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Le terme yéchiva …

+ Le terme yéchiva ...

Pourquoi appelle-t-on cet endroit où l'on étudie la Torah : une "yéchiva" (littéralement : un lieu où l'on s'assoit) et pas "beth haMidrach" ou "beth haLimoud"?

La guémara (Yoma 28b) nous enseigne que la "yéchiva" n'a jamais quitté nos patriarches (les avot) un seul jour de leur vie.

Le terme : "yéchiva", semble suggérer que l'étude de la Torah se fait exclusivement dans une position assise (cf.sens littéral).
Or, la guémara (Sota 49a) nous enseigne que depuis la mort de Raban Gamliel Hazaken, l'honneur de la Torah n'est plus.
Rachi explique (guémara Méguila 21a) que jusqu'à sa mort, la bonne santé régnait dans le monde et que l'on étudiait la Torah uniquement debout et ce n'est qu'ensuite que les étudiants en Torah se sont mis à s'asseoir pour l'étudier.

=> Il est étonnant de constater que, depuis nos patriarches jusqu'à la mort de Raban Gamliel Hazaken, les lieux d'études s'appelaient également "yéchiva", et pourtant on y étudiait debout!

Rachi de nous répondre que le mot : "yéchiva", renvoie au : "yishouv hadaat", c'est-à-dire à la réflexion pondérée, dont l'objectif premier est d'agir, mais uniquement au moyen de la pensée, en évacuant toute considération d'ordre sentimental.

Le Sfat Emet le résume de la façon suivante :
"Avant chaque action qu'un homme accomplit, il doit la juger et s'efforcer de discerner la vérité grâce au yichouv hadaat, en tournant la question sous tous ses angles [...].
Car c'est en évitant d'agir sous l'impulsion du cœur et en essayant de toujours voir l'aspect contraire des choses (le bien si trouvant peut-être!), que l'on parvient à la vérité."

=> La yéchiva n'est pas un lieu dont le but est de s'asseoir physiquement et confortablement sur un chaise afin de tuer le temps.
C'est le lieu qui nous apprend à vivre, à porter un regard juste/objectif permettant de piloter sa vie dans le vrai à chaque instant.

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav 'Haï Azriel

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+ b'h, également :
-> La yéchiva de nos jours : https://todahm.com/2020/12/26/la-yechiva-de-nos-jours
-> La Yéchiva & Israël : https://todahm.com/2015/03/24/la-yechiva-israel

Le terme ‘Haïm… (la vie)

+ Le terme 'Haïm... (la vie)

1°/ Il est intéressant de noter que le mot hébreu pour : vie ('haïm - חיים) nous indique un pluriel.

Notre vie doit toujours être vécu avec la conscience que la tombe n'est pas une finalité, car après le olam azé (ce monde), il y a le olam aba (le monde à venir).

Il est écrit dans les pirké avot (3,1) : "Sache d’où tu proviens, où tu aboutiras et devant qui tu es appelé à rendre compte."
=> N'hésitons pas à se demander avant d'agir si on pourra défendre fièrement ce qu'on s'apprête à faire devant D. au moment de rendre des comptes ...

Chaque acte est unique et éternel, à nous d'agir au mieux afin qu'il soit pour nous un trésor, et non un boulet ...

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2°/ Après notre mort, nous pouvons vivre, non seulement dans le monde à venir, mais aussi en ce monde.

Le mot חיים a la même valeur numérique (=68) que :
-> le mot : ויבן (vayivène) = "et il construit" = ce qu'on a construit avec nos efforts durant notre vie dans ce monde : c'est notre héritage, notre monnaie qui fera notre vie dans le monde à venir ;

-> le mot : בניו (banav) = "ses enfants" = nos enfants (notre descendance, nos élèves, ...) sont notre prolongement nous permettant de vivre dans ce monde même après notre mort.

On peut remarquer que : "Yom aKippourim" est un pluriel.
En effet, à Kippour, D. juge les vivants (pour les actions qu'ils ont fait) et aussi les morts (en fonction des actions de leurs descendants).

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3°/ La Torah nous dit qu'il n'est pas bon à l'homme d'être seul (lo tov éyot aadam lévado), le monde n'est pas bon lorsqu'une personne est seule.
Rien n'est satisfaisant lorsque l'on voit la vie avec 2 yeux au lieux de 4.

Ainsi, le mot חיים a 4 lettres (comme les 4 yeux d'un couple) et est au pluriel, renvoyant au fait qu'une vie, pour être véritable, ne peut être vécue seul, il faut sortir de sa tendance égoïsme et s'ouvrir aux autres, afin de les aider à réussir leur vie au mieux selon lors personnalité unique.

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4°/ Le mot חיים a en son centre le nom de D. (יי), et de part et d'autre le mot : חם ('ham) : chaud.
=> Dans la vie, il faut mettre au centre de tout D. et l'entourer de beaucoup de chaleur ...

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5°/ Le roi Salomon nous apprend : "L'enseignement du sage (חכם) est une source de vie (חיים)" (Torat 'ha'ham mékor 'haïm - Michlé 13,14).

Le mot : חיים a la même guématria que le mot : חכם (une personne sage).
Une personne sage a conscience de la valeur de la vie, en sublimant dans la réalité ses potentialités latentes.
A l'inverse, une personne sotte est prisonnière de ses pulsions, vit dans l'imaginaire, ... et sera comme tout le monde bientôt enlacée par la mort.

=> Tâchons de suivre les conseils de nos Sages afin de vivre une vie intelligemment et pleinement vécue, sans risquer de se réveiller à la fin de notre vie en ayant vécu totalement à côté de la plaque, dans du vide ... (que D. nous en préserve!)

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6°/ Selon la loi juive, 4 types de personnes doivent remercier D. pour leur délivrance.

On peut remarquer que chacune des lettres du mot חיים renvoie à un type de ces personnes :
-> חולה ('holé) = un malade suite à son rétablissement ;
-> ים (yam) = une personne qui a traversé avec succès une mer, un océan ;
-> יוצא מבית האסורים (yotsé mibét aassourim) = une personne sortant de prison au terme de sa détention ;
-> מדבר (midbar) = une personne ayant survécu à la traversée d'un désert.

Il est écrit : vé'hol a'haïm (החיים) yodou'ha shéla = et tous les êtres vivants te loueront.
Ce verset prend tout son sens avec ce que l'on vient de voir : le mot חיים étant l'acronyme de : חולה (malade) ; ים (la mer) ; יוצא (celui qui sort) ; מדבר (le désert) ...

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+ Supplément :
-> Il est intéressant de constater que le mot : 'haï (חי : vivant) a une valeur numérique de 18.
Nous sommes véritablement proche de D. les jours des fêtes juives, qui sont selon la Torah : Pessa'h (7 jours) ; Shavouot (1 jour) ; Roch Hachana (1 jour) ; Yom Kippour (1 jour) ; Souccot (7 jours) et Chémini Atséret (1 jour) : soit un total de 18 jours.

-> Le mot חיים peut se décomposer en : חי ים, est-ce une façon de dire que pour un juif, à l'image d'un poisson, la vie c'est vivre immergé dans la mer (la yam - ים), l'océan de la Torah ... ???

 

Source (b"h) : traduction et compilation personnelle de divrei Torah du rabbi Benjamin Blech

Le mot Siyoum …

+ Le mot Siyoum ...

Le mot Siyoum s'écrit en hébreu : סיום
Savez-vous quelle est la particularité de ces lettres?

Ces 4 lettres ont la même valeur numérique en révélé et en caché.
Expliquons cela ...

Chaque lettre de l'alphabet hébreu s'écrit en fonction de sa prononciation.
Par exemple, la lettre א s'écrit : אלף
Elle a pour partie révélée/prononcée : le א (valeur de 1) et pour partie cachée les 2 autres lettres : לף (valeur de 80+20 =110).

On constate qu'il y a seulement 4 lettres dans l'alphabet hébraïque qui ont une équivalence entre leur partie révélée et cachée, et ces lettres sont celles du mot : siyoum (סיום).

Ainsi :
- la lettre ס (samé'h) s'écrit : סמך, sa lettre révélée est : ס (soit 60) et ses lettres cachées sont : מך (soit : 40+20 =60).
De même,
-> le י (youd) s'écrit : יוד, sa lettre révélée est : י (soit 10) et ses lettres cachées sont : וד (soit 6+4=10) ;
-> le ו (vav) s'écrit : וו, sa lettre révélée est : ו (soit 6) et sa lettre cachée est : ו (soit 6) ;
-> le מם (mém) s'écrit : מם, sa lettre révélée est : מ (soit 40) et sa lettre cachée est : ם (soit 40).

Le Gaon de Vilna a commenté ce phénomène en disant que de la même façon que les lettres cachées ont la même valeur que les lettres révélées, le fait de participer à un Siyoum est un événement qui concerne autant les personnes qui n'ont pas participé à l'étude (les personnes "cachées"), que celles qui y ont participé (les personnes "révélées").

Comment comprendre ces paroles du Gaon de Vilna disant qu'une personne qui a pris part au cycle d'étude et une autre qui n'y a pas pris part sont autant attendues l'une que l'autre au siyoum?

Le rav Yits'hak Hutner de répondre par un principe fondamental : les individus sont évalués en fonction de ce pour quoi ils donnent de la valeur.

Ainsi, même si une personne n'a pas pris part à l'étude, en venant au siyoum, elle exprime son soutient, son estime à ceux qui y ont pris part, et elle montre aussi toute la valeur, l'importance qu'elle accorde au fait de finir un cycle d'étude.

=> Toute personne doit participer à un siyoum, afin d'encourager ceux qui y participent (dont le rav), afin de témoigner concrètement que l'étude de la Torah est quelque chose de grande valeur à ses yeux, et par conséquent elle s'en trouve également valorisée (dis-moi en quoi tu donnes de la valeur, et je te dirai ce que tu vaux ...)

Source (b"h) : compilation et traduction personnelle d’un dvar Torah du rabbi Moshé Kormornick

La Yéchiva & Israël …

+ La Yéchiva & Israël ... (par le rav Wolbe - extrait)
"La Yéchiva n'est ni une école pour les futurs rabbins, ni une université talmudique.
...
Incontestablement, ses étudiants ne deviendront pas tous de grands maîtres et des guides spirituels, mais tous, aussi longtemps qu'ils demeurent entre ses murs, seront porteurs de la présence divine, purifieront leurs idées et leurs cœurs.

Et chacun, selon sa compréhension, y puisera un esprit de sainteté et de pureté, chacun se réveillera à l'autre et à la responsabilité collective, aucun n'en ressortira les mains vides.
...
L'étudiant en Yéchiva, par la force de son intelligence, sa compréhension et la pureté de cœur, puise dans la Yéchiva, pour tout son avenir, un esprit de Torah et une sagesse de vie.
...

Nos Sages nous enseignent : "Si les nations du monde savaient combien le Temple est pour elles un gage de pardon, elles enverraient des bataillons entiers pour veiller à ce qu'il ne soit pas détruit."

Quant à nous, nous pouvons dire ceci : "Si l'Etat d'Israël savait à quel point les Yéchivot sauvegardent son existence, il placerait des soldats tout autour d'elles, pour veiller à ce qu'aucun élève ne perde un instant d'étude, de cette étude qui est l'âme de notre nation!"

Voici, pour terminer, la plus humble de nos requêtes : que notre pays comprenne enfin que la Yéchiva représente le membre vital dont dépend son âme toute entière. "

Les Bné Israël : le cœur du monde …

+++ Les Bné Israël : le cœur du monde ...

-> Rabbi Yéhouda haLévy (Kouzari 1,95) écrit que le peuple d’Israël est le "cœur du monde", du fait qu’il a été, à chaque génération, le dépositaire de la présence divine, c’est-à-dire de la Torah.

-> "Avant tout, sache que tout ce que l’homme connaît ou comprend provient directement ou indirectement de la Torah.
S’il n’en était pas ainsi, rien ne le différencierait de l’âne qu’il monte …"
[le Ramban – discours intitulé Torat Hachem Témima]

-> "C’est bien de la Torah que le roi Salomon puisa toute sa science, ses connaissances de la nature et de la médecine, ainsi que tous les secrets de la création.
Car tout se trouve dans la Torah …"
[le Ramban – son commentaire sur la Torah]

-> Rabbi Yéhouda haLévy (Kouzari 2,66) d’écrire :
"C’est par D. et grâce à ses aptitudes extraordinaires que le roi Salomon acquit toute sa science.
Des confins de la Terre, de l’Inde lointaine, on venait le trouver afin de s’inspirer de sa science pour la diffuser dans toutes les nations.
C’est chez nous que toutes les sciences puisèrent leurs sources, pour parvenir aux Chaldéens, puis aux Perses et à la Médie, aux Grecs et aux Romains.
A cause du temps et de la multitude des intermédiaires, on en est arrivé à en créditer les Grecs et les Romains, au lieu de les attribuer au Hébreux … "

-> Le Rav Yérou’ham Leibovitch de Mir a dit un jour :
"Certains peuple nous accusent de leur avoir volé leur sagesse.
S’il en était réellement ainsi, on serait en droit de s’attendre à ce que les victimes de ce vol se situent à la pointe de la morale et de la justice, et que les voleurs, au contraire, se retrouvent au bas de l’échelle.
Or que voyons-nous justement ?
Ces civilisations, dont nous aurions pillé la culture, ont disparu depuis déjà bien longtemps à cause de leur immoralité et de leur cruauté, alors que notre peuple est toujours là, bien vivant, avec ses Justes, ses grands maîtres et ses bienfaiteurs, dans chaque génération.
Cela suffit à dénoncer la malhonnêteté de ces nations que nous aurions prétendument dépouillées. "

-> Il est intéressant de conclure par les paroles du rav Wolbe à ce sujet :
"Le peuple d’Israël est : le "cœur du monde", et la Torah : "le cœur d’Israël.

Tous les vestiges de pureté, de vérité ou de sainteté ont pour même source notre peuple et sa Torah, foyer du monde dont émanent aujourd’hui de pâles lueurs.

Grâce à D., notre Torah est bel et bien là, avec nous, et le centre de notre cœur n’est pas vide.
Mais il nous incombe de sauvegarder précieusement l’intériorité, le sens profond de notre vie.

Lorsqu’on vit dans une société attirée par les futilités, par le spectacle, par la recherche d’une "situation" et de titres honorifiques, et donc, dans une société qui se laisse emporter par un mouvement centrifuge (tendance à s'éloigner du centre), cela requiert de notre part un grand nombre de concessions.

Maintenons-nous donc dans notre centre spirituel, dans les profondeurs de l’étude de la Torah et de la pratique des mitsvot, dans la modestie et la simplicité.
Car telle est notre place "dont émane la lumière du monde", et parce que le cœur est l’organe vital de la création.

Soyons donc des hommes de cœur et construisons le cœur du monde ! "

Quelques citations d’Anne Frank …

+++ Quelques citations d’Anne Frank …

-> "Dieu ne m'a jamais abandonnée et ne m'abandonnera jamais"

-> "La chose importante à garder en tête est qu'il ne faut jamais attendre une minute pour commencer à changer le monde."

-> "Pense à toutes les merveilles qui t’entourent et sois heureux."

-> "Vous pouvez toujours, toujours donner quelque chose, même si c'est seulement la gentillesse."

-> "Je ne reculerai devant aucune vérité, quelle qu'elle soit, car plus on tardera à la dire, plus elle sera dure à entendre."

-> "Et qui est heureux rendra heureux les autres aussi, qui a courage et confiance ne se laissera jamais sombrer dans la détresse."

-> "On ne connaît vraiment les gens qu'après avoir eu une bonne dispute avec eux, alors seulement on peut juger de leur caractère."

-> "La paresse séduit, le travail satisfait."

-> "Cet homme a un grand esprit mais est si petit dans ses actes."

-> "Sors, va dans les champs, dans la nature et au soleil, sors et essaie de retrouver le bonheur en toi : pense à toute la beauté qui croit en toi et autour de toi et sois heureuse ! "

-> "N'est-il pas merveilleux que nous pouvons tous, à l'instant même, travailler à la création d'un monde meilleur?"

-> "Je veux continuer à vivre, même après ma mort ! "

La naissance : un sublime cadeau quelque soit le sexe de l’enfant …

+ La naissance : un sublime cadeau quelque soit le sexe de l'enfant ...

La naissance se dit en hébreu : léda (לידה), et c'est une grande bénédiction de D.

Elle ajoute à un mari et à sa femme, un nouveau membre dans la famille.
Le terme en hébreu renvoyant à cet ajout est : végam = et aussi ... (וגם), mot ayant la même valeur numérique que le mot : naissance : 49 (לידה).

Il est intéressant de noter que les lettres de ce mot (לידה) permettent de former les mots :
-> ayéléd (הילד) = un garçon ;
-> yalda (ילדה) = une fille
=> Quelque soit le sexe de l'enfant les parents doivent être pleinement conscients que : "zé aya tov" = c'était une bonne chose! (זה היה טוב), dont la guématria est aussi de 49 ...

Nous serons tous jugés par les Sages de notre génération …

+ Nous serons tous jugés par les Sages de notre génération …

Le ‘Hafets ‘Haïm rapporte que lors d’une assemblée rabbinique, Rabbi Zeev de Vilna a déclaré :
"De même qu’ici-bas un accusé comparaît devant les juges de son temps, les Sages de chaque génération sont chargés de juger leurs contemporains dans le monde futur, car la valeur d’une mitsva et la perte causée par une transgression varient selon le lieu et l’époque."

Guémara & Jésus …

+ Guémara & Jésus ...

La guémara (Sota 47a) nous rapporte ce qui suit.

Yéhochoua ben Péra'hya s'enfuit à Alexandrie lorsque le roi Yanaï commença à persécuter et à massacrer les Sages d'Israël.

Quand le roi revint à des meilleurs sentiments sous l'influence de Chimon ben Chata'h, son beau-frère, celui-ci demanda à Rabbi Yéhouda ben Péra'hya, son maître, de revenir.

Il lui envoya une lettre libellé ainsi : "De moi, Jérusalem, à toi, Alexandrie d'Egypte : Ma soeur! Mon mari réside chez toi et je suis assise désolé!"

Comprenant qu'il n'y avait plus de danger à Jérusalem, Yéhochoua ben Péra'hya décida d'y revenir.

En chemin, il entra avec ses disciples dans une auberge où on le reçut avec tous les honneurs.
Il s'exclama : "Cette aubergiste est admirable (pour ses actions)!"
Jésus, son disciple, lui dit : "Mon maître! Elle louche!"

Rabbi Yéhochoua ben Péra'hya lui déclara : "Scélérat! Tu regardes les femmes!"

Il le mit au ban de la communauté.

Chaque jour, Jésus venait lui demander de lever son ordre d'exclusion, mais son maître refusait.

Au bout de quelques temps, Rabbi Yéhouchoua ben Péra'hya décida d'accéder à sa requête.
Quand Jésus arriva, Rabbi Yéhochoua ben Péra'hya était en train de lire le Chéma et lui fit un signe d'attendre.

Jésus comprit à tort que son maître voulait encore le repousser.
Aussitôt, il se livra à l’idolâtrie et incita ses coreligionnaires au péché.

Quand son maître tenta de l'amener au repentir, Jésus lui répondit : "Tu m'as enseigné que le repentir est exclu pour celui qui a incité d'autres personnes au péché (et un Sage a rapporté que Jésus s'est livré à la sorcellerie, a incité Israël à la révolte et au péché)."

Source (b"h) : issu du "maasé avot" du rav David Haddad

Un faux prophète … par le Rambam

+ Un faux prophète ... par le Rambam :

"La Torah a posé, de façon claire et explicite, que [la Torah] est un commandement qui doit durer pour toujours : il n'y aura aucune modification, aucune suppression ni aucun ajout ...
Il nous est demandé de respecter tous les mots de la Torah pour toujours...

Un prophète n'est pas autorisé à changer quoi que ce soit.
Donc, si quelqu'un se lève, juif ou non, fait un miracle et dit que D. l'a envoyé pour ajouter ou supprimer une mitsva, ou expliquer un commandement d'une façon qui n'a pas été entendue depuis Moché, ou qu'il dit que les commandements de la Torah ne sont pas pour toujours ou pour toutes les générations, mais seulement pour une période bien déterminée... [cette personne] est un faux prophète."

[Rambam - Michné Thora - Hil'hot Yessodé haTorah - Ch. 9,1 ]
[10e article de foi : "la Torah ne changera à aucune époque, D. prèserve"]

Dans la suite de ce passage (ch.9,3), le Rambam d'ajouter qu'un prophète reconnu peut momentanément (pendant un temps déterminé) suspendre des mitsvot, à l'exception de l'interdiction de pratiquer l’idolâtrie.

En effet, la guémara (Sanhédrin 90a) de dire : "Rabbi Abahou dit au nom de Rabbi Yoh'anan : "Dans chaque domaine, si un prophète vous dit de transgresser les commandements de la Thora, vous devez lui obéir, à l'exception de l’idolâtrie. Dans ce cas là, même s'il fait tenir le soleil au milieu du ciel, ne l'écoutez pas." ”