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"Ecoute, Israël : l'Éternel est notre Dieu, l'Éternel est un." (Shéma Israël ... - Vaét'hanan 6,4)

A la place du terme : "Ecoute" (shéma - שמע), ne devrait-on pas avoir plutôt : "Sache/Comprend" (da - דע)?

-> Le mot Shéma (שְׁמַע) est l'acronyme de : "shéou marom énei'hém" ( = Levez vos yeux vers le haut - שאו מרום עיניכם) :

-> [A qui?]
= à Sha-daï Mélé'h Olam (au Roi majestueux du monde - שדי מלך עולם). [acronyme : Shéma]

-> [Quand?]
= à Sha'harit, Min'ha, Arvit (matin, midi et soir - שחרית מנחה ערבית). [acronyme : Shéma]

Une personne qui fera attention à cela méritera d'acquérir le : Ol Mal'hout Shamayim : une soumission totale au joug divin (על מלכות שמים). [acronyme : Shéma]

Source (b"h) : traduction personnelle issue d'un dvar Torah du Rabbi Moshe Bogomilsky (dans son Védibarta Bam)

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-> Les initiales de עול מלכות שמים (Ol malkhout chamayim) font allusion à ערבית ,מנחה ,שחרית, puisque pendant toutes les parties de la journée, nous devrions accepter la Souveraineté d’Hachem.
Les Avot sont ceux qui ont institué ces 3 prières.
[rav Yéhochoua Alt]

"Et vous, qui vous attachez à D., vous êtes tous vivants aujourd'hui" (Vaét'hanan 4,4).

Le 'Hatam Sofer nous explique que le mauvais instinct d'un individu lui dit qu'il ne pourra jamais satisfaire à toutes les exigences de la Torah durant toute sa vie.
Dans la mesure où c'est vain, on peut tout aussi bien abandonner la bataille dès maintenant.

Moché nous dit : "N'entreprenez pas un défi de toute une vie, faites le juste aujourd'hui. Demain, vous gérerez les défis de demain".

Devant l'immensité de ce qu'on a à faire de notre vie, dans son ensemble, cela peut nous sembler trop difficile/trop pesant.
Mais le fait de s'y mettre "un jour à la fois" est faisable ...

Source (b"h) : dvar Torah du rav Twerski (à la communauté GYE)

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"Et vous, qui vous attachez à D., vous êtes tous vivants aujourd'hui"

-> Nos Sages disent que l'homme doit se repentir un jour avant sa mort. Or, comme personne ne connaît le jour de sa mort, ainsi chaque jour peut être considéré comme l'éventuelle veille de sa mort (D. Préserve).
Dès lors, cela signifie que l'homme devra se repentir chaque jour.

Il est clair que celui qui se repent chaque jour se rapprochera considérablement d'Hachem et Lui sera perpétuellement attaché.
Cela est en allusion dans ce verset : "Et vous, qui êtes attachés à Hachem votre D.", comment atteindre cet attachement au Créateur?

La réponse est parce que : "vous êtes tous vivants aujourd'hui" = quand on réfléchit constamment en se disant que l'on est vivant que pour aujourd'hui, et qu'on ne sait pas si demain on le sera encore, alors toute sa vie sera remplie par le repentir et les bonnes actions.
Cela permettra à l'homme de s'attacher à Hachem.
[Ma'hachévet Na'houm]

"Les statuts et les lois que je vous enseigne, pour les pratiquer, afin que vous viviez." (Vaét'hanan 4,1)

Le Nétsiv explique que les termes : "afin que vous viviez", ne s'appliquent pas nécessairement à l'existence physique.
Il s'agit en réalité de la vie spirituelle et de la joie éprouvée par celui qui accomplit sa mission.

Ce que fait un animal tend uniquement à satisfaire ses organes sensoriels, tandis que l'être humain est capable de ressentir une délectation spirituelle laquelle constitue son essence profonde.

Si l'homme détruit cette aptitude à jouir de la spiritualité et s'il ne s'investit que dans ses désirs physiques, il ne devient pas plus qu'un animal doué ou sophistiqué, et perd son identité humaine.

On trouve une allusion à cette différence dans l'enseignement selon lequel les impies sont tenus pour morts même de leur vivant (guémara Béra'hot 18b).
Ayant obscurci leurs récepteurs spirituels, ils ne peuvent plus être considérés comme étant en vie.
Si un païen qui accomplit un acte de bonté est compté comme un être humain, le juif sans la Torah n'est qu'un "cadavre spirituel".

=> Plus nous nous rapprochons de D. et nous élevons dans les niveaux de spiritualité, plus nous devenons vivants.
Voilà ce qu'à voulu dire Moché : "Et maintenant, Israël! Ecoute les statuts et les ordonnances que je vous enseigne, pour les pratiquer ...", car en agissant ainsi, "vous vivrez".

"Laisse-moi passer, de grâce, que je voie ce bon pays." (Vaét'hanan 3,25)

Selon le Midrach (Dévarim Rabba 7,10), Moché a formulé 2 requêtes devant D. :
-> Celle de ne pas détruire le peuple ;
-> et celle d'être autorisé à entrer en terre d'Israël ;

Il lui fut répondu qu'il était impossible de l'exaucer pour les 2 : Si D. pardonnait à Israël, Il aurait puni Moché, et s'Il acquittait celui-ci, Il devait châtier le peuple.
Apprenant cela, notre dirigeant répondit : "Que meure Moché, mais que ne soit pas touché un seul de leurs ongles!"

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-> b'h, lié de ce verset, voir aussi : http://todahm.com/2019/07/07/9481-2

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+ Bonus :
Juste auparavant, dans ce même midrach, Moché adresse une réprimande au peuple en disant :
"Il a suffi d'une [seule personne] pour en sauver 600 000 [par sa prière] après le veau d'or.
Comment se fait-il que 600 000 ne puissent aujourd'hui en sauver une seule?
Ne vous souvenez-vous pas de ce que j'ai fait pour vous dans le désert?!"

[Moché reproche au peuple de ne pas avoir donné pour lui l'assaut aux portes du Ciel, par la prière, comme il avait pu le faire pour son peuple ...]

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-> Le Méam Loez (Vaét'hanan 3,25) donne quelques raisons pour Moché de vouloir entrer en terre d'Israël, dont :

1°/ Tout homme qui acquiert le mérite de diriger les juifs (en particulier en terre d'Israël) reçoit un certain degré d'inspiration prophétique (roua'h hakodech) pour les conduire sur la voie droite.
En devenant roi sur Israël, Saül a reçu l'inspiration prophétique comme le roi David avec qui D. parlait à tout moment.
Il est écrit : "Et D. était avec lui" (Chmouël I 18,14). Ce verset montre que David possédait l'inspiration prophétique. C'est ainsi qu'il a loué D. dans les Téhilim.

Moché a demandé d'entrer en terre sainte en tant que dirigeant des Bné Israël pour atteindre un degré supérieur de prophétie et de proximité avec Hachem. De plus, comme la terre d'Israël est un lieu saint, Moché parviendrait à un niveau spirituel inatteignable hors de terre sainte.
Les Bné Israël en tireraient un grand profit ; leur nom deviendrait célèbre dans le monde, eux qui avaient à leur tête un dirigeant aussi exceptionnel, et Moché atteindrait une plus grande compréhension des mystères de la Torah.

2°/ Tant que les juifs habitent en terre sainte, ils sont appelés les enfants de D., comme il est écrit : "Vous êtes des enfants pour Hachem, votre D." (Dévarim 14,1).
De même qu'un fils peut avoir accès à tous les trésors cachés de son père et entrer là où il le désire, les juifs peuvent découvrir tous les secrets de la Torah en terre d'Israël.

Celui qui habite en diaspora est comme un "serviteur" de D.
Un serviteur ne connaît pas toujours les secrets de son maître.
Lorsque Moché a prié avec tant d'insistance, il se définissait comme un serviteur : "Tu as commencé à montrer à Ton serviteur" (Vaét'hanan 3,23).
Moché a prié D. d'entrer en terre d'Israël afin d'atteindre le niveau où il serait considéré comme un fils. Hachem lui a répondu : "Tu es déjà parvenu à ce niveau lorsque Je t'ai ordonné de fabriquer le Michkan. A ce moment-là, Je t'ai révélé tous Mes secrets".

3°/ Mourir en terre sainte est une très grande chose. Hors de la terre d'Israël, les hommes meurent par l'intervention de l'ange de la mort. De nombreux anges de destruction les entourent et tentent d'empêcher leur âme de s'élever. L'âme souffre et prend des chemins détournés pour pouvoir monter En Haut.
Par contre, l'homme qui a parcouru ne serait-ce que 4 coudées en terre d'Israël a l'assurance d'être attendu au monde futur (ben olam aba).
Ainsi, les hommes pieux d'autrefois aimaient la terre sainte et embrassaient sa poussière comme il est écrit : "Car Tes serviteurs se languissent de ses pierres et chérissent sa poussière" (Téhilim 102,15).
La terre d'Israël n'est pas mise sous la garde d'un ange mais elle est sous le regard de D.
Ainsi, si une personne meurt en terre sainte, l'ange de la mort n'a aucun pouvoir sur elle. Pour D., c'est comme si elle avait été enterrée sous l'autel. Son âme monte directement au Gan Eden et ni les anges de destruction ni les accusateurs célestes n'ont de pouvoir sur elle.

4°/ Hachem a ordonné de détruire toute trace d'idolâtrie en terre sainte et de n'y laisser aucun survivant païen. Si les juifs négligeaient ce commandement, les habitants du pays constitueraient un écueil : ils les inciteraient à s'adonner à l'idolâtrie et leur feraient perdre la terre.
C'est d'ailleurs ce qui se produisit plus tard. Après être entrés en Canaan, les juifs n'ont pas détruit toutes les idoles et ont progressivement été entraînés vers l'idolâtrie. Hachem s'est emporté contre eux et les a livrés aux mains de leurs ennemis.
Lorsqu'ils se sont repentis et ont prié, D. les a délivrés mais peu de temps après ils ont recommencé.
De nouveau, D. les a livrés à leurs ennemis ; ils ont encore supplié D. et ont été sauvés.
Cela s'est produit à de nombreuses reprises jusqu'à ce que la mesure ait été comble et que le Temple ait été détruit.
Moché a donc supplié D. d'entrer en terre sainte afin d'observer le commandement de détruire toutes les formes d'idolâtrie. Ainsi, les juifs ne seraient pas entraînés à la faute et connaîtraient la paix.

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-> "Laisse-moi passer, de grâce, que je voie ce bon pays."

=> Lorsque D. a ordonné à Aharon de gravir le mont Hor (Bamidbar 20,22) car le moment de sa mort était arrivé, Aharon est immédiatement monté avec Moché sans dire un mot. Pourquoi Aharon n'a-t-il pas, lui aussi, prié d'entrer au pays pour observer les commandements que l'on ne peut accomplir qu'en terre sainte?

Il y avait plusieurs raisons à cela :
1°/ Aharon éprouvait une grande satisfaction à l'idée que ses fils héritaient de sa fonction et prendraient sa place. Par contre, Moché n'a pas mérité que ses fils lui succèdent et cela lui causait une grande peine. Il voulait donc au moins mériter d'entrer en terre sainte.

2°/ Aharon aurait profité des commandements liés à la terre sainte : la dîme, la térouma et les autres présents destinés aux Cohanim. Ainsi, s'il avait prié d'entrer en terre d'Israël, on aurait pu soupçonner qu'il voulait y aller pour recevoir ces présents.
Moché, quant à lui, pouvait supplier D. d'entrer en terre sainte puisqu'il n'avait pas droit à ces dons.

3°/ Moché avait atteint le plus haut degré spirituel possible et parlait à D. face à face. Son visage était si lumineux que les Bné Israël étaient incapables de le regarder ; pour lui parler, Moché devait couvrir son visage d'un voile. Cet éclat lumineux provenait de la Présence Divine qui lui parlait.
Aucun autre prophète n'a atteint un tel degré d'inspiration.
Les tsadikim au Gan Eden sont les seuls à atteindre un niveau qui pourrait s'en approcher. Moché ne voulait donc pas mourir.
Il dit : "Si vraiment j'ai atteint le niveau des tsadikim au monde futur pendant ma vie, que gagnerais-je à mourir?"
Aharon, par contre, n'avait pas acquis ce degré d'élévation. Il voulait donc quitter ce monde au plus vite pour goûter l'éclat de la Présence Divine au Gan Eden.

4°/ Aharon savait que D. avait prêté serment que ni lui-même ni Moché n'entrerait en terre sainte et que tout décret scellé par un serment ne peut être annulé. Cependant, Moché avait un argument : "Si D. m'a ordonné de conquérir les territoires de Si'hon et de Og et de les partager entre les descendants de Réouven, Gad et la moitié de la tribu de Ménaché, c'est qu'Il a annulé Son serment!"
C'est pourquoi Moché a osé supplier D. d'entrer en terre d'Israël.

De plus, les termes du serment était : "Aussi, VOUS ne conduirez pas cette congrégation au pays" (Bamidbar 20,12).
Le pluriel semblait indiquer que Moché et Aharon ne conduiraient pas ensemble les Bné Israël en terre sainte.
Aharon n'a donc pas même osé prier D. à ce sujet.
Cependant, après sa mort, Moché a trouvé un argument pour échapper au serment : "Maître du monde, Tu as juré que nous 2 ensemble, nous ne conduirions pas les Bné Israël en terre d'Israël, mais à présent Aharon n'est plus. Ton serment n'est-il donc pas automatiquement annulé?"
En effet, la loi juive stipule qu'un serment partiellement annulé l'est totalement.
[Méam Loez - Vaét'hanan 3,27]

"J'ai supplié D., en ce temps-là, en disant" (Vaét'hanan 3,23)

Le Or ha'Haïm observe qu'une prière doit posséder 4 qualités pour être agrée :
-> 1ere = on doit la prononcer le cœur brisé, comme un pauvre qui vient mendier son pain aux portes.
-> 2e = il faut supplier D. d'accueillir notre prière dans Sa miséricorde.
-> 3e = le moment où on la récite doit être approprié ;
-> 4e = elle doit être clairement exprimée et ne receler aucune ambiguïté.

L'imploration de Moché possédait ces 4 caractéristiques :
-> Il a d'abord "supplié" = il s'est exprimé depuis les profondeurs de son cœur ;
-> "Hachem" = il a fait appel à Sa miséricorde (le Tétragramme étant une désignation de cet attribut) ;
-> "en ce temps-là" = car il savait que c'était un moment de grâce ;
-> "en disant" = sa requête ayant été claire et sans équivoque.

Source (b"h) : dvar Torah issu du "Talelei Orot" du rav Yissa'har Dov Rubin

"Vous vous attachez à D. et vous êtes tous vivants en ce jour. " (Dévarim - Vaét'hanan - 4 ;4)

Le Rabbi Elimélé’h  de Lizhensk (le Noam Elimélé'h) demande : "Quelle est la signification des mots : "en ce jour" ?

Et de répondre : "Ils sont là pour nous enseigner que bien que nous soyons convaincus d’avoir vécu correctement cette journée d’aujourd’hui, nous ne devons pas être trop sûrs d’en faire de même demain.
Chaque jour a ses propres défis.
Nous devons, chaque jour, renouveler notre effort pour bien faire."

Les êtres humains s’inscrivent dans une routine et nous avons tendance à penser qu’une situation de statu quo va durer.

Rabbi Elimélé’h nous enseigne que la répétition des séquences de notre vie peut induire un sentiment de sécurité dangereux et trompeur.
Il faut être constamment en alerte, être reconnaissant envers D. pour la journée passée, et prier pour qu’Il continue à nous guider le jour suivant.

Chaque jour est une nouvelle opportunité, mais également un nouveau défi.

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-> Le 'Hafets 'Haïm nous dit :
" "Tu aimeras Hachem ton D. de tout ton cœur". Comment feras-tu pour y parvenir?

"Ces paroles que Je te prescris aujourd'hui seront sur ton cœur" = aie toujours présent dans ton cœur "ces paroles" que tu étudies, sans penser à tout le reste ; considère que D. te les prescrit à toi seul et à aucun autre juif, et apprends-les "aujourd'hui" comme si c'était le dernier jour de ta vie.

-> "Ces paroles que Je te prescris aujourd'hui seront sur ton cœur".
Pourquoi doivent-elles être sur notre cœur?
Rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk répond pour qu'au moment où ton cœur va être grand ouvert elles puisent y pénétrer!

 

"Fais en sorte que le nom de D. soit aimé à travers toi."

[guémara Yoma 6 - expliquant le verset : "Tu aimeras Hachem, ton D." ]

=> Lorsque l'on s'habitue à marcher dans les voies de justice et d'intégrité, le nom de D. est sanctifié car tous diront : "Celui-ci qui a étudié la Torah, voyez combien ses voies sont agréables, combien sont douces ses actions!"

Par contre, lorsqu'une personne s'approchant du chemin de la Torah adopte des attitudes répréhensibles (ex : la querelle, la débauche, ...), c'est là une grave profanation du nom de D., car tous diront : "Voyez comme les actes de cet homme qui a étudié sont déplaisants, comme ses voies sont répulsives!"

+ "Ecoute Israël, Hachem est notre D., Hachem est un." (Vaét'hanan 6;4)

Ce verset est le 1er du Shéma Israël.

Nous allons voir ci-après une explication du Abir Yaakov (rabbi Yaakov Abe'hssera) dans son "Pitou'hé 'Hotam.

Le Zohar nous enseigne que celui qui "témoigne" ( שמע ... אחד : les dernières lettres forment : עד = témoin - [éd] ) de l’existence/l'unicité de D. en récitant le Shéma, se voit envahi d'une "joie" infinie (après avoir écarté les lettres עד, témoin, il reste les lettres permettant de former : אשמח = je me réjouis! - [échma'h]  )

=> Proclamer l'unicité de D., c'est s'attirer la joie!!

+ "Tu aimeras Hachem, ton D., de tout ton cœur"  (Vaét'hanan 6;5)

Comment peut-on ordonner à quelqu'un d'aimer?
L'amour ne peut s'exprimer que si l'on aime vraiment naturellement.

Le Sfat Emet nous dit que la réponse réside dans la question.
Car si D. nous ordonne : "Tu aimeras ...", c'est que cet amour est déjà profondément ancré dans la nature de l'homme, et que nous n'avons plus qu'à le réveiller.

Ainsi, afin de réaliser le commandement : "Tu aimeras Hachem, ton D.", il faudra faire tout ce qui est nécessaire pour réveiller ces sentiments qui sommeillent en nous ...

Par exemple, le Rambam nous fait remarquer, que lorsqu'un homme observe les prodiges de la nature et de la création, que ce soit dans l'univers ou dans son propre corps, il ressent alors, de manière immédiate, un profond amour envers son Créateur.

Source (b"h) : compilation issue du "Séoudat aMélé'h" du rav Moché Pell

+ [Moché dit à D. : ] "Laisse-moi passer, je t'en prie, je voudrais voir ce bon pays qui est au-delà du Jourdain." (Vaét'hanan 3;25)

Un homme doit toujours prier afin que D. lui montre le "bon aspect" de chaque chose, et lui apprenne à voir avec un œil positif ce qui l'entoure.

Le Ohel Torah, nous dit que c'est pourquoi Moché a demandé : "je voudrais voir ce bon pays" =  que je puisse voir uniquement l'aspect positif de la terre d'Israël.

--> Dans le verset suivant, D. dit à Moché : "Assez, ne m'en parle plus! ..." (Vaét'hanan 3;26)

Nous allons voir ci-après un dvar torah du rav Ovadia Yossef.

Il est écrit dans la guémara Yébamot (64b) : "D. a rendu nos matriarches stériles afin qu'elles prient pour avoir une descendance, car D. désire entendre les prières des tsadikim."

Si c'est ainsi, pourquoi D. empêcha-t-il Moché de prier pour entrer en terre d'Israël?

Le rav de répondre, D. savait parfaitement quelle serait l'issue des prières de Moché.
En effet, la volonté de miséricorde et de compassion de D. sont telles, qu'en demandant un peu au début, Moché aurait obtenu beaucoup à la fin, et serait entré en terre d'Israël.

C'est pourquoi, D. préféra couper court aux prières de Moché, parce qu'il ne fallait pas qu'il entre en terre d'Israël!

Source (b"h) : compilation issue du "Séoudat aMélé'h" du rav Moché Pell