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"Caïn dit à Hachem : "Ma faute est trop grande pour être supportée!"" (Béréchit 4,13)

-> Le Baal Chem Tov (Béréchit 167) enseigne :
Les étincelles de sainteté sont dispersées à travers l'univers. Rien ne peut exister sans la force vitale de ces étincelles saintes, pas même les objets inanimés comme le bois ou la pierre.
Dans chaque action qu'un homme accomplit, oui, même dans ses fautes, il subsiste une étincelle de sainteté.
Or, quelle étincelle peut être contenue dans une faute?
C'est l'étincelle de la téchouva.

Lorsqu'une personne se repent de son péché, elle libère l'étincelle sainte qui était prisonnière de ce péché, l'élevant vers les Cieux.
C'est la signification la plus profonde de la clameur de Caïn : "Ma faute est trop grande! Je ne peux pas l'élever vers les Mondes Supérieurs!"

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-> "Ma faute est trop lourde à supporter" (Béréchit 4,13)

Cette parole a été prononcée par Caïn suite au meurtre de Hevel. Le midrach explique cette phrase sous forme interrogative : "Toi qui supportes le monde entier, est-ce que moi, Tu ne pourrais pas me supporter?!"
=> Ce midrash nous apprend que la manière comment Hachem maintient le monde est comparée à un poids qu'on doit supporter. Mais pour Hachem, rien est difficile. Comment comprendre cette image?

-> Le rav Yerou'ham haévi Lévovitch explique que ce midrach veut nous enseigner une leçon pour nous. Le monde est une charge et un poids. Si on est prêt à tendre les épaules pour supporter les événements qui nous arrivent, alors on pourra traverser les événements de la vie. Mais si on cherche à les fuir et on ne se prépare pas à porter, alors il y a un grand risque de crouler sous le poids.
Cette idée nous éveille à ne pas se plaindre ou s'affliger ni se défiler devant les situations qui nous arrivent, mais au contraire à être prêt à porter et à vivre ce qui nous arrive avec courage et bravoure. C'est comme cela que l'on réussit.
Mais pour pouvoir le faire, il faut placer sa confiance en Hachem et savoir qu'Il ne donne pas de poids que l'homme ne peut supporter. Cette idée lui donnera confiance et conviction qu'il pourra tout traverser. Mais sans cette conviction qu'il sera capable de supporter les situations qu’Hachem lui envoie, l'homme risque de tomber dans l'inquiétude et le découragement, envahi par la peur qu'il n'a pas les forces pour surmonter son existence.
Confiance et courage, voici les 2 principes que l'on doit intégrer pour réussir à traverser les événements de sa vie.

"Devant l'infinité de D., le saint le plus élevé et l'homme simple le plus bas sont égaux"

[rabbi Ména'hem Mendel de Vitebsk]

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-> Nous savons tous que D. a créé le monde ex nihilo, à partir du néant.
Nous disons qu'Il a créé quelque chose à partir de rien (yéch méAyin).

Un tsadik fait exactement le contraire. Il transforme quelque chose en rien (ayin miyéch).
Il asservit tous les attributs à D., comme l'a fait le roi David lorsqu'il disait : "A Toi Hachem appartiennent la grandeur, la puissance, la gloire, l'autorité et la majesté" (Divré haYamin I 29,11).
Le tsadik les retourne à leur racine où elles sont absorbées et dissoutes.

[rabbi Ména'hem Mendel de Vitebsk - Pri Haarets - Béréchit]

[plutôt que d'abreuver son égo (en ramenant tout à nous), il faut reconnaître la véritable origine première de toute chose!]

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-> Le rabbi Aharon de Karlin (Birkat Aharon) écrit de même :
"Hachem a créé le monde de matière à partir de rien.
Un tsadik créé le rien à partir de la matière ; il purifie [alors] le monde physique, pour le transformer en spiritualité."

"La 1ere mitsva de la Torah est le commandement : "fructifiez et multipliez-vous" (pérou ourvou - Béréchit 1,28).

De là nous apprenons que la 1ere responsabilité d'un juif est d'assurer l'existence d'un autre juif dans ce monde (ex: matériellement, émotionnellement, spirituellement), et d'essayer d'influencer [par de l'amour, de l'exemplarité, ...] d'autres juifs à devenir "davantage juif"."

[le Baal haTanya - Rabbi Shnéour Zalman de Liadi]

"Hachem lui dit : "Aussi, quiconque tuera Caïn sera puni au septuple."
Et Hachem le marqua d'un signe, pour que personne, le rencontrant, ne le frappât." (Béréchit 4,15)

-> Quelle était la nature de cette marque?
Le midrach explique que D. scella le signe du Shabbath sur son visage.
=> Comment comprendre cela?

Le Avodat Israël (rabbi Israël Hopstein de Koznitz) de répondre :
D. avait condamné Caïn à être : "errant et fugitif par le monde" (v.4,12). Mais puisque Caïn avait le libre arbitre, il aurait pu échapper à la malédiction en choisissant une demeure fixe de façon à ne pas errer.
Nous devons conclure que la malédiction d'inquiétude et d'instabilité était de nature spirituelle. Caïn était victime de paranoïa, un trouble de persécution, qui provoqua en lui une compulsion de bouger sans cesse, fuyant devant un poursuivant imaginaire.
Son esprit dérangé ne le laissait tout simplement pas se stabiliser dans un seul endroit.

Bien sûr, si Caïn avait dirigé ses pensées vers D., et s'était attaché à Lui, toutes ses peurs imaginaires et ses phobies se seraient évanouies.
Fondamentalement, le cœur de sa malédiction était que son esprit était perturbé, incapable de se concentrer sur le Créateur.
Il était fugitif sans repos (mentalement), c'était un homme dominé par une peur irrationnelle.

Le midrach nous raconte qu'au moins le Shabbath, il était capable de s'attacher au Créateur.
Pendant, le Shabbath, son trouble mental le laissait tranquille, et pour ce seul jour saint, il était capable de voir le monde dans une perspective authentique.
=> C'est cela le signe du Shabbath qui a été placé sur le visage de Caïn.

"D. bénit le 7e jour et le sanctifia" (Béréchit 2,3)

-> Adam et 'Hava ont été créés et ont fauté, le 6e jour peu avant Shabbath, devant alors être expulsés du Gan Eden.

Le midrach Yalkout Chimoni (Téhilim 843) rapporte que le Shabbath s'est alors présenté à Hachem pour plaider la cause de Adam : "Allez-vous les expulser pendant mon jour? Qu'en est-il de ma sainteté, qu'en est-il de ma bénédiction, pour qu'un tel événement se produise à Shabbath?"

Hachem a été d'accord, et Il a repoussé l'expulsion de Adam et 'Hava du Gan Eden, à après Shabbath.

Lorsque Adam a entendu cela, il a perçu la grandeur du Shabbath et avec gratitude, il a chanté le Téhilim 92, qui commence par : "Psaume. Cantique pour le jour du Sabbath".

=> Tâchons de respecter le Shabbath au mieux, car en plaidant notre cause auprès d'Hachem, il nous redonnera toujours plus que ce que nous pourrons lui donner!

"Hachem fit pour l'homme et pour sa femme des tuniques de peau, et les en vêtit" (Béréchit 3,21)

-> Rabbénou Bé'hayé fait un commentaire magnifique :
Même si Adam et 'Hava avaient fauté, l'amour de Hachem pour eux n'avait en rien diminué.
Il s'est d'ailleurs impliqué Lui-même dans leur réhabilitation et dans la bonté.

[af al pi ché'hatou lo zaz mé'havévan , véou béatsmo histadél bésikounam ouvéguémilout 'hassadim]

-> Juste après la faute, il est écrit : "[Adam et 'Hava] connurent qu'ils étaient nus ; ils cousirent ensemble des feuilles de figuier, et s'en firent des pagnes" (Béréchit 3,7)

On voit qu'ils se sont déjà habillés, mais pourtant Hachem dans son amour intense pour eux, les a revêtu "d’une matière provenant de la peau ... douce et chaude, dont D. leur a fait des tuniques" (Rachi v.3,21).

=> Nous devons avoir conscience que l'amour de Hachem à notre égard ne pourra jamais nous être retiré, même si l'on fait une faute aussi grave que 'Hava (amener la mort sur toute l'humanité).
Cela doit toujours nous donner le moral et nous empêcher de tomber dans une déprime, comme le souhaite le yétser ara.
En effet, à chaque instant, Hachem croit en nous (puisque nous donnant la vie), et Il nous aime intensément! 🙂

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-> Rachi commente (v.3,7) : Pourquoi cet arbre [de la Connaissance] n’est-il pas nommé en toutes lettres?
C’est parce que Hachem n’aime humilier aucune de Ses créatures, et afin que les hommes ne lui fassent pas honte en disant : "Voici celui à cause duquel le monde a été puni !"

Hachem ne donne pas le nom de cet arbre, afin de préserver sa dignité "d'arbre".
=> A combien plus forte raison devons-nous être vigilants de ne pas heurter, faire honte à un être humain?

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-> Nous allons voir b'h un divré Torah du rav Avraham Pam.

'Hava a amené le plus grand désastre possible sur le monde, puisque qu'à cause de sa faute elle a entraîné que tout être humain va devoir mourir, soit la mort à minima de dizaines de dizaines de milliards de personnes durant l'histoire!

Pourtant, suite l'annonce de ce décret de mort, la Torah nous rapporte à aucun moment que Adam va dire un mot dur à l'encontre de sa femme.
Au contraire, suite à cela, il va l'appeler : " 'Hava, car elle était devenue la mère de tous les vivants" (Béréchit 3,20).
Le rav Pam explique que c'est comme s'il lui disait : "Ne te sens pas si mal à propos de ce qui vient de se passer. Ton nom sera : 'Hava, car tu vas devenir la mère de toute l'humanité! Tu vas apporter de la vie au monde!!"

C'est un conseil très important de shalom bayit.
D'une manière générale, lorsque notre épouse fait une erreur (qui sera toujours moins grave de conséquences que celle de 'Hava!), nous ne devons pas l'amplifier, nous ne devons même pas en parler (elle est déjà au courant de son erreur, et n'en est pas fière, alors ne lui rajoute pas de la honte supplémentaire!).
Au contraire : il faut se concentrer sur les choses positives que notre épouse a pu faire ou fera, et l'encourager à avancer et à dépasser l'erreur.

[Indirectement, nous lui montrons que nous avons confiance et que nous tenons à elle, et ce quoiqu'elle puisse faire de négatif! Notre amour, notre attachement à elle, est plus fort que tout!! ]

=> Le rav Pam conclut en disant que : de même que Adam a recouvert la "honte" de l'échec de 'Hava (en ne la critiquant pas et en la complimentant), alors de même, Hachem a recouvert leur honte (d'être nus) en leur donnant un habit agréable pour se revêtir ("Il les en vêtit").

Nos Sages enseignent que : "Lorsqu'un homme et une femme vivent en harmonie, ils méritent que la présence divine réside parmi eux" (guémara Sota 17a).

=> Quoi de mieux, que de tout faire pour que Hachem soit toujours avec nous, car quand Il est là nous sommes assurés d'avoir Ses meilleures bénédictions, de ne manquer de rien!

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+ "Hachem fit pour l'homme et pour sa femme des tuniques de peau, et les en vêtit" (Béréchit 3,21)

=> Pourquoi Hachem les a habillé de vêtements de peau?

-> Le Tsafnat Paanéa'h explique ainsi :
Au moment où le 1er homme a découvert qu'il était nu, et qu'il avait besoin de vêtements pour se couvrir il devait dire la bénédiction de : "chéhé'héyanou" sur le 1er vêtement qui viendrait sur son corps.
Et si Hachem l'avait revêtu d'autres vêtements, l'homme aurait dû dire la bénédiction, mais d'un autre côté un homme nu n'a pas le droit de dire de bénédiction, ce qui l'aurait mis dans un dilemme sur la nécessité de dire une bénédiction et comment.

C'est pourquoi le verset dit : "Hachem fit pour l'homme et pour sa femme des tuniques de peau, et les en vêtit" = justement des tuniques de peau, parce que nous savons qu'on ne dit pas la bénédiction "chéhé'héyanou" sur du cuir, étant donné que "Sa miséricorde s'étend à toutes Ses créatures".
Par les tuniques de peau faites par Hachem pour l'homme quand il était encore nu, il l'a exempté de la nécessité de dire la bénédiction "chéhé'héyanou" sur le vêtement.

"Hachem prit l'homme et le plaça dans le Jardin d'Eden, pour le travailler et pour le garder" (Béréchit 2,15)

-> Puisque la Torah a précisé auparavant que les arbres du jardin poussaient d'eux-mêmes et que le fleuve en assurait l'irrigation. En quoi consistait alors le "travail" d'Adam?

Il devait "travailler" le jardin en étudiant la Torah et en accomplissant des commandements positifs, et le "garder" en s'abstenant d'activités interdites.
[midrach Pirké déRabbi Eliézer]

-> Le Ohr ha'Haïm poursuit cette idée :
Même de nos jours, longtemps après avoir été expulsés du Jardin d'Eden, nous continuons le travail que devait faire Adam.
En effet, chaque mitsva que nous faisons plante une graine qui va se développer au Gan Eden, et chaque faute (avéra) détruit ces mêmes plantations spirituelles que nous avons planté.

Il y a cependant une différence avec le travail de Adam avant qu'il ne soit expulsé du Gan Eden.
En effet, Adam voyait clairement à quel point chaque mitsva qu'il faisait était une graine qui se développait en une création spirituelle.
Il voyait les effets de chacune de ses mitsvot dans le monde d'en-haut.
De même, il pouvait observer la destruction qu'entraînait une avéra sur ces mêmes plantations (de mitsvot).

Par contre, une fois qu'il a quitté le Gan Eden, cette capacité unique à voir la spiritualité, lui a été retirée.

Mais dans le monde à venir, nous pourrons voir les fruits qu'auront produit nos mitsvot, et qui nous servirons de nourriture spirituelle.

"D. appela le firmament : Ciel" (Béréchit 1,8)

Le Abir Yaakov (Pitou’hé ‘Hotam) enseigne que nous pouvons lire le verset ainsi :
-> "D. appela le firmament (rakia)" = c'est une allusion à l'âme qui au moment où elle descend dans ce monde, est vide (réka) de tout mérite.
Le mot "rakia" (רָקִיעַ) a également la même guématria que "chamèm" (vide - שׁמֵם).

-> "Ciel (chamayim)" = c'est une référence à l'âme qui s'est remplie de Torah et de mitsvot, dans ce monde.
En effet, nos Sages (guémara 'Haguiga 12a) disent que le mot :"chamayim" est composé des 2 mots suivants : "cham mayim" (là-bas de l'eau).
Or, la guémara (Ta'anit 7a) statue : "l’eau, c’est la Torah".

=> "D. appelle" une âme dans ce monde.
Elle est alors "rakia" (dépourvue de tout mérite), et son objectif est de devenir "chamayim" (se remplir au maximum de Torah et de mitsvot).

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-> Rachi (v.1,8) explique que le mot :"chamayim" (Ciel) provient également de : "éch oumayim" (feu et eau).
Le feu et l'eau ont été unis pour former le Ciel.

-> Le Kli Yakar enseigne que c'est pour cela que nos Sages disent qu'une dispute qui est "léchem chamayim" produira un résultat constructif.
En effet, quoi de plus opposés que l'eau et le feu, qui par le fait d'avoir une finalité de paix, réussissent à s'unir et à produire un résultat sublime : le Ciel, au sein duquel Hachem et tous les êtres célestes y résident.

["Toute controverse qui a vocation d’honorer les Cieux (lechem chamayim) connaîtra un aboutissement perdurable ; et celle qui n’a pas vocation d’honorer les Cieux ne connaîtra pas d’aboutissement perdurable." - Pirké Avot 5,17]

De plus, on peut remarquer que :
-> pour le 2e jour, il n'est pas écrit : "ki tov" (c'était bien), car l'apparition du "rakia" (firmament) : "fit une séparation entre les eaux qui étaient au-dessous du firmament et les eaux au-dessus du firmament" (Béréchit 1,7).

-> pour le 3e jour, il est écrit 2 fois : "ki tov" : une fois pour ce qui a été créé le 3e jour, et une autre fois pour la finalisation de ce qui a été commencé le 2e jour, car il y a eu : "le rassemblement des eaux ... D. vit que c'était bien!" (Béréchit 1,11).

=> On voit l'importance de toujours chercher à maintenir la paix.

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-> Rabbi Tivyoumi a dit : "Si le terme "tov" ne peut pas être utilisé pour cette division qui était pour le bien du monde et afin de l’habiter, alors à plus forte raison cela est valable pour les conflits, les querelles, qui amènent le chaos dans le monde."
[midrach Béréchit Raba 4,6]

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+ "Et D. fit le firmament" (Béréchit 1,7)

-> "Depuis le jour où le Temple a été détruit, on n'a pas vu le firmament dans toute sa pureté"
[rav 'Hisda - guémara Béra'hot 59]

Le Michtav Sofer (rabbi Chimon Sofer) commente :
Le firmament fait allusion à la dissension, et tous ceux qui se disputent disent en général que leur dispute est pour l'amour du Ciel, mais en réalité, depuis que le Temple a été détruit, on n'a plus vu une dissension pure, sans aucun intérêt personnel.

"D. fit les 2 grands luminaires : le plus grand luminaire pour la domination du jour et le plus petit luminaire pour la domination de la nuit, ainsi que les étoiles" (Béréchit 1,16)

Le Abir Yaakov (Pitou'hé 'Hotam) enseigne que nous pouvons lire le verset ainsi :
-> "le plus grand luminaire pour la domination du jour" = c'est la prière de cha'harit, qui est la plus importante des prières, et qui se récite en journée.

-> "le plus petit luminaire pour la domination de la nuit" = c'est une allusion à Arvit, prière récitée la nuit, et durant laquelle nous lisons également le chéma (ce qui lui donne ce titre de "luminaire").

- "les étoiles" = c'est min'ha, qui est la plus petite des prières.
D'ailleurs, le mot : min'ha (מנחה) a la même guématria que : "les étoiles" (ako'havim - הַכּוֹכָבִים), soit : 103.

"D. dit : Que la terre fasse pousser de la végétation" (Béréchit 1,11)

Le Gaon de Vilna fait remarquer que les lettres du mot : "végétation" (déché - דֶּשֶׁא) font allusion au fait que : "Le monde repose sur 3 choses : sur la justice (din - דִּין), sur la vérité (émet - אֱמֶת) et sur la paix (shalom - שָּׁלוֹם)" (Pirké Avot 1,18).
[la 1ere lettre de ces 3 mots formant : דֶּשֶׁא]

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-> Le Baal haLévouchim commente :
Hachem nous demande : faites en sorte que la végétation (דשא = la justice, la paix et la vérité) pousse, se développe, afin que [la terre, le monde] puisse continuer à exister.