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Le processus de Création a commencé par la création du temps.
Avant la création, il n'y avait pas de notion de temps. Avant la création, on ne pouvait pas parler d'antériorité ou de postériorité.
[ rav Yonathan Eibshitz - Yaarot Dvach 1,12 ]

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-> Il est intéressant de noter que la toute première mitsva que le peuple juif a reçue en tant que nation était le commandement de sanctifier le temps.
Reconnaître que le temps est précieux et qu'il doit être sanctifié nous aidera grandement à le gérer de la manière la plus productive possible.

Béréchit – Au commencement

+ Béréchit - Au commencement :

-> Le mot בראשית a pour anagramme : א' בתשרי (le 1er Tichri), date du commencement de l’année juive.

-> On peut y voir une allusion au début de l'étude de l'homme.
En effet, Béréchit est le début de la Torah, et c'est un mot qui comporte tous les débuts du monde, à savoir l'alphabet qu'apprend l'enfant dans ses débuts.
Les lettres de : בראשית, sont les mêmes que celles de : תשיר א ב (tachir aléph-bét = chante l'alphabet hébraïque).
[Eliyahou haIch]

"Hachem bénit le 7e jour et Il le sanctifia" (Béréchit 2,3)

-> Le 'Hafets 'Haïm explique :
Combien absurdes sont ces hommes peu confiants en Hachem, qui tardent à faire entrer le Shabbath et qui s'empressent de le faire sortir!
La subsistance de l'homme, pendant les 6 jours de la semaine, est tributaire de la malédiction proférée à Adam : "A la sueur de ton front, tu mangeras ton pain".
Or seul le Shabbath ne fut pas concerné par cette malédiction, et Hachem en personne bénit ce jour et le sanctifia ...

Une personne avisée comprend qu'elle a tout intérêt à avancer l'entrée du Shabbath, afin de bénéficier au plus tôt de sa bénédiction ; elle tardera également à le faire sortir pour retarder le plus possible l'heure où resurgit la malédiction des 6 jours de la semaine.
Heureux qui mérite de percevoir les choses sous cet angle, et qui s'efforce de prolonger la période où règne la bénédiction Divine, qui imprègne toutes les personnes respectueuses du Shabbath.

"Hével apporta lui aussi les parties grasses des premiers-nés de son bétail. Hachem se montra favorables à Hével et à son offrande, mais vers Caïn et son offrande, Il ne se tourna pas.
Caïn en fut très courroucé et son visage fut abattu" (Béréchit 4,4-5)

-> Le 'Hatam Sofer observe que dès la Création du monde, la Torah vient nous enseigner les voies de Hachem.
=> Qu'a donc gagné Hévél du fait que son offrande fut agréée?
En effet, peu après, il fut tué par son frère Caïn, sans laisser d'enfants. En revanche, Caïn vécut durant 7 générations et eut des milliers de descendants qui construisirent des villes et des pays, comme l'affirment nos Sages dans le midrach (Chémot rabba 31,18).

Le 'Hatam Sofer répond qu'en réalité il ne faut pas tirer de conclusions quand nous voyons la réussite des réchaïm, car toute la descendance de Caïn fut détruite lors du Déluge, 1656 année plus tard, et il ne laissa aucune trace.

Quant à Hével, son âme (néchama) se réincarna dans son frère Chéth, 130 ans après son décès ; puis chez Noa'h, qui reconstruisit le monde après le Déluge, et enfin chez Moché.
Le 'Hatam Sofer fait remarquer que le mot : néchama (נְשָׁמָה) forme l'acrostiche de : 'Hével, Moché, Chéth et Noa'h.

=> Ceci vient nous apprendre la grande récompense réservée par Hachem aux tsadikim à un moment ou à un autre de l'histoire de l'humanité.

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+ "Hével offrit, de son côté, des premiers-nés de son bétail, de leurs parties grasses.
Hachem se montra favorable à Hével et à son offrande. Mais à Caïn et à son offrande, Il ne fut pas favorable (Béréchit 4,4-5)

=> Quelle est la différence entre Caïn et Hével?
Tous deux ont pourtant apporté une offrande à Hachem.

-> Le Yichma'h Moché explique que la différence entre eux se situe au niveau de la pensée.
Caïn jugeait qu'il était apte à apporter un cadeau au Roi des Rois, ce que le texte laisse entendre par les mots : "une offrande à Hachem".
Par contre, outre son offrande, Hével apporta également sa propre personne : "gam ou" (ici traduit par : "de son côté") = il comprit qu'il n'était pas à la hauteur d'offrir un cadeau à Hachem, il voulut lui aussi Lui apporter tout ce qu'il pouvait, néanmoins, il ne pensa pas un instant que cela était considéré comme une offrande pour D. et c'est justement pourquoi elle fut agréée, contrairement à celle de Caïn.

"D. fit le firmament et sépara les eaux qui sont en dessus du firmament de celles qui sont en dessous" (Béréchit 1,7)

-> Rabbénou Bé'hayé (Vayikra 2,13) dit que lorsque le monde a été initialement créé, il n'y avait qu'une seule entité d'eau, et Hachem l'a divisée en 2 entités : les eaux supérieures et les eaux inférieures.
Les eaux inférieures ont alors pleuré car elles étaient ainsi séparées, éloignées de la Présence Divine, qui est en-Haut.
Hachem les a apaisées en disant qu'elles seront utilisées pour la mitsva de libation des eaux (nissou'h hamayim), et que le sel des sacrifices (korbanot) sera pris d'elles.

-> Le rav Aharon Leib Steinman s'étonne : Comment cette promesse faite aux eaux inférieures pour les libations a-t-elle pu les satisfaire?
En effet, ces libations n'avaient lieu que pendant la fête de Souccot, et uniquement lorsque le Temple existait, alors que les eaux supérieures bénéficient de façon permanente de la proximité de Hachem?

Le rav Steinman répond que même si effectivement, celle-ci sont constamment proches de Hachem, elles ne Le servent cependant pas. Tandis que les eaux inférieures, bien que n'étant pas proches de Lui, participent elles à la mitsva que les juifs réalisaient lors des libations, et au service Divin dans le Temple.
Ceci constitue pour nous un grand enseignement : nous vivons dans un monde riche en mitsvot, et ce n'est que par elles qu'il nous est possible de nous rapprocher de Hachem.

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-> "Sur les rives des fleuves de Babylone, là nous nous assîmes, et nous avons aussi pleuré au souvenir de Sion" (al naarot Bavél ... - Téhilim 137,1)

=> Pourquoi est-ce que les juifs pleuraient particulièrement près des fleuves?

Le 'Hout haMéchoulach explique que lorsque le Temple a été détruit, les eaux inférieures ont pleuré de nouveau, car les mitsvot avec lesquelles elles ont été apaisées ne se faisaient plus.
Le verset : "gam ba'hinou" (nous aussi avons pleuré) = Israël a pleuré avec les eaux lorsque le Temple a été détruit.
Les 2 ont pleuré pour la même raison : ils étaient alors distanciés de la Présence Divine.

-> Lorsque les eaux furent séparées, les eaux d’en-bas ont commencé à pleurer.
Chacune disait : "Je veux être devant le Roi!"
[Tikouné Zohar (5,19b)]

-> "Tout celui qui n’a pas vu la joie de Beit haChoéva (fête de la libation des eaux à Souccot), de toute sa vie, n'a jamais vu une véritable joie" (guémara Soucca 53a)

Nous comprenons ainsi la signification de la libation des eaux : de même que le peuple juif a pleuré sur la destruction du Temple ensemble avec l'eau, de même à l'époque de la présence du Temple, le peuple juif se réjouissait ensemble avec l'eau.
L'eau était heureuse d'être amenée sur l'autel (mizbéa'h), proche de la Présence Divine, et le peuple juif était joyeux d'être proche de la Présence Divine dans le Temple.

[il n'y a pas de plus grande joie authentique que d'être proche de Hachem, que de voir son intériorité (âme) être proche de sa source, de son papa Hachem!]

[Baré'h Moché]

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-> "Sur les rives des fleuves de Babylone, là nous nous assîmes, et nous pleurâmes au souvenir de Sion" (Téhilim 137,1)

Le rav Yé'hiel Spéro dit que selon nos Sages, si nous aurions versé rien qu’une seule larme, le Temple n’aurait pas été détruit.
Ainsi, "Sur les rives des fleuves de Babylone, là nous nous assîmes" = pourquoi cela? ; car "nous pleurâmes au souvenir de Sion" = nous n'avons pas pleuré auparavant.

Les eaux inférieures se sont mises à pleurer avec pour objectif : créer davantage de proximité avec D.

[certes dans la Création du monde, elles devaient être séparées des eaux inférieures, mais elles n'acceptaient pas de perdre leur état de proximité avec Hachem. Les juifs auraient dû faire de même avec la perte imminente du Temple.]

=> Nous apprenons de là, que nos larmes (qui sont de l'eau salées à l'image des eaux inférieures) doivent avoir cette même finalité.
En effet, elles ne doivent pas être gaspillées. On ne pleure pas pour s’apitoyer sur notre sort, on pleure, car c’est le langage de de notre âme, du plus profond de nous même, exprimant notre désir intense de vivre au plus proche de D.

[on apprend aussi le pouvoir phénoménal des larmes, à l'image des eaux inférieures qui ont eu gain de cause, et même bien plus : en étant proche de D. d'une manière active par les juifs, les enfants de Hachem!]

[ b'h, par exemple cette idée est développée dans le contexte de la reconstruction du Temple : https://todahm.com/2018/08/08/les-larmes ]

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-> b'h, autre divré Torah en lien avec ce verset : https://todahm.com/2018/12/08/7590-2

"D. dit : Faisons l'homme" (Béréchit 1,26)

-> Du fait que Hachem consulta les anges au sujet de la Création de l'homme, alors qu'Il créa la femme de Sa seule initiative, les femmes prononcent tous les jours la bénédiction : "Qui m'a créée selon Sa volonté", autrement dit mû par Sa volonté exclusive.

[Yéchouot Yaakov]

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[en effet, le midrach (Béréchit rabba 8,8) enseigne que quand Hachem a voulu créer l'homme, il a pris conseil auprès des anges du Service.]

"Ils surent qu'ils étaient nus ; ils cousirent alors une feuille de figuier et se firent des pagnes" (Béréchit 3,7)

-> Rachi commente : C’est de cet arbre qu’ils avaient mangé (du figuier).
Ce qui avait causé leur perte, leur a apporté aussi le remède (Berakhoth 40a, Sanhèdrin 70b). Tandis les autres arbres les ont empêchés de prendre leurs feuilles.

-> D'après la guémara (Erouvin 18b), suite à sa faute, Adam va se séparer pendant 130 années de sa femme pour se consacrer à la téchouva, au jeûne et à la prière, avec une ceinture de figuier passée autour des reins.

Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) explique qu'Adam portait cette ceinture de figuier pour expier sa faute.
Les 130 ans correspondent à la guématria de : "ayin" (œil - עין), montre qu'Adam désirant obtenir l'expiation de ce que son œil avait désiré le fruit de l'arbre ("il était attrayant à la vue" - Béréchit 3,6).

-> Le Chla haKadoch écrit au nom des kabbalistes qu'en réalité, Adam a jeûné durant toute sa vie. En effet, la valeur numérique du mot "taanit" (תענית) est de 930, en correspondance avec le nombre total des années de vie d'Adam.
Ainsi, durant les 130 ans mentionnés dans la guémara, Adam a observé une forme plus sévère de téchouva, puis il est revenu à sa façon habituelle de jeûner (retrouvant alors une vie plus normale).

[c'est ainsi qu'il a pu retrouver sa femme, et suite à cela il a engendré un fils nommé : Chét (qui est né en l'an 130 de la Création). ]

"Car tu es poussières et tu retourneras à la poussière" (Béréchit 3,19)

-> Le 'Hida s'étonne : on connaît des tsadikim dont le corps est resté le même après leur mort, et nos Sages disent : "notre père Yaakov n'est pas mort" (guémara Taanit 5b). De plus, il est rapporté que des tsadikim (comme Rabbénou haKadoch), après avoir quitté le monde, revenaient chez eux toutes les veilles de Shabbath.

=> Comment s'accomplit en eux le verset : "tu retourneras à la poussières"?

Le 'Hida explique qu'en enlevant le prépuce (la orla) lors de la brit mila, et en l'enterrant, l'ordre de "retourner à la poussière" se réalise déjà, et ils en sont quittes, car en chaque partie du corps, il y a un peu de l'âme.

Paracha Béréchit – Le saviez-vous?

+ Paracha Béréchit - Le saviez-vous :

-> Le midach (Béréchit rabba) indique que lors de sa création, Adam avait une queue comme les autres animaux.

Le Méam Loez (Béréchit 2,7) commente :
Nous en tirons l'enseignement suivant : l'homme, malgré sa supériorité et sa grande intelligence, ne doit pas être orgueilleux, car il vient de la poussière.
Sous cet aspect, il n'est pas meilleur qu'aucun autre animal.

Hachem créa cette queue pour montrer à Adam sa véritable nature, puis il la lui retira immédiatement.

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-> Nos Sages demandent : "Pourquoi l'homme a-t-il été créé en dernier dans l'oeuvre de la Création?

Afin que s'il est méritant, on lui dise qu'il en représente le but ultime, et que s'il n'est pas méritant, on puisse lui dire que le moustique l'a précédé."

Selon le rabbi Its'hak de Warka, c'est une véritable leçon d'humilité : si l'homme n'est pas méritant, on peut lui dire alors qu'il n'a été créé que pour servir de nourriture aux moustiques en leur fournissant son sang!

-> "Si tous les habitants du monde se rassemblaient pour créer même un seul moustique, ils ne réussiraient pas à lui donner la vie"
[midrach Béréchit rabba 39,14]

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-> Certains disent (Zohar Pékoudé) qu’au début Adam et ‘Hava furent créés dos à dos.
Adam marchait en avant tandis que ‘Hava se déplaçait en arrière.
Plus tard, ils furent séparés.

Bien évidemment, cela ne signifie pas que D. regretta son premier projet.
Hachem les relia afin de nous enseigner qu’un couple forme un tout unique.
Si l’un fait le bien, les 2 en bénéficient.

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-> Selon le Targoum Yonatan, Adam fut créé avec une côté supplémentaire, ainsi après la création de la femme, rien ne lui manquait.

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-> La beauté de 'Hava était si intense qu'aucune créature ne pouvait la contempler, pas même Adam.

C'est uniquement après qu'elle mangea de l'arbre de la Connaissance qu'il le put, et alors il la "connut" (Béréchit 4,1).
En conséquence de son péché, sa beauté fut moins éclatante.

[Méam Loez - Béréchit 4,1]

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-> Selon le Pirké rabbi Eliézer (13), Lorsque 'Hava constata que Adam refusait de manger du fruit cueilli de l'arbre de la Connaissance, elle réduit en jus et lui en donna. Adam prit ainsi du fruit sans le savoir réellement.

Certains affirment qu'Adam accepta effectivement le fruit présenté par 'Hava.

D'autres disent qu'elle le contraignit à force de pleurs et de lamentations, et qu'ainsi il céda.

Par ailleurs, 'Hava ne se contenta pas de donner uniquement le fruit à Adam, mais aussi à tous les animaux et les oiseaux du monde.

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-> Avant d'avoir entraîné à la faute, le serpent occupait un rang très important, il était considéré comme le roi des animaux.
Jusqu'alors, à la différence des autres animaux, la nourriture du serpent était d'ordre spirituel.
Il fut condamné à manger la poussière de la terre, ne trouvant jamais satisfaction dans ce qu'il mange.

Avant la faute, le serpent marchait sur 2 jambes comme l'homme, et était le plus intelligent des animaux.
Suite à la faute, les anges descendirent et lui coupèrent les bras et jambes.
Il cria si fort qu'il fut entendu d'un bout à l'autre du monde.

Dans le futur, lors de la venue du machia'h, petits et grands seront guéris. Quant au serpent, D. dit : "Tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie".
Ainsi même durant la période du machia'h, le serpent ne changera pas.

=> Il en va de même de ceux qui médisent, ils ne seront jamais guéris tant que leur repentir ne sera pas complet (Zohar Chla'h).

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-> La femme Sota (soupçonnée d'infidélité conjugale) a jeté son regard sur un homme qui ne lui est pas approprié. Elle n'obtient pas ce qu'elle désirait, et de plus ce qu'elle possédait lui est retiré, car quiconque convoite ce qui ne lui appartient pas n'obtiendra pas ce qu'il désire et se verra privé de ce qu'il possède.
C'est ainsi que le serpent originel a convoité ce qui ne lui appartient pas ('Hava) ; non seulement ce qu'il désirait ('Hava) ne lui a pas été donné, mais de plus il fut privé de ce qu'il possédait.
[guémara Sota 9a]

-> "Adam Harichon était attablé (comme un roi) dans le Gan Eden ; les Anges de service lui rôtissaient de la viande et lui servaient du vin.
Lorsque le serpent vit les honneurs dont il était entouré, il le jalousa".
[rabbi Yéhouda ben Téma - guémara Sanhédrin 59b]

Le Ein Yaakov commente que le serpent a ainsi jalousé Adam sur 3 plans :
- car Adam était roi sur les Anges qui le servaient ;
- car Adam était attablé dans le Gan Eden ;
- car Adam consommait viande et vin, des mets de luxe.

C'est pourquoi, mesure pour mesure, à cause de ces 3 jalousies, le serpent a perdu les 3 avantages qu'il devait posséder : la royauté, la possibilité de s'attabler et la nourriture identique à celle des hommes.

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-> L'homme par la faute du serpent, a perdu la peau lumineuse et magnifique avec laquelle il avait été créé, et qui ressemblait à nos ongles.

Selon le Zohar, c'est pourquoi nous regardons nos ongles lors de la Havdala.
Tant que dure le Shabbath, l'individu est pareil à un roi.
Il met ses plus beaux vêtements, mange les meilleures nourritures et boit du bon vin. Il peut donc facilement se croire important et tenir des propos profanes lors du Shabbath.

=> La contemplation des ongles rappelle le danger représenté par le péché et la nécessité du repentir.

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-> Lorsque D. accomplira la résurrection des morts, Adam s'éveillera avant tous le tsadikim.
[Méam Loez - Béréchit 3,22]

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-> "Enoch, fils de Chéth, fils de Adam, pensait : "D. a créé les étoiles et les planètes avec lesquelles il dirige le monde. Puisqu'il les a honorées en les plaçant dans les cieux, respectons-les aussi.
Exactement comme on honore les ministres d'un roi. En agissant de la sorte, c'est le roi lui-même que nous respectons."

Se basant sur cette erreur, les hommes commencèrent à ériger des temples et y représentèrent des étoiles et des planètes. Ils se prosternèrent devant elles et leur offrirent des sacrifices, pensant agir selon la volonté Divine.

D'ailleurs personne ne considérait les étoiles et le soleil comme des dieux (ils n'étaient pas stupides), mais ils croyaient répondre à la volonté Divine en respectant les corps célestes.
[...]

Les années passèrent et chaque jour apparaissait un nouveau "prophète" (charlatan), prétendant qu'un ange ou une étoile lui avait parlé demandant de les servir.
Chacun inventa différentes sortes de culte. L'idolâtrie se répandit donc à travers le monde ; les hommes adorant des images, leur offrant des sacrifices et se prosternant devant elles.

[Progressivement,] l'humanité oublia complètement Hachem ... ignorants de tout, les hommes pensaient que ces statues de bois avaient créé les cieux.
[...]

Le monde continua à vivre de cette façon pendant 20 générations, jusqu'à Avraham, qui fut le 1er à convaincre les hommes de leur erreur et à expliquer la grandeur du maître de tous les univers.

Lors de la période d'Enoch, la magie noire et les sciences occultes se sont développées au point où même les jeunes enfants connaissaient de telles pratiques.

Clamant qu'ils ne craignaient rien, les hommes prétendirent détenir des sortilèges avec lesquels ils contrôlaient même les anges préposées au feu et à l'eau, desquels ils couraient donc aucun danger.
[...]

"Puisque les hommes considéraient les idoles comme les maîtres de l'univers, Hachem les punit selon leur crime [et permit aux forces de la nature d'agir librement].

Le grand océan [réduit auparavant par décrit Divin] déborda de ses limites et submergea le tiers du monde, provoquant presque autant de destruction que le déluge du temps de Noa'h.

[Méam Loez - Béréchit 5,9-11]

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+ "Mathusalem vécut 187 ans et engendra Lémé'h" (Béréchit 5,27)

-> Mathusalem (8e génération depuis la Création, né en 687) fut un véritable saint.
A sa mort, on entendit un bruit terrible, provoqué par les anges le pleurant ...

Il mourut juste avant le déluge. Sa droiture était telle que D. reporta le déluge et attendit la fin des 7 jours de deuil portés pour Mathusalem.

[Méam Loez]

[Source (b'h) : pour la majorité, une compilation personnelle issue du Méam Loez]

"Selon nos Sages, il est plus important de se marier et d'avoir des enfants que de construire le Temple.
[...]

La mitsva relative au mariage est si importante que nos Sages n'hésitent pas à autoriser quelqu'un à vendre un rouleau de la Torah dans ce but.
[...]

Tant qu'un homme reste sans épouse, la Présence Divine l'abandonne.
Un célibataire doit implorer D. de le sauver du mal, car toutes sortes d'esprits maléfiques s'attachent à lui.
Quiconque ne s'est jamais marié, il eut mieux valu qu'il ne vienne pas au monde.
Lorsqu'il quitte ce monde, il est puni pour ne pas avoir laissé de descendance.
[...]

Dans le monde futur, les provisions principales dont dispose l'homme pour le sauver, sont les bons enfants dont il est le père.
[...]

Tout comme le commandement nous enjoint de "croître et de multiplier", il nous ordonne également de "croître et de multiplier" notre étude de la Torah ...
Un homme doit ressentir les mêmes souffrances lorsqu'il perd un enfant ou oublie une étude."

[Méam Loez - Béréchit 1,28 : "Croissez et multipliez et remplissez la terre"]