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Les 100 bénédictions quotidiennes

+ Les 100 bénédictions quotidiennes :

"100 socles pour les 100 talents, un talent par socle (adém)" (Pékoudé 38,27)

-> Le 'Hidouché haRim explique que les 100 adanim du Mishkan correspondent aux 100 bénédictions qu'une personne est tenue de réciter chaque jour (guémara Ména'hot 43b).

Quel est le lien entre les 100 bénédictions et les 100 adanim?
La réponse est que, tout comme les adanim soutiennent le Michkan et lui permettent de rester debout, les bénédictions sont le fondement de la sainteté du peuple juif et de la sainteté de chaque juif, et elles nous permettent de rester forts dans notre judaïsme.
Ceci est suggéré par le fait que le mot "adanim" est lié au mot "adon", maître, et que lorsque nous prononçons des bénédictions, nous témoignons que Hachem est le maître du monde.

Ainsi, les 100 bénédictions que nous récitons chaque jour constituent les "adanim" qui soutiennent chacun de nos Michkan personnels (Hachem résidant à l'intérieur de tout juif - béto'ham).

-> De même que le sanctuaire (Michkan) reposait sur 100 socles, chaque juif doit réciter 100 bénédictions par jour. Comme les socles étaient les fondements du Michkan, les bénédictions sont les fondements de la sainteté de chaque juif.
Le mot adém (un socle – אדן) vient du mot adnout (autorité – אדנות).
Grâce aux bénédictions, l’homme témoigne que D. est maître de toute la création.
=> Les 100 bénédictions quotidiennes représentent 100 socles pour le sanctuaire de chaque juif.

-> Le 'Hidouché haRim explique que le mot : "adanim" (socles) vient du mot "adon" (Maître), puisqu'à chaque bénédiction que nous récitons, nous couronnons Hachem comme notre Roi et Maître. De même que les 100 socles (adanim) sont la fondation du Michkan, de même les 100 bénédictions que nous récitons chaque jour sont la fondation du michkan personnel qui se trouve en chaque juif.

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+ 100 bénédictions à la place des Korbanot :

-> Le Rokéa'h (dans son introduction) écrit :
"Béni soit Hachem, D. d'Israël, car Sa bonté et Sa vérité ne quittent jamais Israël. Il nous a sanctifiés pour toujours et nous a créés pour L'honorer et Le louer en tout temps. Tout ce qui a été créé avec Son nom a été créé pour L'honorer. Et Il désire nous rendre justes ... Puisque nous avons fauté, le Temple a été détruit, et nous n'avons plus de Mizbéa'h (Autel) ni de Korbanot.
Hachem veut que nous soyons protégés ; c'est pourquoi Il nous a ordonné de réciter 100 bénédictions (par jour)."

-> Le Rokéa'h déclare plus loin (dans son Séder haTéfila) au nom du midrach qu'Hachem a réconforté Avraham Avinou lors de la brit ben habétarim en lui annonçant que les100 bénédictions qui seront accomplies chaque jour.

Hachem a dit à Avraham que ses descendants seraient réduits en esclavage et souffriraient énormément.
Avraham demanda comment ils parviendraient à survivre, et Hachem répondit qu'ils bénéficieraient du mérite des korbanot. Avraham dit : "Cela ne s'applique qu'à l'époque des Temple. Qu'en sera-t-il lorsqu'ils seront en exil?"

Hachem répondit : "Lorsqu'ils me réciteront 100 bénédictions chaque jour, Je considérerai cela comme s'ils apportaient des korbanot!"

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+ Mettre Hachem dans notre vie :

-> Le rav Shimshon Pinkous (Néfech Shimshon - chaar Emouna) dit que nous récitons les 100 bénédictions chaque jour pour nous rappeler constamment la présence de Hachem dans nos vies.
Si nous nous y prenons bien, nous sommes protégés des tragédies, car nous n'avons besoin d'aucun autre rappel.

[il rapport au nom du rav Zalman Auerbach que Hachem nous envoie des tragédies, comme une secousse pour nous réveiller et nous rappeler qu'il y a un Créateur. Le rav Auerbach dit que les tragédies sont comme une voix d'Hachem qui sonne et déclare : "Je suis là. Je suis en charge du monde".
Si nous prenons à coeur les 100 bénédictions, comme rappels de la présence d'Hachem, alors nous n'avons pas besoin d'une alarme douloureuse comme des tragédies. ]

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+ Le pouvoir guérisseur des 100 bénédictions :

-> Le séfer Ahavat Eitan relate l'histoire suivante : Un talmid 'hakham tomba un jour gravement malade. Il alla voir rav Shlomo Zalman Auerbach et lui demanda comment il pouvait susciter la miséricorde divine pour être guéri.
Le rav Shlomo Zalman répondit : "Je vais vous dire ce que je ferais si j'étais dans votre situation. Je renforcerais mon engagement à réciter 100 bénédictions chaque jour et je veillerais à me concentrer sur chaque mot. Je veillerais à prononcer correctement le mot "barou'h", le mot "atah", et certainement le nom de Hachem. Si vous y parvenez, c'est une grande réussite."

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+ Celui qui fait une bénédiction crée une bénédiction pour le monde entier :

-> La Ritva écrit (dans son introduction à Hilkhot Béra'hot) ce qui suit :
"Tout ce que Hachem a créé et placé dans ce monde a été fait pour être utilisé par l'homme, créé à Son image pour se tenir devant Hachem, Le servir et bénir Son nom ...
Par conséquent, tout juif qui désire tirer du plaisir de ce monde est tenu de bénir le Roi du Monde. S'il ne fait pas de bénédiction, il commet une mé'ila békodchim ... et il se libère du joug du Royaume des Cieux.
Et celui qui fait une bénédiction sera béni et fera descendre grâce et bonté sur le monde entier ...
Par conséquent, la première chose à faire est d'apprendre et d'enseigner à ses enfants et à ses élèves comment faire des bénédictions afin qu'ils ne commettent pas de mé'ila et ne causent pas de destruction, car ce serait très grave."

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+ Plus grande que toutes les mitsvot :

-> Le séfer Mitsvot Zémaniot (écrit par un Richon, le rav Israël, fils du rav Yossef Israël) précise :
"Mon fils, sache que la plus grande de toutes les mitsvot et la plus puissante de toutes les avodot est la bénédiction. Chaque croyant doit bénir Hachem pour tout ce qu’Il ​​a créé en ce monde. Sur chaque chose, il doit prononcer la bénédiction spéciale qui lui est due, au moment opportun. Car tout ce qu’Hachem a créé était destiné à l’homme."

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+ Bénédictions avec kavana :

-> Le séfer Séder Hayom écrit que les bénédictions doivent être "dignes d'être comptées", ce qui signifie qu'elles doivent être récitées avec la kavana appropriée. Si l'on ne se concentre pas sur la bénédiction, elle n'est pas considérée comme suffisamment digne d'être comptée pour les 100 (à faire quotidiennement). Au contraire, c'est une faute.
Si l'on parvient à compter toutes les bénédictions et qu'elles ont toutes été récitées avec kavana, on est véritablement chanceux. Cela fait une grande impression au Ciel, et les mondes d'en-Haut comme d'en bas sont bénis en conséquence, car la signification secrète des 100 bénédictions est très, très élevée.
Nos Sages disent que c'est ce que Hachem nous demande. Si c'est la seule chose qu'Il nous demande, elle doit être extrêmement grande.

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+ Celui qui fait 100 bénédictions sera béni de 100 fois:

-> Il est dit dans le midrash Talpiot (Anaf Béra'hot) :
"Celui qui fait 100 bénédictions chaque jour sera béni 100 fois, comme il est dit à propos d'Its'hak : "Isaac planta cette année-là et trouva 100 portes (méa chéarim), et Hachem le bénit" (Toldot26:12).

[celui qui bénit est béni. En bénissant Hachem pour ce qu'il nous donne, cela permet à Hachem de nous bénir en retour.
D'une certaine façon, plus nous mettrons du coeur (kavana) dans une bénédiction, plus nous donnons de la force à Hachem pour nous bénir fortement en retour. ]

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-> Le Hida (séfer Dévach Léfi) cite le Rokéa'h (Siman 320) selon lequel celui qui accomplit 100 bénédictions (par jour) sera sauvé de 100 malédictions.

Il ajoute : "C'est un reproche pour quiconque ne prend pas ses bénédictions au sérieux et ne se concentre pas lorsqu'il les accomplit pour s'assurer de les accomplir correctement. Outre la punition qu'il recevra pour ne pas avoir accompli la bénédiction correcte, il perd la possibilité d'être sauvé de 100 malédictions."

Même la plus petite et la plus sincère des prières monte au Ciel et approfondit notre lien avec Hachem.
[ rav Shlomo Wolbe - Alé Shour ]

On peut mieux prier dans ce monde que dans le monde à Venir

+ On peut mieux prier dans ce monde que dans le monde à Venir :

-> Le Imré Emet (cité dans Imré Shamai - Chémot 5,22) rapporte que le Maguid de Mézéritch avait promis à ses élèves qu'après sa mort, il travaillerait au Ciel pour annuler les décrets qui avaient été émis contre les juifs.
Quelque temps après son enterrement, les décrets n'ayant pas été annulés, ils firent une "ché'elat shalom" et le Maguid leur dit : "Dans le monde de la vérité, j'ai vu que tout fait partie de la bonté d'Hachem. Par conséquent, je ne peux pas travailler à l'annulation des décrets, car je sais qu'ils sont vraiment bons. Cependant, puisque vous êtes encore dans ce monde-ci et que vous ne pouvez pas voir la bonté, vous pouvez faire la prière pour annuler les décrets."

-> Le rav Mordé'haï 'Haïm de Slonim rapporte qu'un groupe d'hommes a un jour rencontré le rav Its'hak Méïr de Zinkov, le fils du rav d'Apta, à une époque où de nombreux décrets avaient été émis contre les juifs et ils lui ont demandé : "Votre père a dit qu'il refuserait d'entrer dans le Gan Eden tant que les juifs ne seraient pas sauvés de ces décrets. Pourquoi n'a-t-il pas tenu sa promesse?"

Le rav Its'hak Méïr reposa sa tête sur ses mains pendant un moment, puis dit : "Mon père vient de se révéler à moi et m'a dit ce qui suit : le verset dit : "diminou Elokim 'hasdékha békerev hékhalé'ha" (Téhilim 48,10). Cela signifie que lorsque nous sommes dans ce monde, il nous semble (diminou) qu'Il utilise Son attribut de jugement strict (Elokim), mais en vérité, "il y a de la bonté dans Sa chambre" ('hasdé'ha békerev hékhalékha).
Une fois que l'on passe dans la chambre d'Hachem, dans le monde à venir, il est clair que tout est pour notre bien et fait partie de Sa grande bonté".

Le rav Its'hak Méïr a conclu : "Par conséquent, je ne peux pas demander à mon père de demander que cette bonté nous soit retirée."

=> Il en découle que l'objet d'une prière peut ne plus avoir de sens une fois dans le monde de Vérité, et que ce n'est qu'avec une vision dans notre monde actuel qu'on pourra prier de tout de cœur Hachem pour avoir encore mieux (du bien que dans la douceur, sans amertume).

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-> Le 'Hafets 'Haïm demanda un jour à quelqu'un comment il allait et l'homme répondit : "Cela ne ferait pas de mal si les choses allaient un peu mieux".

Le 'Hafets 'Haïm lui dit : "Comment sais-tu que cela ne ferait pas de mal? Hachem sait mieux que toi ce qui est bon pour toi. Il se soucie de toi plus que tu ne te soucies de toi-même, c'est pourquoi Il veut certainement te donner tout ce qu'Il peut (soit l'infini). S'Il ne te donne pas plus, c'est un signe certain que le fait d'avoir plus n'est pas bon pour toi."

"Tout au long de la journée, il faut essayer de trouver du temps libre pour parler avec Hachem dans la prière et le chant. Et plus vous vous habituerez à (ce) discours de l'âme (sia'h hanéfech), plus votre cœur s'adoucira, votre esprit s'élèvera et votre âme se rapprochera d'Hachem"
[le rabbi de Piaseczno - 'Hovat haTamildim - pérek tét]

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-> Le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech - Vayichla'h 5702) écrit qu'en exprimant à Hachem nos besoins personnels et spécifiques (même sur une chose toute petite, anodine), on crée en fait un récipient pour contenir la bonté ('hessed) d'Hachem.
Puisque, en réalité, même notre souffrance est une expression du 'hessed d'Hachem, au moins dans les niveaux les plus profonds de l'esprit d'Hachem, en Lui parlant et en exprimant notre douleur, souffrance, alors nos mots peinés peuvent en fait devenir des récipients pour que Sa bonté plus apparente soit déversée dans nos vies.

Prononcer « Ata » dans nos bénédictions = obtenir plus de proximité et d’amour d’Hachem

+ Prononcer "Ata" dans nos bénédictions = obtenir plus de proximité et d'amour d'Hachem :

-> Il peut y avoir des moments dans la vie d'une personne où elle n'est pas sûre d'aimer Hachem.
Dans ce cas, pourquoi nos Sages ont-ils établi que le texte standard de chaque bénédiction commence par une référence à Hachem en tant que "Ata" (Toi), comme dans "Barou'h Ata" (Béni sois-tu)?
Le "tu" (tutoyement) suppose une proximité, une certaine intimité.
Comment nos Sages ont-ils pu commencer les bénédictions par le mot "Tu" (ata) alors que l'on ne sent pas nécessairement qu'Hachem soit proche de soi ou qu'on éprouve de l'amour pour lui?

D'une manière générale, on peut s'interroger : comment est-il possible de se sentir éloigné d'Hachem? Hachem est proche de chaque personne (juive), toujours. Très proche.
En ce qui concerne Hachem et la spiritualité, la Torah dit : "ki karov élé'ha hadavar méod béfi'ha oubilvavé'ha" (la chose est très proche de toi, dans ta bouche et dans ton cœur - Nitsavim 30,14).
Si la Torah dit qu'Hachem est proche, et pas seulement proche mais très proche, comment pouvons-nous sentir qu'Hachem est si loin ?

Cependant, le Beit Aharon (Nitsavim 30,14) note que ce verset place "dans ta bouche" avant "dans ton cœur". Il explique que cela nous révèle que pour se sentir proche d'Hachem et l'aimer, il faut se rapporter à Lui comme s'il était proche.
Parlez-lui, littéralement, comme s'il était devant vous. Il y a d'abord "dans ta bouche" et ensuite "dans ton coeur" = le fait de s'adresser par notre coeur à Hachem comme s'Il était proche permet à Hachem d'être proche de nous (dans notre coeur).
[malheureusement, on agit à l'inverse en attendant qu'Hachem vienne chez nous (alors que notre égo prend beaucoup de place), plutôt que d'utiliser toute occasion pour l'inviter davantage chez nous! ]

L'idée est qu'Hachem est toujours proche de nous. Si nous ne nous sentons pas proches, c'est parce que quelque chose nous en empêche, chaque juif aime (naturellement) Hachem.
Le fait de s'adresser à Hachem comme s'Il était proche fait tomber les barrières. Travailler sur la conscience générale qu'Hachem est proche, et faire la prière avec la conscience qu'Hachem est devant nous, peut combler le fossé qui nous sépare.

Nos Sages ont formulé le texte actuel des bénédictions d'une manière qui minimise la distance. Dire "Barou'h Ata" n'est pas simplement une réaction à la proximité d'Hachem, c'est en fait la créer.
Dire le mot "Ata" (on tutoie le Maître du monde!) avec une sincérité authentique, en voyant Hachem littéralement devant nous, nous fait sentir Hachem devant nous, même si au départ nous avions l'impression qu'Il n'était pas là.
Il doit en être ainsi. Nos Sages on fait une telle formation "Ata", qui génère en réalité une sensation de proximité et m'amène à ressentir de l'amour pour Hachem, même si ce n'est pas le cas initialement.

Le verset dit : "Ata Cohen lé'olam" (Tu es un Cohen pour toujours - Téhilim 110,4).
Le Maguid de Kozhnitz explique que le Cohen est un symbole de bonté ('hessed - voir Zohar 3,145b), et qu'ainsi, à un niveau plus profond, le verset suggère que le mot "Ata" est une bonté éternelle.
Le fait qu'un juif puisse dire "Ata" est une bonté sans égale. Cela signifie qu'Hachem, qui a créé, dirige et soutient l'univers tout entier, se tient juste là, devant moi, lorsque je fais ma prière et à tout moment.
Le fait que je dise "Barou'h Ata" lorsque je fais la prière implique qu'Hachem est littéralement là, devant moi. Par cela, je fais qu'Il est davantage en moi (dans mon cœur). C'est une bonté sans pareille.

Bien qu'il puisse sembler étrange, voire faux, de faire la prière comme si Hachem était devant nous alors que nous ne le sentons pas, ou comme si nous l'aimions alors que nous ne l'aimons pas, c'est en fait le contraire qui est vrai.
Il n'y a rien de plus authentique que de faire cela, puisqu'Il est vraiment près de nous et que nous L'aimons vraiment. Notre partie intérieure la plus profonde et la plus réelle le sait et le ressent, même si notre partie consciente ne le sait pas.

Ce qui en ressort, c'est que la façon de se travailler à aimer Hachem est de reconnaître Sa proximité constante avec nous :
- en prononçant le mot "Ata" dans les bénédictions avec une sincérité et une intention (kavana) véritables ;
- prier tout en se concentrant profondément sur le fait qu'Il est devant vous ;
- faire un effort supplémentaire pour reconnaître Sa présence constante et savoir qu'Il est toujours avec vous.

Lorsque nous mettons Hachem devant nous, Il sera devant nous. Lorsque nous agissons comme si nous L'aimions, nous commençons à L'aimer.
Il en va de même pour notre relation avec Hachem. Plus nous nous efforçons d'engager la conversation avec Lui, plus le lien sera fort.

[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Vayigach 5702]

=> se rapporter à Hachem comme si nous l'aimons, nous aidera à l'aimer.

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-> En réalité, chaque personne a sa propre révélation unique d'Hachem, essentiellement son propre "Ata" unique. Bien qu'Hachem soit immuable et toujours le même, le lien de chaque personne avec Hachem se fait à travers son essence unique, ce qui rend le lien, la connexion de chaque personne unique.

Le Rabbi explique que c'est la profondeur du Rachi (Vayikra 1:1 s.v. vayikra, "Hakol..."), qu'Hachem a parlé à Moshé d'une voix forte et tonitruante, mais que seul Moshé était capable de L'entendre. L'idée est que, malgré le fait que la présence d'Hachem est partout et tout le temps, chaque Juif se connecte à Lui d'une manière unique et personnelle. Moshé a entendu Hachem en tant qu'individu, de la manière dont il était le seul à pouvoir le faire - et il en est de même pour chaque Juif.

-> Le rabbi de Piaseczno fait référence au Maor vaChémech (Vaéra), qui explique le verset : "sod Hachem liré'av" (que les secrets d'Hachem sont révélés à ceux qui Le craignent - Téhilim 25,14).
Le Maor vaChémech explique que les "secrets" mentionnés ne peuvent se référer simplement à une sagesse secrète telle que les secrets de la Kabbale, puisqu'ils peuvent être écrits et révélés à ceux qui les étudient. Les "secrets" (sod) dont il est question sont le lien unique de chaque personne avec Hachem, lien qu'elle est la seule à posséder. Ce n'est pas un secret parce qu'il n'est pas connu des autres.
Il est appelé secret parce qu'il ne peut pas être connu des autres, car il est personnel.

-> Dans les birkot haTorah, nous nous référons à Hachem comme le "barou'h ata ... mélamed Torah lé'amo Israël" (celui qui enseigne la Torah à Sa nation Israël). Si c'est le cas, en quoi cette bénédiction est-elle destinée à l'étude personnel d'une personne? Elle semble se concentrer sur le concept de la Torah au niveau national, et non au niveau personnel.
Le Rabbi de Piaseczno explique qu'en disant "Ata", nous retirons de la Torah notre lien personnel. La Torah est immuable, mais notre lien avec elle est unique.

=> Hachem est partout, néanmoins plus on fera l'effort de s'imaginer Hachem en face de nous, que nous avons un amour et une proximité mutuelle énorme, alors plus on a la capacité de générer davantage de présence d'Hachem à nos côtés, davantage d'amour et de lien avec Lui.
Ainsi, chaque juif a une relation unique avec Hachem.

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-> Le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech) souligne qu'Hachem est la source de toute les yéchouot (délivrance à toutes nos difficultés). Plus nous Le faisons entrer dans notre vie, plus Il y est présent, et par conséquent, lorsqu'Il y est présent, les yéchouot (personnelle et collective) y sont présentes et la souffrance même qui empêche notre amour est également guérie.

Il écrit : "Le résultat final est la révélation (d'Hachem), le fait d'être en face de Lui et de s'accrocher à Lui, ce qui tire le salut (de nos souffrances, difficultés) vers nous et tout le peuple juif. Amen."

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-> Les juifs utilisent la 2e personne, le tutoiement (ata), tandis que les anges, quant à eux, ne se réfèrent à Hachem qu'à la 3e personne. Ils disent "Kadoch ... Hachem... kévodo" (Saint est Hachem, le monde est rempli de Son honneur - Yéchayahou 6,3) et "Barou'h kévod Hachem mimkomo" (Béni soit Hachem de Sa place - Yé'hezkel 3,12).
Le rabbi Piaseczno écrit que les anges ne peuvent pas avoir d'impact sur leur relation avec Hachem (ils restent toujours à la même place), mais qu'un juif peut le faire (plus on s'imagine Hachem proche de nous, plus on se créé une réalité où l'on est proche d'Hachem). En effet, le juif est plus grand que les anges.

-> Le rabbi de Piaseczno discute de la grave erreur de laisser son esprit vagabonder pendant la prière, en particulier compte tenu du fait qu'on a le privilège de pouvoir parler à Hachem, en face à face, et de se référer à Lui en tant que "Ata".

-> Dans la prière de rabbi Elimélé'h de Lizhensk, il dit :
"Nos pensées devraient être pures, propres, claires et fortes, et chaque homme sait que s'il voyait dans ses yeux, littéralement, comment il se tient devant Hachem, il n'aurait aucune inclination à faire le mal.
C'est exactement le contraire : Toute sa spiritualité et son âme expulseraient des paroles saintes devant Hachem".
L'idée est que les sentiments de distance par rapport à Hachem viennent du fait que l'on ne voit pas Hachem en face de soi.

-> b'h, voir aussi : Une prière = un face à face avec Hachem! : https://todahm.com/2020/12/27/une-priere-un-face-a-face-avec-hachem

Etre à la synagogue = vivre plus longtemps

+ Etre à la synagogue = vivre plus longtemps :

-> La guémara (Béra'hot 8a) affirme que les habitants de Bavel avaient le mérite d'aller à la synagogue tôt le matin et d'y rester tard le soir, ce qui leur permettait de vivre longtemps.

Le midrach (Yalkout Chimoni Dévarim 11:871) rapporte l'histoire d'une femme âgée qui s'est adressée à Rabbi Yossi ben Halafta. Elle lui dit qu'elle est devenue trop vieille et qu'elle ne voulait plus vivre ; elle n'aimait plus manger ni boire et elle aimerait quitter ce monde.
Il lui demande ce qu'elle a fait pour mériter une vie aussi longue. Elle répondit : "Même lorsqu'il y a quelque chose que j'aime vraiment, je le laisse de côté pour aller à la synagogue tous les matins".
En entendant cela, il lui dit : "Arrêtez d'aller à la synagogue pendant 3 jours."
Elle suivit son conseil et le 3e jour, elle tomba malade et mourut.
Comme l'a dit le roi Shlomo : "Louable est la personne qui M'écoute, qui se hâte à Mes portes chaque jour", et le verset suivant dit : "Car celui qui Me découvre découvre la vie" (Michlé 8,34).
Le fait d'aller à la synagogue tous les jours permettait à cette femme de bénéficier d'une longue vie. Une fois qu'elle a cessé d'aller à la synagogue, elle a enfin pu quitter ce monde, comme elle l'avait demandé.

-> Une synagogue est un microcosme du Temple ; c'est un lieu de sainteté.
Le simple fait de respirer l'air d'une synagogue apporte des bénédictions de force et de longévité.
[Yessod haEmouna - Likouté Shass 57]

-> Aujourd'hui, lorsque nous sommes en exil, le lieu de repos de la Chékhina se trouve dans la synagogue, qui contient en quelque sorte un microcosme de la sainteté de la terre d'Israël.
[Noda biYéhouda - drouché haTsla'h - drouch 6 Shabbath Shouva]

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-> Pourquoi en est-il ainsi?
La tradition juive considère que les mazalot (constellations) du ciel dirigent le destin des individus et des nations en bas. Cela est vrai dans la diaspora (hors d'Israël), mais cela n'est pas le cas en terre d'Israël, où c'est Hachem Lui-même qui dirige le destin de chaque personne et du pays.

Vivre une longue vie en Israël est le résultat direct du fait que la personne n'est pas influencée par les constellations (mazalot). En vivant en Israël, l'individu vit au-delà des lois de la nature et du fonctionnement typique du monde.
De même, la synagogue est un lieu où la présence d'Hachem, la Chékhina, est plus prononcée et plus évidente, à l'image de ce que l'on ressent lorsqu'on vit en Israël.

En passant du temps à la synagogue, une personne s'imprègne de la sainteté qu'elle absorberait en vivant en Israël et sera donc bénie par une longue vie.
La fréquentation de la synagogue et une longue vie vont de pair.

[ rav Yonathan Eibshitz - 'Hidouché rabbi Yéhonathan ]

L’importance de lire des Téhilim

+++ L'importance de lire des Téhilim :

+ La grandeur de cette lecture, même sans en comprendre les mots :

-> Le midrach (Socher Tov sur Téhilim 19,15) déclare : "yiyou lératson imré fi" (que les paroles de ma bouche soient agréables [à Tes yeux] ).
Le roi David a demandé à Hachem que la récitation des Téhilim soit ancrée chez les juifs de toutes les générations. Ce ne doit pas être comme lire un séfer de moussar.
Au contraire, ce doit être comme si l'on se plongeait dans l'étude de la Torah Orale des [traités très difficiles] de Négaïm et de Ohalot, et l'on doit recevoir une récompense en conséquence.

L'explication simple de ces mots est que même si des gens simples disent des Téhilim, ils doivent recevoir la même récompense que les grands érudits de la Torah qui sondent les profondeurs des domaines les plus difficiles de la Torah.
Cependant, le rav Mordé'haï Dov de Hornesteipel (gendre du rav de Sanz) explique différemment. Il cite Rachi sur la paracha Tazria qui dit que les négaïm (plaies, affections lépreuses) ne deviennent purs ou impurs qu'après avoir été déclarés tels par un Cohen.
La source de cette affirmation est le Torat Cohanim (13,49) qui dit que même un Cohen ignorant, qui ne connaît pas bien les halakhot, peut déclarer qu'une néga sur un Israël qui est un talmid 'hakham (érudit en Torah) est tahor (pur), mais le talmid 'hakham Israël (non Cohen ou Lévi), qui connaît toutes les halakhot couramment, ne peut pas le faire pour lui-même.

En gardant cela à l'esprit, il explique que le roi David demandait à Hachem que celui qui lit les Téhilim, même s'il est ignorant, ait le même pouvoir qu'un Cohen dans le domaine des négaïm et des taharot.
Il doit être capable de purifier l'impur et de rectifier le monde, même s'il n'est pas un érudit.

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+ Avoir le pouvoir du roi David :

-> Voici les paroles du rav Shimshon Pinkous sur le sujet de la récitation des Téhilim (extrait du séfer Tiféret Shimshon sur la Haggadah de Pessa'h) :
Les séfarim (livres saints) rapportent l'allusiont qui affirme que les dernières lettres du premier verset de Chémot forment le mot "Téhilim" (וְאֵלֶּה שְׁמוֹת בְּנֵי יִשְׂרָאֵל הַבָּאִים).
L'explication est que la descente de Yaakov et de ses fils en Egypte a été le premier exil, et qu'il a été le fondement et la racine de tous les exils ultérieurs. [l'exil d'Egypte contenait des aspects de tous les exils futurs. ]
La Torah laisse entendre que les outils nécessaires pour supporter le dur exil [actuel] sont les prières à Hachem, en particulier les chants de Téhilim.
[les lettres de Téhilim sont les initiales de : "Téchouat Hachem Lékol Yéhoudi Mévakéch" = le salut de Hachem est pour tout juif qui le demande].

Les prières édictées par nos saints ancêtres ont un pouvoir particulier, tout comme le texte de nos prières quotidiennes édicté par les Sages de la Grande Assemblée (Anché Knesset haGédola), qui comprenaient de nombreux prophètes. Telle est l'origine [par roua'h akodech] de la composition de notre sidour.

On peut comparer cela à quelqu'un qui frappe un mur avec une boule de démolition en métal utilisée pour démolir une maison. La boule doit être lancée sur le mur avec beaucoup de puissance pour le faire tomber. Cependant, si elle est remplie d'explosifs, il suffit de la lancer légèrement sur le mur pour qu'elle explose et fasse tomber tout le mur.
De même, les prières des Anché Knesset Guédola ont été imprégnées d'une puissance explosive qui leur confère la capacité d'abattre les murs et d'atteindre Hachem.

Parmi ces prières, que nous récitons quotidiennement, figurent des chapitres du livre de Téhilim du roi David, qui contient des prières pour tous les défis et toutes les difficultés, et pour tous les aspects de la vie.
Tout ce qui peut arriver a été inclus par le roi David avec son roua'h hakodech (esprit saint). Et quiconque récite ces prières bénéficie du pouvoir impressionnant du roi David, qui est bien plus puissant que n'importe quelle intention du cœur que l'on peut insuffler par soi-même.
C'est comme si le roi David priait pour nous, ce qui est un pouvoir si grand qu'il peut annuler toute souffrance dans le monde.

Chaque juif devrait s'habituer à réciter régulièrement des Téhilim.
Dans les générations passées, les gens disaient beaucoup de Téhilim chaque jour, et quiconque le fait aujourd'hui est digne d'éloges, surtout s'il le fait chaque semaine ou chaque mois et s'il en rajoute dans les moments difficiles.
Comme toutes les bonnes coutumes, cela peut être difficile au début, mais cela deviendra lentement mais sûrement une partie intégrante de votre vie. Et, grâce à cela, vous verrez l'aide divine et le succès dans tout ce que vous ferez.

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+ Cela nous rapproche d'Hachem :

-> Le rav Pinkous note qu'une bonne partie du livre de Téhilim consiste pour le roi David à demander à Hachem de se venger de ses ennemis. Pourquoi récitons-nous de tels versets comme une forme de prière pour une personne malade ou autre problématique?

Le rav Pinkous répond par la parabole d'un homme qui s'est rendu à l'étranger pour collecter des fonds pour une cause charitable. Avant de se rendre chez un homme riche pour lui demander de faire un don, ce collecteur se renseignait sur lui et sur ses intérêts dans la vie afin de pouvoir engager la conversation avec lui.
Un jour, il organisa une rencontre avec un certain philanthrope, et après avoir discuté avec lui pendant un certain temps et appris à le connaître, il commença à lui parler de la cause pour laquelle il collectait des fonds. L'homme riche lui dit : "Mon ami, ne t'inquiète pas. Puisque nous sommes déjà amis, je te donnerai tout ce dont tu as besoin."

De même, les Téhilim sont un moyen de se rapprocher d'Hachem et de "devenir ami" avec Lui. En le louant, nous nous rapprochons de lui.
De plus, lorsque nous parlons de la chute des ennemis de David, qui étaient également Ses ennemis, nous nous rapprochons également de Lui.
Une fois que nous l'avons fait, nous n'avons même pas besoin de demander ce dont nous avons besoin. Dès que nous mentionnons ce que nous voulons, Il (Hachem) est heureux de nous le donner.

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+ Se connecter à Hachem :

-> Le Chla Hakadoch (Inyané Téfila véSéfer Torah - p.84) écrit : "Quiconque souhaite se connecter à Hachem doit se connecter au livre de Téhilim."

-> Le Réchit 'Hokhma (chaar ha'Ahava 10,29 et suivants) écrit que la lecture des Téhilim suscitent l'amour entre Hachem et le peuple juif.
Il compare cela à un roi humain qui entend son serviteur le louer et dire à quel point il est grand. Bien sûr, le roi l'aimera et voudra l'aider.
De même, lorsque Hachem voit une personne dire des Téhilim et exprimer son amour et ses louanges à Hachem, Il l'aimera également.

Il utilise cette idée pour expliquer le verset : "ranénou tsadikim b'Hachem" (les tsadikim louent avec Hachem - Téhilim 33,1). Lorsque les tsadikim louent, ils sont "avec Hachem" (b'Hachem), ils sont entièrement liés, connectés à Lui.

-> Le 'Hida (séfer Roch David) affirme que celui qui dit des Téhilim est capable de se connecter à Hachem, à Sa Torah et à Ses mitsvot, et qu'il sera capable d'éviter de parler lachon ara.

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+ Une ségoula pour le bita'hon :

-> Il est dit dans le Yalkout Méam Loez : "Dire des Téhilim est une grande chose. Lorsqu'on les dit, c'est comme si le roi David lui-même les disait. Il les établit avec le roua'h hakodech, et il y a du roua'h hakodech parmi les mots. Et lorsque l'on dit les Téhilim, on éveille ce roua'h hakodech avec notre bouche, à tel point que l'on considère que c'est comme si David lui-même les disait.
Cela est donc de très bon augure pour guérir les malades et pour donner à une personne le bita'hon en Hachem, en lui disant que grâce aux Téhilim, elle sera sauvée".

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+ S'élever au-dessus de la Rigueur :

-> Le Noam Elimélé'h (Likouté Shoshana) écrit que tous les prières et les louanges d'Hachem nous relient à un grand monde supérieur appelé "Téhila". Il s'agit d'un monde de grande lumière, où la midat hadin (attribut divin de Rigueur) n'a pas la capacité de porter des accusations contre nous et où tous les mauvais décrets sont effacés.
C'est pourquoi les chants de David sont appelés "Téhilim", car ils peuvent accomplir n'importe quoi et Satan n'a pas la capacité de les entraver.

Le Noam Elimélé'h ajoute que c'est le sens du verset : "Chantez à Hachem un chant nouveau. Sa téhila est dans l'assemblée des 'hassidim" (chirou l'Hachem chir 'hadach, téhilato bik'al 'hassidim - Téhillim 149,1). Cela signifie que le pouvoir de la téhila est entre les mains des personnes pieuses qu'Hachem considère comme des 'hassidim.

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+ Les Tehillim protègent dans les deux mondes :

-> Le mérite de réciter les Téhilim est de gagner de bonnes portions dans les deux mondes. On nous donne une bonne vie dans ce monde et dans celui à Venir.
Le 'Hida (séfer Avodat Hakodech - Moré B'Etzba 3,119) écrit : "Celui qui a l'habitude de dire des Téhilim sera protégé dans ce monde et dans le monde à Venir.

Le séfer Tehila léDavid (ot 18) écrit au nom du séfer Eretz Ha'haïm (introduction à son commentaire sur les Tehillim) que celui qui récite des Téhilim chaque jour est assuré d'avoir une part dans le monde à Venir (olam aba).

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+ Un remède pour tout :

-> Le rav Yonathan Eibshitz (Yaarot Dvach 1ere partie - drouch 3) écrit : "Il vaut mieux dire un peu avec kavana que beaucoup sans kavana ... les prières quotidiennes ont un lien avec les Cieux ... et les Téhilim sont un remède pour tout."

-> Le Maor vaChémech (paracha Michpatim) dit au nom du Radak que le roi David a prié pour tout ce dont le peuple juif aurait besoin jusqu'à la venue du machia'h. Il a prié pour que chaque malade soit guéri, pour que chaque personne en bonne santé ne tombe pas malade, pour que tout le monde ait la parnassa et pour que tous les décrets sévères soient annulés.
Toutes ces prières sont évoquées dans les Téhilim.

-> Le rav 'Hanoch Tsvi de Bendin (séfer Yé'hahen Pe'er) note que les dernières lettres des mots "élé chémot bné Israël habaim" (voici les noms des enfants d'Israël qui sont venus - וְאֵלֶּה שְׁמוֹת בְּנֵי יִשְׂרָאֵל הַבָּאִים - Chémot 1,1) forment le mot "Téhilim" (תהילים).
Il explique que les mots "haba'im Mitsrayéma" (qui sont venus en Egypte) peuvent être compris comme se référant à un moment où une personne arrive dans des "métsarim", des limites et des obstacles. La solution pour être sauvé de ces défis est de dire des Téhilim.
[en effet, les Téhilim peuvent nous sauver de tous nos problèmes. ]

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+ Yaakov et Yossef ont dit Tehillim :

-> Le midrach (Béréchit rabba 68,14) déclare : "Pendant les 20 années où Yaakov est resté dans la maison de Lavan, il a dit des Téhilim. Tout le temps que Yossef a passé à Egypte, il a été occupé par les Téhilim."

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-> également sur l'impact des Téhilim : https://todahm.com/2020/07/22/les-tehilim

-> La puissance des Téhilim : https://todahm.com/2024/10/06/la-puissance-des-tehilim

Un juif ne doit jamais désespérer de prier Hachem

+ Un juif ne doit jamais désespérer de prier Hachem :

-> "Si l'on prie et que l'on n'est pas exaucé, il faut prier de nouveau" (guémara Béra'hot 30b).

-> Le Zéra Kodech (Vayigach 44,18) enseigne :
On ne doit pas abandonner, et on doit se tourner vers Hachem une fois de plus, car Hachem désire les prières du peuple juif.
Même si quelqu'un fait la prière plusieurs fois et ne reçoit pas ce qu'il a demandé, il ne doit pas dire qu'il a essayé et qu'il n'a pas réussi et que, par conséquent, il ne voit pas de raison d'essayer à nouveau. Au contraire, il doit persister à prier Hachem, car chaque prière suscite Sa compassion.

Hachem veut que nous lui parlions. C'est pourquoi Il place en chacun de nous une " 'hélek Eloka mimaal", une portion sainte Divine (tout juif a toujours une partie d'Hachem en lui!), qui aide nos prières à être acceptés.
Chaque fois que nous prions, cette portion sainte qu'Hachem a placée en nous prie à nos côtés, ce qui permet à nos prières d'être acceptées.

Tout juif a constamment en lui une partie d'Hachem (même si on est tombé plus bas que bas, même si l'on fait les pires choses, une partie Divine reste en tout juif). Nous pouvons toujours continuer à parler à Hachem et Il entendra et acceptera nos prières.
Ainsi, il faut toujours se rappeler que lorsqu'on prie, une partie d'Hachem prie avec nous. Par conséquent, il ne faut jamais désespérer et il faut toujours continuer à prier.

"Il y a un temps pour étudier la Torah et un temps pour faire la prière"
[guémara Shabbath 10a ]

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[ notre yétser ara a tendance à mélanger les choses (on fait plusieurs choses à la fois), pour nous éviter de pouvoir se concentrer à 100% sur ce que l'on fait, et le faire avec une intention pleine. ]

L’humilité donne de la puissance à nos prières

+ L'humilité donne de la puissance à nos prières :

-> Hachem aime une personne qui est si humble qu'elle se considère comme rien (en comparaison d'Hachem qui est tout).
[...]

Hachem aime ceux qui sont si humbles qu'ils s'abaissent au niveau des indigents ...
Une personne humble méritera d'être connectée à Hachem et de voir Sa lumière briller sur elle.
[...]

Une prière prononcée avec un esprit humble et avec beaucoup d'humilité est très puissante.
La prière d'un homme dans les champs peut accomplir plus que toutes les autres prières!"
[Baal Shem Tov - séfer Kéter Shem Tov - sur Daniel 2,22]