Aux délices de la Torah

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Kidouch & souvenir de l’Egypte

+ Kidouch & souvenir de l'Egypte :

-> Dans le Kidouch de Shabbat et des Yamim Tovim, nous mentionnons "zé'her litsi'at mitsra'im" (un souvenir de la sortie d'Egypte".
Quel est le lien y a-t-il entre la sortie d'Egypte, le Shabbath et Yom Tov?

On sait que les Bné Israël étaient imprégnés de l'impureté d'Egypte (49e niveau sur 50), et que Hachem a dû les sortir de cette grande impureté pour les purifier et les sanctifier.
Hachem a dû extraire complètement l'impureté d'Egypte qui s'était infiltrée dans les cœurs des Bné Israël.
C'est pourquoi nous disons "yétsiat mitsra'im" et non "yétsia mimitsra'im", car nous nous souvenons que Hachem a retiré l'Egypte (Mitsrayim) du cœur des Bné Israël.
[on n'a pas quitté physiquement la terre d'Egypte, mais toutes les influences négatives en nous de l'Egypte nous a également quittés. ]

Shabbath et Yom Tov apportent une grande sainteté, et ces jours-là, il est facile pour nous de puiser dans cette sainteté ; lorsque nous gardons Shabbath et Yom Tov, nous nous sanctifions nous-mêmes.
Il est donc approprié de réciter le kidouch le Shabbath et le Yom Tov comme un "zé'her yétsiat Mitsrayim" en raison du pouvoir de ces jours d'éradiquer l'impureté en nous et de nous infuser de la sainteté, tout comme Hachem l'a fait pour nous en Egypte lorsqu'Il a fait sortir de nous toute influence négative, impure, que notre présence en Egypte a pu nous amener.
[Béra'h Moché]

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[d'une certaine façon après une semaine à évoluer dans un monde non juif, impur, matériel, ... nous profitions du Shabbath (et des Yom Tov), comme d'une opération où l'on va retirer en nous les mauvais éléments impurs que notre semaine a pu absorber. ]

Our’hatz

+ Our'hatz :

-> Après Kadech, vient Our'hatz, où on lave les mains, sans bénédiction, avant de manger le Karpas trempé dans l'eau.
[selon le Séder haYom puisqu'il y a un doute s'il l'on doit faire de nos jours une bénédiction avant de tremper une nourriture dans l'eau ou certains liquides, alors on ne fait pas de bénédiction. ]

-> Selon le Darké Moché :
Pourquoi lavons-nous les mains avant de manger du karpas, ce que nous ne faisons pas le reste de l'année?
Le récit de la sortie d'Egypte est comme une prière, car nous discutons de la grandeur et de la louange de Hachem. Nous devons donc nous laver les mains au préalable, tout comme nous le faisons avant de prier.

-> Selon le Ora'h 'Haïm :
[le séder commence par Kadech, puis Our'hatz]
Il faut se sanctifier par l'étude de la Torah, qui est kodech (sainte), et c'est ainsi que l'on se lave de ses fautes (Our'hatz).
La guémara (Ména'hot 110a) affirme que celui qui étudie le passage de la Torah traitant du sacrifice Olah, c'est comme s'il avait apporté un sacrifice olah.

-> Selon le Yisma'h Israël :
Plus on acquiert de la sainteté, plus on est capable de discerner ce qui est bon et ce qui est mauvais. Une fois que l'on se sanctifie on acquiert une nouvelle perspective sur la vie. On peut voir et comprendre plus clairement la différence entre l'impureté et la sainteté, et on s'élève alors davantage en se purifiant (Our'hatz).
C'est pourquoi nous faisons Our'hatz après avoir dit Kadech, parce que maintenant que l'on s'est sanctifié, on doit laver la saleté [spirituelle] de la faute.

-> Selon le Zéra Kodech :
Dans lachon hakodech, "ra'hatz" signifie laver, et en araméen, il signifie faire confiance.
Les deux explications se combinent pour nous enseigner une leçon importante. Nous ne pouvons réussir à nous "laver", à nous purifier, que si nous avons la pleine émouna que Hachem accepte la téchouva de ceux qui se tournent vers Lui.
De plus, la seule façon de réussir à vaincre le yétser ara est d'avoir la véritable émouna que Hachem a placé en chacun de nous une étincelle de bonté (qui reste pure quoi qu'on puisse faire).
Nous avons tous cette étincelle, même si certains ont besoin de creuser plus profondément pour la trouver (les fautes faisant écran, mais pouvant partir avec une téchouva sincère).

[l'idée aussi est que nous devons : kadech = on doit se focaliser sur cette partie pure et divine que nous avons toujours en nous (même si nous sommes au 49e niveau d'impureté sur 50, comme les juifs en Egypte). Alors, on prend confiance et conscience qu'on peut toujours faire de grandes choses spirituellement, qu'on est toujours aimé et important aux yeux d'Hachem, et alors on peut se relever, se laver, plein d'ambition spirituelle. ]

-> Générallement, Our'hatz doit venir avant Kadech, car la pureté vient avant la sainteté (on se lave de nos fautes et ensuite on est pur).
Cependant, le Zohar dit qu'en cette nuit de Pessa'h, Hachem nous élève à un niveau si élevé qu'on est similaire à des anges de Service (mala'hé hacharét).
Pour eux, la sainteté vient d'abord et ensuite la pureté vient avant la sainteté, comme il est dit : "vékoulam pot'him ét piém bikdoucha ouvtahara".

Les 12 jours de Nissan et les 12 mois de l’année

+ Les 12 jours de Nissan et les 12 mois de l'année :

"Le premier jour du premier mois, tu établiras le Michkan de l'Ohel Moed" (Pékoudé 40,2)

-> Le séfer Agra déKala demande pourquoi n'est-il pas simplement écrit "béé'had la'hodech harichon" (le premier du premier mois [Nissan]), la Torah employant : "bayom 'hodech arichon béé'had la'hodech".
Pourquoi le verset semble-t-il contenir des mots superflus?

-> Il répond en citant le rav Ména'hem Mendel de Rimanov qui affirme que les 12 premiers jours du mois de Nissan, jours où les Nessi'im apportaient leurs korbanot (sacrifices), contiennent en eux la puissance des 12 mois (de l'année).
Chaque jour représente un mois entier, et ceux qui ont une "vision pure" peuvent voir chaque jour ce qui se passera pendant le mois qu’il représente.

Il ajoute que, pour chacun de ces jours, le 'Hozé de Lublin écrivait ce qui se passerait pendant le mois correspondant. L’année où il est mort au mois d’Av (le 9 Av), il n'a écrit que ce qui se passerait jusqu’au début d'Av.

D’après cela, le premier jour de Nissan correspond à la totalité du premier mois. Ainsi, le verset dit que "bé'yom 'hodech harichon", le jour du premier mois = ce jour qui correspond à la totalité du premier mois, est "béé'had la'hodech" (le premier du mois).

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+ Un renouveau de la Kédoucha :

-> Le séfer Torat Emet écrit que durant le mois de Nissan, un niveau de sainteté renouvelé s'éveille dans chaque partie de l'âme juive.
Tout comme le monde a été créé en Nissan, la sainteté de chaque juive est renouvelée en ce mois. C'est donc le moment où nous pouvons sortir de la klipa d'Égypte et retrouver notre sainteté innée.

C'est pourquoi le Shabbat précédant Roch 'Hodech Nissan est appelé 'paracha ha'Hodech".
Ce Shabbat marque le début du renouveau de nos âmes (car il est connu que toute chose sainte trouve son origine dans le Shabbat précédent).

 "Moché réunit toute l'assemblée des bné Israël et leur dit : "Voici les paroles qu'Hachem a ordonné de faire : 6 jours durant, le travail sera effectué, mais le 7e jour (le Shabbath) sera saint pour vous." (Vayakel 35,1-2)

1°/ Le Shabbath nous illumine de Vérité :

-> Le séfer Tiféret Shmouel explique les mots "Voici les paroles qu'Hachem a ordonné de faire" (élé hadévarim acher tsiva Hachem), en citant les séfarim Hakédochim, qui affirment que le Shabbat signifie l'annulation de toutes les forces, à l'exception d'Hachem, qui est la seule véritable puissance.
Il explique cela, au nom de son frère le Yisma'h Israël, par le fait que la sainteté du Shabbat crée une "lumière d'émet (vérité)", qui permet à l'homme de comprendre la vérité et de reconnaître qu'Hachem est la seule véritable puissance en ce monde.

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2°/ Le Shabbat expie nos fautes, même celle grave comme le Veau d'or :

-> Le séfer miZékénim Et'bonen note que le passage du Veau d'or se situe dans la paracha Ki Tissa, etau dépbut de la paracha Vayakel, Moché rassemble le peuple pour leur ordonner le Shabbath (puis la construction du Michkan).
Il explique que cela vise à nous enseigner que l'observance du Shabbat protège contre une faute aussi grave que d'avoir fabriqué une idole comme le Veau d'or, et que si quelqu'un, à D. ne plaise, a déjà fait un Veau d'or, le Shabbat expiera sa faute.
C'est ce que disent nos Sages (Shabbat 118b) : "celui qui observe Shabbath, même s'il a adoré des idoles (symbole d'une faute grave), il sera pardonné (par le mérite du Shabbath)".

A l'époque du machia'h, il y aura de nombreux groupes de juifs, tous différents les uns des autres. Cependant, il n'y aura pas de jalousie entre eux, car la Chékhina leur sera révélée et guérira leurs âmes de toutes les maladies et de tous les soucis spirituels.

Une chose similaire s'est produite à l'époque du don de la Torah, la Chékhina fut révélée à tous, et donc personne n'était jaloux de qui que ce soit.
Ceci explique également les paroles que nous récitons dans la Haggada de Pessa'h : "S'Il nous avait amenés au mont Sinaï sans nous donner la Torah, cela nous aurait suffi (dayénou)."
Nos Sages (guémara Shabbat 31a) disent que le concept fondamental de la Torah est "d'aimer son prochain comme soi-même".
Lorsque Hachem nous a amenés au mont Sinaï et nous a révélé Sa Chekhina, nous avons atteint le degré ultime d'unité et d'amour pour nos frères juifs. Puisque tel est le but de toute la Torah, cela aurait suffi si c'était tout ce que nous avions reçu.
[séfer Akh Pri Tévoua - Vayakel 35,1-2 ]

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[lorsqu'on s'élève et se focalise sur Hachem (vision spirituelle de la vie), plutôt que sur notre égo, alors on retrouve l'union des âmes juives, que seul la matérialité semble diviser.
Avec la venue du machia'h, chaque juif pourra garder sa façon unique de servir Hachem, mais à l'image des différents organes du corps humain on sera tous unis et nécessaires. ]

Nos bonnes pensées sont récompensées

+ Nos bonnes pensées sont récompensées :

"Avoir des pensées pour travailler l'or, l'argent et le cuivre" ( la'hchov ma'hachavot laassot bazahav oubakessef ouvané'hochét - Vayakel 35,32)

-> Le séfer Divré Shmouel explique qu'une personne tire un grand bénéfice de ses efforts pour s'assurer que ses pensées sont pures, saintes et pures, exemptes de mauvaises choses et de futilités.
En purifiant ainsi ses pensées, elle peut recevoir de grandes influences et une abondance de sainteté.
En effet, le "canal" est propre et dégagé, permettant ainsi à l'abondance céleste de s'écouler librement en elle.

Cela est suggéré dans le verset : "Avoir des pensées" = lorsque nos pensées sont pures et pures.
"Travailler l'or, l'argent et le cuivre" = lorsque notre esprit est rempli de telles pensées, on méritera une grande abondance de bonté.

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-> Le Divré Shmouel ajoute que le mot "ma'hchava" (pensée), est lié au mot : 'hachouva (importance).
Cela indique qu'il faut accorder de l'importance à ses pensées et veiller à ne pas les gâcher en pensant à des choses inappropriées.

Notre tikoun de nos jours passe par la émouna

+ Notre tikoun de nos jours passe par la émouna :

-> Le Ohr la'Chamayim (parachat Bo) écrit que lorsqu'on s'élève spirituellement, on doit aussi s'efforcer d'élever les autres avec soi.
Il explique que dans les générations précédentes, le moyen de rectifier son âme (tikoun) passait par les afflictions corporelles, qui détruisaient les klipot qui nuisent à l'âme.
Cependant, de nos jours, il est beaucoup plus facile de réparer son âme. Les afflictions sont inutiles et il suffit d'avoir la émouna en Hachem.

La sagesse = observer les mitsvot simplement parce que Hachem nous l’a ordonné

+ La sagesse = observer les mitsvot simplement parce que Hachem nous l'a ordonné :

"Tous ceux qui étaient sages ... apportèrent. Et ils firent tout ce qu'Hachem avait ordonné" (Vayakel 35,10)

-> Le Baal Shem Tov explique que la chose la plus intelligente que l'on puisse faire est d'obéir à la volonté de Hachem, simplement parce que c'est ce qu'Il a ordonné, sans chercher à tout comprendre par soi-même.

En conséquence, le verset dit que "tous ceux qui étaient sages" ont fait preuve de sagesse en "faisant tout ce que Hachem a ordonné", ce qui signifie qu'ils ont obéi à Hachem sans poser de questions et ont fait ce qu'Il leur a ordonné simplement, car c'est ce qu'Il leur a ordonné de faire.

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+ Savoir que l'on ne sait pas :

-> Le séfer Cheshba Tova cite le rav Henoch d'Alexandre qui affirme que le Zohar Hakadoch (2, 82b) qualifie les mitsvot de : itim (conseil), car elles apportent sagesse et connaissance.

Il pose la question de savoir si cela est compréhensible pour les mitsvot dont nous connaissons la raison d'être. Nous pouvons certainement acquérir la sagesse et comprendre comment servir au mieux Hachem en apprenant ces mitsvot. Mais que pouvons-nous apprendre d'une mitsva comme Parah Adouma, dont nous ignorons la raison d'être?

Il répond que "savoir que l'on ne sait pas" est en soi une forme de grande sagesse.
Le Chlah Hakadoch écrit dans ce sens que le but de toute connaissance est de permettre à une personne de reconnaître qu'elle ne sait pas vraiment.

Hachem aime entendre notre voix de Torah et de prière

+ Hachem aime entendre notre voix de Torah et de prière :

"Moché convoqua toute la communauté des Bné Israël (kol adat Bné Israël) et leur dit : Voici les choses (élé ha'dévarim) qu'Hachem a ordonné d'observer. Pendant 6 jours, vous ferez tout votre travail, et le 7e jour sera pour vous un jour saint" (Vayakel 35,1-2)

-> Le séfer Imré Noam explique ce verset en citant le Alchikh Hakadosh (Eikha 1,7), qui relate la parabole d’un homme qui commit plusieurs crimes contre le roi. Cependant, le roi refusa de le punir, car cet homme était un musicien talentueux et jouait une belle musique. Comme le roi appréciait beaucoup sa musique, il refusa de le faire mettre à mort, même s’il était passible de la peine capitale selon la loi.
L’un des ennemis de cet homme eut une idée : il décida de lui couper la main droite afin qu’il ne puisse plus jouer d’aucun instrument, sachant que le roi n’aurait alors plus aucune raison de le maintenir en vie.

L'allusion (nimchal) est que si une personne utilise sa voix pour chanter le doux chant de la Torah et de la prière, Hachem lui pardonnera ses fautes, car Il désire continuer à entendre ce chant.
Cependant, le yétser ara fait tout son possible pour empêcher la personne d'étudier la Torah et de prier, afin que Hachem ne reçoive plus ce plaisir et qu'elle soit alors punie.

Le Imré Noam écrit que les mots "kol adat bné Israël" (toute l'assemblée d'Israël) ont la même guématria que les mots "Torah téfilah".
Il est dit que Hachem nous a ordonné d'accomplir ces "devarim". Le mot "dévarim" peut signifier "paroles" (en plus de "choses"), ce qui indique que la principale chose qui nous est commandée est de dire des paroles de Torah et de prière.

Le verset poursuit en disant que nous devons "travailler pendant 6 jours". Nos Sages (Béra'hot 30b) rapportent que les 'hassidim d'autrefois attendaient une heure avant et une heure après la prière.
La guémara demande quand ils avaient le temps d'accomplir leur travail, et répond que leur travail était accompli par d'autres grâce à leurs prières.

Ainsi, après avoir parlé de la puissance de la Torah et de la prière, Hachem dit que même pendant les 6 jours de la semaine, lorsqu'il nous est ordonné de travailler, nous devons veiller à accomplir la Torah et la prière, et si nous le faisons, notre travail sera accompli par d'autres.

La grandeur d’être baalé téchouva

+ La grandeur d'être baalé téchouva :

"Et Moché ne put entrer dans le Ohel Moed, car la nuée reposait dessus" (Pékoudé 40,35)

-> Le séfer Akh Pri Tévoua explique ce verset en citant la guémara (Baba Batra 75a) qui dit qu’à l’avenir, Hachem fabriquera 7 'houppa pour chaque tsadik et que "chacun sera brûlé (de honte) par la 'houppa de son ami".
[ pour chaque tsadik, Hachem façonnera une 'houppa sept fois plus grande, conformément à son honneur, c'est-à-dire que les individus plus grands recevront des 'houppot plus grandes. ]

Il en fut ainsi pour Moché et le peuple juif. Moché était l'égal de tout le peuple juifs. Ils commirent alors la faute du Veau d'or et firent téchouva en construisant le Michkan.
Moché, cependant, n'avait jamais fauté, il n'eut donc jamais besoin de faire téchouva. Il était un tsadik complet.
Or, selon la guémara (Béra'hot 34b), un tsadik complet ne peut se tenir à la place d'un baal téchouva .
Pour cette raison, Moché ne put se tenir avec la nation dans le Ohel Moed, car la nation juive était désormais à un niveau supérieur à lui.

Il est également rapporté que lorsque le Temple fut construit, les Cohanim ne purent s'y tenir, car la Nuée de gloire d'Hachem l'envahissait (I Mala'him 8,11-12). Les Cohanim étaient vraisemblablement des tsadikim complets, tandis que la nation était baalé téchouva. Puisqu'ils étaient supérieurs aux Cohanim, les Cohanim ne pouvaient pas les être avec eux.

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=> Il est humain de fauter (on doit tout faire pour l'éviter), mais après la faute notre yétser ara cherche à nous faire déprimer, à nous dévaloriser (ex: comment as-tu pu tomber si bas?, ton avodat Hachem est vraiment faible aux yeux d'Hachem, alors kiff ta vie, pas besoin d'en faire trop spirituellement!).
Cependant, cela est faux. La téchouva efface les dégâts, donne des mérites (surtout si faite par amour), et nous élève aux yeux d'Hachem à un niveau supérieur aux tasdikim parfaits!