A l'avenir, Hachem rétablira l'intégralité de la Torah pour le peuple juif, comme il est dit : "Une nouvelle Torah sortira de Moi" (Yéchayahou 51,4). (midrach Vayikra rabba 13,3)
... [en fin de compte] à l'avenir, nous mériterons tous d'entendre [toute] la Torah directement d'Hachem.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ekev 7,12 ]
Catégorie : Temps prémessianiques
Moché a écrit tous les déplacements des juifs et il a fait d'eux de la Torah.
De même, de nos jours, Eliyahou haNavi écrit tous les déplacements et aventures de chaque juif, et lorsque le machia'h viendra, il résultera [de ces écrits] un séfer que nous étudierons.
[rabbi David de Lelov - rapporté dans le Séfer Beit Yaakov (Likoutim p.95) de rabbi Yaakov Yanovski ]
Travailler ses midot pour déclencher la guéoula
+ Travailler ses midot pour déclencher la guéoula :
-> Selon le rav de Brisk, on doit travailler nos traits de caractère pour être méritants d'accueillir le machia'h.
De même, selon le rav 'Haïm Vital, l'objectif principal de notre vie dans ce monde est afin de surmonter nos mauvaises midot.
La Torah ne nous oblige pas explicitement d'avoir de bonnes midot ou de ne pas en avoir de mauvaises, car les midot sont les conditions préalables et les fondations d'un bâtiment ne sont pas visible extérieurement dans le bâtiment.
De même, le Gaon de Vilna (Michlé 4,13) dit : "l'objectif de l'existence d'une personne (dans ce monde) est de dépasser un trait de caractère (négatif) qu'elle n'a pas encore surmonté ... et si elle ne se renforce pas, quel est le but de sa vie?"
Le rav Israel Salanter dit qu'il est plus facile de terminer Shass (tout le Talmud) que de surmonter un trait de caractère négatif, et il n'exagérait pas, mais décrivait simplement la réalité.
Ainsi, lorsque nos Sages nous disent que le monde à Venir ne peut être acquis que par la souffrance (guémara Béra'hot 5a), ils font référence à la souffrance qu'impliquent les efforts considérables et l'autodiscipline nécessaires pour vaincre le mauvais penchant (Gaon de Vilna - Michlé 10,17), et que la souffrance émotionnelle est infiniment plus précieuse aux yeux d'Hachem que tout jeûne ou autre forme de souffrance physique (Iguéret haGra).
A la lumière de l'enseignement précédent du rav de Brisk, il est logique qu'il en aille de même pour nos préparatifs en vue d'accueillir machia'h : Hachem attend que nous voyions combien d'efforts nous faisons pour surmonter nos traits de caractère négatifs, de sorte que la souffrance émotionnelle occasionnée par ces efforts puisse servir de substitut à la souffrance physique qui pourrait autrement être impliquée par les 'hevlé machia'h, les rendant ainsi superflus.
Chaque fois qu'une personne surmonte la colère, la luxure, l'orgueil, la jalousie, la paresse, la tristesse, ... , elle contribue non seulement à son propre bien-être dans ce monde et à son salut dans le monde à Venir et aux jours du machia'h, mais également elle permet le salut national, puisqu'elle accélère ainsi la venue de machia'h et évite la nécessité de souffrir physiquement pendant la période de 'hevlé machia'h.
[rav Moché Sternbuch]
L’unité
+ L'unité :
-> Lorsque la nation juive est unie, le Satan n'a aucune emprise sur elle ...
Le manque d'unité de la nation juive est dû à la situation d'exil, et en devenant unie, la nation se sort elle-même de l'exil.
[ Maharal - Nétsa'h Israël - chap.25]
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-> Nos Sages (midrach Tan'houma Nitsavim - section 4) nous disent que "les juifs ne seront délivrés (de l'exil) que lorsqu'ils seront devenus un groupe uni".
De même, selon le midrach (Béréchit rabba 98,2) : "si les juifs sont devenus un groupe uni, alors préparez-vous à la guéoula".
Le Satan en est conscient et s'efforce donc de créer la discorde. En particulier à la toute fin du l'exil, les disputes retarderont la venue du machia'h.
Les nations ont également des différends, mais Hachem n'insiste pas pour qu'elles vivent en harmonie.
En revanche, la nation juive est censée vivre dans l'unité, et s'il y a des différends, il en résulte de terribles malheurs pour la nation.
La guémara (Baba Batra 99a) dit que lorsque les juifs accomplissaient la volonté d'Hachem, les kérouvim se faisaient face, mais que lorsqu'ils n'accomplissaient pas la volonté d'Hachem, un miracle se produisait et les visages se détournaient l'un de l'autre.
Lorsque chacun est plongé dans ses propres affaires et ne se préoccupe pas des besoins de son concitoyen juif, ou seulement des besoins de son cercle d'amis, de son groupe ou de sa communauté, et non de la nation tout entière, cet état de fait est reflété par les kérouvim se détournant l'un l'autre, comme pour dire que seuls les besoins de chaque individu les intéressent. Dans une telle situation, la Chékhina ne réside pas au sein de la nation.
Cependant, lorsque les juifs accomplissent la volonté d'Hachem, lorsqu'il existe une unité entre eux et que chacun prend soin des besoins physiques et spirituels de chacun de ses concitoyens, cet état de choses favorable se reflète dans l'état des kérouvim avec leurs visages tournés l'un vers l'autre, symbolisant l'amour entre mari et femme, qui est lui-même un symbole et une preuve de l'amour d'Hachem pour sa nation.
Dans un tel état de choses, Hachem fait reposer Sa Chékhina sur nous, nous couvre d'abondantes bénédictions et nous délivre.
Les kétoret, qui comprenaient la 'helbéna, une épice à l'odeur désagréable, nous enseignent que nous ne devrions pas regarder de travers le fait d'inclure même les fauteurs juifs avec nous lorsque nous nous rassemblons pour le jeûne ou la prière (Rachi - Ki Tissa 30,34).
L'unité en période de difficulté/malheur est une recette merveilleuse pour nous sauver des souffrances et des mauvais décrets, car lorsque la nation est unie, elle est invincible (Taam vaDaat - Kora'h 17,11).
Cependant, lorsque nous incluons des fauteurs dans nos prières, cela doit être fait de manière à ce que les fauteurs soient influencés par le parfum agréable de la judaïcité, plutôt que les juifs honnêtes soient influencés par eux au détriment de tous, tout comme l'ajout de la 'helbéna aux ingrédients des kétoret est bénéfique, puisque son odeur désagréable est contrebalancée par l'odeur agréable des autres épices, plutôt que la 'helbéna ait un effet négatif sur les autres épices (Taam vaDaat - Ki Tissa 30,34).
[rav Moché Sternbuch]
Dans la génération qui précède la guéoula, lorsqu'il y a un hester panim (Hachem cachant Sa face, pour ainsi dire), comme à notre époque, Hachem n'exige pas un niveau élevé de téchouva (repentir), et Il accepte des niveaux inférieurs à ceux qu'Il aurait accepté dans les générations précédentes.
[rav Moché Sternbuch - voir Taam vaDaat - Chémot 6,5]
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=> ainsi nous ne devons pas hésiter à faire téchouva, même si cela n'est pas parfait, pas foufou, car ce qui est très peu/faible par rapport à nos ancêtres, en réalité cela a actuellement énormément de valeur aux yeux d'Hachem.
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-> Notre yétser ara sait cela (que même une téchouva de 'basse qualité' a actuellement énormément de valeur), et nous fait croire l'inverse (ex: à quoi bon que je fasse téchouva, moi qui suis un si grand fauteur, qu'est-ce que ça peut faire à Hachem, ...).
A ce sujet : l'incroyable grandeur de chaque juif à notre génération : https://todahm.com/2022/02/08/la-grandeur-de-chaque-juif-a-notre-generation
La guéoula dépend de la [sainteté de la] brit mila ... vous devez comprendre le pouvoir inhérent à la brit mila, car c'est la voie vers toutes les rédemptions (personnelles et collectives).
[rav Yossef Gikatilla - Chaaré Tsédek p.13b]
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-> Le test le dernier et le plus important de la fin de l'exil se situe dans le domaine de l'immoralité (pritsout).
Le renforcement de la sainteté de l'alliance de la brit nous donne la possibilité d'affaiblir le pouvoir des descendants de Yichmaël, et même si d'autres nations se joignent à eux pour nous faire la guerre, nous serons en mesure de l'emporter sur eux ...
Quiconque saisit l'occasion qui se présente à notre époque pour combattre ce yétser ara bénéficiera d'une aide divine spéciale pour le vaincre, car lorsque l'impureté augmente, la sainteté acquiert un potentiel correspondant pour augmenter également, comme il est dit "D. a fait l'un correspondant à l'autre" (Kohélet 7,14).
Par conséquent, notre obligation à l'heure actuelle est d'augmenter le côté de la sainteté (kédoucha) ...
Si nous surmontons cette dernière épreuve d'immoralité avant l'arrivée du machia'h, nous assisterons rapidement à des merveilles à notre époque.
[rav Moché Sternbuch]
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+ Pureté familiale :
-> Le 'Hafets 'Haïm écrit : "Il faut réaliser ce qui est dit dans le Zohar (Chémot II,3a) que la faute de la Nidda fait que la gloire d'Hachem est retirée de la nation juive, et que les gens crient à Hachem à cause de leurs problèmes, et ils ne sont pas exaucés (parce que tous les membres de la nation juive sont responsables les uns des autres)".
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-> L'alliance sacrée de la brit mila protège une personne, et il n'y a aucun mal au monde qui puisse arriver à celui qui l'observe. [Zohar II,3b]
Lorsque le machia'h viendra, rapidement de nos jours, il apparaîtra clairement que tout ce qui s'est passé pendant notre exil était en fait une préparation à notre Rédemption (guéoula).
Pendant l'exil, cela n'est pas évident. Cependant, à l'ère de la guéoula, tout sera (clairement) révélé, comment tout était une préparation à la guéoula.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Eikha ]
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=> Comment nous aider à survivre les difficultés de l'exil? En ayant à l'esprit que toute chose qui nous arrive est une étape d'Hachem nous amenant encore plus proche de la guéoula imminente.
[nous pouvons déjà avoir la tête dans toute la consolation et la joie ultime que nous aurons à ce moment. ]
Juger à l’odeur
+++ Juger à l'odeur :
"J'ai ordonné à vos juges, en ce temps-là (ba'ét ahi), en disant : Ecoutez vos frères et jugez équitablement entre un homme et son frère ou son adversaire" (Dévarim 1,16)
-> A l'époque ("en ce temps-là"), il était nécessaire d'entendre les plaintes des plaignants pour parvenir à un jugement juste.
Mais dans l'avenir, à l'ère messianique, il est dit : "Le machia'h sentira et rendra le jugement" (guémara Sanhédrin 93b).
Il n'aura pas besoin d'écouter les plaintes des plaignants. En sentant seulement, sans écouter les plaignants, le machia'h sera capable de rendre un jugement. Il saura quel plaideur dit la vérité.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]
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=> Ce n'est qu'à l'époque actuelle que la justice doit être rendue en écoutant les plaignants.
Dans les temps à venir, le machia'h sentira la vérité.
Notre émouna reconstruira le Temple
+++ Notre émouna reconstruira le Temple :
"Jérusalem ne fut détruite que parce que les gens de foi disparurent d’elle" [guémara Shabbath 119b]
=> Ainsi le manque de foi fut la raison qui provoqua la destruction du Temple et de Jérusalem.
Dès lors, on en déduit que le renforcement de notre foi (émouna) permet de hâter la reconstruction du Temple dans toute sa splendeur et d'amener la guéoula, comme nos Sages (midrach Tan'houma Béchala'h 10) l’enseignent : "Et les exilés ne seront amenés à être délivrés à l’avenir que comme récompense de la foi".
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-> La guémara (Yoma 9b) enseigne : "Le premier Temple, pourquoi fut-il détruit? A cause des 3 choses qui y régnaient : l’idolâtrie, la débauche et le meurtre … Ils étaient fauteurs, mais ils plaçaient leur confiance en Hachem.
Mais le deuxième Temple, où ils étudiaient la Torah, pratiquaient les mitsvot et la bienfaisance, pourquoi fut-il détruit? Parce qu’il y régnait la haine gratuite."
[il est enseigné également au même endroit : "les premiers, leur faute était dévoilée, dès lors, la fin (de leur exil) leur fut dévoilée ; les derniers dont la faute n’était pas dévoilée, la fin (de l’exil) ne leur fut pas dévoilée"].
-> Selon la guémara (Yérouchalmi Yoma 1,3) : "Nous avons trouvé que le Temple ne fut détruit une première fois que parce qu’ils étaient idolâtres, qu’ils se débauchaient et commettaient le meurtre ; mais dans le deuxième, nous savons qu’ils étudiaient avec effort la Torah, et qu’ils veillaient à accomplir les mitsvot et à prélever la dîme, et qu’ils possédaient toutes les bonnes habitudes.
Cependant, ils aimaient l’argent et se vouaient les uns aux autres une haine gratuite. Or, la haine gratuite est aussi grave que l’idolâtrie, la débauche et le meurtre."
Le Gaon de Vilna explique que la racine de la haine gratuite réside dans un manque d’émouna.
-> Le rav Elimélé'h Biderman explique :
qui hait son prochain gratuitement? En général, il le hait parce qu’il lui a causé un préjudice ou l’a humilié, volé ou pour beaucoup d’autres raisons possibles. Pourquoi, dès lors, cette haine est-elle considérée comme "gratuite" puisqu’elle a une cause qui a entraîné que son cœur soit rempli de haine?
On est forcé de dire que s’il avait eu la émouna que ce n’est pas son prochain qui lui a causé du tort, mais Hachem (dans les moindres détails), un homme n’étant pas en mesure de provoquer la moindre perte à son prochain même d’un demi centime ou la moindre peine/douleur si cela n’a pas été décrété dans le Ciel auparavant, sa haine aurait disparu sur le champ.
Il en résulte que s’il en éprouve, c’est le signe indéniable qu’il a perdu de sa émouna, et donc que sa haine est gratuite puisqu’en vérité, ce n’est pas son prochain qui est coupable.
C’est pourquoi, à l’époque du 1er Temple, ils étaient certes très fauteurs et leurs actes étaient très mauvais, puisqu’ils transgressaient des interdits pour lesquels un homme est tenu de donner sa vie plutôt que de les enfreindre, néanmoins, leur cœur était très bon. Ils plaçaient leur confiance en Hachem, et la valeur de cette confiance surpasse tout. Aussi, la fin de leur exil leur fut dévoilée.
En revanche, à l’époque du 2e temple, leur faute n’était pas dévoilée, car extérieurement, ils étaient justes, bons, pieux et érudits en Torah. Cependant, dans leur cœur (dissimulé du regard d’autrui), régnait entre eux la haine gratuite qui provenait d’un manque de émouna. Pour cette raison, la fin de leur exil ne leur fut pas dévoilée, car l’absence de émouna est pire que tout, et entraîne jalousie et haine. Cette attitude fut si grave que la fin de leur exil ne leur fut pas dévoilée.
Le meilleur moyen pour un homme de s’éloigner de la haine gratuite est donc de se renforcer dans la émouna que tout ce qui lui arrive est le fruit d’un décret Divin et que son prochain n’est qu’un émissaire qui accomplit sa mission ; pourquoi dès lors, s’en prendre à lui puisque c’est Hachem qui l’a envoyé?
Et c’est selon ce principe que certains tsadikim (rapporté par exemple au nom du Yisma’h Moché) expliquent la guémara (Béra'hot 33a) : "Rabbi Eliézer dit : ‘Tout homme qui possède de l’intelligence est digne que le Temple soit reconstruit de ses jours’." [kol adam chéyech bo déa ké'ilou nivra haMikdach béyamav]
A priori, quel rapport existe-t-il entre l’intelligence et la reconstruction du Temple? Quelle grandeur et quelle qualité si importante en rapport avec ce sujet possède celui qui est doté d’intelligence?
C’est qu’en fait, puisque le Temple fut détruit à cause de la haine gratuite, et que l’amour gratuit est la clé de sa reconstruction, celui qui possède l’intelligence sait discerner la racine des choses.
Il sait que si l’on a bafoué son honneur, c’est parce que cela a été décrété dans le Ciel. Il n’en viendra donc pas à la haine gratuite. Dès lors, c’est comme si le Temple était reconstruit de son temps.
Perception de la Divinité
+ Perception de la Divinité :
-> Le Arizal (Eitz 'Haïm 1,2) écrit que Hachem est infini, et que par conséquent, pour que le peuple juif reçoive Son amour, Il a contracté Sa lumière afin que le peuple juif puisse recevoir son rayonnement.
Plus le peuple juif est spirituellement élevé, plus il peut recevoir l'éclat de D., et la contraction de la lumière est par conséquent moindre, puisque moins de contraction est nécessaire.
[...]
A l'avenir, le peuple juif méritera d'atteindre un niveau spirituel élevé, lui permettant d'élever toutes les questions de ce monde au niveau de "l'intellect divin". Ils y parviendront en consacrant tous leurs actes à D.
... ainsi bien qu'Hachem a besoin de contracter Son rayonnement jusqu'à présent, Il n'aura plus à le faire à l'avenir, puisque nous serons en mesure de recevoir Sa lumière brillante.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Balak 24,17 ]
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=> Dans l'ordre actuel, notre capacité à atteindre la conscience divine est très limitée.
Dans l'avenir messianique, cependant, aucune limite ne sera imposée à notre capacité à atteindre la conscience divine. Pour mériter cette capacité, nous devons cultiver un détachement froid à l'égard de la dimension matérialiste de la vie dans le monde physique/matériel.