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La sagesse = observer les mitsvot simplement parce que Hachem nous l’a ordonné

+ La sagesse = observer les mitsvot simplement parce que Hachem nous l'a ordonné :

"Tous ceux qui étaient sages ... apportèrent. Et ils firent tout ce qu'Hachem avait ordonné" (Vayakel 35,10)

-> Le Baal Shem Tov explique que la chose la plus intelligente que l'on puisse faire est d'obéir à la volonté de Hachem, simplement parce que c'est ce qu'Il a ordonné, sans chercher à tout comprendre par soi-même.

En conséquence, le verset dit que "tous ceux qui étaient sages" ont fait preuve de sagesse en "faisant tout ce que Hachem a ordonné", ce qui signifie qu'ils ont obéi à Hachem sans poser de questions et ont fait ce qu'Il leur a ordonné simplement, car c'est ce qu'Il leur a ordonné de faire.

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+ Savoir que l'on ne sait pas :

-> Le séfer Cheshba Tova cite le rav Henoch d'Alexandre qui affirme que le Zohar Hakadoch (2, 82b) qualifie les mitsvot de : itim (conseil), car elles apportent sagesse et connaissance.

Il pose la question de savoir si cela est compréhensible pour les mitsvot dont nous connaissons la raison d'être. Nous pouvons certainement acquérir la sagesse et comprendre comment servir au mieux Hachem en apprenant ces mitsvot. Mais que pouvons-nous apprendre d'une mitsva comme Parah Adouma, dont nous ignorons la raison d'être?

Il répond que "savoir que l'on ne sait pas" est en soi une forme de grande sagesse.
Le Chlah Hakadoch écrit dans ce sens que le but de toute connaissance est de permettre à une personne de reconnaître qu'elle ne sait pas vraiment.

Hachem aime entendre notre voix de Torah et de prière

+ Hachem aime entendre notre voix de Torah et de prière :

"Moché convoqua toute la communauté des Bné Israël (kol adat Bné Israël) et leur dit : Voici les choses (élé ha'dévarim) qu'Hachem a ordonné d'observer. Pendant 6 jours, vous ferez tout votre travail, et le 7e jour sera pour vous un jour saint" (Vayakel 35,1-2)

-> Le séfer Imré Noam explique ce verset en citant le Alchikh Hakadosh (Eikha 1,7), qui relate la parabole d’un homme qui commit plusieurs crimes contre le roi. Cependant, le roi refusa de le punir, car cet homme était un musicien talentueux et jouait une belle musique. Comme le roi appréciait beaucoup sa musique, il refusa de le faire mettre à mort, même s’il était passible de la peine capitale selon la loi.
L’un des ennemis de cet homme eut une idée : il décida de lui couper la main droite afin qu’il ne puisse plus jouer d’aucun instrument, sachant que le roi n’aurait alors plus aucune raison de le maintenir en vie.

L'allusion (nimchal) est que si une personne utilise sa voix pour chanter le doux chant de la Torah et de la prière, Hachem lui pardonnera ses fautes, car Il désire continuer à entendre ce chant.
Cependant, le yétser ara fait tout son possible pour empêcher la personne d'étudier la Torah et de prier, afin que Hachem ne reçoive plus ce plaisir et qu'elle soit alors punie.

Le Imré Noam écrit que les mots "kol adat bné Israël" (toute l'assemblée d'Israël) ont la même guématria que les mots "Torah téfilah".
Il est dit que Hachem nous a ordonné d'accomplir ces "devarim". Le mot "dévarim" peut signifier "paroles" (en plus de "choses"), ce qui indique que la principale chose qui nous est commandée est de dire des paroles de Torah et de prière.

Le verset poursuit en disant que nous devons "travailler pendant 6 jours". Nos Sages (Béra'hot 30b) rapportent que les 'hassidim d'autrefois attendaient une heure avant et une heure après la prière.
La guémara demande quand ils avaient le temps d'accomplir leur travail, et répond que leur travail était accompli par d'autres grâce à leurs prières.

Ainsi, après avoir parlé de la puissance de la Torah et de la prière, Hachem dit que même pendant les 6 jours de la semaine, lorsqu'il nous est ordonné de travailler, nous devons veiller à accomplir la Torah et la prière, et si nous le faisons, notre travail sera accompli par d'autres.

La grandeur d’être baalé téchouva

+ La grandeur d'être baalé téchouva :

"Et Moché ne put entrer dans le Ohel Moed, car la nuée reposait dessus" (Pékoudé 40,35)

-> Le séfer Akh Pri Tévoua explique ce verset en citant la guémara (Baba Batra 75a) qui dit qu’à l’avenir, Hachem fabriquera 7 'houppa pour chaque tsadik et que "chacun sera brûlé (de honte) par la 'houppa de son ami".
[ pour chaque tsadik, Hachem façonnera une 'houppa sept fois plus grande, conformément à son honneur, c'est-à-dire que les individus plus grands recevront des 'houppot plus grandes. ]

Il en fut ainsi pour Moché et le peuple juif. Moché était l'égal de tout le peuple juifs. Ils commirent alors la faute du Veau d'or et firent téchouva en construisant le Michkan.
Moché, cependant, n'avait jamais fauté, il n'eut donc jamais besoin de faire téchouva. Il était un tsadik complet.
Or, selon la guémara (Béra'hot 34b), un tsadik complet ne peut se tenir à la place d'un baal téchouva .
Pour cette raison, Moché ne put se tenir avec la nation dans le Ohel Moed, car la nation juive était désormais à un niveau supérieur à lui.

Il est également rapporté que lorsque le Temple fut construit, les Cohanim ne purent s'y tenir, car la Nuée de gloire d'Hachem l'envahissait (I Mala'him 8,11-12). Les Cohanim étaient vraisemblablement des tsadikim complets, tandis que la nation était baalé téchouva. Puisqu'ils étaient supérieurs aux Cohanim, les Cohanim ne pouvaient pas les être avec eux.

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=> Il est humain de fauter (on doit tout faire pour l'éviter), mais après la faute notre yétser ara cherche à nous faire déprimer, à nous dévaloriser (ex: comment as-tu pu tomber si bas?, ton avodat Hachem est vraiment faible aux yeux d'Hachem, alors kiff ta vie, pas besoin d'en faire trop spirituellement!).
Cependant, cela est faux. La téchouva efface les dégâts, donne des mérites (surtout si faite par amour), et nous élève aux yeux d'Hachem à un niveau supérieur aux tasdikim parfaits!

"Les hommes sont venus avec les femmes ; tous les hommes généreux" (Vayakel 35,22)

-> Le midrach (Chémot rabba 12,16) déclare : "Tout Israël se réjouissait des travaux du Michkan et chaque don était apporté avec joie et enthousiasme. Il est dit que les hommes sont venus avec les femmes. Ils se sont poussés les uns les autres à venir et ils sont venus en même temps."

Ceci est écrit en louange au peuple juif. Ils voulaient faire un don à la maison d'Hachem et le firent avec joie, à tel point que le yétser ara n'eut aucune influence sur eux et qu'ils purent venir, hommes et femmes confondus, sans commettre de faute.
[rav Itamar Rosenbaum]

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+ La grandeur d'un baal téchouva :

-> Le Sfat Emet, cite son grand-père le 'Hidouché Harim, qui explique ce verset en citant les paroles de nos Sages (guémara Sanhédrin 99a) : "Là où se tiennent les baalé téchouva, les tsadikim complets/parfaits ne peuvent pas se tenir".

Dans cette optique, il explique que les hommes avaient commis la faute du Veau d'or, mais qu'ils s'en étaient maintenant repentis.
Les femmes, quant à elles, n'avaient jamais fauté. C'est pourquoi les mots du verset signifient littéralement que les hommes étaient "sur les femmes" (vayavo'ou aanassim AL hanassim), ce qui signifie qu'ils leur étaient supérieurs, car ils étaient baalé téchouva.

Il explique pourquoi les baalé téchouva sont supérieurs aux tsadikim complets en disant que celui qui a commis une faute se souvient du grand désir qu'il avait d'accomplir la faute et canalise cette passion pour servir Hachem.
Seuls les baalé téchouva ont un tel enthousiasme dans leur avodat Hachem. Les tsadikim qui n'ont jamais fauté n'ont pas le même feu, car ils n'ont jamais éprouvé une passion ardente pour la faute.

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+ Une épouse est la révélation de son mari :

-> Le séfer Akh Pri Tévoua écrit qu'il semble y avoir des moments où un homme veut accomplir une mitsva, mais où sa femme l'en empêche.
En réalité, c'est lui qui s'en empêche. S'il n'accomplit pas la mitsva, c'est parce qu'il n'en a pas vraiment envie, et c'est pourquoi sa femme s'y oppose.

En d'autres termes, ce qu'un homme ressent intérieurement, ses sentiments cachés, sa femme le lui exprime de manière révélée.

Le Akh Pri Tévoua cite le Méor Enayim qui dit que telle était l'intention des anges qui rendirent visite à Avraham et lui demandèrent : "Où est Sarah, ta femme?"
Les anges voulaient connaître le niveau spirituel d'Avraham. Ils lui demandèrent donc comment allait sa femme, car son comportement extérieur révélait sa nature intérieure.

Ainsi, le verset dit que tout le peuple d'Israël a fait des dons au Michkan de tout son cœur, ce qui explique pourquoi aucune femme n'a protesté.
Ainsi, le verset précise que les hommes sont venus avec les femmes, ce qui signifie qu'ils étaient tous d'accord tant les dons étaient sincères.

Accomplir les mitsvot comme Avraham

+ Accomplir les mitsvot comme Avraham :

"Parce qu'Avraham a obéi à Ma voix et gardé Mon observance, Mes commandements, Mes décrets et Mes enseignements" (Toldot 26,5)

-> Rachi explique qu'Avraham a observé les commandements de la Torah Ecrite et de la Torah Orale.
Comment cela est-il possible?

-> Le Dégel Ma'hané Efraïm (Tsav) écrit :
Nos Sages (guémara Nida 61b) disent que dans le futur, les commandements seront annulés.
J'ai entendu de mon grand-père (le Baal Shem Tov), en son nom ou au nom du Ramban, que dans l'avenir, les êtres humains feront l'expérience de la vitalité spirituelle qui réside dans chaque mitsva, et comment elle est la force vitale même de l'âme et de tous les mondes.

Telle est la signification du verset : "Si mon alliance n'est pas respectée jour et nuit, je n'ai pas établi les lois du ciel et de la terre" (Yirmiyahou 33,25).
"Mon alliance" fait référence à la Torah. Avraham a appréhendé toute la Torah par lui-même, non pas comme un commandement, car la Torah n'avait pas encore été donnée, mais il a compris comment la force vitale de chaque mitsva est la vitalité même de l'âme, et il a su qu'il devait les accomplir pour s'accrocher à la Vie de toutes les vies.

En ce qui concerne le monde futur, le verset dit : "La terre sera remplie de la connaissance d'Hachem, comme la mer est couverte d'eau" (Yéchayahou 11,9).
C'est aussi le sens du verset : "Tes yeux contempleront ton maître" (Yéchayahou 30,20). Car alors, tout sera révélé : la source des commandements et tous leurs secrets intérieurs, comment ils illuminent et vivifient les êtres humains et tous les mondes, et comment il est impossible d'atteindre la perfection humaine sans eux.

Alors, chacun comprendra le chemin de la vie, comme l'a fait notre Patriarche Avraham.

Chacune des 10 paroles Divines utilisées pour la création du monde était en fait un canal qui canalisait la lumière Divine dans la création.
De la même manière que la parole humaine limite le flux de la pensée en même temps qu'elle le révèle, ces paroles limitent la lumière infinie d'Hachem dans le processus de révélation de la création.
Ces canaux sont les lettres et les mots par lesquels Hachem crée.

[selon la guémara (Méguila 21b), le mot "Béréchit" est aussi une de ces 10 paroles Divines créatrices. ]
Le mot Béréchit fait référence à un niveau antérieur à la création des lettres. C'est le monde dans l'esprit d'Hachem, pour ainsi dire, avant la contraction de Sa lumière en lettres et en canaux. Il transcende donc tous les moyens de perception.

Le verset "béréchit bara Elokim ét" = Hachem créa au commencement (béréchit) les lettres allant de aléph à tav, soit : "ét" (את).
Le mot "béréchit" précéda la création des lettres.

[rabbi Tsvi Elimélé'h Shapira de Dinov - Bné Yissa'har - 'Hodech Kislev - Tevet 4:49 ]

Après la faute du Veau d’or, Moché dit à Hachem : "Si tu veux bien supporter leur péché, mais si ce n’est pas le cas, efface-moi de ton Livre" (Ki Tissa 32,32).

-> En quoi est-ce un exemple de l'humilité de Moché, c'est-à-dire que sa mort devrait être une expiation pour la grande faute [du Veau d'or] ?

Il faut plutôt comprendre la nature de l'humilité de Moché. Il est facile de comprendre l'humilité d'autrui, c'est-à-dire l'insignifiance qu'une personne ressent par rapport aux autres. Cependant, Moché connaissait la racine spirituelle et la valeur de chaque âme juive, ainsi que la grandeur de sa propre âme, qui incluait en elle toutes les âmes d'Israël, comme l'ont dit les Sages : "Une femme en Égypte a donné naissance à 600 000 enfants en une seule fois = c'est Moché, notre maître" (Zohar I,25a).
Comment, alors, pourrait-il être humble?

Il est écrit : " Tous les juifs sont responsables les uns des autres" (guémara Shavouot 39a ; Sanhédrin 27b) = ce qui signifie qu'ils sont mêlés les uns aux autres, car ils partagent tous une même racine [spirituel].
Par conséquent, chaque fois qu'un esprit positif provenant de la source de la bonté et de la sainteté pénètre dans le monde, il affecte chaque juif, selon son niveau.
Un Tsadik sera fortement inspiré pour servir Hachem, avec une grande sainteté et un grand désir.
Une personne qui n'est pas un tel tsadik sera également inspirée, mais à un degré moindre.
Même une personne complètement racha sera amenée à se repentir, même si ce n'est que temporairement. Elle est tout de même un peu inspirée, ce qui peut l'amener à un repentir complet.

L'inverse est également vrai. Lorsqu'un esprit émane du côté du mal, il affecte également chaque personne.
Le racha tombera gravement et commettra une faute, tandis que le tsadik éprouvera une pensée [inappropriée], même si c'est momentanément.

Maintenant, lorsque nous voyons qu'une personne racha a effectivement commis une faute, nous devons nous demander qui est à blâmer.
Peut-être que le tsadik est à blâmer, parce que la pensée inappropriée lui est venue à l'esprit, et s'il avait immédiatement travaillé à l'annuler à la racine, la personne racha n'aurait pas fauté.
D'un autre côté, le racha est peut-être à blâmer parce qu'une fois qu'il a commis la faute, dès que la pensée lui est venue à l'esprit, le tsadik ne pouvait plus l'annuler.

Telle est l'essence de l'humilité de Moché.
Chaque fois qu'il voyait un mauvais trait de caractère chez un juif, il se blâmait lui-même, pensant que c'était très probablement de sa faute.
C'est dans cette intention qu'il dit : "efface-moi" = c'est-à-dire : "c'est moi qui suis coupable, pas eux!".
Mais Hachem lui répondit : "Celui qui a fauté contre Moi, Je l'effacerai de Mon livre." Ce qui signifie : "Je sais qui est à blâmer".
[Divré Moché - Chémini ]

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-> Il y a deux aspects de la faute.
Le premier, c'est lorsque le chef de la génération a une pensée pécheresse, ce qui amène la population en général à pécher, à l'exclusion d'Hachem.
Le second est la faute du peuple, qui peut parfois amener le chef de la génération à avoir des pensées pécheresses.

La différence entre les deux est que dans le premier cas, le dirigeant ne peut pas prier au nom du peuple, puisque le mal a commencé avec lui.
Dans le second cas, le chef a été contraint par le peuple, et ses prières sont toujours efficaces.

C'est ce que dit Moché : "Et maintenant, si Tu pardonnes leur faute" = c'est-à-dire si Tu leur pardonnes [grâce à ses prières], alors je saurai que c'est leur faute, qu'ils ont commise eux-mêmes.
"Et sinon" = si Tu ne leur pardonnes pas et que mes prières ne sont pas acceptées, alors il est possible que mes propres pensées en soient la cause.
Par conséquent, "efface-moi, s'il te plaît".
Ainsi, le verset continue : "Hachem dit à Moché : Quiconque a fauté contre Moi, Je l'effacerai de Mon livre."
[Imré Tsadikim - au nom du rabbi de Berditchev (le Kédouchat Lévi)]

Injecter de l’âme dans notre nourriture lors de nos repas

+ Injecter de l'âme dans notre nourriture lors de nos repas :

"Vous servirez Hachem votre D. et Il bénira ton pain et ton eau" (Michpatim 23,25)

-> Lorsque nous prononçons des paroles de Torah au cours de nos repas, ces paroles deviennent l'âme de l'aspect physique (de la nourriture) qui se trouve sur la table.
Nous devons toujours parler beaucoup de Torah pendant nos repas, pendant la semaine, et d'autant plus, le Shabbath.
[Baal Chem Tov - Kéter Chem Tov - partie 2, p.4b]

[Alors que d'un côté, il y a l'armée égyptiennes les pourchassant, et de l'autre une mer agitée,] Moché dit au peuple : "N'ayez crainte! Tenez bon et voyez la délivrance d'Hachem ... car comme vous avez vu l'Egypte aujourd'hui, vous ne les reverrez plus jamais!" (Béchala'h 14,13)

-> Le Baal Shem Tov enseigne que toute la création contient des étincelles de sainteté qui doivent être élevées et rendues à Hachem (rien ne peut exister sans une part de divinité). Les étincelles peuvent être délivrées en mangeant de la nourriture cachère, en utilisant un objet dans un contexte religieux, ou même en voyant une chose.

Sur notre verset, le rav Tsadok HaCohen de Lublin (Tsidkat HaTsadik 105) explique que chaque fois que Moché a vu Pharaon, avant chacune des 10 plaies, il a retiré une étincelle de sainteté qui était emprisonnée en lui.
Au moment où les égyptiens ont poursuivi les Bné Israël au bord de la mer Rouge, lorsque l'ensemble de la nation juive a vu les égyptiens, les Bné Israël ont éliminé toutes les étincelles de sainteté qui restaient en eux, sans lesquelles les égyptiens ne pouvaient pas survivre ; par conséquent, il ne reste plus rien d'eux à voir à l'avenir.

"Hachem prononça toutes ces paroles en disant : 'Je suis Hachem ton D.' (anokhi Hachem Eloké'ha)" (Yitro 20,1-2)

-> Nos Sages (guémara Shabbath 105a) notent que le premier mot des 10 Commandements : אנכי (Anokhi) est l'acronyme de : "ana nafcha katvit yéavit" (J'ai écris et Je me suis donné).
Tout comme un être humain a 258 membres et 365 tendons, la Torah compte 248 commandements positifs et 365 commandements négatifs.
[nos Sages du Talmud décrivent le corps humain comme étant composé de tant de membres et de tendons, bien que leur division anatomique exacte nous soit inconnue. ]

Chaque commandement correspond à un organe particulier, lui donnant vie à partir de la source de ce commandement.
Ainsi, la vie d'une personne découle de l'ensemble de la Torah.
De même qu'il existe 5 aspects de l'âme : le néfech, le roua'h, la néchama, le 'haya et le yé'hida, la sainte Torah a un corps (il s'agit des aspects révélés de la Torah : la Torah Ecrite et Orale, et les Codes de Loi) et une âme, qui est sa dimension cachée. Ensemble, ils forment le PaRDeS (Pchat, Rémez, Drouch et Sod).
Ainsi, le mot Anokhi signifie " J'ai remis Mon âme par écrit". "Mon âme" se réfère à la Torah.
[le Baal Shem Tov laisse entendre que l'essence même de D. est dissimulée dans la sainte Torah, comme le dit le Zohar : "La Torah et Hachem ne font qu'un" (Zohar 3,73a). ]
[Déguel Ma'hané Efraïm - Haazinou ]

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-> J'ai entendu au nom de mon maître (le Baal Shem Tov) que tout comme les dix Commandements contiennent la Torah entière, comme l'a écrit rav Saadiah Gaon, la Torah entière est incluse dans chacun de ses mots.
[selon le Baal Chem Tov, il y a une unité absolue dans la Torah, impliquant que même la plus petite unité contient tout le reste. ]
[Ben Porat Yossef - p.23d]

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-> "La Torah n'est en réalité qu'un seul Nom d'Hachem. Heureux est le sort de celui qui le mérite.
Celui qui mérite la Torah, mérite le saint Nom".
[Zohar 2,90b]

-> "Toute la Torah est un seul Nom (d'Hachem), et tous les mots sont des Noms qui peuvent produire des effets".
[Brit Ménou'ha - Introduction - p.3c]