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"Et vous, qui êtes attachés à Hachem, votre D., vous êtes tous vivants aujourd'hui" (Vaét'hanan 4,4)

-> Hachem est appelé : "Elokim 'Haïm", Il est la source de la vie.

Le verset nous affirme que si on s'attache à Hachem, on s'attache à la vraie source de la vie, et on aura alors une vie véritable.
Les réchaïm sont appelés morts même quand ils sont physiquement vivants, car ils ne sont pas attachés à la vraie source de la vie.

[Ohr ha'Haïm haKadoch]

[lorsqu'on est juif, le fait d'avoir notre cœur qui bat n'est pas signe de vie.
Un juif en vie est celui qui choisit à chaque instant d'agir en toute fidélité avec la volonté de D.

=> Si "vous êtes attachés à Hachem" alors : "vous êtes vivants".]

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-> Le Min'hat El'azar (rabbi 'Haïm El'azar de Munkatch) enseigne sur ce verset :
Le Rambam déclare que notre attachement à D. stimule Sa divine Providence.
C'est-à-dire que plus nous nous attachons à Hachem, plus grande est Son aide bénéfique et Son implication dans notre vie personnelle (hachga'hat pratit).

Cette idée est exprimée dans le verset : "vous, qui êtes attachés/fidèles à Hachem" => en proportion du degré d'attachement/fidélité à Hachem, votre D., "vous êtes tous vivants aujourd'hui" = vous recevrez la vie et la vitalité du Créateur, qui est source de vie et de bénédictions.

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-> Les autres nations du monde ne peuvent établir un contact avec Hachem qu'après leur mort.
Cependant, le peuple juif a l'opportunité d'être en relation avec D. pendant qu'ils sont en vie dans ce monde.

[le Min'ha Béloula]

[ "Vous êtes attachés à Hachem" : il pourrait s'agir des non-juifs après leur mort, mais la suite du verset précise : "vous êtes tous vivants aujourd'hui".

=> La caractéristique unique d'un juif est de pouvoir déjà de son vivant développer une relation de proximité avec D.

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-> On doit toujours placer Hachem au 1er plan dans son esprit, en accord avec le verset : "Je fixe constamment mes regards sur Hachem" (Téhilim 16,8).

Lorsque l'on mange, dort, travaille ou bien que l'on s'occupe de tout autre besoin, nous devons toujours être conscient que c'est D. qui nous fournit tout pour nous.

Celui qui suit ce chemin, va mériter un attachement éternel avec Hachem.

[le Chla haKadoch]

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-> "Pourquoi est-ce que mon frère (le Gaon de Vilna) n'a-t-il jamais écrit de livre sur les 613 mitsvot?

Mon frère m'a dit qu'il serait faux de dire qu'il n'y a que 613 mitsvot dans la Torah.
Il ne peut pas être possible que depuis le début de la Torah jusqu'à la paracha Bo, qu'il n'y ait que 3 mitsvot.

Mais en réalité, chaque mot de la Torah est une mitsva.
Les mitsvot de la Torah sont trop nombreuses pour être comptées.
Les 613 mitsvot ne sont que des racines d'autres mitsvot.

Un arbre est composé d'un tronc, de branches, et également de fruits.
Avec les graines des fruits, un nouvel arbre peut se développer.
La Torah est comme un arbre de mitsvot, avec des opportunités sans fin d'accomplir des mitsvot.

[Mon frère le Gaon de Vilna] n'a pas écrit de Séfer haMitsvot afin qu'il soit connu que les mitsvot de la Torah sont sans fin."

[Maalot haTorah]

=> Hachem a multiplié les mitsvot, pour multiplier nos occasions de pouvoir s'attacher avec Lui.

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-> "Hachem fut avec Yossef, lui attira de la bienveillance" (Vayichla'h 33,14)

-> Le Ben Ich 'Haï (Od Yossef 'Haï) commente :
Le sens caché de ce verset réside dans le fait que l’homme dispose de 4 forces de sainteté. On les appelle : Néfech, Roua’h, Néchama et la Néchama de la Néchama, aussi appelée ‘Haya. Et bien qu’il en existe une 5e appelée Yé’hida, du fait de son élévation et de son aspect caché, on ne la compte pas toujours, comme le dit le Arizal dans le Sha’ar Hakavanot (23c): "Sache, qu’il y a en l’homme ici-bas, 4 niveaux, qui sont: la Néchama de la Néchama qui vient de la ‘Hochma, la Néchama de la Bina, le Roua’h de la Tiféret et le Néfech qui vient de la Malchout".
Et il est connu que ces 4 niveaux sont en allusion dans les 4 lettres du nom d’Hachem, Youd-Hé-Vav-Hé.
Le Youd représente la Néchama de la Néchama, le premier Hé la Néchama, le Vav le Roua’h et le deuxième Hé le Néfech.

Maintenant, quand un tsadik accomplit la volonté divine, il attire sur lui la vie depuis ces 4 lettres du nom d’Hachem vers ses 4 niveaux de sainteté, à l’instar du verset (Vaét'hanan 4,4): "Et vous, attachés avec le nom d’Hachem, Youd-Hé-Vav-Hé, votre D. (וְאַתֶּם, הַדְּבֵקִים, בַּיהוָה אֱלֹהֵיכֶם), vous en tirez votre source de vie, aujourd’hui (חַיִּים כֻּלְּכֶם, הַיּוֹם)".
A l’inverse, le racha, lui, coupe le lien avec le nom d’Hachem et la source de vie sainte qui en coule.
La source de vie sainte qui sort de chaque lettre donne le mot 'Haï (vivant - חַי) qui a pour valeur numérique 18 et une fois 'Haï pour chaque lettre donne 72 (4*18) qui est la valeur numérique de : 'Hessed (la bonté, la bienveillance).
C’est le sens de notre verset : Yossef, en se conduisant comme un tsadik, s’est attaché au nom d’Hachem, Youd-Hé-Vav-Hé et en a tiré 4 fois 'Haï (la vie), ce qui lui a amené le 'Hessed.

[cela s'applique à chacun de nous : le plus nous accomplissons la volonté divine (selon nos capacités personnelles), le plus nous attirons la bonté d'Hachem sur nous!
C'est le sens du verset : "vous, qui êtes attachés à Hachem, votre D." [en faisant Sa volonté] => alors : "vous êtes tous vivants aujourd'hui"
Faire la volonté de D. c'est donner de la vie aux forces de sainteté qui sont en nous, c'est donner de la force à Hachem, et c'est être davantage vivant dans le monde à Venir qui est éternel. ]

-> Cela est en accord avec le Ohr ha'Haïm haKadoch ci-dessus :
Les réchaïm sont appelés morts même quand ils sont physiquement vivants, car ils ne sont pas attachés à la vraie source de la vie.
En effet, les fautes du racha vont créer tellement de séparations entre son âme et Hachem, qu'au niveau spirituel il est considéré comme un mort.
D'ailleurs, le Sifté 'Haïm dit que la téchouva est comparable au niveau spirituel à une résurrection des morts.
(chaque faute que nous avons fait a amené un dose de mort spirituelle en nous!).

-> "Les réchaïm sont appelés morts même de leur vivant" (guémara Béra'hot 18b)
Ils ne sont pas appelés vivants car ils n'utilisent pas de façon productive leur temps, dans la Torah et les mitsvot.
A l'inverse, il est écrit : "[avec la Torah] on t'ajoutera des années de vie" (véyossifou lé'ha chémot 'haïm - Michlé 9,11).
Dans une ville, au moment de la mort d'une personne, on avait l'habitude de calculer le temps qu'elle avait pu consacrer à la Torah, aux mitsvot, à la prières [ce qui est son véritable temps de vie], et on l'inscrivait sur sa tombe.
Ainsi, pour certains la durée de leur vie pouvait être de 1 ou 2 années.

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-> "Je ne mourrai maintenant après avoir vu ta face et que tu es encore vivant" (Vayigach 46,30)

-> Rabbi Yossef Caro fait remarquer que Yaakov était versé dans "la sagesse de lire les visages", et quand il est arrivé en Egypte il a regardé le visage de Yossef, y a vu sa sainteté et sa droiture, et s'est réjoui.
Car les tsadikim sont appelés vivants, alors que les réchaïm sont appelés morts même pendant leur vie.

C'est pourquoi il a dit : "Je mourrai maintenant après avoir vu ta face et que tu es encore vivant", c'est-à-dire que tu es encore dans ta sainteté, ta piété et ta droiture, à savoir "vivant".

"Quelle est la grande nation qui a un D. proche d'elle comme Hachem, notre D., à chaque fois que nous L'appelons? "
[paracha Vaét'hanan 4,7]

=> Face à une telle vérité : quelle fierté, quelle joie nous avons d'être juif(ve)!!

"Qu’il n’y ait pas chez toi de divinité étrangère" (Téhilim 81,10)
Le rabbi Mendel de Kotzk explique que l'on ne doit pas penser que Hachem est comme un étranger qui n'est pas intéressé par nos prières. Mais nous devons plutôt être persuadés qu'Il désire beaucoup les entendre et qu'Il y répondra.

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"Tu observeras Ses décrets et Ses commandements que Je t'ordonne aujourd'hui, pour qu'Il Te fasse du bien à toi et à tes enfants après toi et afin que tu prolonges tes jours sur la terre que Hachem te donne pour tous les jours."

[paracha Vaét'hanan 4,40]

=> Si nous voulons la bénédiction et la longévité, alors nous savons ce qu'il nous reste à faire ...
Faire la volonté de D., c'est mettre en place des conduits permettant de nous amener toutes les infinies bonnes choses que papa Hachem souhaite nous donner.

-> Les mitsvot nous ont été données pour notre bien et dans notre intérêt (D. étant parfait/complet, il n'a besoin de rien).
C'est effectivement ce que dit le verset : "Tu garderas Ses lois et Ses commandements, afin qu'Il te fasse du bien".
Forts de cela, le service de Hachem nous paraîtra plus léger, et nous accomplirons Ses mitsvot avec joie et ferveur.
[Maguid de Doubno]

Les 10 Commandements

+ Les 10 Commandements :

-> Ils recèlent des allusions à la Torah toute entière.
Les 620 lettres qui les composent font allusion aux 613 mitsvot plus les 7 jours de la Création.
D'après certains commentateurs, elles font allusion aux 613 mitsvot plus les 7 lois noa'hiques incombant à toute l'humanité.

Ces 620 lettres font également allusion aux 248 membres plus les 365 nerfs du corps.
Selon le midrach (haHéfets), les 248 mitsvot positives sont symbolisées par les 248 lettres des 3 commandements positifs : Ano'hi ; za'hor et kabéd.

Selon Rabbénou B'hayé, les 10 Commandements correspondent aux 10 organes principaux du corps : le cœur, le cerveau, la bouche, les yeux, les oreilles, les mains, les pieds, le foie, les reins et la mila.

Le mot "kéter" (couronne - כתר) a une valeur numérique de 620.
Si l'on respect la Torah, elle forme une couronne, sinon, elle se transforme en "karét" (כרת), retranché du monde.

Le Léka'h Tov (Vaét'hanan) dit que les 10 Commandements correspondent aux 10 paroles par lesquelles D. a créé le monde, ainsi qu'aux 10 plaies d'Egypte.

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-> Le 'Hatam Sofer (Torat Moché) écrit que les 10 commandements contiennent 620 lettres qui correspondent aux 613 commandements de la Torah ainsi qu'à 7 commandements des Sages ce qui fait en tout 620.

Le 'Hatam Sofer ajoute que les 7 dernières lettres des 10 commandements "acher léréékha" (אשר לרעך) correspondent aux 7 commandements des Sages.
Nous en trouvons une allusion à travers les 7 dernières lettres [des 10 commandements] qui sont les acronymes :
- le א = avélout = le deuil = correspond aux 7 jours de deuil ;
- le ש = sim'ha = la joie = correspond à la joie des nouveaux mariés durant les 7 jours de fête ;
- le ר = ré'hitsa = l'ablution des mains = représente la mitsva de nétilat yadaïm ;
- le ל = lé'hem = le pain = la consommation d'un pain cuit par un non-juif est prohibée par les Sages ;
- le ר = rachouyot (רשויות) = les domaines = représente toutes les lois concernant le érouv ;
- le ע = Amalek = il s'agit de la lecture de la méguilat Esther qui fut instituée par les Sages en souvenir de la disparition d'Haman et de ses conseillers, descendants d'Amalek, qui furent tués le 13 du mois d'Adar ;
- le ך = Cohanim = représente le miracle de 'Hanoucca qui fut institué par les Cohanim.

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+ 1er Commandement : Je suis Hachem

-> Au départ, nos Sages ont pensé instituer la récitation des 10 Commandements tous les jours, de la même façon que nous récitons quotidiennement le Shéma.
Ils ne l'ont pas fait de crainte que les hérétiques ne soutiennent que cette seule lecture suffit, et ne rejettent alors toute la Torah.

-> La Torah commence par la lettre bét (ב), représentant le chiffre 2, en symbole aux 2 premiers commandements qui proclament la souveraineté et la Toute Puissance de D. sur tout l'univers [Tikouné Zohar 32 - 76a].

La lettre bét (ב) par laquelle débute la Torah vient mettre en relief que, de la même façon que rien ne la précède excepté le aléph (א), rien n'a précédé la Création, excepté l'Unique, Hachem.
[michna Rabbi Eliézer sur Yitro]

--> Les 10 Commandements commencent par le mot : Ano'hi (Je - אנכי), dont les lettres renvoient :
-> pour le א : le chiffre 1 représente l'Unité de D. ;
-> pour נכ : soit 50 (noun) + 20 (kaf), faisant un total de : 70, en allusion aux 70 nations de la terre que D. domine ;
-> pour le י : il représente les 10 Commandements.

Selon la guémara (Shabbath 105a), le mot : Ano'hi, est aussi un acronyme de l'affirmation araméenne : "Ana nafchi katavit yaavit" (Moi [Hachem], mon âme, Je l'ai écrite et Je l'ai donné [dans la Torah]).
=> Tâchons de regarder la Torah comme elle l'est réellement : l'âme de D.!!
L'étudier et la vivre, c'est faire un avec l'âme de D. (concept totalement infini, au-delà de notre compréhension), c'est à chaque fois Lui être plus lié et plus proche.
Son origine prestigieuse et sa véracité totale ne peuvent pas être remise en question (puisque qu'étant l'âme de D.).

-> En proclamant : "Je suis votre D.", aux enfants d'Israël, Hachem leur disait que même si un seul juif Le rejetait, c'est comme si toute la nation Le rejetait.
[midrach haGadol]

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+ 2e Commandement : Tu n'auras pas d'autres dieux

-> La Mekhilta rapporte que le général romain Aggripas demanda à Rabban Gamliel : "Pourquoi D., toujours plein de miséricorde, affirme-t-il être jaloux des idoles et promet-Il de détruire sans pitié ceux qui les servent? Comment peut-Il être jaloux d'idoles de pierre et de métal, de gravats insignifiants qui ne représentent pour Lui aucune menace et ne peuvent Lui faire concurrence?"

Rabban Gamliel répond que cela ressemble à une femme qui apprend que son mari a pris une autre épouse qui a moins de qualités qu'elle, attristée de voir son mari perdre son temps avec une femme tout à fait quelconque.

=> Rabban Gamliel de conclure : "D. est en colère contre les idolâtres, car au lieu de Lui consacrer leur temps, ils se perdent à servir de vulgaires morceaux de bois et de pierre".

-> Il est intéressant de noter que D. punit ceux qui ont pratiqué l’idolâtrie pendant 4 générations, tandis que la récompense pour le respect de ce 2e Commandements (Tu n'auras pas d'autres dieux) s'étend sur 2 000 générations, soit 500 fois plus longtemps!!

-> Le Yalkout Réouvéni dit au nom du Zohar que lorsqu'un homme n'éduque pas son fils, c'est comme s'il fabriquait une idole. L'enfant finira par devenir un fils rebelle.

-> La guémara (Sanhédrin 102a) rapporte que Rav Achi a demandé au roi Ménaché : "Tu es un grand érudit! Comment as-tu pu adorer des idoles?"
Le roi Ménaché lui a répondu : "Si tu avais vécu à mon époque, tu aurais relevé le bas de ton vêtement et tu aurais couru auprès des lieux d'idoles".

A plus forte raison, nous-même si l'on avait vécu à cette époque ...

-> La guémara (Yoma 69b) rapporte que les Sages de la grande Assemblée ont prié pour l'élimination de la force de l’idolâtrie, qui était très puissante à l'époque.
Après 3 jours et 3 nuits, un jeune lion fougueux sortit du Saint des Saints.
Le prophète Zé'haria a alors dit : "C'est le yétser ara de l’idolâtrie".
Suivant les instructions du prophète, nos Sages l'ont mis dans un pot de plomb et l'ont scellé avec du plomb, ce qui limita énormément la passion pour ce type de yétser ara.

Bien que nous n'avons plus conscience de ce que représente ce yétser ara, nous devons faire attention à l’idolâtrie moderne, qui fait que l'on donne davantage d'importance à quelque chose d'autre plutôt qu'à Hachem (comme le culte de l'argent).

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+ 3e Commandement : Tu ne prononceras pas le nom de Dieu en vain

-> Selon le Tiféret Israël, il est plus grave d'enfreindre ce commandement que le précédant (avoir d'autres dieux), car en adorant les idoles, on se détourne de D. et on cherche d'autres voies d'accès à la divinité, mais en proférant un serment futile au nom de D., on continue à voir en Lui le Maître du monde tout en Le déshonorant et en Le rabaissant.

-> Prononcer le nom de D. inutilement amoindrit notre crainte et notre respect envers D.

-> La guémara (Shavouot 39a) enseigne que la terre a tremblé en entendant Moché transmettre ce commandement et dire : "Car D. ne laissera pas impuni celui qui invoque Son Nom en vain".

Le Zohar (Yitro 91b) rapporte que si la terre a tremblé, c'est parce qu'elle s'est sentie en danger.
En effet, le ventre de la terre contient d'immenses réservoirs capables d'inonder le monde entier.
Ils sont scellés par une pierre sur laquelle est gravé le Nom de D.
Lorsqu'un homme prononce ce Nom en vain, ces lettres se détachent peu à peu, et le sceau se desserre, menaçant de céder sous la pression des eaux souterraines.
Dans Sa miséricordes, Hachem envoie un ange graver à nouveau le Nom sur la pierre et empêcher les eaux de s'échapper.
On comprend ainsi facilement que la terre ait tremblé.

-> Comme punition pour la transgression de ce commandement, le pécheur peut soit : perdre sa part au monde futur (Eliyahou rabba 26), perdre ses enfants et sa famille toute entière (guémara Shavouot 39a), être attaqué par des bêtes sauvages ou des envahisseurs, perdre son bétail ou sa fortune (guémara Shabbath 33a).

Le roi Yanaï qui avait souvent prononcé le nom de D. en vain, bien que ce fût pour attester de choses vraies, vit détruire 2 000 villes et villages lui appartenant (midach tan'houma Vayikra 7).

La guémara (Guittin 35a) raconte l'histoire d'un homme qui avait confié la garde d'une pièce d'or à une veuve.
Après l'avoir mise dans la poche de son tablier, la femme se mit à pétrir du pain, et la pièce tomba dans la pâte.
Un peu plus tard, un mendiant se présenta à la porte et, la veuve, ignorant que la pièce d'or se trouvait dans l'une de ses miches, lui donna un morceau du pain fraîchement cuit.
Lorsque le propriétaire de la pièce vint la réclamer, la femme, qui avait complètement oublié son existence, n'avait pas la moindre idée de l'endroit où elle se trouver, mais elle était certaine de ne l'avoir pas utilisée pour son propre compte.
Elle lui répondit ainsi : "Je ne la trouve pas pour l'instant, mais sachez que je ne l'ai pas volée. Que la mort emporte mon fils si j'ai utilisé cette pièce!"

Or, quelque temps plus tard, son fils mourut car elle avait utilisée la pièce, à son insu, et avait alors invoqué en vain le Nom de D. (Rachi et commentaires sur cette guémara).

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-> "Tu ne prendras pas le Nom de Hachem ton Dieu en vain, car Hachem ne pardonnera pas à celui qui aura pris son Nom en vain"

=> Pourquoi cette faute est-elle si grave que s’en repentir ne sert à rien?

Rabbi Meïr de Prémichlan enseigne :
Si par exemple quelqu’un mange un aliment interdit, et qu’il est écrit dans le livre d’en haut qu’il a mangé un aliment interdit, quand il se repent, toute cette phrase est effacée du livre et on ne voit plus rien.
Mais quand il est écrit dans le livre qu’il a juré en vain par le Nom de Hachem, le Nom de Hachem est écrit
dans le livre, et par conséquent même s’il se repent, il est impossible d’effacer la phrase, car il est interdit d’effacer le Nom de Dieu.
Il reste donc des traces de la faute.
C’est ce que veut dire le verset "Hachem ne pardonnera pas".

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-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch explique le 3e commandement : "Tu n'invoqueras pas le nom d'Hachem ton D. à l'appui d'un mensonge" = "Cela signifie qu'il ne faut pas chercher à se montrer aux autres plus pieux qu'on l'est en vérité".

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+ 4e Commandement : Souviens-toi du jour du Shabbat

-> "La sainteté du Shabbath est si grande que, de la même façon qu'un roi s'installe sur son trône, la présence divine réside sur celui qui respecte le Shabbath"
[Yalkout Réouvéni]

-> Par respect pour la sainteté du Shabbath, les châtiments imposés aux âmes, dans l'autre monde, sont suspendus ce jour-là et, à peine le Shabbath commence, tous ceux qui se trouvent en enfer sont relâchés et n'y reviennent qu'après la fin du Shabbath (midrach Asséret haAdibrot).

Un grand rabbin (le 'Hafets 'Haïm?) donnait un cours de Torah à une communauté, et une fois l'heure de la fin de Shabbath dépassée, il sentit une impatience grandissante dans l'assemblée : faisons arvit au plus vite, Shabbath est terminé!

Le rabbin a dit : qui peut dire que dans sa famille, il n'a pas un ancêtre qui est en enfer?
La règle est que l'on remet souffrir en enfer les personnes, que lorsque le dernier minyan de sa ville fait sortir Shabbath.
Etes-vous impatient d'amener au plus vite les atroces souffrances de l'enfer sur vos ancêtres, en voulant faire sortir au plus vite Shabbath?

-> Bien que D. nous a interdit de faire des images et autres représentations permettant de le représenter, Il nous a donné une façon symbolique de le faire : en vivant le Shabbath, nous gardons Sa présence en mémoire.
=> En pensant au Shabbath toute la semaine et en nous y préparant, nous gardons à l'esprit l'image de D., si l'on peut s'exprimer ainsi, et Son rôle en tant que Créateur du monde.
[midrach Asséret haAdibrot]

-> L'étude des lois de Shabbath est si importante qu'elle est comparable à l'étude de toute la Torah.
[guémara 'Houlin 5a, Zohar 88]

-> "Za'hor ét yom haShabbath lékadécho" (Pense au jour du Shabbath pour le sanctifier - Chémot 20,7).
Selon le Baal haTourim, les 5 mots de ce verset suggère que l'observation du Shabbath est équivalente aux 5 livres de la Torah.

-> Pour d'autres réflexions sur le Shabbath : https://todahm.com/category/fetes-2/shabbath

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+ 5e Commandement : Honore ton père et ta mère

-> En honorant ses parents qui l'ont mis au monde, l'ont entretenu et élevé, l'homme apprend à éprouver de la reconnaissance à l'égard de D. pour Ses multiples bienfaits.
[Ramban]

-> 3 partenaires participent à la formation d'un être humain : un père, sa mère et Hachem.
Le père fournit les os, les nerfs, le cerveau, les ongles et le blanc des yeux de l'enfant.
La mère lui fournit la peau, la chair, le sang, les cheveux et la pupille de l’œil.
Quant à Hachem, Il lui fournit l'esprit, l'âme, la vue, l'ouïe, le toucher, la parole, la marche, l'intuition, la compréhension et la raison.
[Zohar 93a]

-> D. désire que ces 3 partenaires soient honorés.
Cependant, si un parent dit à son fils de commettre une faute, il doit ignorer cet ordre, et obéir à Hachem.

-> La récompense promise est la longévité (Mékhilta), d'éviter de commettre la moindre faute, et en particulier la profanation du Shabbath, ainsi que l'honneur et la richesse dans ce monde et une part plus importante dans le monde futur (Eliyahou rabba 26).

-> La longévité est la conséquence naturelle de la mitsva de respect ses parents.
Hachem n'a pas besoin d'y interférer, les jours [de sa vie] s'allongeant d'eux-mêmes.
[le Or ha'Haïm]

-> Rachel voulait anéantir tout objet d’idolâtrie de la maison de son père, en volant ses idoles (térafim).
Le Zohar (1,8) rapporte qu'elle a, quand même, été puni pour avoir porté atteinte à son père (même si l'intention est bonne), en mourant durant sa grossesse, sans pouvoir profiter d'un moment avec son bébé Binyamin.

[Certes, au regard de sa grandeur, D. l'a jugé très sévèrement, mais cela nous apprend à quel point il faut être vigilant à l'honneur et au respect de nos parents]

-> La guémara (Kiddouchin 31a) nous rapporte l'épisode du remplacement d'une des pierres du pectoral du Cohen Gadol, appelée le "Yachfé", et qui lui empêchait de réaliser son service sacrificiel dans le Temple.
Nos Sages sont allés voir un non-juif s'appelant : Dama Ben Nétina, qui possédait une telle pierre très précieuse.
Il était prêt à la leur céder, en échange de 60 bourses remplies de dinars d’or.

Dama alla chercher la pierre quand il vit que son père était allongé, ses jambes étendues et ses pieds posés sur le coffre dans laquelle elle se trouvait. Il retourna auprès des Sages et les informa que, pour l’instant, il ne pouvait la leur donner.
Ils pensèrent que peut-être il en voulait davantage et doublèrent la somme proposée ! Cependant, Dama s’en tint à son refus. Les Sages essayèrent d’augmenter leur offre encore et encore ! Mais il campa sur sa position. Quand ils se rendirent compte qu’il resterait inflexible, ils s’en allèrent.

Quand son père se réveilla, Dama rappela les Sages et leur dit : "Voici, je suis prêt maintenant à vous vendre la pierre".
Les Sages voulurent lui payer la dernière somme proposée. Dama leur dit : "Vais-je vous vendre l’honneur que j’ai rendu à mon père pour de l’argent ? Je n’en tirerai aucun profit !"

Quelle récompense Hachem lui réserva-t-il ?
L’année suivante naquit dans son troupeau une vache rousse et le peuple d’Israël la lui acheta pour l’équivalent de son poids en or !

Nos Sages enseignent que cela met en avant le comportement des juifs, qui n'agissent pas uniquement en suivant la logique (comme Dama et les non-juifs), mais parce que : "comme t'a ordonné Hachem, ton D." (ils sont prêts à dépenser un somme énorme pour acheter une vache rousse, l'exemple type des mitsvot ['hok] dont nous ne comprenons pas le sens).

Le Meshech Chochma demande, pourquoi est-ce qu'il s'agit particulièrement de la pierre précieuse appelée : "Yachfé", et qui est liée à la tribu de Binyamin.
La raison est que c'est le seul qui n'a pas été lié à la vente de Yossef, qui a causé à leur père Yaakov une peine infinie.
Puisqu'il a honoré son père à la perfection, il a mérité que se soit sa pierre qui soit liée à l'exemplarité du respect des parents.

-> Le Séder haDorot (10) rapporte que Rabbi Yéhochoua ben Elem va partager le même Gan Eden que le boucher de sa ville : Nanas, ce-dernier accomplissant tous les jours la mitsva de respect de ses parents âgés, de son mieux.
Rabbi Yéhochoua s'est même exclamé : "Quelle chance j'ai d'être ton voisin dans le monde à venir!"
[nous voyons ici que le fait d'honorer ses parents peut nous faire gagner une récompense équivalente à celle d'un saint Tana. La récompense est énorme!]

-> Pour d'autres réflexions sur le respect des parents : https://todahm.com/category/moussarpensee-juive/respect-des-parents

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+ 6e Commandement : Tu ne tueras point

-> Ce commandement vient immédiatement après l'honneur des parents car il implique que quiconque néglige de soutenir ses parents est considéré comme un meurtrier.
[Eliyahou rabba 26]

Il enseigne aussi qu'il y a des limites à l'honneur des parents et qu'il est interdit de donner la mort à un homme sous prétexte de défendre l'honneur des parents.
[midrach Asséret haAdibrot]

-> Le 6e commandements, en tête des commandements figurant sur la 2 Table, fait face au 1er commandement qui demande de reconnaître la puissance de Hachem.
L'homme a été créé à l'image de D.
Ainsi, quiconque fait couler le sang d'un homme est, en un certain sens, considéré comme ayant porté atteinte à l'image de D.

-> Lorsqu'une personne commet un crime, l'âme de la victime crie vers D. :
"Maître du monde, regarde ce qui est arrivé.
Tu m'as créé, Tu as veillé sur moi depuis la matrice de ma mère pour que la naissance se passe sans incident.
Dans Ta grande miséricorde, Tu m'as guidé et soutenu toute ma vie. Tu m'as édifié et maintenant, ce meurtrier est venu et a détruit Ton oeuvre.
Tu as créé le monde pour qu'il soit peuplé et celui-là le dépeuple?
Ô, mon D.! Exerce sur lui Ta vengeance!"

A ce moment, la colère de Hachem se réveille. Il condamne le meurtrier aux flammes de l'enfer, et la victime trouve l'apaisement.
[midrach Asséret haAdibrot]

-> De plus, le meurtrier nie l'existence de D., car il se dissimule de ses semblables pour qu'on ne le voie pas commettre son crime.
Il ne se soucie pas du fait que D. l'observe.
Là aussi, nous voyons un lien entre le 1er et le 6e commandement.

-> L'interdiction du meurtre inclut le suicide.
Celui qui prend sa propre vie ou se met en danger sans se soucier de préserver son existence est coupable de meurtre et perd sa place au monde futur (Pessikta rabba 23).

Nos Sages emploient la notion de : "suicide personnel", dans le cas où l'on perd notre temps pour des choses futiles.
Chaque seconde qui passe est une part de notre vie que l'on ne peut plus récupérer.
Le fait de l'utiliser pour rien, le fait de tuer le temps, c'est comme tuer sa vie ...

-> Il existe de nombreuse façon de 'faire périr' une personne, comme : embarrasser ou humilier quelqu'un et le faire pâlir ou rougir (guémara Baba métsia 58b), tout ce qui peut potentiellement entraîner la mort (ex: porter de faux témoignage, répandre des calomnies, donner un mauvais conseil), ...

-> Le meurtre est si grave que la seule façon de faire justice est la mort du meurtrier.
[Pessikta Rabba 23]

-> Selon le Targoum Yonathan, Hachem a prévenu le peuple juif : le mépris de la vie humaine entraîne l'arrivée d'envahisseurs assoiffés de sang.

-> Selon la guémara (Shabbath 33), c'est à cause du sang versé que le 1er Temple a été détruit et que la présence divine a quitté le peuple juif.

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+ 7e Commandement : Tu ne commettras pas d’adultère

-> Ce commandement vient en 2e position sur la 2e Table, et est placé en face du 2e commandement (ne pas avoir d'autres dieux).
La Mekhilta nous enseigne : Se détourner de son ou sa conjoint(e) pour en rechercher d'autres équivaut à se détourner de D. pour rechercher des dieux étrangers.

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+ 8e Commandement : Tu ne voleras pas

-> On transgresse ce commandement même si la victime est si riche que qu'elle ne sent pas la perte subie [rav Saadia Gaon].

-> Le Kad haKéma'h précise que voler ce qui appartient à un non juif, est d'une certaine façon pire que voler un autre juif, car cela entraîne une profanation du nom de D. ('hilloul Hachem).

-> L'interdiction du vol, 3e commandement de la 2e Table, est placé en face de l'interdiction d'invoquer le nom de D. en vain, parce que le voleur sera facilement porté à prêter un faux serment pour faire croire à son innocence.

-> Celui qui vole en cachette est arrogant parce que sa dissimulation montre qu'il n'a peur que des hommes mais n'éprouve aucune crainte de D.

-> "Viens et vois comment est grande la force du vol. La génération du déluge a transgressé toutes les prescriptions qui lui avaient été faites, mais finalement, elle n’a été détruite qu’à cause du vol."
[guémara Sanhédrin 108a]

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-> "Tous les gains d’une personne sont prédéterminés d’un Roch Hachana à l’autre [et personne n'est en mesure ]" (guémara Beitsa 16a)
-> "Personne ne peut rien prendre de la portion réservée à un autre, fût-ce l’épaisseur d’un cheveu" (guémara Yoma 38b)

Le rav de Kozheglov (Séfer Erets Tsvi) enseigne :
Dès lors, lorsque le yétser ara incite une personne à poursuivre une hichtadlout superflue au détriment de l'étude de la Torah ou de la prière ou encore en transgressant un quelconque interdit, elle devra se souvenir que la jouissance qu'elle espère en retirer lui a déjà été octroyé à Roch Hachana.
Le choix de quand et comment obtenir cette jouissance réside dans ses mains.
S'il se retient de la prendre de manière interdite, elle lui parviendra exactement dans la même mesure de manière permise.
La pensée suivante pourra l'aider à se renforcer au moment de l'épreuve : si on lui a donné la possibilité de l'obtenir en transgressant un interdit, c'est qu'il est certain qu'elle lui revient. Ainsi, ne vaut-il pas mieux s'en abstenir?
Hachem lui sera alors (si on peut dire) "redevable" de cette jouissance qu'il lui accordera avec un "supplément" en récompense de sa retenue.

Il en est de même de la subsistance d'un homme qui est fixée d'un Roch Hachana à l'autre.
Même le voleur qui a l'impression d'avoir "gagné" l'argent de son forfait doit savoir qu'en réalité il ne lui a été donné l'opportunité de pouvoir voler que parce que cette somme devait lui revenir. S'il n'avait pas été stupide, il l'aurait obtenue proprement.

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+ 9e Commandement : Tu ne feras pas de faux témoignage

-> Cet interdit, 4e sur la 2e des Tables de la Loi, se trouve en face du commandement ordonnant d'observer le Shabbath, parce que porter un faux témoignage équivaut à nier le témoignage du jour du Shabbath selon lequel D. a créé le monde en 6 jours et S'est reposé le 7e.

[le vendredi soir, lors de la récitation du Kidouch, nous attestons de ce fait là : "ot hi léolam" (c'est un signe éternel). Comment peut-on alors faire de faux témoignages, reniant l'origine divine de toute chose, alors que nous vivons le témoignage évident du Shabbath chaque semaine? ]

-> De même qu'il est interdit de porter un faux témoignage, il est défendu de s'abstenir de porter un témoignage véridique.
Se taire lorsqu'il faudrait parler est une autre forme de mensonge qui équivaut à un faux témoignage.
[Yeffé Toar 6,1]

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+ 10e Commandement : Tu ne convoiteras pas

-> L'interdiction de convoiter, 5e commandement de la 2e colonne sur les Tables est placée en face de l'obligation de respecter ses parents.
Selon certaines opinions, cela sous entend que celui qui convoite finira par donner naissance à un enfant qui le méprisera et honorera un homme qui n'est pas son père.

D'après d'autres opinions, les parents qui convoitent donnent un mauvais exemple, ce qui conduira leurs enfants à leur manquer de respect.

-> L'interdit de convoiter, dernier des 10 commandements représente l'opposé absolu du 1er commandement qui nous ordonne d'avoir foi en D.
En effet, celui qui croit sincèrement en D. ne convoitera jamais ce que Hachem a donné à un autre.
Le 1er commandement s'adresse au côté positif du cœur de l'homme et le 2e, à son côté négatif.
[Kad haKéma'h]

-> Selon le Rambam (Hilkhot Guézéla), l'interdiction de convoiter peut affecter toutes les lois de la Torah.
Lorsqu'on se laisse dominer par le désir, il n'y a pas de fin à ce qu'on se permet de faire et aucun des interdits de la Torah ne peut empêcher un individu de commettre une transgression pour assouvir ce dont son cœur à soif.

Le Ramban fait remarquer qu'à l'inverse, celui qui ne se laisse pas aller à la convoitise sera toujours bienveillant à l'égard de ses prochains, car les sujets habituels de désaccord seront inexistants.

[combien la vie nous est-elle plus agréable lorsque ce que possède autrui n'est pas à mes yeux, source de jalousie, mais au contraire une source de joie.
Personne ne peut rien me prendre, ni rien recevoir, sans qu'un décret divin n'en a pas décidé ainsi.
Il n'y a pas de concurrence de bonheur (comme un enfant jaloux de ce qu'a son frère/sœur), car D. n'a pas de limite dans ce qu'il peut nous donner.
Ce que je n'ai pas, c'est parce que Hachem, dans son infinie sagesse, sait que cela ne me serait pas profitable! ]

-> Pour celui qui a foi en D. et est convaincu que Hachem donne à chacun ce qui lui revient, toute chose appartenant à autrui sera exclue du domaine des possibilités et il ne les convoitera pas.
[Ibn Ezra]

-> Nous disons dans le Shéma : "Tu aimeras D. de tout ton cœur".
Pour celui qui aime Hachem de tout son cœur, il n'y a pas de place pour la convoitise en son cœur.
[haKétav véhaKabala]

-> Il est permis d'être 'jaloux' des érudits et d'envier leur vaste connaissance de la Torah car cela stimule et inspire à étudier davantage.
[Zohar ; guémara Baba Batra 21a]

-> Selon le Targoum Yonathan, de même qu'un individu aura convoité ce qui ne lui appartient pas, le gouvernement lui prendra ce qui ne lui appartient pas.

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+ 5 vs. 5 :

-> Les 5 premiers commandements reflètent les principes fondamentaux de la foi selon la Torah.
Si on veille scrupuleusement à l'observance des 5 premiers commandements, on n'envisagera jamais de transgresser les 5 derniers parce qu'on sera sincèrement convaincu que le Maître de l'univers observe chacun de nos gestes.
[Tossefta Chévou'ot]

-> Le serpent du Gan Eden a enfreint les 5 derniers commandements.
Il a porté un faux témoignage en disant à 'Hava que D. leur avait interdit la consommation de tous les arbres du Jardin.
Il l'a induite en erreur, a tenté de la souiller puis a amené la mort sur toute l'humanité à tout jamais, devenant lui-même un meurtrier.
Tout cela, parce qu'il convoité 'Hava.
[Yalkout Réouvéni]

-> Celui qui convoite, non seulement n'obtiendra pas l'objet de son désir mais finira par perdre ce qu'il a déjà.
On a tout à perdre à un tel comportement.
Ainsi, lorsque le serpent a convoité 'Hava, non seulement il n'a pas réussi à satisfaire son désir mais il a perdu son statut de roi des animaux et a été privé des pieds qui le plaçaient au-dessus de tous, le laissant diminué et rampant sur la terre (guémara Sotah 9b).

-> On peut noter également que le nom de D. ne figure pas sur le côté gauche des Tables (commandement 6 à 10), car Hachem ne désirait pas que Son nom soit associé aux meurtriers, voleurs, ...
Cela aurait été comparable à placer l'effigie ou le nom du Roi dans un lieu impur, ce qui causerait un déshonneur au Roi.
['Hizkouni - Dévarim 2,12]

"Vous n'aurez pas les dieux d'autrui d'autrui en Ma présence" (lo yiyé lé'ha Elokim a'hérim al panaï - Vaét'hanan 5,7)

-> Rachi (Yitro 20,3) sur "al panaï" (en Ma présence) commente : "Cela signifie que tant que J'existerai (c'est-à-dire éternellement). Hachem énonce cela afin que vous ne disiez pas que seule cette génération (actuelle) a reçu le commandement, c'est-à-dire l'interdiction, concernant l'idolâtrie."

=> La question est : pourquoi penserait-on que l'interdiction de l'idolâtrie ne s'appliquait qu'à cette génération?

La réponse est que le peuple juif a entendu la Torah de la bouche d'Hachem (guémara Baba Métsia 58b), et qu'ils étaient donc plus élevés que tous les êtres célestes.
Les nations du monde, en revanche, n'ont pas entendu les commandements directement de D., et par conséquent, un non-juif qui sert Hachem (lois noa'hiques) en partenariat/association avec d'autres divinités est exempt de toute punition (voir Sanhédrin 63, Tossafot).
Mais comme le peuple juif a entendu la Torah directement de la bouche d'Hachem, il leur est interdit de servir Hachem sous cette forme (en servant également d'autres divinités [idolâtrie], comme les non-juifs) ; seul le monothéisme pur est autorisé.

Or, on pourrait penser que cette différence ne s'applique qu'à la génération qui a entendu la Torah de la bouche d'Hachem Lui-même, puisqu'ils (les juifs) étaient à ce titre plus élevés que les êtres célestes, mais en ce qui concerne les générations suivantes qui n'ont pas entendu la Torah de la bouche d'Hachem Lui-même, peut-être ne leur est-il pas interdit, comme aux non-juifs, de servir Hachem sous la forme d'un "partenariat/association".
C'est pourquoi, pour répondre à cette question, le verset dit : "En ma présence" (al panaï), ce qui, selon Rachi, signifie "pour l'éternité/toujours", aussi longtemps que D. vivra.
Tout comme Hachem est éternel, tous Ses actes sont éternels. Ainsi, chaque jour, une personne méritante peut saisir la Torah telle qu'elle a été donnée au mont Sinaï, et peut entendre la Torah donnée par Hachem, comme si elle l'avait entendue au mont Sinaï. En effet, un juif a la capacité d'atteindre le même niveau que s'il était (présent) au mont Sinaï (au moment du don de la Torah par Hachem).

Par conséquent, le peuple juif est invité à ne servir que Hachem Lui-même (et aucune autre idole), puisque chaque jour, les âmes du peuple juif peuvent comprendre et revivre le don de la Torah au mont Sinaï.
En revanche, aucune autre nation ne peut y parvenir. C'est pourquoi Rachi explique que l'intention de cette phrase est de nous dire que l'interdiction est en vigueur "aussi longtemps que J'existerai".
En d'autres termes, tout comme Hachem existe pour toujours et que tous Ses actes sont éternels, il est interdit aux juifs de toutes les générations de servir Hachem en partenariat/association avec d'autres divinités. Ils ne doivent servir que Hachem seul.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vaét'hanan 5,7 ]

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=> Bien que toutes les âmes juives aient été présentes lorsque Hachem a donné la Torah (midrach Chémot rabba 28,6), il existe une différence entre les âmes qui étaient revêtues d'un corps et celles qui ne l'étaient pas (à ce moment du don de la Torah).
Néanmoins, même celles qui appartiennent à ce dernier groupe peuvent vivre pleinement le don de la Torah au mont Sinaï sur une base quotidienne.

"Hachem Elokénou, Hachem é'had" (Vaét'hanan 6,4)

Le Chéérit Ména'hem enseigne que Hachem est le nom de D. dans son attribut de miséricorde, tandis que Elokénou (Elokim), est celui dans son attribut de rigueur, de jugement.

Ainsi, nous déclarons :
-> Hachem (attribut de miséricorde) et Elokénou (attribut de rigueur) ;
-> Hachem é'had = ne sont en réalité qu'un seul attribut : celui de la miséricorde (Hachem est Un).

Au moment de dire ces mots, nous recouvrons nos yeux, comme pour dire à D. : "Même si nous ne pouvons pas le voir, nous sommes persuadés que tout ce que Tu fais est une expression de Ta miséricorde".

[En fermant les yeux, nous nous coupons de notre faculté de ne croire que ce que nous voyons, et nous mettons toute notre émouna dans l'extrême bonté de D., base de la vie juive.]

"Ce n'est pas parce que vous êtes plus nombreux que tous les peuples que Hachem vous a désirés et vous a choisis, car vous êtes le moins nombreux de tous les peuples. C'est plutôt par amour de Hachem envers vous et parce qu'Il respecte le serment qu'll a prêté à vos ancêtres que Hachem vous a sortis avec une main forte et t'a délivré de la maison d'esclavage, de la main de Pharaon, roi d'Égypte." (Vaét'hanan 7,7-8)

-> Le Ramban commente ainsi ces versets :
"Car le choix, dans tous les domaines, est la sélection d'un élément parmi les autres. Et Hachem a dévoilé la raison pour laquelle Il vous a choisis : c'est par amour envers vous. Car Il vous a jugés dignes de recevoir Son amour, et d'être choisis, plus que tous les peuples.
Et celui qui est élu doit être capable de supporter tout ce qui provient de la personne qui l'aime. Et le peuple d'Israël possède cette capacité plus que tout autre peuple."

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-> Dans le passage exposant les Dix Commandements figure le verset suivant (Yitro 20,6) : "Et Qui fait preuve de bonté pour les milliers de générations, pour ceux qui M'aiment et qui observent Mes Commandements".

Le Ramban explique ce verset de la façon suivante : "Lorsque Hachem, affirme Qu'll fait preuve de bonté pour ceux qui L'aiment, Il fait référence aux juifs qui sont prêts, à tout instant, à se livrer à la mort pour sanctifier Son Nom. Car seuls ceux qui reconnaissent la grandeur de Son Nom et refusent à tout prix de servir les dieux étrangers, et même au sacrifice de leur vie, sont considérés comme aimant véritablement Hachem."

=> Hachem a choisi de faire du peuple d'Israël Son peuple de prédilection, parce qu'll l'aime. Et cet amour provient du fait qu'll apprécie particulièrement le fait que les juifs soient prêts à sacrifier leur vie pour Lui. Cette capacité d'autosacrifice pour l'honneur de l'Hachem, qui est inhérente au peuple d'Israël, est l'expression par excellence du grand amour qui brûle en lui pour Hachem.

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-> Le Messé'h 'Hokhma dit : "Lorsqu'Its'hak fut prêt à sacrifier sa vie pour sanctifier le Nom du Créateur, cela a fixé dans la nation juive la force de toujours vouloir se rattacher à Sa volonté du plus profond du cœur et de sacrifier sa vie, s'il le faut, pour sanctifier Son Nom."

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-> Le rav Barou'h Rozenblum enseigne : afin d'obtenir un bon jugement, nous avons besoin d'un miracle. Et le moyen de bénéficier d'un miracle est de sacrifier sa vie pour sanctifier le Nom de Hachem.
Lorsque l'homme est prêt à livrer sa vie entre les mains du Créateur, il fait taire l'Accusateur. Et lorsque la force de celui-ci est annulée, alors la voie est toute tracée devant l'homme, pour qu'il ressorte blanc comme neige comme par exemple au jugement de Roch Hachana.

"En ce temps-là, j'implorai Hachem en disant" (Vaét'hanan 3,23)

Le mot "disant" (lémor) semble être redondant.
L'explication semble être la suivante : Moché a d'abord prié Hachem afin de lui permettre de prier.
"En disant" fait référence à ce qu'il voulait demander, sauf qu'au début, il était incapable de l'exprimer, car il était gêné d'être devant Hachem. C'est pourquoi Moché a dû implorer Hachem de l'aider à prier.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vaét'hanan 3,23]

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-> "Savoir devant qui l'on se tient" (voir Béra'hot 28b) est une composante indispensable de la prière.
Avant même de commencer à prier, nous supplions D. de nous aider à atteindre l'état de prière.
[nous devons réserver un temps avant de prier pour prendre conscience de la grandeur d'Hachem (qui peut tout), et réaliser à quel point Il est proche de tout ceux qui l'appelle (en prière), à quel point Il désire et apprécie chacune de nos prières. ]

Israël, un peuple unique, à l’image de l’Unicité d’Hachem

+ Entendre que Hachem est Un :

"Ecoutez Israël" (Shéma Israël - Vaét'hanan 6,4)

-> Selon nos Sages (Pirké Avot 6,2 ; Zohar 3,126b), chaque jour, un écho (voix) Divin retentit depuis le mont 'Horev (Sinaï) ... et que les justes méritent de l'entendre : C'est donc ce que signifie le verset lorsqu'il dit : "Écoute, Israël" (Shéma Israël).
Vous, peuple juif, êtes capables d'entendre, à chaque moment et à chaque instant, la voix qui émane et qui déclare : "Hachem, est notre D., Hachem est Un" (Hachem Elokénou, Hachem é'had).
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

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=> Bien que seuls les justes (tsadikim) méritent d'entendre l'écho divin qui se répercute chaque jour depuis le mont 'Horev, l'expression "Écoute Israël" implique que tous les juifs sont considérés comme suffisamment justes pour entendre cet écho.

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+ Israël, un peuple unique, à l'image de l'Unicité d'Hachem :

"Ecoute Israël, Hachem est notre D." (Shéma Israël - Devarim 6, 4)

-> En vérité, le peuple juif a la capacité de provoquer la contraction et l'investiture de la Divinité en récitant ce verset.
Hachem s'investit d'un attribut particulier par le biais de la prière d'un juif ... lorsqu'on dit "aEl hagadol" (le grand D.) Hachem s'habit du trait de la grandeur (bonté), lorsqu'un juif prononce les mots "aguibor" (le puissant), Hachem s'habille du trait de grandeur de puissance (jugement sévère) ...
[en s'investissant dans un attribut particulier, Hachem (qui est infini), si l'on peut dire, va se limiter. ]

A l'avenir, il sera clairement perçu par toutes les nations du monde que le peuple juif possède un tel pouvoir. Telle est donc l'allusion au verset "Écoute, Israël", que Rachi explique comme se référant à l'avenir. En d'autres termes, ce pouvoir que le peuple juif possède sera révélé au monde entier dans le futur.

Telle est donc l'allusion à ces mots. Le fait que "Hachem est notre D.", c'est-à-dire qu'Il s'investit, pour ainsi dire, dans tout attribut que le peuple juif Lui loue, sera à l'avenir clairement perceptible par toutes les nations, et ainsi "Hachem sera Un", c'est-à-dire que le monde entier sera également conscient de cet aspect du comportement de D.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vaét'hanan 6,4 ]

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=> il est impossible pour les nations du monde de discerner le pouvoir que possède le peuple juif de réaliser l'investiture Divine. Elles ne seront capables de l'appréhender que dans le futur.

"Tu les enseigneras à tes fils et tu en parleras" (Vaét'hanan 6,7)

Suivant une explication de nos Sages, rapportée par Rachi, "tes fils" désigne : les élèves.

-> La guémara Shabbath (119b) enseigne :
"Le monde ne subsiste que par le souffle de la bouche des petits écoliers (qui étudient la Torah).
Rav Papa demanda à Abayé : "Pourquoi mon étude et la tienne n'ont-elles pas la même valeur que celle des petits écoliers?"

Il lui répondit : "Le souffle de leur bouche dénué de tout péché n'est pas comparable au nôtre qui, lui, en est entaché." "

-> Le 'Hafets 'Haïm dit qu'il apparaît ainsi que l'étude des petits écoliers est plus chère à D. que celle des Sages du Talmud.
La Torah nous adresse plusieurs avertissements à ce sujet car c'est le fondement sur lequel s'appuie toute la maison d'Israël.

"Comme des flèches dans la main d'un guerrier, voilà ce que sont les fils de la jeunesse" (Téhilim 127,4) => les jeunes sont nos armes dans le combat contre le mauvais penchant.

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-> La guémara Kidouchin (30a) enseigne : "Tu les enseigneras" = que les paroles de la Torah soient bien aiguisées dans ta bouche, de telle sorte que tu puisses répondre sans bredouiller à celui qui te pose une question à leur sujet."

[Le 'Hafets 'Haïm disait que "soient bien aiguisée" renvoie à l'importance des révisions incessantes.]

"Tu aimeras Hachem ton D. de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir." (Vaét'hanan 6,5)

Le 'Hafets 'Haïm nous enseigne :
"D. n'est pas sévère envers les êtres humains ; Il demande à chacun de Le servir selon ses moyens.

De même qu'il existe des pauvres et des riches, des forts et des faibles, les hommes se distinguent les uns des autres par leurs forces spirituelles
Il n'est pas donné à tous d'atteindre les plus hauts sommets.

C'est le sens de : "de tout ton cœur et de toute ton âme" = tu dois servir D. du mieux possible en fonction de tes capacités physiques et spirituelles.

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Le 'Hafets 'Haïm déclara un jour :
"Le nombre de pas qu'un homme peut faire au cours de son existence est fixé à sa naissance ; à lui de choisir s'il veut aller accomplir une bonne ou une mauvaise action ; celui qui veille à son âme compte ses pas!"