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L’Arbre de la Connaissance

+ L'Arbre de la Connaissance :

-> Il y a des divergences sur le fruit exact qu'Adam et 'Hava ont mangé sur l'Arbre de la Connaissacne du bien et du mal.
Selon le midrach (Béréchit rabba 15,17), il s'agissait de raisins, de figues, de blé ou d'un Etrog.
Des sources n'énumèrent qu'un de ces quatre fruits.
Il y a aussi une autre opinion selon laquelle cet Arbre était une espèce unique, n'ayant rien à voir avec ce que nous connaissons aujourd'hui (Shivté-Ka du rav Moché David Vallé), ou bien (selon le Tikouhé Zohar 24,69a) il était une combinaison des sept espèces spéciales [fruits d'Israël] (blé, orge, raisin, figue, grenade, olive et datte).

La guémara (Soucca 35a) rapporte que le bois de cet Arbre, son tronc et branches, était comestible et avait le même goût que le fruit.

D'autres choses étonnantes à propos de cet Arbre incluent le fait que lorsqu'Adam a été banni du Gan Eden, l'Arbre à partir duquel il a fauté a également été banni du Gan Eden et Noa'h a apporté cet arbre sur l'Arche. [Yalkout Réouvéni - Béréchit]
De plus, le dernier jour de la vie de Moché, il a miraculeusement écrit treize [séfer] Torah et l'instrument qu'il a utilisé pour écrire provenait de cet arbre. [Otsar midrachim 371]
Par ailleurs, selon une opinion, la potence utilisée pour pendre Haman provenait de cet arbre. [midrach Talpiot A'hachvéroch]

Le Shamir

+ Le Shamir :

-> Le Shamir est une créature ressemblant à un ver que Moshé a utilisé pour écrire les lettres sur les pierres de l'Ephod et du 'Hochen. Il écrivait à l'encre, et le Shamir rampait sur l'encre et fendait les pierres en conséquence. [guémara Sotah 48b]
Sa taille était comme une graine d'orge, et il coupait la pierre avec ses ongles. [Maor Haaphéla - Tétsavé]

Le Nécher (aigle), ou Douchifas (Ziz) apporta le Shamir du Gan Eden. [midrach Téhilim 78 ; 'Houlin 63a]
Plus tard, le roi Shlomo utilisa le démon Achmadaï pour apporter le Shamir. [Guittin 68b]

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-> Le shamir est l'un des objets créés au coucher du soleil, le 6e jour de la Création (michna Avot 5,6).

-> Les commentateurs (Rachi sur Pessa'him 59a, Rambam sur Avot) expliquent qu'il s'agissait d'un ver capable de fendre la pierre rien qu'en la regardant.

Le roi Salomon l'utilisa pour découper les pierres qui servirent à la construction du Temple, car l'utilisation d'outils métalliques était interdite.

-> Nos Sages (Sotah 48a) affirment que depuis la destruction du second Temple, personne ne sait où le Shamir a été caché.

-> Le Shamir était conservé précieusement dans un étui de plomb, seule matière qu’il ne dévorait pas

Le Shibouta

+ Le Shibouta :

-> Le Shibouta est un poisson qui quitte l'eau et se repose sur la terre ferme pendant le Shabbath. [Yalkout Réouvéni - Béréchit 2,2 ; Radak - Béréchit 2,3 ]
[le terme שיבוטא est lié au terme שבת ]

-> La guémara (Kidouchin 41a) rapporte que Rava participait personnellement aux préparatifs du Shabbat en salant le poisson shibouta pour le consommer.

-> Selon la guémara ('Houlin 109b) : il est interdit de manger du porc, mais on peut manger le cerveau du poisson shibouta, qui a un goût similaire.
Le midrach (Yalkout Chimoni - Chémini 536) ajoute un autre avis : c'est sa langue qui a le goût du porc.

-> Lorsque les Bné Israël retournèrent en terre d'Israël avec Ezra, tous les poissons indigènes revinrent, à l'exception du poisson Shibouta. [Yérouchalmi - Taanit 4:5 ]

On l'appelle la chèvre de la mer. [Tossefot - Avoda Zara 39a ]

Il a des cornes et sert de nourriture au Léviathan. [guémara Baba Batra 74a]
Manger le poisson Shibouta au mois de Nisan provoque de la tsaraat. [Pessa'him 112b]

Il possède des qualités protectrices étonnantes, car une personne qui porte une peau de poisson Shibouta sera protégée contre les flèches et les lances qui pénètrent en elle. [Otsar Pliot - au nom du Shévet Moussar 11]

Honorer les fêtes juives

+ Honorer les fêtes juives :

-> "Quiconque déshonore les yamim tovim n'a pas sa place dans Olam Haba" (Pirké Avot 3,11 - המבזה המועדות אין לו חלק לעולם הבא).
Qu'est-ce qui est considéré comme déshonorer les yamim tavim?

Le 'Hidouché Harim explique que c'est lorsqu'une personne pense : "A quoi servira ce yom tov?"
Penser ainsi est un déshonneur pour le yom tov.
De même, il ne faut pas penser : "J'ai célébré le yom tov de Shavouot (ou autre) plusieurs fois dans ma vie, et je ne vois pas que j'en ai tiré grand-chose. Je ne m'attends pas non plus à tirer grand-chose du Shavouot de cette année". Penser ainsi est un déshonneur pour le yom tov.

Si nous croyons en la grandeur des fêtes juives, alors nous recevrons des délivrances (yéchouot) de ces fêtes.
[en se basant sur : והיה אמונת עתיך חוסן ישועות - Yéchayahou 33,6]

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-> b'h, également sur les fêtes juives : https://todahm.com/2022/02/07/34739

Ceux qui sont enterrés en terre d'Israël sont ressuscités en premier à la résurrection des morts, comme indiqué dans le Zohar ('Hayé Sarah 131a).

Le Zohar explique que ceux qui sont enterrés en terre d'Israël seront ressuscités en premier parce qu'Hachem les ranimera et leur donnera un esprit de vie.
Ceux qui sont enterrés en dehors d'Israël devront attendre d'arriver en terre d'Israël pour recevoir leur esprit de vie. Avant cela, leur corps sera reconstitué et ils rouleront sous terre jusqu'en terre d'Israël, où leur âme leur sera rendue.
[voir Rachi (Vayé'hi 47,29) : "Les morts en dehors d'Israël ne reviennent à la vie que par la souffrances de rouler dans les tunnels (la migration souterraine pour atteindre Israël). ]

Lien des âmes dans une famille

+ Lien des âmes dans une famille :

Les âmes des membres d'une famille sont liées et connectées les unes aux autres. Et lorsqu'un membre de la famille décède, cela a un impact spirituel sur tous les membres de la famille.

C'est comme l'analogie suivante : le corps est comme un récipient et l'âme est une bougie allumée qui illumine le récipient. En plus d'éclairer son propre récipient, la bougie éclaire les récipients qui se trouvent à proximité. Et lorsque la bougie s'éteint, les récipients qui l'entourent deviennent moins visibles.

Ceci explique une loi concernant un Cohen. Il est interdit à un Cohen d'entrer en contact avec un cadavre, mais il y est autorisé si le défunt est l'un de ses sept proches par le sang.
Pourquoi cette distinction? Lorsque le Cohen perd un parent proche, une partie de sa lumière s'est en quelque sorte éteinte et il devient quelque peu impur. Puisqu'il est désormais impur, il lui est permis d'entrer en contact avec son parent décédé.
[ rav Yonathan Eibshitz - Ahavat Yéhonatan - Emor ]

Pour être digne du monde à Venir, il faut essentiellement surveiller sa langue, cela vaut plus que l'étude de la Torah et l'accomplissement des mitsvot, car la bouche est le Saint des Saints"
[Gaon de Vilna - lettre Alim léTéroufa ]

Quand quelqu'un étudie la Torah de manière désintéressée (lichma), elle le précède dans l'au-delà, le préserve des Accusateurs et lui ouvre toutes les portes pour qu'elle puisse revenir à sa place.
[Zohar- Vayéchev p.184b ]

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-> Celui qui étudie la Torah ici-bas acquiert le mérite de pouvoir franchir certaines portes et de recevoir des éclaircissements dans le monde futur.
C'est pourquoi, lorsqu'il quitte ce monde, la Torah le précède et ordonne aux gardiens des portes, en paraphrasant un verset de Yéchayahou (26,2) : "Ouvrez les portes pour que puisse entrer un peuple juste. Préparez un siège pour Untel, serviteur du Roi!"
[Zohar - Pin'has 213a]

Englouti dans un arbre

+ Englouti dans un arbre :

-> Le prophète Yéchayahou essaya d'échapper au roi Ménaché qui voulait le tuer. Yéchayahou prononça un nom [Divin] sacré et il fut avalé par un cèdre.
Les serviteurs de Ménaché commencèrent à scier l'arbre et lorsqu'ils arrivèrent à la bouche de Yéchayahou, celui-ci mourut. [guémara Yébamot 49b]

-> Rav Its'hak bar Yossef consulta un démon et fut englouti dans un cèdre. Un miracle a été accompli pour lui, l'arbre s'est fendu et il s'en est échappé. [guémara Sanhédrin 101a]

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-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada - Yébamot 49b) rapporte les paroles du Talmud de Jérusalem (Sanhédrin 51b) :
"Lorsque le roi Ménaché poursuivit Yéchayahou pour le tuer, ce dernier s'enfuit et fut englouti par un cèdre. Seuls ses tsitsit restèrent accrochés à l'extérieur de l'arbre. Les serviteurs du roi virent les tsitsit dépasser de l'arbre et avertirent Ménaché. Le roi ordonna d'aller scier le cèdre. Ils coupèrent le cèdre et le sang coula de l'arbre".
[dans la suite cette guémara affirme que Ménaché tua le prophète Yéchayahou dont la stature spirituelle égalait celle de Moché. ]

=> Pourquoi précisément des tsitsit qui sont censés protéger celui qui les porte, trahirent-ils la présence du prophète à l'intérieur de l'arbre?

Le Ben Ich 'Haï explique les paroles du midrach (Cho'her Tov) suivant :
"Montre Ton œuvre à Ton serviteur, et le chemin à Ses enfants" (Téhilim 90,16) = le terme "chemin" employé dans le verset désigne le tékhélet des tsitsit portés par Israël qui sont appelés "les enfants de D."

Le Ben Ich 'Haï rappelle que nous devons porter des tsitsit à chaque coin d'un vêtement. Un tsitsit est constitué de 8 fils et de 5 nœuds, ce qui est équivalent au mot "é'had" (un - אחד) qui a une valeur numérique de 13.
Si l'on multiplie la valeur du mot אחד (un) par quatre, nous obtenons 52 soit la guématria du mot "bèn" (enfant - בן). Ceci afin de nous enseigner que par le mérite de la mitsva des tsitsit, nous accédons au statut "d'enfants de D."

Une fois, le Baal Chem Tov entendit un homme racha jouer du violon et put entendre dans la musique toutes les fautes que l'homme avait commises.
Et s'il avait entendu l'homme chanter, il aurait pu discerner encore plus de choses, comme la conséquence de toutes ses fautes, parce qu'une personne met toute son énergie dans son chant (révélant ainsi une plus grande partie de son âme).
[rav Zev Wolf de Zhitomer - Ohr haMéïr - Haazinou]