé) abondent également dans le même sens : Est-ce que la femme devra avoir une récompense moindre par le fait que son mari ne maximise pas le temps qu'elle lui accorde pour grandir en Torah?
S'il choisit de se laisser aller (ex: parler en vain) plutôt que d'étudier, la perte lui est uniquement imputable (sa femme recevant le salaire qu'il aurait eu s'il avait totalement étudié).

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+ "Rav a dit à Rabbi 'Hiya :
Par le biais de quels actes les femmes méritent-elles une vie éternelle?
Au travers leurs [efforts dans le fait] d'amener leurs enfants à la synagogue (beit haknesset) afin d'y apprendre la Torah, et en envoyant leurs maris aux lieux d'études (beit midrach) afin d'y apprendre la michna et la guémara, et par le fait d'attendre leurs maris jusqu'à ce qu'ils en reviennent ."
[guémara Béra'hot 17a]

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-> On peut citer les paroles du 'Hafets 'Haïm sur sa femme Freida :
"C’est au crédit de ma femme si j’ai pu étudier la Torah durant toute ma vie et que j’ai pu être l’auteur de livres.
Elle était toujours contente de son sort et n’a jamais été attirée par les tentations de ce monde.
Grâce à elle, j’ai toujours pu étudier la Torah entouré de tranquillité."

-> On peut également citer les paroles de Rabbi Akiva, qui a son retour après 24 années d'étude de la Torah, il dit à ses 24 000 élèves : "C’est à elle que nous devons ma Torah, et la vôtre!"

-> Le rav Ovadia Yossef écrit dans les introductions à ses ouvrages : "Ce livre est dédié à la mémoire de mon épouse, l’éminente Rabanite, femme vertueuse, Margalit bat Zakhia – qu’elle repose en paix – qui, par son exceptionnel dévouement pour moi comme pour nos enfants qu’elle éduqua, me permit d’arriver où je suis."

« Le seul et véritable ami, en ce monde-ci et dans l’autre monde, c’est D.

+ "Le seul et véritable ami, en ce monde-ci et dans l'autre monde, c'est D.


Il n'y a qu'un seul compagnon qui soit sûr, sans faille aucune, c'est l'Eternel.

Avec D., il n'y a qu'un seul autre compagnon qui puisse nous conseiller et nous guider, nous rendant capable de vivre en tant que peuple de D., c'est la Torah!

La Torah reflète le conseil secret de D., et nous procure les conseils apparents = les mitsvot = seules garantes de notre devenir."

Source : le Maharal de Prague dans son "Tiféret Israël" - adaptation

 

La mitsva d’étudier la Torah …

+ La mitsva d'étudier la Torah ...
La 2e michna du traité Péa dit : "L'étude de la Torah est aussi important que toutes les mitsvot réunies."Dans la guémara Kiddouchin 40b : "Tous [les Sages - ici, Rabbi Akiva, Rabbi Tarfon, ...] répondirent finalement : l'étude de la Torah est supérieure [à l'acte], car l'étude mène à l'acte"

Mais qu'est-ce qu'une mitsva d'étudier la Torah? Un cours entier, une page d'un livre, une phrase, ...?

La 1ere michna du traité Péa dit : "Voici les mitsvot qui n'ont pas de mesure [minimale] (et que l'on peut réaliser avec la plus petit quantité) : la Péa (le coin dans le champ), les Bikourim (les prémices), péleriner, la bienfaisance et l'étude de la Torah."

==> Le Gaon de Vilna explique qu'il ressort de cette dernière michna, que même un seul mot de Torah est considéré comme une mitsva à part entière de limoud haTorah (l'étude de la Torah).
Ainsi, celui qui étudie une page ou un chapitre de michna par exemple, accomplit des centaines de mitsvot.
Ces dernières (d'après la 2e michna de Péa) valent chacune les 613 mitsvot!!

Le 'Hafets 'Haïm ajoute que quelqu'un qui parle à une vitesse normale dit environ 200 mots par minute, on peut ainsi accomplir facilement 200 mitsvot de limoud haTorah (qui valent chacune 613 mitsvot), à chaque minute de notre vie.

===> Il n'y a donc plus une minute à perdre!!

Source (b"h) : "la mitsva et son histoire" du rav Its'hak Shnéor et Chmouel & J.Hagège

La Torah = ni du temps, ni de l’espace …

+ La Torah = ni du temps, ni de l’espace …

La Torah fut donnée :
- dans un endroit isolé et inconnu = le désert ;
- à un moment peu précis = on ne sait pas en effet, s’il s’agit du 6 ou du 7 du mois de Sivan.
Tout cela pour nous dire que la Torah ne dépend ni du temps, ni de l’espace.

On entend souvent les réflexions suivantes : ‘’nous devons coller à la réalité de l’endroit et vivre avec notre environnement’’ ou ‘’les temps ont changé, on ne peut plus vivre comme ont vécu nos ancêtres !’’
Le Rav Israël Salanter conclu en disant que c’est pour cela qu’il est écrit : ‘’Les paroles de la Torah doivent apparaître à tes yeux, comme si elles avaient été dites aujourd’hui’’
== La Torah existe et reste toujours d’actualité, à tout moment et en tout lieu !!

Source (b"h) : le ‘’Séoudat aMélé’h’’ du rav Moché Pell