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La Torah est notre ville de refuge actuelle

+ La Torah est notre ville de refuge actuelle :

"Voici la Torah que Moché a placée devant Bné Israël" (Vaét'hanan 4,44).

-> Rabbénou Bé'hayé cite un midrach (Dévarim rabba - paracha Vaét'hanan) qui dit :
""Voici la Torah" (zot aTorah). C'est un ajout aux aré miklat (les villes refuges).
Tout comme les aré miklat permettent de sauver une personne de la mort, la Torah fait de même.
De plus, la Torah protège encore plus que les aré miklat, car les aré miklat ne protègent que ceux qui tuent par accident, tandis que la Torah protège même ceux qui fautent délibérément.

Le peuple juif dit à Moché : "Si les aré miklat cessent d'exister, où fuirons-nous?"
Il leur dit de se réfugier dans la Torah."

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+ La Torah ne protège que celui qui l'aime :

-> Le 'Hatam Sofer ajoute que les aré miklat ne protègent qu'une personne qui ne hait pas celui qu'elle a tué accidentellement (Choftim 19,4).
De même, la Torah ne protège une personne qui a fauté que si elle ne hait pas la Torah. Il faut aimer la Torah pour qu'elle nous protège.

Adoucir les décrets par la prière

+ Annuler les décrets par la prière :

"Et j'ai imploré Hachem à ce moment-là en disant" (Vaét'hanan 3,23)

-> Le rabbi de Kretchnif (cité dans Guilyon Kol Emouna) explique que dès qu’on prie Hachem, les décrets amers sont adoucis.

Le verset dit : "J’ai imploré Hachem en disant" = dès qu’on prie Hachem, Ses paroles deviennent "en disant" (לֵאמֹר - lémor - peut se décomposer en lo mar = pas amer - לא מר), c’est-à-dire qu’elles deviennent des paroles douces. [le mot "lémor" indique toujours une voix douce].
La preuve en est que la haftara de la paracha Vaét'hanan est "Na'hamou Na'hamou Ami". Cela indique que l’on reçoit du réconfort dès qu’on prie Hachem.

Moché a demandé à Hachem la capacité de parler

+ Moché a demandé à Hachem la capacité de parler :

"Et j'ai imploré Hachem à ce moment-là en disant" (Vaét'hanan 3,23)

-> Le rabbi de Berditchev (Kédouchat Lévi) explique la signification du mot "lémor" (en disant - לֵאמֹר) en citant la guémara (Béra'hot 9b) qui précise que les mots que nous disons en introduction à la Amida : "Hachem chéfataï tifta'h" (Hachem, ouvre mes lèvres) ne sont pas considérés comme une interruption entre la "guéoula et la téfila" (la bénédiction de "gaal Israël" et la 1ere bénédiction de la Amida).
La guémara explique que, puisque nos Sages ont instauré la récitation de ces mots, il s’agit d’une "téfila ari'hta" (une extension de la prière - תְפִלָּה אֲרִיכְתָּא).

Le rabbi de Berditchev explique que ces mots ne faisaient pas initialement partie de la Amida, qui a été composée par les Anché Knesset Haguédola (Sages de la Grande Assemblée).
Cependant, nos Sages ont plus tard recommandé de les réciter comme une extension de la prières.
Ces paroles étaient inutiles à l'époque des Tanaïm et des Amoraïm, car au regard de leur très haut niveau spirituel, leurs prières étaient certainement acceptables. Ils n'avaient donc pas besoin de prier pour que Hachem leur ouvre les lèvres et les aide à prier.
Cependant, les générations suivantes, n'étaient pas à ce niveau et devaient commencer leurs prières par cette introduction.

On voit ainsi qu'il y a 2 parties dans la prière : 1°/ La prière en elle-même ; 2°/ Une prière d'introduction, dans laquelle nous demandons d'avoir l'aide et la capacité de prier correctement. [Hachem, ouvre mes lèvres!]

Bien sûr, toutes les prières de Moché étaient du plus haut niveau, et cette introduction n'était pas nécessaire. Cependant, à ce moment, il constata que ses prières n'étaient pas acceptées. Il lui fallait donc que cette prière d'introduction, pour que ses prières pour lui permettre d'entrer en terre d'Israël, soit dite correctement afin qu'elles soient acceptées.

Par conséquent, le verset dit qu'il priait Hachem "pour dire" (lémor), c'est-à-dire qu'il priait pour pouvoir prier correctement. Bien qu'il n'en ait pas habituellement besoin, il a compris que c'était nécessaire cette fois-ci.

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-> Le 'Hatam Sofer (Drashot 'Hatam Sofer - p.224) écrit également que les mots "Hachem chéfataï tifta'h" sont une prière que nous récitons avant la Amida (moment phare de la prière quotidienne), par laquelle nous demandons à Hachem de nous aider à prier correctement.
Il explique cette nécessité en expliquant qu'avant de parler au Roi des Rois, on peut être effrayé et confus, et donc incapable de s'exprimer. On peut être si effrayé qu'on ne peut même plus parler. [en réalisant la grandeur de ce moment, d'être en entretien privé juste en face du Roi des Rois, on en vient à perdre nos mots. ]
C'est pourquoi nous demandons à Hachem d'ouvrir nos lèvres afin de pouvoir nous exprimer, malgré la grande crainte et la terreur que nous ressentons.

Il cite la Haflaah qui dit que c'est le sens du mot "lémor". Le verset rapporte que Moché a demandé à Hachem de pouvoir formuler sa requête, malgré la grande peur qu'il ressentait.

-> Le 'Hatam Sofer se demande ensuite pourquoi Moché n'a eu besoin de formuler une telle requête qu'une seule fois. Il répond que Moché ne priait pas pour pouvoir entrer en terre d'Israël, qui possède une sainteté inimaginable. Moché sentait que cette sainteté dépassait même la sainteté qu'il avait ressentie lors de son ascension au Ciel pendant 40 jours, car la terre d'Israël est encore plus sainte que le Ciel en dehors d'Israël.
Par conséquent, il se sentait incapable d'ouvrir les lèvres pour prononcer sa prière et il devait implorer l'aide d'Hachem.

[l'idée est incroyable : on croit en apparence que la terre d'Israël est une terre comme une autre. Mais en réalité, lorsqu'on est en terre d'Israël, on est dans un lieu qui est plus saint que le Ciel en dehors d'Israël.
Moché, qui a été au Ciel pendant 40 jours, malgré cela lorsqu'il voyait vraiment la sainteté de la terre d'Israël, il en était si impressionné qu'il en perdait ses mots, et devait prier Hachem : "Hachem chéfataï tifta'h" (Hachem, ouvre mes lèvres!). ]

Seul celui qui croit ne rien mériter peut recevoir un don gratuit d’Hachem

+ Seul celui qui croit ne rien mériter peut recevoir un don gratuit d'Hachem :

"Et j'ai imploré (Vaét'hanan - וָאֶתְחַנַּן) Hachem à ce moment-là en disant" (Vaét'hanan 3,23)

-> Rachi dit que le mot : 'hinoun (חִנּוּן) implique toujours l'idée de "matnat 'hinam" (un don gratuit).

-> Le séfer Sifté Tsadik cite son grand-père, le 'Hidouché Harim :
Il affirme qu'il existe un "otsar" (salle de trésor) au Ciel pour chaque entité de ce monde, et que le plus grand otsar est celui du "matnat 'hinam".
La question qui se pose est la suivante : si tout ce qui se trouve dans cet otsar est un "don gratuit", pourquoi chacun ne peut-il pas en tirer ce qu'il veut?

Il répond que seuls ceux qui reconnaissent ne rien mériter d'Hachem sont autorisés à en tirer quelque chose, et que tout ce qu'Il leur donne est, en réalité, un "don gratuit".
Quiconque pense mériter quelque chose en raison de ses mitsvot ne peut rien recevoir comme "matnat 'hinam".

Le but de la souffrance est de susciter la téchouva

+ Le but de la souffrance est de susciter la téchouva :

"Et j'ai imploré Hachem à ce moment-là en disant" (Vaét'hanan 3,23)

-> Le midrach rabbah (2,6) déclare : "Que signifie le mot "lémor" (en disant)? Rav Azaria explique que cela signifie dire aux générations futures qu'elles doivent prier en temps de détresse, car même si Moché avait été averti qu'il ne traverserait pas le Yarden, il s'est mis à prier."

-> Le Tiféret Shmouel explique que lorsqu'une personne est confrontée à une difficulté, elle doit reconnaître qu'elle a été envoyée par Hachem pour son propre bien. Puisque tout est orchestré par Lui et qu'Il est entièrement bon, cela aussi doit être bon.
Par conséquent, il faut croire que l'épreuve que l'on traverse est pour notre bien ultime, comme le dit le verset : "C'est un temps de souffrance pour Yaakov, et de là viendra le sauvetage" (ét tsara hi léYaakov, oumiména yivachéa - Yirmiyahou 30,7).
Autrement dit, la souffrance elle-même mènera à notre délivrance personnelle, au fait d'être sauvé.
C'est ce que disent nos Sages (midrach Tan'houma - parachat Nitsavim 10) : "Tout comme la lumière du jour jaillit des ténèbres de la nuit, Hachem fera jaillir la lumière des ténèbres".

La souffrance est bénéfique en nous incitant à faire téchouva et à retourner vers Hachem.
C'est ce que dit le roi David : "Je me dis: "C’est là ma souffrance, que la main du Très-Haut ait changé [à mon égard ]."" (vayomar 'haloti hi, chénot yémin El'yon - Téhilim 77,11).
Rachi explique : "Mes pensées me disent que c'est seulement pour me terrifier et m'effrayer afin que je retourne à Lui".
Autrement dit, Hachem nous envoie la souffrance pour nous effrayer et nous inciter à faire téchouva.

Ceci est conforme à l'explication du verset par le rabbi Bounim de Peschi'ha : "C'est du Ciel qu'il a été jugé, le pays a eu peur et s'est tu" (michamayim hichmaéta din, érets véchakata - Téhilim 76,9).
Il explique que lorsqu'il y a un jugement au Ciel, qu'un terrible décret doit être émis contre le peuple juif, le seul but est d'inciter le peuple juif à faire téchouva.
Les habitants de la Terre sont censés prendre peur et se repentir de leurs fautes. S'ils le font, le "silence" régnera et le décret ne nous affectera pas.

En conséquence, le midrach affirme que le mot "lémor" (לֵאמֹר) signifie dire aux générations futures que, face aux difficultés, elles ne doivent pas sombrer dans le désespoir. Elles doivent plutôt accepter le fait que la souffrance est bénéfique pour elles et vise à les inciter à faire téchouva.
Et il faut savoir que si l'on a la émouna que la difficulté mènera à une grande bénédiction, on méritera de la voir rapidement.

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-> La prière est plus importante que les bonnes actions. En effet, lorsqu'un homme prie, il montre qu'il croit de tout son cœur que tout ce qui arrive à l'homme, bon ou mauvais, provient de D.
Il reconnaît qu'Il est le Maître de tout. Il se tourne en prière vers son Créateur car il sait parfaitement que personne d'autre que Lui ne peut l'aider.
Il montre ainsi sa foi que Hachem est Un et que Son Nom est Un.
[...]
La prière que l'homme adresse à D. en période de malheur, est plus agréée que celle d'un homme qui possède de nombreux mérites (celle d'un grand tsadik).
[Méam Loez - Vaét'hanan 3,23]

=> ainsi, lorsque nous traversons une période sombre dans notre vie, plutôt que de s'effondrer on doit savoir que dans cette apparente rigueur permet à la lumière, à la bonté d'Hachem de fortement en sortir.
Mais nous devons garder notre confiance en Hachem, comme par exemple par le biais de nos disussions et prières avec Lui.

Un avare est entre les mains des forces du mal

+ Un avare est entre les mains des forces du mal :

"Que Hachem te bénisse et te protège!" (yévaré'hékha Hachem véyichméré'ha - Nasso 6,24)

-> Le midrach (Bamidbar rabba 11,5) commente : "Que Hashem te bénisse avec de l'argent et te protège des anges malfaisants.

-> Le Kav Hayachar explique ce midrach.
Par notre générosité de donner à la tsédaka, Hachem doit nous bénir avec de l'argent, Il doit nous protéger des anges malfaisants afin qu'ils ne gardent pas possession des clés de notre argent, et que nous puissions l'utiliser à bon escient.

Le Kav Hayashar conclut en écrivant : "Si quelqu'un est très avare, il est entre les mains des forces du mal. Les anges malfaisants ont le contrôle sur son argent.
Mais si quelqu'un est généreux, il est sous le contrôle des forces sacrées.
Par conséquent, il ne faut pas être trop avare afin de pouvoir mener une vie sainte."

Nos Patriarches ressentent nos souffrances physiques et spirituelles

+ Nos Patriarches ressentent nos souffrances physiques et spirituelles :

-> Rachi écrit : "les Patriarches éprouvent de la souffrance dans leur tombe lorsque des malheurs s’abattent sur Israël" (chéaAvot mitstaarim bakéver, kéchépour'anout baa al Israël - 'Houkat 20,15)

Comment comprendre que Rachi ait besoin de préciser que nos Patriarches ressentent de la souffrance "dans leur tombe", c'est forcément là que leur corps s'y trouve!
De plus, pourquoi Rachi parle-t-il d'eux comme étant dans la tombe alors que leur essence, leurs âmes, sont au Paradis?

L'idée est que nos Patriarches ne souffrent pas seulement pour notre douleur spirituelle, mais aussi pour notre douleur physique.
Alors que notre douleur spirituelle blesse les âmes de nos Patriarches, notre douleur physique blesse leurs corps.
Rachi nous dit que leurs corps, dans la tombe, souffrent en même temps que les nôtres.

Le verset dit : "Il n'y a personne au-dessus de toi ... les saints qui sont sur la terre, les majestueux" (bal alé'ha, likdochim acher baarets éma - Téhilim 16,2).
A un niveau plus profond, nous demandons à Hachem de ne pas se concentrer exclusivement sur la douleur [spirituelle] des âmes des Patriarches "en-Haut", mais de se concentrer également sur la douleur [physique] de leurs corps "qui sont sur la terre".
Leurs corps souffrent parce que nos corps souffrent.

[rav Kalonymus Shapira - Aish Kodech - léRoch 'Hodech Nissan 5702 (1942)]

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-> "C'est pourquoi Rachi écrit que les Patriarches souffrent dans la tombe. Que trouve-t-on dans la tombe? Leurs corps sacrés. Que leurs corps sacrés souffrent aussi de la douleur des corps de Bné Israël."
[rav Kalonymus Shapira]

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-> b'h, également sur ce sujet : Avraham, Its'hak et Yaakov partagent chacune de nos souffrances : https://todahm.com/2025/02/25/avraham-itshak-et-yaakov-partagent-chacune-de-nos-souffrances

Le Birkat haMazon

+ Le Birkat haMazon :

"Et tu mangeras, tu te rassasieras et tu béniras Hachem, ton D." (Ekev 8,10)

+ Manger pour bénir :

-> Le Sfat Emet comprend le verset comme signifiant qu'après avoir mangé et être rassasié, on en vient naturellement à bénir Hashem.
La guémara (Béra'hot 35a) dit que c'est une "svara" (conclusion logique) que l'on ne peut pas tirer de plaisir de ce monde sans faire une bénédiction. Il est donc naturel de bénir automatiquement Hachem après avoir mangé.

Le Sfat Emet ajoute que manger procure à une personne une excitation spirituelle qui la pousse à bénir Hachem.
Ainsi, le verset dit qu'après avoir mangé, on est poussé à bénir Hachem.

-> Le rav Shlomo de Karlin (cité dans le séfer Shama Shlomo) explique que ce verset (Ekev 8,10) signifie que même si une personne est rassasiée après un repas, elle devrait être plus satisfaite du Birkat Hamazon qu'elle fait après que du repas lui-même. En conséquence, il traduit le verset comme suit : "Et tu mangeras, et tu seras satisfait de la bénédiction".
[si je suis content d'avoir eu du matériel éphémère, à combien plus je dois être joyeux d'obtenir aussi du spirituel, qui va éternellement m'être agréable dans le monde à Venir. ]

-> On raconte que l'assistant du 'Hatam Sofer lui apportait chaque jour son petit-déjeuner et une tasse de café après la prière Cha'harit. Un jour, l'assistant se dit : "Le Rav ne sait pas s'il a mangé ou non, alors pourquoi devrais-je me donner la peine de le servir? Je vais manger son repas et s'il me pose des questions, je lui dirai qu'il a déjà mangé."
Et c'est exactement ce qu'il fit. Il mangea le repas, ne laissant que quelques miettes dans l'assiette, et la posa devant le 'Hatam Sofer avec la tasse de café.
Un peu plus tard, lorsqu'il revint voir le Rav, le 'Hatam Sofer lui demanda : "Qu'est-il arrivé au petit-déjeuner d'aujourd'hui? "
Le chamach répondit : "Le Rav l'a mangé. Vous ne vous en souvenez peut-être pas, mais vous avez mangé."
Le 'Hatam Sofer répondit : "Il est vrai que je ne me souviens pas si j'ai mangé ou non, mais je me souviens si j'ai fait une bénédiction ou non, et je me souviens très bien que ce matin, je n'ai pas fait de bénédiction avant ou après avoir mangé."

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+ Grâce à la gratitude, nos mérites ne nous sont pas déduits :

-> Le séfer Avodat Panim (écrit par le rav Aharon Yossef Louria) demande comment pouvons-nous tirer du plaisir de ce monde. Cela ne réduit-il pas notre récompense dans le monde à Venir?

Il répond par une machal : un homme qui travaillait dans une épicerie a un jour conclu un accord avec le propriétaire. Il était convenu qu'il pouvait prendre tout ce qu'il voulait dans le magasin quand il le désirait. Il devait noter ce qu'il prenait et cela serait déduit de son salaire à la fin du mois. Bien sûr, seules les choses qu'il prenait à crédit étaient déduites de son salaire. S'il prenait quelque chose et le payait immédiatement, le montant ne serait pas déduit plus tard.

De même, si une personne tire du plaisir de ce monde, cela est déduit du "paiement" qu'elle aurait reçu dans le monde à Venir. Cependant, cela n'est vrai que si elle ne "paie" pas immédiatement. Si elle paie immédiatement, elle peut recevoir sa récompense intégrale dans le monde à venir.

Et comment paie-t-on dans ce monde?
En faisant des bénédictions et en remerciant Hachem de pourvoir à nos besoins.
C'est pourquoi nos Sages appellent la bénédiction une "matbéa" (pièce de monnaie - voir Béra'hot 40b), car c'est la monnaie utilisée pour "payer" Hachem.

Nous apprenons de cela que plus nous remercions Hachem dans ce monde, plus nous pourrons profiter de notre récompense dans Olam Haba.
Cette idée peut être utilisée pour expliquer le verset : "Comment puis-je rendre à Hachem tout le bien qu'il m'a fait? Je lèverai la coupe du salut et j'invoquerai le nom de Hachem" (Tehillim 116,12-13).
La manière dont nous payons Hachem est de le louer et de le remercier.

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+ Trouver des étincelles sacrées grâce aux bénédictions :

-> Le rabbi de Trisk (séfer Magen Avraham - parachat Chéla'h) écrit :
"Lorsqu'une personne mange avec sainteté et récite des bénédictions avant et après avoir mangé avec kavana, elle a la capacité d'élever les nitsotsot (étincelles) de sainteté et de les ramener à leurs racines célestes."

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+ Entendre le Birkat Hamazon du roi David :

-> "Quiconque récite le Birkat Hamazon avec kavana méritera d'entendre le Birkat Hamazon de la bouche du roi David lorsque Hachem organisera une séouda pour les tsadikim dans le futur."
[séfer Kav Hayashar - fin du chap.87 ]

<--- + La richesse grâce au mérite des bénédictions : -> Rabbénou Bé'hayé (Kad Hakema'h - Eré'h Béra'ha) écrit que lorsqu'on fait une bénédiction sur la nourriture, on apporte la richesse et la bénédiction au monde entier.
Mais si quelqu'un mange sans réciter le birkat hamazon, il est coupable d' "oublier le nom d'Hachem".
Cela ressort du fait que le verset qui suit immédiatement celui qui parle de manger et de réciter le Birkat Hamazon dit : "Prends garde de ne pas oublier Hachem, ton D."
Par conséquent, on est tenu de se souvenir de réciter une bénédiction après avoir mangé et de réciter toutes les bénédictions avant de manger.

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+ Kavana & les bénédictions qui atteignent les cieux :

-> Le séfer Séder Hayom écrit que lorsqu'une personne prend soin de réciter les bénédictions avec concentration, les mots de ses bénédictions s'élèvent et traversent les cieux jusqu'à atteindre le Trône de gloire d'Hachem, et Hachem, pour ainsi dire, se réjouit d'elles.
En récompense, Il ouvre Sa main et accorde beaucoup de bienfaits au monde.
Nous voyons donc que réciter correctement les bénédictions est une ségoula pour que la richesse descende sur le monde.

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+ Les bénédictions nous accompagnent dans le monde à Venir :

-> Le Zohar affirme que si l'on récite le Birkat Hamazon avec kavana, nos bénédictions nous accompagnent après notre mort et annoncent devant nous que nous avons béni Hachem avec kavana (de notre vivant).

Le séfer Beit Vaad lé'Hakhamim (parachat Vayéra) utilise ce concept pour expliquer le verset (Vayéra 21,33) qui dit qu'Avraham a planté un "échel". Le mot "échel" est l'acronyme de "a'hila chétiya lévaya" (nourriture, boisson et accompagnement), ce qui indique qu'en leur donnant à manger et à boire et en leur apprenant à faire des bénédictions, Avraham fournissait à ses invités un accompagnement pour le monde à Venir.

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+ Les bénédictions protègent le corps après la mort :

-> Le séfer Sifté Cohen (al HaTorah) écrit : "J'ai entendu dire que si l'on fait une bénédiction sur tout ce que l'on mange et que l'on ne met rien dans son corps sans bénédiction avant et après, notre corps ne sera pas affecté par les vers après notre mort.
En effet, les vers sont le résultat d'une malédiction, comme il est dit : "Car les vers les dévoreront" (Ki Tavo 28,39), et une bénédiction est le contraire d'une malédiction ... "Béra'ha" est également la guématria de "krouz" (une annonce), ce qui indique qu'il est annoncé qu'aucun dommage ne touchera le corps de celui qui prononce des bénédictions."

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+ Augmenter la force de l'armée céleste :

-> "Rav Youdai dit que les bénédictions sont si puissantes qu'elles augmentent la force de la Pamalya Shel Maala (armée céleste).
Rav 'Hania dit que le Birkat Hamazon est si puissant qu'il augmente la bénédiction dans le travail manuel d'une personne."
[Zohar 'hadach - midrach Ruth ]

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+ Kavana avec Hatmada (assiduité) :

-> Un homme s'est un jour approché du rav de Jérusalem, le rav Yossef 'Haïm Sonnenfeld, et lui a dit qu'il avait des problèmes avec sa parnassa. Le rav Yossef 'Haïm lui a dit qu'il devait se concentrer (kavana) lorsqu'il récitait le Bikat Hamazon, comme l'écrit le séfer Ha'Hinoukh (mitsva 430) : "J'ai reçu une tradition de mes maîtres selon laquelle quiconque fait attention à Birkat Hamazon sera soutenu honorablement tout au long de sa vie."

L'homme répondit qu'il avait essayé cela et que cela n'avait pas aidé, et le Rav lui dit : "Faites cela avec hatmada (assiduité). Continuez et n'arrêtez pas, et à la fin, vous verrez votre salut."

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+ Le soin apporté aux bénédictions est la preuve d'un cœur pur :

-> Rabbénou Bé'hayé (Kad Hakéma'h - Eré'h Béra'ha) écrit que puisque la Torah nous dit de réciter le Birkat Hamazon, nous avons l'obligation importante de le faire, et celui qui le fait montre qu'il a une forte émouna et un cœur pur, et qu'il est également un 'hassid et quelqu'un qui craint Hachem.

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+ La protection offerte par les bénédictions :

-> La guémara (Nazir 66b) dit que fournir de la nourriture à une personne est aussi difficile que d'ouvrir la mer Rouge.
Le Maharcha écrit que c'est pour cette raison que Hachem nous commande de réciter des bénédictions sur la nourriture. Il explique qu'il existe des forces destructrices qui tentent d'empêcher notre nourriture de nous parvenir, et que les bénédictions que nous récitons agissent en notre faveur, contre ces forces destructrices, et nous permettent de recevoir notre subsistance.

C'est pourquoi la guémara compare les bénédictions et le fait de répondre Amen à des soldats qui mènent une guerre. Les bénédictions mènent une guerre en notre nom contre les forces destructrices qui tentent de nous empêcher de recevoir notre parnassa.

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+ Roua'h Hakodech à travers les bénédictions :

-> Le séfer Shaar Hayi'houdim indique que le Arizal dit à son élève, le rav 'Haïm Vital, que le principal moyen de mériter de recevoir le roua'h hakodech (esprit saint) est à travers les bénédictions.
Lorsqu'on récite comme il faut les bénédictions, on annule le pouvoir des "klipot" impures (forces du mal) qui s'attachent à la nourriture que l'on mange, ce qui permet de tirer un bénéfice spirituel de cette nourriture.

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+ La plus grande de toutes les mitsvot :

-> Le séfer Mitsvot Zémaniyot (écrit par le Richon, le rav Israël ben Yossef Hayisroeli) écrit :
"Sache, mon fils, que la plus grande de toutes les mitsvot, et la plus forte de toutes les avodat (service d'Hachem), est la bénédiction.
Quiconque croit est tenu de bénir Hachem pour tout ce qu'Il crée dans ce monde, avec la bénédiction individuelle de chaque chose, au moment opportun."

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+ Le Birkat Hamazon est la bénédiction principale :

-> Le Maharal (Nétivot Olam - Nétiv Ha'avodah 18) écrit que la bénédiction principale est le Birkat Hamazon, car c'est par cette bénédiction que nous remercions Hachem pour toute la nourriture qu'Il nous fournit.
Il cite la guémara (Pessa'him 118a) qui dit qu'il est plus difficile de nourrir une personne que d'apporter la rédemption (guéoula) et ajoute qu'il est donc logique que, puisque le remercier pour cela est si important, cela doit certainement être fait avec dévotion et pureté.

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+ Un seul Birkat Hamazon avec Kavana peut changer une personne :

-> Le séfer Emet miKotzk (ot 68) rapporte que le rabbi de Kotzk disait que faire un seul Birkat Hamazon selon la halakha peut transformer une personne craignant Hacheme (yaré Shamayim).
La preuve en est que (comme le relate la guémara dans Sotah 10a), Avraham invitait des voyageurs chez lui, leur offrait à manger, puis leur demandait de réciter le Birkat Hamazon, et de cette manière, il les transformait en personnes nouvelles.

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+ Le Birkat Hamazon est plus puissant que la prière (téfila) :

-> Le séfer Taamé Haminhagim (page 174) rapporte que le Maguid de Mézéritch était encore plus attentif à chaque mot du Birkat Hamazon qu'il ne l'était dans la prière, car la prière est dérabanan (obligation issue de nos Sages), tandis que le Birkat Hamazon est dé'oraïta (de la Torah).

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+ Une ségoula pour une longue vie :

-> Le rav Haïm Palagi (séfer Kol Ha'Haïm - siman 80) écrit que réciter le Birkat Hamazon à voix haute est une ségoula pour une longue vie.
Cela ressort du verset : "Écoute ma voix selon ta bonté ; Hachem, selon ta règle, soutiens-moi" (Téhilim 119,149).
Cela peut se traduire par le fait que si l'on utilise sa voix pour réciter le Birkat Hamazon selon la règle de Hachem, c'est-à-dire à voix haute (avec kavana), on sera "soutenu", ce qui signifie que l'on vivra longtemps.

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+ Annuler la colère divine :

-> Le Béer Hétiv (Oré'h 'Haïm 185;1) écrit que la raison pour laquelle la lettre "pé finale" (ף) ne se trouve pas dans le Birkat Hamazon est que cette lettre symbolise " 'haron af", la colère divine, et que si l'on récite le Birkat Hamazon correctement, on ne subira pas la colère divine et on mènera une vie prospère et honorable.

[cette lettre (ף) suggère les mots שצף קצף חרון אף (l’irritation, la colère, la fureur). Et celui qui veille à dire le Birkat Hamazon avec concentration, est préservé de tout cela. ]

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+ S'accrocher davantage à Hachem par le Birkat Hamazon qu'avec la prière :

-> Le Likouté Yéhouda cite son grand-père, le Imré Emet, qui dit au nom du rabbi de Kotzk que les 'hassidim sont plus attachés au Birkat Hamazon qu'à la prière (téfila).

En effet, nos Sages (guémara Béra'hot 31a) disent qu'il est interdit à une personne ivre de prier, mais qu'elle peut réciter le Birchas Hamazon. [Yérouchalmi, cité par Tossafot ibid]
Cela nous enseigne que même une personne qui est comme un ivrogne, dans le sens où elle n'est pas à un niveau élevé d'avodat Hachem, peut tout de même se connecter à Hachem à travers le Birkat Hamazon.

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+ Avraham a rapproché les gens grâce aux bénédictions :

-> Nous constatons que les bénédictions ont un grand pouvoir pour rapprocher les gens de leur Père céleste (Hachem).
Le Beit Israël de Gour rapporte qu'un 'hassid a un jour dit au rabbi de Kotzk qu'il ressentait un grand éveil spirituel (hit'orérout) grâce au Birkat Hamazon.
Le rabbi répondit : "Avraham Avinou rapprochait les non juifs (goyim) authentiques grâce aux bénédictions (guémara Sotah 10a), car il n'y avait pas encore de Torah à cette époque. Il a donc rapproché les goyim d'Hachem en leur disant de faire des bénédictions."

[par exemple, il demandait soit de payer un prix élevé pour le repas, soit de faire la bénédiction à D. à la fin du repas. Si même un non juif pouvait être affecté, alors à plus forte raison un juif est impacté par les bénédictions, le birkat hamazon. ]

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+ "Tu mangeras, tu seras rassasié, et tu béniras Hachem ton D." (Ekev 8,10)

-> Le Zohar (II, 218a) rapporte que "le Birkat Hamazon est très cher aux yeux d’Hachem, et que celui qui bénit Hachem alors qu’il est rassasié, doit y mettre tout son cœur et sa volonté, joyeusement et sans tristesse aucune. De la sorte, s’il récite cette bénédiction joyeusement et de bon coeur, on lui procure également (sa subsistance) dans la joie et de bon coeur. Il ne sera jamais triste, mais seulement joyeux et aura l’esprit toujours occupé par des paroles de Torah."

-> Le séfer 'Hinoukh écrit :
"J’ai reçu de mes Maîtres (que D. les protège) que celui qui prend garde au Birkat Hamazon voit sa subsistance assurée largement durant toute son existence."

-> Le Maharcha (guémara Nazir 66b) l’explique de la manière suivante :
"Comme "la subsistance de l’homme est difficile comme la traversée de la mer Rouge" (guémara Pessa'him 118a), Hachem ordonne à celui qui a mangé et s’est rassasié, de le bénir, car ainsi, Hachem déverse sur lui Ses bénédictions. En effet, l’homme a contre lui des anges Accusateurs qui veulent empêcher qu’on lui prodigue avec abondance cette subsistance si difficile. Or, les bénédictions du Birkat Hamazone se dressent comme des défenseurs et des avocats contre ces accusateurs."

-> On a coutume de réciter après le Birkat Hamazon une série de "Hara'haman" qui sont tous, de grandes requêtes.
Le 'Hafets 'Haïm explique que ces requêtes sont prononcées après le Birkat Hamazon parce qu’un homme, ayant accompli ce commandement positif de la Torah, suscite grâce à cela un temps propice dans le Ciel. C’est alors le moment pour lui de demander à Hachem ce dont il a besoin.

Rabbénou Bé’hayé (parachat Yitro 19,3, rapporté dans le Magen Avraham Ora’h ‘Haïm 263,1) exprime la même idée au sujet de l’allumage des bougies de Shabbat. Lorsqu’une femme procède à celui-ci, elle est en mesure de prier qu’Hachem lui donne des enfants qui illumineront la Torah, "parce que la prière est davantage écoutée au moment de l’accomplissement d’une mitsva".

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-> b'h, également sur le birkat hamazon : https://todahm.com/2022/05/16/le-birkat-hamazon

+Israël = la terre où l’on peut voir Hachem

+ Israël = la terre où l'on peut voir Hachem :

-> "Hachem parla à Avraham : Quitte ta terre, ton lieu de naissance et la maison de ton père pour la terre que je te montrerai" (Lé'h Lé'ha 12,1).

-> Le Nétivot Shalom demande : Où trouvons-nous qu'Hachem a montré à Avraham la terre vers laquel il lui a été ordonné d'aller? On n'a pas dit à Avraham où il allait jusqu'à ce qu'il atteigne finalement la terre d'Israël.

Le Nétivot Shalom répond que lorsque Hachem dit à Avraham de se rendre dans la terre "que je te montrerai", Il transmet un message bien plus profond que de vagues indications.
Le début du verset dit : "Et Hachem parla". Cela s'explique par le fait qu'alors qu'Avraham était encore en dehors d'Israël, il n'avait que le mérite de voir Hachem lui parler.
Cependant, une fois en terre d'Israël, Avraham était destiné à atteindre des sommets encore plus élevés et à voir Hachem lui apparaître.
Lorsque Hachem lui a ordonné d'aller "dans la terre que je te montrerai", Il disait en réalité à Avraham qu'une fois dans cette terre, il mériterait de "voir" Hachem.

Cette interprétation est reprise dans le Sforno. Le verset (Lé'h Lé'ha 12,6) déclare : "Avraham traversa la terre, jusqu'à l'endroit de Shechem, jusqu'aux plaines de Moréh".
Selon le Sforno, "Avraham n'a pas cessé de voyager jusqu'à ce qu'Hachem lui apparaisse, comme Il le lui avait promis "vers la terre que je te montrerai".
Avraham continua à voyager à travers la terre d'Israël sans savoir où il se trouvait, jusqu'à ce qu'Hachem lui apparaisse, chose qu'il n'avait jamais expérimentée auparavant. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il sut qu'il s'agissait de la terre dont Hachem avait parlée.

-> Le midrach (Béréchit rabba 30,10) compare Avraham à un ami très cher du roi qui vit un jour le roi marcher dans une rue sombre. L'ami se mit à éclairer le roi à travers une fenêtre. Lorsque le roi s'en aperçut, il dit à son ami qu'au lieu de l'éclairer par la fenêtre, il valait mieux l'éclairer directement devant lui.
De même, Hachem a dit à Avraham qu'au lieu de servir de lumière pour Hachem en dehors d'Israël, il devrait être une lumière brillante devant Lui en terre d'Israël.
[cela symbolise le fait que nous avons beaucoup plus de proximité avec Hachem en Israël, que partout ailleurs. ]

Lorsqu’on vient résider en Israël, on subit une transformation interne

+ Lorsqu'on vient résider en Israël, on subit une transformation interne :

-> Lorsque Yaakov se rendit en Egypte pour voir son fils Yossef, le verset dit : "Ils prirent leur bétail et leurs richesses, qu'ils avaient amassés au pays de Canaan, et ils vinrent en Egypte, Yaakov et toute sa progéniture avec lui" (Vayigach 46,6).

Rachi se demande pourquoi le verset ne mentionne que les richesses qu'ils avaient amassées en terre d'Israël. Qu'en est-il de toutes les richesses que Yaakov avait amassées en dehors d'Israël? Où s'est-elle volatilisée?

Rachi répond que cet argent avait été donné à Essav en paiement de sa part dans la Méarat HaMachpéla. À l'époque, Yaakov avait déclaré que "les biens que j'ai acquis en dehors d'Israël ne me conviennent pas".
Cette déclaration est reprise dans un midrach sur un autre verset (Vayéhi 50,5).
Le verset relate la demande de Yaakov d'être enterré dans la tombe "acher kariti li" (que j'ai creusée pour moi-même). Le Midrach souligne la similitude entre le mot "kariti" (כָּרִיתִי - j'ai creusé") et le mot kéri, qui signifie un tas, un entassement.
Cela indique que Yaakov avait "entassé" tout l'or et l'argent qu'il avait amassés en dehors d'Israël en guise de paiement pour Essav, en échange de la part d'Essav dans Méarat HaMachpéla.

Le rav Eliyahou Dessler (Michtav Me'Eliyahou - vol.4) explique que lorsque Yaakov est entré en terre d'Israël, il a subi une transformation interne. Afin d'être en mesure de recevoir la pleine influence de la sainteté de la terre d'Israël, il a été élevé à un niveau beaucoup plus élevé qu'auparavant.
Ses biens, cependant, n'avaient pas subi une telle métamorphose. Yaakov a donc estimé que ces biens ne lui convenaient plus.

Le rav Dessler poursuit en expliquant une déclaration de nos Sages (guémara Méguila 29b), qui déclarent : "Lorsque le machia'h viendra, toutes les synagogues et baté midrach en dehors d'Israël se déracineront et seront réinstallés en terre d'Israël".
Les possessions ordinaires de dehors d'Israël ne mériteront pas de venir en terre d'Israël parce qu'elles se situent à un niveau inférieur. Cependant, les lieux que les gens ont utilisés pour consacrer du temps à l'étude de la Torah et au service d'Hachem sont différents. Ces lieux subiront un changement interne et atteindront un niveau spirituel plus élevé, devenant ainsi dignes d'entrer en terre d'Israël.