Si une personne mange avec gloutonnerie, ou sans la motivation appropriée, et se repent immédiatement, son repas est élevé vers la sainteté comme les offrandes de pain mangées par les Cohanim.
[rav Avraham Kook - Orot haTéchouva 14,8-10 & 14,5 ]
"Et Il (Hachem) vous a affligés et vous a laissés souffrir de la faim, puis Il vous a nourris de manne ... afin de vous enseigner que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais plutôt de tout ce qui sort de la bouche de Hachem" (Ekev 8,3)
1°/ La subsistance arrive de manière inattendue :
-> Le séfer Maagalé Tsédek explique que la subsistance arrive souvent de manière inattendue. Quelqu'un peut penser qu'il gagnera de l'argent d'une certaine manière, mais il finit par le gagner d'une manière qu'il n'avait jamais prévue.
Lorsque le peuple juif était dans le désert, il n'aurait jamais pu imaginer que sa subsistance tomberait du ciel, mais c'est en réalité ainsi qu'ils ont été nourri. [selon un avis, sur la manne on faisait la bénédiction : "amotsi lé'hem min achamayim" (qui fait sortir le pain du ciel) ]
Cela nous enseigne que la parnassa ne vient pas de la manière que l'on pourrait attendre. Elle vient plutôt de Hachem de la manière qu'Il juge appropriée.
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2°/ Soutenu comme les anges :
-> Le 'Hafets 'Haïm explique à quel point il est simple pour une personne d'avoir du bita'hon en se basant sur le fait qu'il existe un nombre incalculable d'anges. A priori, il semblerait très difficile d'avoir suffisamment pour subvenir à tous leurs besoins, mais avons-nous déjà vu un ange collecter des dons?
De même, il faut réaliser qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter pour sa parnassa. Peu importe le nombre de personnes, Hashem peut prendre soin de toutes.
[Hachem a l'infini, et peut donner l'infini à une infinie de créature, et il Lui restera l'infini ... ]
Tout juif est en mesure de changer son avenir à Roch Hachana et rien ne résiste à la prière. Car, elle possède la force d’annuler toutes les accusations qui pèsent sur lui.
Même si un décret rigoureux avait été prononcé (à D. ne plaise), la prière de Roch Hachana aurait la force de l’annuler.
[rav Elimélé'h Biderman]
Avoir conscience de la grandeur des sonneries du Shofar
+ Avoir conscience de la grandeur des sonneries du Shofar
-> Les livres saints regorgent d’explications concernant les instants précédant les Tékiotes du Shofar. Ces instants, décrivent-ils, sont une véritable sortie en guerre destinée à embrouiller le Satan, à adoucir toutes ses accusations, et à les transformer entièrement en miséricorde. Qui ne serait pas saisi de frayeur et de tremblements à ce moment-là, du fait de la crainte du jugement?
C'est ce que le chantre exprime dans le célèbre passage "Ountané Tokef" (qui a été inclus à la prière de Moussaf de Roch Hachana dans presque toutes les communautés Ashkénazes comme Séfarades) : "Et Il sonnera du grand Shofar, un murmure se fera entendre, et les anges seront pris d'effroi, les tremblements les saisiront, en disant : 'Voici le jour du jugement, pour soumettre l'armée céleste au jugement', car ils ne seront pas trouvés méritants à Tes yeux, et tous les hommes comparaîtront devant Toi comme des brebis devants leur berger''.
-> C'est également ce que le rav Yonathan Eibshitz (dan son Yéarot Dvach - drouch 14) : "De grâce, levez-vous et voyez combien il est terrifiant le jour de D., flambant de feu tout autour! Jusqu'à ce que retentisse le Shofar, des millions de lieues brûlent de braises ardentes", et de cela, même les anges du Ciel sont saisis de tremblements, car on ne peut concevoir l'immensité du feu qui brûle jusqu'à ce que vienne le Chofar.
-> Le Rambam témoigne : "Moi, Moché fils de Maïmone, je suis monté au pupitre au moment de la sonnerie du Shofar, j'ai pris le Shofar en main en songeant à Celui qui l'ordonnait, et sur le champ, mes jambes se sont mises à s'entrechoquer. Puis, j'ai commencé à sonner."
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-> Le rav Elimélé'h Biderman enseigne :
Par conséquent, ce moment doit conduire à un repentir complet. Même celui qui ne se serait pas encore ''réveillé'' jusqu'à présent aura pitié de lui-même et de sa famille, et se hâtera de saisir l'occasion tant qu'il en est encore temps. Chacun prendra alors une bonne résolution pour toute l'année à venir, car c'est elle qui intercédera en sa faveur pour mériter d'être jugé favorablement et de recevoir l'influence extraordinaire du Shofar, comme l'explique le Rachach (dans son Nahar Shalom) :
"C'est un instant propice, celui des Tékiotes (sonneries du Shofar), pour regretter sincèrement tous nos manquements ''en particulier et en général''.
Que chacun prenne alors sur lui de se repentir d'une faute qu'il a coutume de transgresser, et pas moins qu'une faute, qu'elle soit légère ou grave, car grâce à cela, il a le mérite d'être Tsadik et repentant, et il fait pencher sa balance et celle du monde entier, favorablement."
Le Méiri (un Richone du moyen-âge) écrit à ce sujet :
"Bien qu'il convienne qu’un homme examine ses actes chaque jour afin de se repentir de ses mauvaises actions, comme nous l'enseignent nos Sages : "Repens-toi un jour avant ta mort" (Pirké Avot 2,10), cependant, à ce moment là (à Roch Hachana), il doit se réveiller tout particulièrement.
Nos Sages donnent l'image de trois livres ouverts à Roch Hachana : celui des méchants (réchaïm), celui des justes (tsadikim) et celui des moyens (bénonim).
Cela signifie que chacun est jugé selon ses actions, comme nous l'avons expliqué dans la Michna. Il devra donc se réveiller en examinant ses actes, afin de se repentir des fautes qui pèsent sur lui.
Celui qui se montre négligent au sujet de la téchouva à ce moment là, n'a pas de part en Hachem, le D. d'Israël. Car toute l'année, le réveil spirituel est rare chez une personne, et la justice Divine elle-même se décourage en attendant ce moment.
Il me semble d'ailleurs que ce que veulent dire nos Sages lorsqu'ils enseignent que ''le Tribunal céleste ne commence à siéger qu'à partir du moment où le Beth Din d'en bas sanctifie le nouveau mois (c'est-à-dire à Roch Hachana, qui est le début du mois de Tichri)''. "
Et, la mesure de miséricorde étant supérieure à la mesure de rigueur, il est certain que celui qui s'éveille au repentir ces jours-là aura une part dans le D. d'Israël et méritera une année bonne et douce et une abondance sans limite.
Téchouva envers autrui impossible?
+ Téchouva envers autrui impossible? :
=> On peut se demander : d'un côté Hachem nous accorde 'facilement' son pardon pour les fautes à Son égard. Mais avec autrui cela n'est pas toujours évident. Que faire si l’offensé refuse de pardonner, ou n’est pas en mesure de le faire pour diverses raisons, l’offenseur ne méritera pas l’expiation de ses fautes. Est-ce qu'on restera pour l'éternité pénalisé pour cette faute?
En effet, nos Sages (Yoma 85b) enseignent : "Les fautes de l’homme envers D., Yom Kippour les efface. Les fautes de l’homme envers son prochain, Yom Kippour les efface seulement s’il obtient le pardon de celui-ci."
D'un autre côté, le Réma (606,1) affirme : "Celui qui doit pardonner ne fera pas preuve de cruauté en refusant de pardonner."
Et même si la chose lui est difficile, il se montrera indulgent et, grâce à cela, du Ciel, on se montrera indulgent envers lui.
Mais en réalité, tout n'est pas aussi facile!
Ainsi, même au cours de l'année, si on a pu s'emporter à fauter envers autrui, et que ce dernier ne veut pas nous accorder un pardon, est-ce qu'on est condamné à en subir les conséquences à vie, sans pouvoir obtenir une expiation?
-> Le rabbi 'Haïm Tchernowitz (dans son Sidouro chel Shabbat) rapporte les paroles du 'Hovot haLévavot (chaar haTéchouva) qui réfute cet argument :
"Chaque faute commise envers son prochain comprend également, en plus de la faute à proprement dit envers autrui, une faute envers Hachem. En effet, Il nous ordonne de ne pas blesser notre prochain et l’offenseur, par sa conduite, enfreint cet interdit. Il doit donc se repentir et obtenir l’expiation des deux fautes.
C’est pourquoi, dans pareil cas, l’homme devra se repentir sincèrement, selon ses forces, de ce qui constitue une faute à l’égard d’Hachem. Et dans Son immense bonté, au vu de ce repentir sincère et accompli du mieux possible, Hachem lui pardonnera.
Or, cet homme aurait voulu tout réparer, mais n’en a pas eu la possibilité. Aussi, Hachem, dans Sa Toute- puissance, accomplira pour lui la chose suivante : Il fera disparaître cette faute, en suscitant dans le cœur de celui qui a subi le préjudice, où qu’il soit, la pensée de pardonner entièrement, de toute son âme, le tort causé. Dès lors, la faute s’annulera complètement, aussi bien l’atteinte portée à Hachem, que celle portée à son prochain.
Et cela, seul Hachem peut l’accomplir : faire en sorte que ce qui ne lui est pas accessible, un homme puisse l’atteindre quand même par le mérite de son repentir. "
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[ainsi nous devons réaliser la gravité de fauter avec autrui, car les conséquences sont énormes et la possibilité d'avoir une expiation parfois compliquée.
Si on a cela en tête, qu'on est sincère, qu'on fait de notre mieux, et que malgré tout on a fauté envers autrui, on doit au final de notre téchouva se rassurer que Hachem va nous aider, que nous ne sommes pas fichu pour toujours, b'h. ]
Hachem aime toujours chaque juif
L'amour de Hachem pour un juif ne dépend de rien. Il ne s'appuie sur aucune raison particulière autre que le fait qu'il était un enfant de Hachem.
Cela procure un espoir immuable à notre génération. Aucun juif ne devrait jamais penser avoir fauté et s'être conduit de manière telle à ne plus mériter l'amour de Hachem.
Personne ne devrait jamais penser que Hachem ne l'aimerait que s'il étudie et prie bien, ou s'il s'implique dans des maassim tovim.
L'amour de Hachem pour chaque juif est indépendant de tout facteur extérieur. Il n'existe donc rien qu'un juif puisse faire lui faisant perdre son éligibilité à l'amour infini d'Hachem (toute pensée contraire est l'œuvre du yétser ara qui souhaite nous attrister, démoraliser).
[d'après le Maharal - Déré'h 'Haïm - Pirké Avot 5,19]
=> L'amour inhérent que Hachem a pour nous est sans précédent, sans raison particulière. Nous sommes Ses enfants, et c'est une raison suffisante. Un parent n'a pas besoin de motif pour aimer son enfant. Il ne l'aime pas parce qu'il est mignon ou serviable à la maison, mais simplement parce qu'il est son enfant.
C'est le genre d'amour que nous porte Hachem. Parce que nous sommes Ses enfants, Il nous aime.
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-> Comprendre pourquoi nous prenons la arava (à Hochana rabba)?
Nous utilisons la arava, qui n'a ni goût ni odeur, car elle représente la personne n'ayant pas de maassim tovim (bonnes actions) ou de Torah à son crédit.
Comme l'enseigne le Chem MiChmouel (sur Hochana Rabba), nous agitons la arava et la plaçons même au-dessus du Aron Kodech pour bien montrer à tous que l'amour de Hachem pour nous ne faiblit pas avec nos actes, car il est indépendant de notre conduite.
Nous montrons que Hachem ne nous aime pas parce que nous étudions la Torah ou accomplissons des maassim tovim. Au contraire, Il nous aime simplement parce que nous sommes Ses enfants.
En utilisant la arava, nous faisons connaître la valeur intrinsèque d'être un juif(ve), quels que soient nos actes ou nos attitudes.
[ainsi de même que quoiqu'on puisse faire nous restons un enfant d'Hachem, un juif, de même quoique nous ayons pu faire dans notre vie nous restons important et aimé aux yeux d'Hachem. ]
-> À Hochana Rabba, l'accent n'est pas mis sur l'étude de la Torah ni sur les bonnes actions (maassim tovim). Un étrog, un hadas ou un loulav ne sont pas requis. [qui symbolisent les juifs ayant des mérites particulier en étude de Torah, en bonne action, à la différence de l'arava, qui renvoie à une personne démunie de Torah et de bonnes actions. ]
Même si nous nous efforçons résolument d'atteindre ces objectifs, ce ne sont pas des éléments essentiels pour gagner l'amour de Hachem. Ce dont nous avons besoin, c'est d'apprécier la valeur intrinsèque d'être un enfant de Hachem. N
ous secouons la arava, comme pour dire au Maître du monde que nous savons qu'il suffit d'agiter la carte d'identité qui nous déclare juifs. Même si nous manquons de Torah et de maassim tovim, cela suffit pour nous permettre de bénéficier et de nous réjouir de l'amour inconditionnel de Hachem.
Même sans la Torah et les maassim tovim, nous sommes toujours éligibles à l'amour inconditionnel de Hachem. Tel est le pouvoir de Hochana Rabba. Tel est le message de la arava.
[rav Daniel Glatstein]
-> Le 'Hayé Adam commente que le mois d'Elloul offre une occasion unique de revenir à Hachem, car c'est à cette époque que Moché monta au ciel après la faute du Veau d'or pour recevoir les 2e Lou'hot, et il y resta jusqu'à l'expiation à Yom Kippour. Et de dire que bien qu'Hachem soit toujours ouvert à notre repentir, ce phénomène se reproduit chaque année en Elloul, et qu’il est plus facile de trouver grâce à Ses yeux et de voir notre téchouva acceptée avec miséricorde.
Le Akédat Its'hak (Ki Tétsé) écrit que tout comme le remplacement des Lou'hot brisées eut lieu à cette période, ces jours sont propices à la réparation de nos âmes, qui reçoivent une force renouvelée.
Un petit effort (ex: briser notre coeur pour Hachem) produira un grand effet, c’est un moment très propice.
La réussite d'un étudiant dans ses études de Torah dépend souvent, dans une large mesure, de l'encouragement qu'il reçoit de ses parents.
[rav Yaakov Ades - Ahavat Torah - chap.7 ]
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-> Le 'Hazon Ich déclarait que "lorsqu'un juif non religieux fait téchouva et revient au bercail, c'est très souvent le résultat des prières de ses grands-parents, plusieurs générations plus tôt, qui avaient l'habitude de prier pour que leurs enfants et petits-enfants étudient tous la Torah".
-> Le rav Shach disait que lorsque quelqu'un devient un érudit en Torah ou l'un des leaders de la Torah de sa génération, ou lorsqu'il publie des séforim qui deviennent populaires et sont étudiés par de nombreux érudits de la Torah, il est naturel que les gens attribuent au Talmid 'Hakham lui-même le mérite de ses accomplissements. Pourtant, très souvent, les prières de ses parents, grands-parents et arrière-grands-parents ont influencé sa réussite plus que toute autre chose.
Hachem écoute toutes nos prières, Il les accepte et nous donne ce que nous demandons.
La prière elle-même nous unit à notre Créateur. Elle forme un lien qui unit effectivement notre âme à Hachem.
[rav Yaakov Ades - Ahavat Torah - chap.5 ]
La prière est une force très puissante. Nous ne pouvons pas imaginer l'impact qu'elle a sur tout ce qui nous entoure.
[rav Yaakov Ades - Ahavat Torah - chap.7 ]
La guéoula viendra par notre appréciation de la terre d’Israël
+ La guéoula viendra par notre appréciation de la terre d'Israël :
"L'origine de l'exil et de la dégradation du monde [à cause de lui] provient uniquement du fait que les gens ne font pas connaître la terre d'Israël, sa valeur et sa sagesse, et [par conséquent] ne rectifient pas la faute des espions qui ont calomnié la Terre [d'Israël, dans le désert].
[Nous devons rectifier cette faute] par un repentir proportionné (cette faute est si grave que le peuple est resté 40 ans dans le désert, avec la mort des hommes adultes) : apporter de bonnes nouvelles au monde entier et lui parler de sa splendeur et de sa gloire [de la Terre d'Israël], de sa sainteté et de son honneur.
Je souhaite seulement qu'après toutes nos louanges [sur cette Terre], nous parvenions à exprimer ne serait-ce qu'un dix millième de la beauté de la Terre désirable, de la splendeur de la lumière de sa Torah, de l'exaltation de la lumière de sa sagesse, et de l'esprit saint qui se répand en son sein.
[rav Avraham Kook - Igrot haRéiya - lettre 96 ]
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=> plus nous faisons des efforts pour apprécier et faire apprécier la terre d'Israël, plus nous faisons avancer la venue du machia'h.
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-> aussi du rav Kook : Israël - Se sentir mal d'en être éloigné & notre nostalgie à son égard amène la guéoula : https://todahm.com/2024/11/12/israel-se-sentir-mal-den-etre-eloigne-notre-nostalgie-a-son-egard-amene-la-gueoula
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-> En vérité, Jérusalem sera reconstruite quand les juifs en auront une nostalgie extrême, à tel point, qu’ils chériront ses pierres et sa poussière."
[Rabbi Yéhouda haLévi – le Kouzari 5,27]
-> Le Sforno explique que les juifs furent exilés parce qu'ils méprisaient le pays d'Israël, et la délivrance viendra à travers la réparation de cette faute.
-> Le Maharcha (guémara Taanit 15a) écrit que lorsque les habitants d'Israël chérissent les pierres et la poussière de la terre d'Israël, ils hâtent d'autant le moment fixé pour la Délivrance (guéoula).
-> "La guéoula dépend uniquement de l'amour que les juifs témoignent à la terre d'Israël.
Le plus ils la chérissent, le plus vite la guéoula arrivera."
[rabbi Yissa'har Shlomo Teichtal - Ein haBanim Sémé’ha]
-> b'h, également : https://todahm.com/2021/05/23/31757
-> ainsi que : https://todahm.com/2025/01/22/lamour-de-yaakov-pour-la-terre-disrael
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-> Rabbénou Bé'hayé (Kad haKéma'h - guéoula 1) parle de la téchouva qui amènera la rédemption, comme d'un retour de l'exil en quittant la Diaspora et en montant en Israël. Dans ses mots : "Si vous voulez être délivrés, implorez la miséricorde, revenez des terres d'exil et venez à Jérusalem".
[toute personne qui ne pourra sincèrement pas y aller, devra le désirer et le demander à Hachem. ]