"Qui peut dire ce qui est le plus bénéfique pour améliorer le développement d'un enfant : des aliments nutritifs ou bien des expressions d'amour qui lui sont témoignées?
Un enfant qui manque de sourires affectueux, est comme une plante qui manque de lumière du soleil."
[Rav Shlomo Wolbe - Alei Chour]
Catégorie : Education des enfants
Dans les lois de tsaraat, on nous dit : "le Cohen mettra la lèpre en quarantaine" (הנגע את הכהן והסגיר - Tazria 13,4)
Ceci est inexact puisque c’est la personne qui est en quarantaine et non l’affliction.
Une réponse donnée est que nous devons séparer la personne du נגע (néga). C’est-à-dire que son péché ne fait pas partie d’elle. Il y a la personne et ce qu’elle fait, et elle ne se résume pas à ses actes.
De même, si un enfant est pris en train de tricher à un test, il ne faut pas dire qu’il est un tricheur mais plutôt qu’il a triché. De cette façon, il n’est pas identifié comme un tricheur, mais c’est uniquement son méfait qui est ainsi pointé.
[d'après rav Yéhochoua Alt]
"Lorsqu'une personne est vigilante à ne pas humilier les autres, elle va mériter d'avoir de bons enfants, c'est-à-dire des enfants qui ne lui causeront jamais d'humiliation [dans ce monde et dans celui à venir]."
[le Ménorat haMaor]
"Afin que tu racontes aux oreilles de ton fils et du fils de ton fils que Je Me suis joué de l'Egypte" (Bo 10,2)
-> "Le terme : "afin que" (oulmaan - וּלְמַעַן) n'apparaît dans la Torah qu'à une seule autre reprise : "afin que vous prolongiez vos jours" (Ekev 11,9).
Chaque personne possède un nombre d'années de vie prédéfinies.
Cependant, même si quelqu'un a pu vivre une vie longue et bien remplie, s'il enseigne à ses enfants la Torah, alors Hachem lui prolonge sa vie (au-delà de ce qui était prévu initialement).
=> On peut allonger ses jours si l'on raconte de la Torah à ses enfants, et aux enfants de tes enfants.
[le Pardes Yossef - rabbi Yossef Patzanovsky]
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-> b'h, autre divré Torah sur ce verset : https://todahm.com/2018/01/01/5966-2
"Un père m'a demandé une fois de faire une bénédiction à son fils.
A la place, je lui ai dit une leçon très importante : "Apprends-lui à sourire!" "[Rav Shlomo Zalman Auerbach]
"Lorsqu’un enfant dit : "Torah tsiva lanou Moché", même s’il ne comprend pas ce qu’il dit, les mots le pénètrent et ont une influence sur lui. A tel point que 30 ans plus tard, lorsqu'il rencontrera des problèmes dans son couple, il est fort probable que par l'effet des mots purs qu'il a seulement prononcé alors âgé de 3 ans, il se retiendra et ne répondra pas vulgairement à sa femme.
Le prophète Yirmiyahou a dit : "Mes paroles sont comparées au feu, a dit Hachem" (Yirmiyahou 23,29).
Les mitsvot sont comme du feu, et pas des moindres puisqu'un feu divin, une flamme sainte.Chaque mot de Torah prononcé, chaque mitsva réalisée a une influence sur l'intériorité de l'être.
De la même façon que l’effet du médicament n'est pas immédiatement perceptible, ainsi il en est pour l’éducation : l’effet ne se fait pas sur le champ, mais il est certain qu’avec le temps il se fait ressentir."[Rav Pinkous]
Une personne qui récite les bénédictions sur la Torah avec joie aura des enfants qui aspirent joyeusement à l'érudition en Torah.
[Choul'han Arukh haRav 47:1 ]
L'influence la plus puissante sur un enfant est celle de ses parents : ce qu'ils disent et comment ils agissent.
Ils doivent veiller à toujours faire ce qui est juste, non seulement ce qu'ils doivent faire ["à minima"], mais aussi tout ce qu'ils devraient faire, afin que leurs enfants apprennent de leur exemple.
[rav Moché Feinstein - Kol Ram - Chémot]
"Le meilleur cadeau que vous puissiez faire à vos enfants, est la conscience qu'ils ne sont jamais seuls"
[Rav Noa'h Orlowek]
"Si tu lui renvoies l'image d'un homme satisfait de son fils, il te donnera satisfaction"[rav Aharon Leib Steinman - conseil à un père souhaitant avoir de la satisfaction de son fils de 3 ans]