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La Torah & la prière

+ La Torah & la prière :

-> Les habitants d'Alexandrie demandèrent à Rabbi Yéhochoua ben 'Hananya ce qu'une personne devait faire pour devenir un 'hakham [un sage en Torah] (guémara Nidah 70b).
Il dit : "Passez plus de temps à étudier et réduisez au minimum le temps que vous consacrez aux affaires".
Ils lui rétorquèrent que de nombreuses personnes avaient essayé une telle méthode sans succès.
Il leur répondit qu'ils devaient prier Hachem, qui est la source de toute hokhma (sagesse).
La guémara demande quelle est l'idée nouvelle que Rabbi Yéhochoua ben 'Hananya leur a enseignée. Elle répond qu'il leur a enseigné que pour réussir dans l'étude, il faut passer beaucoup de temps à étudier et qu'il faut également prier pour avoir l'aide d'Hachem.

Apparemment, la guémara semble dire que la condition essentielle pour devenir un 'hakham est d'étudier beaucoup, comme Rabbi Yéhochoua ben 'Hananya le leur a dit initialement ; cependant, il a ajouté qu'il est également nécessaire de prier.
Cependant, selon Rachi la question de la guémara était la suivante : Pourquoi leur a-t-il dit de s'asseoir et d'étudier beaucoup si le succès de leur étude dépend de la miséricorde d'Hachem?
Nous voyons ici, écrit Rav Wolbe (Alé Shour - vol.2), qu'une personne mérite le succès dans l'étude de la Torah grâce à ses prières. Cependant, il y a une condition nécessaire qu'elle doit remplir, qui est de s'asseoir et d'étudier autant qu'il le peut.

-> Cela ne signifie pas que l'on doive passer plus de temps à prier qu'à étudier.
Rabbi Yéhochoua ben 'Hananya a clairement indiqué que la majeure partie du temps doit être consacrée à l'étude. Nos Sages nous enseignent que pour que les heures passées à étudier portent leurs fruits, cet étude doit être accompagné d'une prière sincère, qui est la clé du succès dans l'étude de la Torah accordée par Hachem.

-> Le 'Hafets 'Haïm (Chem Olam 1,8) compare cette situation à celle d'une personne pauvre qui demande à un riche homme d'affaires de lui faire un don. L'homme riche a accepté et lui a dit de venir à son bureau à 3 heures de l'après-midi pour recevoir l'argent. Si le pauvre ne se rend pas au rendez-vous, il ne recevra jamais son argent, quelles que soient ses supplications.
De même, lorsqu'une personne prie Hachem de l'aider à étudier, Hachem est heureux d'exaucer ses souhaits, mais si elle ne s'assoit pas et n'étude pas, elle ne recevra jamais la sagesse ('hokhma) nécessaire pour comprendre la Torah.

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-> Le rav Shlomo Wolbe cite les paroles du rav Yonathan Eibshitz (Yaarot Dvach) :
"Il est prouvé que si une personne fait la prière de Sha'harit et le Shéma avec l'intention appropriée, ce jour-là, elle méritera qu'une mitsva [lui soit proposée] et qu'elle réussisse dans ses affaires ... De plus, elle réussira dans la Torah ...
Mais le contraire est également vrai ... Un jour où je n'ai pas fait la prière avec l'intention (kavana) appropriée, toute la journée, mon étude est à la traîne ... mais lorsque j'ai crié à Hachem du plus profond de mon coeur pour qu'il m'accorde la sagesse ('hokhma) ... Il a eu pitié de moi et a illuminé mes yeux avec Sa Torah...
Et il n'y a rien qui permette à une personne d'acquérir une approche correcte de l'étude et de déchiffrer correctement des concepts difficiles si ce n'est de prier Hachem avec des larmes [pour qu'Hachem] ait pitié d'elle..."

-> La prière est le moment où un juif exprime les aspirations les plus profondes de son cœur et de son âme. Si nous supplions sincèrement Hachem d'ouvrir nos yeux pour comprendre Sa sagesse ('hokhma), nous faisons une déclaration audacieuse : "Je veux établir une relation avec Toi! Je veux mieux Te connaître! S'il te plaît, aide-moi à réussir."
Si ces émotions sont sincères, Hachem vous rendra certainement la pareille en vous inondant de Son aide sans fin pour établir cette connexion.

"Chaque prière est une nouvelle leçon de crainte du Ciel (yirat Chamayim)"
['Hazon Ich]

La prière, que l'on appelle le "service du cœur", permet d'atteindre le cœur de quelqu'un.
Or, le fondement même de la prière est qu'Hachem est celui qui dirige le monde entier.
Plus on ressent qu'Hachem est le Roi (sur nous-même, et sur l’univers tout entier), plus on est conscient de Lui, et plus on a de la crainte du Ciel.

Un moyen de développer l'amour et l'affection pour ses enfants ou ses élèves est de prier constamment pour leur réussite.
Ce faisant, la personne s'imprègne d'un amour si profond pour eux que même s'ils se comportent mal par la suite, elle sera capable de continuer à leur témoigner de l'attention et de l'affection.
[rav Shlomo Wolbe - Alé Shour - vol. 2 - p.222]

"Il n'y a rien qui puisse donner autant de satisfaction à une personne que la prière"
[rav Yérou'ham Lévovitz - Daat 'Hokhma Ou'Moussar 2,23]

[malgré l'aspect routinier, il faut arriver à se connecter à ce moment de face à face avec papa Hachem, où l'on peut tout obtenir, ainsi que vider ce qu'on a sur le cœur au boss de toute chose.]

La prière de quelqu'un qui fait du 'hessed sera certainement et immédiatement exaucée.
Une telle personne, qui trouve grâce aux yeux d'Hachem et sur qui Hachem veut répandre toutes Ses bénédictions, a la garantie que si elle a besoin d'aide, elle peut compter sur Hachem pour lui donner rapidement tout ce qu'elle désire, en récompense du fait qu'elle est devenue un véritable baal 'hessed, marchant dans les voies d'Hachem.
['Hafets 'Haïm - Ahavat 'Hessed - pt.2, ch.6 - citant un midrach au nom de Rabbi Akiva ]

Peu importe que ce soit Moché Rabbénou qui prie ou bien nous-même, ce qui compte pour D. c’est le cœur qu’on y investit

+ Peu importe que ce soit Moché Rabbénou qui prie ou bien nous-même, ce qui compte pour D. c'est le cœur qu'on y investit :

-> Dans la paracha Vaét'hanan, Moché supplie Hachem de le laisser entrer en terre d'Israël.
Rachi note que le terme utilisé pour décrire la prière de Moshé : "vaét'hanan", est une forme de requête dans laquelle quelqu'un demande quelque chose indépendamment de ses mérites personnels.
Rachi explique que si les tsadikim ont le droit de réclamer une récompense pour leurs actions, ils choisissent néanmoins de se soumettre à Hachem avec humilité.
Moché est un exemple parfait de celui qui a appliqué cette approche dans la prière. Bien que Moshé ait pu avoir des mérites qui lui auraient permis d'entrer en terre d'Israël, il ne l'a pas demandé sur la base de ses propres mérites, mais a plutôt demandé à Hachem de le lui accorder par bonté (don gratuit - matnat 'hinam).

-> Le rabbi Mendel de Kotzk écrit qu'il est vrai que nous sommes redevables à Hachem et que nous ne pouvons pas légitimement prétendre à une récompense (que valent nos mérites par rapport aux constantes bontés que Hachem nous prodiguent).
Cependant, nous pouvons revendiquer le droit à des dons spirituels. Une personne qui a démontré qu'elle tire le meilleur parti de ses possibilités de croissance spirituelle peut prétendre à la priorité lorsque des dons spirituels sont accordés par le Ciel [pour être déversés sur le monde], car elle peut les utiliser mieux que d'autres.
Pour Moché, entrer en terre d'Israël lui aurait permis d'accomplir les mitsvot qui ne peuvent être accomplies que dans cette région. Sa demande était donc fondée. Cependant, il ne l'a demandé que comme un don gratuit et n'a pas invoqué ses mérites inégalés pour l'obtenir.

-> Moché nous enseigne que lorsqu'il s'agit d'une prière, il ne faut pas du tout se mentionner soi-même. Il faut plutôt implorer la miséricorde d'Hachem, en comprenant qu'Il ne nous doit rien.
La prière n'étant pas basée sur les mérites, la stature spirituelle n'affecte pas l'efficacité d'une prière par rapport à une autre.
Le midrach (Chémot rabba 21,4) dit explicitement qu'Hachem a écouté la prière de Moché Rabbénou comme celle de n'importe qui d'autre. Ce qui importe, c'est la sincérité avec laquelle une personne fait sa prière, et non son identité.

La guémara (Sanhedrin 44b) dit que toute personne qui s'efforce de prier, même si elle n'a pas de mérite, n'aura pas d'ennemis au Ciel.
Le rav Eliyahou Dessler explique que pour qu'une personne s'efforce de véritablement prier, elle doit vraiment sentir qu'elle implore quelque chose qu'elle ne mérite pas.
Avec cette prise de conscience, celui qui crie à la miséricorde d'Hachem élimine tous les anges poursuivants qui le menacent. Le fait de prier de cette manière le protège de toute allégation d'indignité que la Cour céleste pourrait faire, puisqu'il l'admet lui-même!

[plus notre prière exprime qu'on n'a pas de mérite personnel sur lequel se reposer, que notre aide ne peut venir que de dons/cadeaux gratuits d'Hachem, alors plus on permet aux bénédictions de nous parvenir (ex: puisqu'on aura ainsi rendu muets les anges Accusateurs au Ciel). ]

"Une personne doit toujours prier pour ne pas tomber malade, car après qu'elle soit tombée malade, le ciel dira : 'Apportez un mérite pour être sauvé'".
[guémara Shabbath 32a]

-> La rav Elimélé'h Biderman commente :
La guémara explique qu'une personne n'a pas besoin de mérites particuliers pour rester en bonne santé, mais qu'une fois qu'elle tombe malade, elle a besoin de mérites plus importants pour se rétablir.
Il est donc conseillé de prier à l'avance pour ne pas tomber malade, car après, il est plus difficile de guérir.
[...]
Les tsadikim conseillent de dire des Téhilim, même lorsque tout va bien.
Les Téhilim que vous dites maintenant sont déposés sur votre compte bancaire spirituel, et lorsque le besoin s'en fait sentir, les prières sont déjà là pour vous aider.

L’importance de prier

+ L'importance de prier :

-> "Depuis la destruction du Temple , Hachem n'accorde pas de bienfaits aux juifs sans prière."
[Siddour Rokéa'h]

-> Le Baal Haflaa (sur Kétoubot 67b) écrit :
"Il est connu de tous ceux qui croient en la Providence d'Hachem que dans l'exil, la parnassa ne vient que par la prière ...
La guémara (Kétoubot 10) nous dit que מזבח (mizbéa'h) signifie מזין (mézine - fournir/subvenir), car il a donné la subsistance au peuple juif. [à l'époque du Temple, par le mérite du mizbéa'h on recevait la parnassa ]
Aujourd'hui [en son absence], la prière remplit cette fonction (parce que la prière remplace les korbanot qui étaient placés sur le mizbéa'h - l'Autel du Temple).
La prière apporte la parnassa et les bénédictions au peuple juif."

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-> "Le moment de la prière devrait être le cœur et le fruit de votre journée.
Le reste de la journée doit être un cheminement vers ce moment. Souhaitez ardemment ces moments spéciaux où vous devenez spirituels et éloignés de la matérialité.
La nourriture vous nourrit d'un repas à l'autre. suivant. De même, la prière doit nourrir votre âme d'une prière à l'autre."
[Kouzari 3,5]

-> Le 'Hazon Ich affirmait que "la tâche d'une personne durant la prière est de visualiser le fait que D. écoute chaque mot des prières qui sont prononcés par les lèvres humaines".
[c'est un moment de face à face avec Hachem, où le Maître de tout n'a d'attention que pour nous. ]

-> "Les instants les plus heureux de mon existence ont été ceux durant lesquels je récitais la amida, ces occasions de parler à D., de déverser mon cœur devant Lui et de Lui soumettre toutes mes demandes."
[rav Chakh]

-> Le rav Yonathan Eibshitz était un génie dans tous les domaines de la Torah. Nous possédons de nombreux livres de lui. Néanmoins, il témoigne que le point culminant de sa journée est le moment où il se tient devant Hachem dans la prière.

-> Le rav de Brisk disait à son fils, Rabbi Refael : "J'espère que par le mérite de peiner dans la Torah toute la journée, je serai capable de bien prier".

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-> Hachem peut donner beaucoup, alors autant demander beaucoup, comme il est dit : "Ouvre ta bouche et Je la remplirai" (Téhilim 81,11).
Rachi explique qu'Hachem qu'il faut ouvrir grand la bouche pour : "Me demander tout ce que ton cœur désire" (לשאול ממני כל תאות לבך).
Nous pouvons demander beaucoup, et Hachem nous l'accordera.
[notre yétser ara fait tout pour dévaloriser la prière à nos yeux : qui es-tu pour demander cela à Hachem (ex: t'es pas un tsadik, t'as pas de mérite et au contraire des fautes)? rien ne presse, demande-le lus tard, ça va tu peux le faire tout seul en faisant ça et ça? ce n'est qu'une petite chose, ne dérange pas Hachem pour rien, ...
Mais la réalité, c'est qu'Hachem pourrait tout nous donner, mais le principal c'est qu'Il attend et adore nous voir se tourner vers Lui en prière. Ce lien où l'on réalise que l'on peut compter que sur Lui, ce face à face entre notre intériorité et Lui, est une union sublime. ]

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-> Le rav Elimélé'h Biderman enseigne :
En particulier, nous devrions demander le succès dans le domaine spirituel. Lorsqu'une personne prie pour des choses mondaines, telles que la richesse, le Ciel peut déterminer que ce n'est pas bon pour elle. Car seul Hachem sait ce qui est véritablement bon pour chaque personne.
Mais lorsque l'on prie pour la spiritualité, il ne fait aucun doute que c'est bon, et par conséquent, on peut demander un immense succès, et Hachem l'accordera.
[le Gaon de Vilna disait en ce sens que nos prières pour davantage de spiritualité sont toujours acceptées.
D'une certaine façon, lorsque l'on prie pour notre matérialité on doit le faire en souhaitant que cela nous permettra de mieux servir D., et non pas pour notre unique profit. ]

Prier au nets

+ Si les juifs, à l'époque de la destruction du Temple avaient prié au moment du neits, ils auraient été en mesure d'arrêter la destruction ('hourban).
En effet, il est connu que la prière de celui qui prie au lever du jour (kévatikin - au néts ha'hama) est entendue.

Il est écrit : "Tu t'es enveloppé d'un nuage qu'aucune prière ne peut percer" (sakota béanan la'h, méavor téfila - Eikha 3,44).
Hachem a recouvert le ciel d'un nuage afin qu'ils ne sachent pas exactement quand est le neits pour que leur prière ne soit pas acceptée (et c'est pourquoi la destruction du Temple est ainsi allée à son terme).
[Aujourd'hui, nous n'avons pas ce problème parce que nous avons un calendrier précis, ce qu'ils n'avaient pas à l'époque]
[rav Yonathan Eibschutz - Ahavat Yonathan - dans Alon Ba'hout]

[ cela nous apprend sur la grandeur de prier au néts, pour donner encore plus de force à nos prières. ]

La base de la bénédiction et de la réussite = savoir que tout provient d’Hachem

+ La base de la bénédiction et de la réussite = savoir que tout provient d’Hachem :

-> "Parle à Aharon et à ses fils en leur disant : "Voici comment vous bénirez les Bné Israël, en leur disant : Hachem te bénira et te protégera ; Hachem t’éclairera de Sa face et te fera grâce ; Hachem tournera Sa face vers toi et te donnera la paix". " (Nasso 6,23-26)

=> Quelle est l'utilité de cette mitsva de "Birkat Cohanim", car en fin de compte, c’est Hachem qui bénit le peuple. En quoi la bénédiction des Cohanim ajoute-t-elle quelque chose?
Hachem aurait-il besoin qu’on L’aide à bénir les Bné Israël?

-> Le Akédat Its'hak (chaar 74) répond :
"C’est qu’en fait, la réussite d’un homme et le bien qui lui est imparti dépendent essentiellement de sa vision des choses et de sa conviction dans le fait que tous les bienfaits, les réussites matérielles ou spirituelles proviennent de la même source : Hachem (à savoir que tout provient d’Hachem qui est la source de tout et qui dirige le monde à Sa guise).
Rien n’est le fruit du hasard, ni celui de sa propre force et de ses capacités, et rien ne tombe sous l’influence de telle étoile ou constellation."

C’est la raison pour laquelle nos Sages instituèrent des bénédictions sur les jouissances matérielles et les autres sortes de bénédictions, bien qu’Hachem n’ait, en réalité, nul besoin des bénédictions de Ses créatures. Elles sont là pour guider les gens vers la réussite spirituelle, qui serait impossible sans cela.
Ils établirent, dans ce but, la nécessité de mentionner le Nom d’Hachem pour chaque bienfait dont nous bénéficions, afin que nous nous rappelions son origine Divine."

-> La guémara (Béra'hot 7a) enseigne que Rabbi Ichmaël Ben Elicha (qui était Cohen Gadol) pénétra un jour dans le Saint des Saints afin de brûler les Kétorètes (les encens). Et il vit alors Hachem assis sur un Trône très élevé, qui lui dit : "Ichmaël, mon fils, bénis- Moi!"
Rabbi Ichmaël lui dit : "Que Ta volonté soit que la miséricorde retienne Ta colère, que Ta miséricorde surpasse tous Tes autres attributs, que Tu te conduises avec Tes enfants selon l’attribut de miséricorde, et que Tu les juges avec indulgence."
Et Hachem acquiesça.
Et la guémara de conclure : "Cela afin de nous apprendre à ne pas déprécier la bénédiction d’une personne ordinaire [puisqu’Hachem Lui- même demanda qu'Ichmaël le bénisse]".

-> Ainsi, le Akédat Its'hak dit que nous ne devons pas déprécier les bénédictions que nous prononçons en l’honneur d’Hachem sous prétexte qu’elles proviennent d’un homme et que Lui n’en a aucun besoin. Car en réalité, celles-ci sont d’une grande utilité puisque, grâce à elles, l’homme reconnaît l’existence d’Hachem, accepte le joug de Sa royauté et mérite ainsi que se déverse l’abondance d’En-Haut et la bonté Divine nécessaire à la pérennité de la nation juive.

D’après cela, on peut expliquer la "raison" de la Mitsva de Birkat Cohanim et sa signification.
En bénissant les Bné Israël par les formules Hachem te bénira et te protégera ; Hachem t’éclairera de Sa face et te fera grâce ; Hachem tournera Sa face vers toi et te donnera la paix, les Cohanim leur inculquent ainsi que toutes les bénédictions n’émanent que d’Hachem, et que tous les bienfaits que nous recevons ne découlent que de Lui.
Et cette reconnaissance constitue en elle-même la source de toute bénédiction, car lorsque l’homme prend clairement conscience que la réussite de toutes ses entreprises n’est que le fait du Ciel, Hachem déverse sur lui tous les bienfaits.
L’homme vit alors littéralement grâce à sa émouna et jouit grâce à elle de tous les bienfaits.

[ainsi : réciter une bénédiction (avec intention) = renforcer notre émouna = grâce à cela on mérite de recevoir les bénédictions/bontés d'Hachem. ]