Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Ses adversaires sont des chefs ; ses ennemis vivent en sécurité" (Eikha 1,5)
Ainsi, en opprimant Israël, [on] s'assure le pouvoir.
[guémara Guittin 56b]

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=> Pourquoi les adversaires des juifs deviennent-ils des dirigeants/chefs?

-> Lorsque nos persécuteurs font souffrir les juifs en exil, ces derniers font généralement téchouva et se rapprochent d'Hachem.
Du fait qu'Hachem ne retient jamais la récompense due à toute créature, Il donnera le pouvoir à nos adversaires et les érigera en chefs afin de les récompenser pour avoir été à l'origine de notre repentir.
[Iyoun Yaakov]

-> Il est certain qu'Hachem demandera des comptes à toutes les nations qui ont opprimé Israël.
Il serait indigne pour Hachem de sanctionner de petites nations dirigées par un roitelet, un "petit" roi sans importance.
Alors, Il les grandit et leur donne un grand pouvoir afin que l'honneur d'Hachem soit assuré lorsqu'Il jugera ensuite ces nations hostiles à Israël.
[rav Yonathan Eibschutz - Yaarot Dvach]

Le Talélei Orot (Esther 1,1), donne l'exemple de A'hachvéroch qui n’était pas digne de régner ; il n’avait aucune aptitude à la royauté (cf.guémara Méguila 11a), mais du fait même qu’il s’en prenait à Israël et le tourmentait, il a pris de l’importance et a été hissé à la tête de tous les royaumes.
Après qu’il fut hissé à la tête des royaumes et qu’il devint un puissant chef "régnant de Hodou jusqu’à Kouch", c’est alors qu’est venue la délivrance …

-> "Le cœur d'un roi (chef) est entre les "Mains" de Hachem ; Il le dirige partout où Il veut" (Michlé 21,1).
Ainsi, en érigeant nos adversaires en chefs au-dessus de nous, Hachem limite leur libre-arbitre et leur pouvoir de nuisance contre Israël.
S'ils n'étaient pas devenus des chefs avec un grand pouvoir, entre les Mains d'Hachem, nos adversaires auraient le libre-arbitre de nous opprimer tant et plus.
[Yalkout haGuirchoni]

-> Du fait que les juifs ont un niveau élevé lorsqu'ils mettent en pratique les commandements de la Torah, selon ce verset : "Hachem, ton D., t'élèvera au-dessus de tous les peuples de la terre" (Dévarim 28,1), lorsqu'un peuple opprime le peuple d'Israël qui est au niveau supérieur (en tête = roch), ce peuple devient automatiquement "roch" à son tour, car ils deviennent des rivaux.
[Maharcha]

-> Hachem donne un pouvoir à nos oppresseurs et les fait parfois réussir dans leurs projets malveillants afin d'augmenter l'épreuve de l'exil et de nous tester.
En effet, devant le pouvoir et le succès de nos adversaires, on pourrait être tenté de se dire : la vérité est-elle vraiment chez nous alors qu'eux réussissent et vivent en toute quiétude en empruntant une voie diamétralement opposée à la nôtre?
C'est le test le plus difficile dans ce long exil ; il faut le surmonter en renforçant notre foi et notre attachement à Hachem et en restant persuadé que cette situation n'est que provisoire, et qu'à la fin nos ennemis chuteront.
[rav Dessler - Mikhtav méEliyahou - tome.3,p.208]

Parfois, trop d'humilité peut provoquer que l'homme s'éloigne du service d'Hachem. Car, dans sa modestie à outrance, il ne croit pas que l'être humain, par sa prière et sa Torah, génère un flux de vitalité dans tous les mondes, au point que même les anges se nourrissent de son service d'Hachem.
Si seulement l'homme avait foi en tout cela, combien aurait-il servi Hachem avec joie et vigilance!

[Baal Chem Tov]

Rabbi Akiva avait 12 000 paires de "talmidim", depuis la ville de Gabat jusqu'à la ville d'Antiprass, qui moururent tous à une même époque, parce qu'ils ne se respectaient pas les uns les autres.
Le monde fut dans la désolation (par l'oubli de la Torah après la mort des 24 000 disciples) jusqu'à ce que rabbi Akiva aille rejoindre nos maîtres du sud et transmettre sa Torah à rabbi Méïr, rabbi Yéhouda, rabbi Yossi, rabbi Chimon et rabbi El'azar ben Chamoa.
Ce sont eux qui ont maintenu (et renforcé) la Torah à cette époque.
Une braïta enseigne que tous (les 24 000 élèves de rabbi Akiva) moururent entre Pessa'h et Shavouot.

[guémara Yébamot 62b]

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=> Pourquoi rabbi Akiva avait 12 000 paires d'élèves, et non pas 24 000 élèves?

-> La raison est que rabbi Akiva, ce grand sage, avait perçu grâce à son inspiration prophétique (roua'h akodech) que ses 24 000 talmidim avaient un esprit de compétition et de "jalousie" qui pourrait les amener à ne pas se porter de respect mutuellement.
Rabbi Akiva a alors réparti ses élèves en 12 000 paires, c'est-à-dire en 12 000 groupes d'étude à 2, en prenant soin de choisir, dans chaque binôme, un étudiant "fort" en Torah et l'autre "faible" en Torah, de façon à ce que celui de bas niveau respecte celui de haut niveau pour l'enseignement qu'il lui dispense.
Malgré ces précautions, ce manque de respect mutuel a conduit au drame de leur disparition.
[Ben Ich 'Haï]

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=> Comment expliquer ce manque de respect mutuel?

-> Chacun des talmidim de rabbi Akiva ne se souciait pas de l'honneur de la Torah de son prochain, car le terme : kavod (honneur) est essentiellement lié à la Torah, pour laquelle ce verset dit : "Car la Torah est ta vie et la prolongation de tes jours" (Vayélé'h 30,20).
Ce qui explique que l'attitude peu respectueuse de ces talmidim envers autrui leur a coûté la vie.
[Maharcha]

-> Les élèves de rabbi Akiva ont péché par égoïsme : chacun ne pensait qu'à son étude et à sa réussite personnelle sur le plan spirituel, et chacun se désintéressait de la Torah acquise par ses compagnons d'étude et de leur progression.
En ne portant pas intérêt et en ne donnant pas de poids (kavéd, dont dérive le mot : kavod) aux efforts spirituels de nos compagnons d'étude, non seulement cette personne se prive d'un enrichissement personnel, mais de plus elle risque de décourager autrui et d'affaiblir le monde de la Torah, qu'Hachem nous en préserve.
[rabbi 'Haïm Chmoulévitch – Si'hot Moussar (si’ha 36)]

-> Il est certain que ces talmidim ont cherché à appliquer le principe fondamental de leur maître rabbi Akiva : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Kédochim 19,18).
C'est justement parce que les talmidim de rabbi Akiva étaient liés par un lien d'affection profonde entre eux, conformément au verset cité, qu'ils ont jugé inutiles et superflues les marques extérieures de politesse et de bonnes manières (nimouss).
Cette conduite a été considérée comme un manque de respect et ils ont été sévèrement sanctionné.
Ainsi, même les marques extérieures de respect envers autrui ont leur importance!

De plus, même si cette amitié mutuelle était si développée qu'ils étaient prêts sincèrement, en cas de nécessité, à se sacrifier l'un pour l'autre, quitte à mourir pour cela, ils se détournaient toutefois des "petites obligations" quotidiennes envers leurs compagnons d'étude.
Or, c'est dans ces détails ou "petites" choses que se manifestent la véritable personnalité et le véritable respect envers autrui et non dans les "grandes" choses plus spectaculaires.
[rabbi Moshé Miller - dans Chiour léYom HaShababth (p.143 et 268)]

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=> Pourquoi la disparition des élèves de rabbi Akiva s'est-elle produite entre les fêtes de Pessa'h et de Shavouot?

-> La période des 7 semaines entre Pessa'h et Shavouot est un temps de compte du Omer (séfirat haOmer), où jour après jour, nous cherchons à nous élever de degré jusqu'à la 50e "porte" qui nous rend dignes de recevoir la Torah à la fête de Shavouot.
Ainsi, cette période est réservée au respect de la Torah et à l'intérêt qu'on lui porte.
Les talmidim de rabbi Akiva, en ne se conduisant pas avec respect entre eux, n'ont pas porté de respect à la Torah, c'est pourquoi ils ont quitté ce monde à la période entre Pessa'h et Shavouot réservée à ce respect.
[Maharal - Nétiv haTorah 12]

-> La période de Pessa'h et Shavouot est propice à la guérison et à la santé retrouvée, selon l'enseignement de Chmouel : "Toute boisson ayant la vertu de guérir est efficace entre Pessa'h et Shavouot" (guémara Shabbath 147b).
C'est pourquoi la guémara a voulu signaler que les élèves de rabbi Akiva sont décédés à cette période, par la Providence Divine, et non d'une mort naturelle, pour avoir manqué de respect à leurs compagnons d'étude.
[Maharcha]

-> Tout talmid (élève/disciple), au cours de son étude, reçoit une partie (celle qui correspond à sa néchama) de l'essence spirituelle de son maître (Rav).
Mais s'ils sont désunis, alors ils perdent l'influence que leur Rav aurait pu avoir sur eux et ils se mettent en danger.
C'est ainsi que les disciples de rabbi Akiva, malgré leur grandeur, étaient divisés par le fait qu'ils ne se portaient pas mutuellement le respect qu'il convient.
Ils ont donc empêché leur maître rabbi Akiva d'atteindre son but, c'est-à-dire de leur transmettre toute son essence spirituelle.
Quand est arrivée, après Pessa'h, la période réservée à la préparation du don de la Torah où la lumière de la sainteté brille et se renforce chaque jour, ils ont quand même maintenu leur attitude séparatiste et se sont donc mis en danger et ont ainsi quitté le monde à cette période.
[rav Dessler - Mikhtav méEliyahou - tome.4,p.124]

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=> Les disciples (talmidim) sont-ils morts entre Pessa'h et Shavouot ou bien entre Pessa'h et le 33 jour du omer (lag baOmer)?

-> La mortalité a débuté le 16 Nissan, au second jour de la fête de Pessa'h, dès que l'on a commencé à compter les 49 jours du Omer. La mortalité a cessé le 33e jour (lag) du Omer.
[Tossefot Rabbénou Pérets]

-> La mortalité a duré 32 jours, du 1er au 33e jour du Omer, et a donc cessé le 33e jour du Omer.
Cette durée de la mortalité est en allusion dans la faute de : kavod (respect - כבוד) commise par les élèves de rabbi Akiva, puisque ce mot : כבוד a pour guématria : 32.
Bien que notre guémara dit que les 24 000 élèves sont morts entre Pessa'h et Shavouot, ce terrible décret a cessé à lag baOmer, c'est-à-dire que plus personne ne tomba malade et ne mourut après le 33e jour.
Seules ceux qui étaient déjà tombés malades avant le 33e jour (lag), date de l'annulation du décret (gzéra), sont morts entre lag baOmer et Shavouot.
[Maharil]

"Israël, c'est par toi que Je Me couvre de gloire" (Yéchayahou 49,3)

-> Hachem déclare que Sa source de fierté dans l'univers est Israël (les juifs).
[rav Nathan Scherman]

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-> Nos Sages (Tana déBé Eliyahou rabba 1,7) affirment : "Hachem est content de Sa part (saméa'h bé'helko)"
Pour le Gaon de Vilna, cela signifie que Hachem est content des juifs (qui s'appellent la part de Hachem) quelque soit leur niveau.

-> Le Arizal (16e siècle) dit à son élève rabbi 'Haïm Vital que la grandeur d'âme ne dépend pas des actions comme les perçoit l'homme, car c'est Hachem qui sonde les cœurs.
Il disait qu'à son époque (il y a 500 ans, dans la ville sainte de Sfat!), une petite action vaut de nombreuses actions des précédentes générations, car l'impureté et le mal ont beaucoup augmenté à notre époque.

Nous devons aimer nos parents plus que nous-même, et le monde entier sera considéré comme annulé lorsqu'il s'agira d'accomplir la volonté de son père ou de sa mère, et de les servir.
[Séfer 'Harédim 9,37-38 ; 'Hayé Adam 67,1]

-> Nous devons parler à nos parents avec calme, patience et crainte, comme si on parlait à un roi (Séfer 'Harédim 12,1).
A plus forte raison, on n'élèvera pas la voix en leur parlant (Pélé Yoets).

-> On est tenu de servir ses parents comme le font des serviteurs envers leur maître.
[Rama 240,4 ; ainsi que le Rambam michna Kidouchin 1,6]

-> Le midrach (rabba Nasso) rapporte que Naftali, le fils de Yaakov, respectait son père de façon parfaite.
Lorsque celui-ci lui demandait de lui rendre service en allant dans de nombreux endroits, il s'empressait de le faire en courant comme une gazelle ; et Naftali parlait toujours à son père en utilisant des paroles douces et d'apaisement agréables à entendre.
C'est le sens du verset : "Naftali est une biche qui s'élance et qui prononce des paroles agréables" (Vayé'hi 49,21).

-> Lorsque son père frappe à la porte, il faut dire : "oui, oui, j'arrive ...". De cette façon l'enfant aura déjà commencé la mitsva.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada guémara Kidouchin 31b]

-> Le Satan (yétser ara) cause notre négligence du respect des parents, car cette mitsva affaiblit sa force, et rapproche la guéoula.
[midrach - rapporté dans le Radak (Choftim 6,11)]

-> Le Pélé Yoets enseigne :
Il existe des mitsvot qui portent chance comme le fait d'être Sandak (prendre le bébé sur ses genoux lors d'une brit mila), d'ouvrir le Hékhal à la synagogue le soir de Yom Kippour, ...
Il ne s'agit pas même de mitsvot d'ordre rabbinique, et [pourtant] l'homme leur court après.
Pourtant, dès qu'il s'agit du respect des parents, qui est une mitsva de la Torah pour laquelle Hachem promet la longévité, l'homme hésite à faire un voyage d'une heure pour rendre visite à ses parents!"

[tous les matins au début de la la prière, nous citons : "Voici les [quelques] choses pour lesquels l'homme jouit des fruits dans ce monde, tandis que l'essentiel de la récompense lui est gardé pour le monde futur : le respect des parents ..."]

-> Il faut honorer ses parents avec le sourire (Choul'han Arou'h 240,4) afin de leur montrer et leur faire ressentir la joie que nous avons de les servir et de les honorer. Et que nous ne le faisons pas par obligation mais par amour.

Le Or'hot Tsadikim (chaar haSim'ha) rapporte que d'une manière générale, une mitsva accomplie avec joie donne droit à une récompense 100 fois plus grande que celle effectuée sans joie.

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-> Le Baal haTourim note sur le verset : "chacun donnera le rachat de sa personne" (Ki Tissa 30,12), que le terme : vénatnou (ונתנו - traduit ici par "donnera") se lit identiquement de droite à gauche et de gauche à droite, pour souligner que tout ce que l'homme donne à la tsédaka lui sera restitué, et qu'il ne perdra absolument rien.

Or, concernant le respect des parents, on retrouve un phénomène similaire, où les mots : "il amena (à manger) à son père (vayavé léaviv - וַיָּבֵא לְאָבִיו) " (Toldot 27,31) peuvent se lire de manière identique dans les 2 sens.
C'est une allusion évidente au fait que tout ce que l'on donne à ses parents nous revient ensuite.

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-> "Chacun craindra son père et sa mère" (Kédochim 19,3)

On raconte sur le Yessod VéChorech HaAvoda (Rabbi Alexander Ziskind de Horodna), qu’avant de faire toute mitsva, il disait 3 fois "lechem yi’houd" : pour la mitsva elle-même, pour honorer son père et pour honorer sa mère.
En effet, il est écrit dans le Zohar que chaque mitsva et bonne action que fait l’homme cause de la satisfaction et de l’honneur à ses parents dans le monde de Vérité [qui est éternel].

Dans le Zohar, il est dit à propos de la mitsva : "Respecte ton père et ta mère" (paracha Yitro) qu'accomplir les bonnes actions, c’est cela qui s’appelle respecter son père et sa mère.

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+ Respect des parents après leur mort :

-> Celui qui honore et nourrit son père et sa mère de leur vivant, et qui après leur décès s'efforce de leur donner de la satisfaction (na'hat roua'h) [par l'étude de la Torah et les bonnes actions], Hachem lui dit : "Viens voir ce que Je t'ai réservé dans les trésors célestes pour avoir honoré tes parents et leur avoir procuré du plaisir après leur mort"."
[Tana déBé Eliyahou - chap.26]

-> Le respect des parents après leur mort est plus important que de leur vivant, car pendant leur vie, les actions restent matérielles et occasionnelles, alors qu'après leur décès le bien procuré est éternel.
[Zohar haKadoch - fin de la paracha Bé'houkotaï]

-> Les enfants peuvent aider leurs parents pour le jugement après leur décès, et les sauver de l'enfer en accomplissant de bonnes actions, en étudiant la Torah. [michnat rabbi Eliézer - chap.5]
Le Chla haKadoch ajoute que non seulement les enfants les sauvent du Guéhinam (enfer), mais ils les font aussi rentrer au Gan Eden parmi les tsadikim (comme l'écrit le Zohar à la fin de la paracha Bé'houkotaï).

-> Le bienfait le plus important qu'un fils peut faire à ses parents décédés est de se renforcer dans l'étude de la Torah et de fixer un temps pour cette étude.
[Yossef Omets]

Le Gaon de Vilna (Michlé 17,6) dit que l'étude des petits-enfants est également très favorable pour la mémoire du grand-père ou de la grand-mère.

C'est également le cas de celle du gendre pour son beau-père ou sa belle-mère, comme le raconte le Zohar (paracha Nasso) au sujet de rabbi Chimon bar Yo'haï, qui se mit à étudier avec ses élèves en expliquant des choses merveilleuses.
Eliyahou haNavi se dévoila à lui et lui dit qu'à ce moment-là au Ciel, on avait posé 50 couronnes sur la tête de son beau-père, rabbi Pin'has ben Yaïr (Kav haYachar - chap.35).

Si le fils trouve un 'hidouch (ou tout au moins, il étudie un nouveau sujet ou pend sur lui une nouvelle bonne conduite), et en particulier pendant Shabbath, on ne peut décrire l'honneur que ses parents reçoivent dans le monde à venir (olam aba). ['Hida (Ma'hzik Bra'ha ; Kaf ha'Haïm (29,2)]

[c'est pour cela que le kadich qui accompagne une étude de Torah (même courte), a une valeur beaucoup plus grande que les autres.]

-> C'est une mitsva de distribuer de la tsédaka pour l'élévation de l'âme de ses parents, afin de soutenir des étudiants en Torah, des yéchivot et des kollelim, ...
Ceci épargne aux défunts les souffrances du Guéhinam et les fait pénétrer au Gan Eden à un très haut niveau.
Par cela, l'enfant accomplit la mitsva d'honorer son père ou sa mère après leur décès.
[Séfer 'Hassidim chap.170 ; rav 'Haïm Palaggi (Tokha'hot 'Haïm - Toldot)]

Le Torat Cohanim (Dévarim 21,8) explique que les vivants peuvent "racheter" les morts.
Le Rachba (responsa 7,539), rapporte au nom du Talmud de Jérusalem que la tsédaka fait sortir le défunt du Guéhinam comme une flèche tirée par un arc.

-> Selon nos Sages, chaque jour à la date du décès, on juge le défunt pour savoir s'il a besoin d'une réparation pour son âme. En ce jour, il peut également beaucoup s'élever dans les mondes supérieures.
C'est pourquoi ses enfants ont l'obligation de faire des actions visant à protéger l'âme de leur père ou mère de l'Attribut de Rigueur (midat hadin), en donnant la tsédaka, en étudiant la Torah, ...
Alors le défunt priera du Ciel pour ses enfants. [Kav haYachar chap.35 .; 'Hida (Birké Yossef 284,1)]

-> Dans son testament, le rav Chakh (géant de sa génération) demande à tous ses élèves d'avoir la bonté de lire au moins une michna ou d'avoir une pensée de moussar à sa mémoire.

-> On raconte au sujet du Saba de Slabodka qu'il apparut en rêve à son fils rabbi Eliézer Yéhouda Finkel la 1ere année après son décès en lui disant : "Envoie-moi des paquets, surtout à la sortie de Shabbath!"
Par ce rêve, il lui demandait de lui envoyer des "paquets" de bonnes actions et d'étude de la Torah et des michnayot pour l'élévation de son âme (ilouï nichmato).
Même si le Saba de Slabodka était un très grand tsadik, ces "paquets" lui permettraient de s'élever très haut et de se rapprocher encore plus de Hachem.

[la guémara (Avoda Zara 3a) dit : "ayom laassotam" = aujourd'hui (dans ce monde) on fait les mitsvot, mais après la mort ce ne sera plus possible.]

-> Nos Sages disent qu'un défunt qui a laissé après lui des fils justes et craignant le Ciel, il est en quelque sorte vivant après sa mort, tandis que dans le cas contraire, il est vraiment mort.

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-> Il faut comprendre que lorsqu'un homme faute dans ce monde, cette faute engendre des souffrances à son père qui se trouve dans le gan eden, ainsi qu'à son grand-père et au père de son grand-père jusqu'aux générations de la sortie d'Egypte..
C'est pourquoi nous récitons dans nos supplications : "Nous avons fauté, péché, nous et nos ancêtres", car même les parents sont jugés sur la faute de leurs enfants.

Ainsi, les décisionnaires ont expliqué qu'il était bon de donner de la tsédaka pour l'élévation de l'âme des disparus.
[rapporté dans le Tsor ha'Haïm - Térouma]

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-> b'h, également : 5e Commandement : Honore ton père et ta mère : https://todahm.com/2017/07/10/les-10-commandements-2

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+ Ne pas honorer ses parents :

-> Celui qui n'honore pas ses parents, des malheurs l'accableront ('Hayé Adam 16,1), ses jours se raccourciront (Rachi - Yitro 12,20), et il sera appelé racha (Séfer 'Harédim).

-> Rabbi Chimon bar Yo'haï souligne [pour cette mitsva de respecter ses parents] : "De même que la récompense est démultipliée, la punition est démultipliée." (midrach Chmouël - paracha 7).

Le Tana déBé Eliyahou rabba (paracha 24) dit : "Si un homme ne respecte pas son père et sa mère, de durs décrets s'abattent sur lui".

-> Si quelqu'un honore ses parents avec un visage coléreux et mesquinerie, même s'il les nourrit de plats succulents et très chers, il sera puni, le nombre de ses jours sera raccourci, et il méritera le Guéhinam (d'après Choul'han Aroukh 240,4 selon la guémara Kidouchin 31a).

-> Le Tana déBé Eliyahou (chap.26-27) écrit que dans les 10 Commandements, la mitsva d'honorer ses parents est juxtaposée à celle de "Tu ne tueras point" pour nous enseigner que celui qui a de quoi manger chez lui et qui n'honore pas ses parents en leur procurant aussi de la nourriture (même s'ils ne sont pas encore vieux, et à plus forte raison lorsqu'ils sont âgés), sera considéré comme s'il avait commis le crime de toute sa vie.
Par contre, celui qui s'en occupe méritera toutes les bénédictions matérielles.

-> Le Séfer 'Harédim (chap.1) rapporte une histoire tragique qui arriva à son époque, au 16e siècle : un homme nourrissait sa vieille mère, mais elle était méprisable à ses yeux.
Après un certain temps, il fut trouvé mort en dehors de la ville, les yeux crevés par des corbeaux.

-> Le Pélé Yoets enseigne :
"Il existe des enfants dévoyés qui prennent à la légère le respect de leurs parents et leur causent beaucoup de peine ... Malheur aux enfants qui agissent ainsi!
Malheur à eux au jour du Jugement, pour avoir passé outre l'avis d'Hachem, pour avoir passé outre l'avis de leurs parents et les avoir peinés.
Ils en récolteront les "fruits" dans ce monde, puisque leurs enfants leur feront subir ce qu'ils ont fait subir à leurs propres parents. Car le principe de réciprocité ne s'annule pas, sans compter l'essentiel de la punition qu'ils auront à subir dans le monde futur"

-> "Si le fils ou la fille transgressent les mitsvot de la Torah, ils font honte à leurs parents dans ce bas monde et dans l'au-delà auprès de Hachem.
Mais s'ils suivent le droit chemin et améliorent leurs actions, ils honorent leurs parents dans ce monde et dans le monde à venir auprès de Hachem : Hachem a alors pitié du père (ou de la mère) et les placent sous Son trône céleste.
[Zohar]

-> Un fils qui ne dit pas le kadich pour ses parents est considéré comme méprisant son père et sa mère.
[rav Ovadia Yossef - Yé'havé Daat 5,59]

-> Après le décès d'un/des parents(s), les enfants devront éviter de se disputer, parce que l'âme (néchama) ressent tout ce qui se passe dans ce monde [et cela leur fait beaucoup de mal!].
[Séfer 'Hassidim - chap.573]

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-> Le rav 'Haïm Erlanger de Lugano a dit à son fils le jour de sa bar mitsva :
"Mon cher fils, à présent que tu entres sous le joug des mitsvot que tu accompliras à compter de cet instant sera adjointe une mitsva supplémentaire de respect des parents, si bien que tes mitsvot seront toujours doubles".
[en respectant la volonté de D., il respect également celle de ses parents]

-> D'après le 'Hazon Ich, dans un Chidoukh, il faut chercher chez une jeune fille 2 vertus que l'on peut aisément vérifier et qui sont révélatrices de l'ensemble de la personnalité : la tsniout et le respect des parents.
Il disait : "Une fille qui respecte son père et sa mère honorera certainement de même son mari".

-> Le rav David Povarski rapporte qu'un de ses élèves lui avait raconté que sa mère lui était apparue en rêve peu après son décès et lui avait dit : "C'est très difficile pour moi dans le monde d'En-Haut. Les punitions sont très grands [pour la négligence de certaines mitsvot], mais ce qui m'a permis de recevoir un certain apaisement aux souffrances du Guéhinam (l'enfer) est le mérite de la mitsva du respect des parents que j'ai accomplie avec dévouement."

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+ Les beaux-parents :

-> Etant donné que l'homme et la femme sont considérés comme un seul corps, les beaux-parents sont considérés comme des parents.
[Séfer 'Harédim]

-> La Torah (Yitro 18,7) raconte de quelle manière Moché honora son beau-père venu lui rendre visite dans le désert.
Le verset écrit : "Moché sortit à sa rencontre, se prosterna devant lui, l'embrassa, prit de ses nouvelles et le fit entrer dans la tente".

De même, le midrach (Yalkout Chimoni) rapporte que le roi David s'adressait à son beau-père en l'appelant "mon père" et en le vouvoyant.

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-> Le Zohar (Nasso) nous dit qu’un gendre, avec son apprentissage de la Torah et ses bonnes actions, provoque une élévation spirituelle à son beau-père dans le monde supérieur (olam éliyon)

"Hével apporta lui aussi les parties grasses des premiers-nés de son bétail. Hachem se montra favorables à Hével et à son offrande, mais vers Caïn et son offrande, Il ne se tourna pas.
Caïn en fut très courroucé et son visage fut abattu" (Béréchit 4,4-5)

-> Le 'Hatam Sofer observe que dès la Création du monde, la Torah vient nous enseigner les voies de Hachem.
=> Qu'a donc gagné Hévél du fait que son offrande fut agréée?
En effet, peu après, il fut tué par son frère Caïn, sans laisser d'enfants. En revanche, Caïn vécut durant 7 générations et eut des milliers de descendants qui construisirent des villes et des pays, comme l'affirment nos Sages dans le midrach (Chémot rabba 31,18).

Le 'Hatam Sofer répond qu'en réalité il ne faut pas tirer de conclusions quand nous voyons la réussite des réchaïm, car toute la descendance de Caïn fut détruite lors du Déluge, 1656 année plus tard, et il ne laissa aucune trace.

Quant à Hével, son âme (néchama) se réincarna dans son frère Chéth, 130 ans après son décès ; puis chez Noa'h, qui reconstruisit le monde après le Déluge, et enfin chez Moché.
Le 'Hatam Sofer fait remarquer que le mot : néchama (נְשָׁמָה) forme l'acrostiche de : 'Hével, Moché, Chéth et Noa'h.

=> Ceci vient nous apprendre la grande récompense réservée par Hachem aux tsadikim à un moment ou à un autre de l'histoire de l'humanité.

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+ "Hével offrit, de son côté, des premiers-nés de son bétail, de leurs parties grasses.
Hachem se montra favorable à Hével et à son offrande. Mais à Caïn et à son offrande, Il ne fut pas favorable (Béréchit 4,4-5)

=> Quelle est la différence entre Caïn et Hével?
Tous deux ont pourtant apporté une offrande à Hachem.

-> Le Yichma'h Moché explique que la différence entre eux se situe au niveau de la pensée.
Caïn jugeait qu'il était apte à apporter un cadeau au Roi des Rois, ce que le texte laisse entendre par les mots : "une offrande à Hachem".
Par contre, outre son offrande, Hével apporta également sa propre personne : "gam ou" (ici traduit par : "de son côté") = il comprit qu'il n'était pas à la hauteur d'offrir un cadeau à Hachem, il voulut lui aussi Lui apporter tout ce qu'il pouvait, néanmoins, il ne pensa pas un instant que cela était considéré comme une offrande pour D. et c'est justement pourquoi elle fut agréée, contrairement à celle de Caïn.

"D. fit le firmament et sépara les eaux qui sont en dessus du firmament de celles qui sont en dessous" (Béréchit 1,7)

-> Rabbénou Bé'hayé (Vayikra 2,13) dit que lorsque le monde a été initialement créé, il n'y avait qu'une seule entité d'eau, et Hachem l'a divisée en 2 entités : les eaux supérieures et les eaux inférieures.
Les eaux inférieures ont alors pleuré car elles étaient ainsi séparées, éloignées de la Présence Divine, qui est en-Haut.
Hachem les a apaisées en disant qu'elles seront utilisées pour la mitsva de libation des eaux (nissou'h hamayim), et que le sel des sacrifices (korbanot) sera pris d'elles.

-> Le rav Aharon Leib Steinman s'étonne : Comment cette promesse faite aux eaux inférieures pour les libations a-t-elle pu les satisfaire?
En effet, ces libations n'avaient lieu que pendant la fête de Souccot, et uniquement lorsque le Temple existait, alors que les eaux supérieures bénéficient de façon permanente de la proximité de Hachem?

Le rav Steinman répond que même si effectivement, celle-ci sont constamment proches de Hachem, elles ne Le servent cependant pas. Tandis que les eaux inférieures, bien que n'étant pas proches de Lui, participent elles à la mitsva que les juifs réalisaient lors des libations, et au service Divin dans le Temple.
Ceci constitue pour nous un grand enseignement : nous vivons dans un monde riche en mitsvot, et ce n'est que par elles qu'il nous est possible de nous rapprocher de Hachem.

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-> "Sur les rives des fleuves de Babylone, là nous nous assîmes, et nous avons aussi pleuré au souvenir de Sion" (al naarot Bavél ... - Téhilim 137,1)

=> Pourquoi est-ce que les juifs pleuraient particulièrement près des fleuves?

Le 'Hout haMéchoulach explique que lorsque le Temple a été détruit, les eaux inférieures ont pleuré de nouveau, car les mitsvot avec lesquelles elles ont été apaisées ne se faisaient plus.
Le verset : "gam ba'hinou" (nous aussi avons pleuré) = Israël a pleuré avec les eaux lorsque le Temple a été détruit.
Les 2 ont pleuré pour la même raison : ils étaient alors distanciés de la Présence Divine.

-> Lorsque les eaux furent séparées, les eaux d’en-bas ont commencé à pleurer.
Chacune disait : "Je veux être devant le Roi!"
[Tikouné Zohar (5,19b)]

-> "Tout celui qui n’a pas vu la joie de Beit haChoéva (fête de la libation des eaux à Souccot), de toute sa vie, n'a jamais vu une véritable joie" (guémara Soucca 53a)

Nous comprenons ainsi la signification de la libation des eaux : de même que le peuple juif a pleuré sur la destruction du Temple ensemble avec l'eau, de même à l'époque de la présence du Temple, le peuple juif se réjouissait ensemble avec l'eau.
L'eau était heureuse d'être amenée sur l'autel (mizbéa'h), proche de la Présence Divine, et le peuple juif était joyeux d'être proche de la Présence Divine dans le Temple.

[il n'y a pas de plus grande joie authentique que d'être proche de Hachem, que de voir son intériorité (âme) être proche de sa source, de son papa Hachem!]

[Baré'h Moché]

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-> "Sur les rives des fleuves de Babylone, là nous nous assîmes, et nous pleurâmes au souvenir de Sion" (Téhilim 137,1)

Le rav Yé'hiel Spéro dit que selon nos Sages, si nous aurions versé rien qu’une seule larme, le Temple n’aurait pas été détruit.
Ainsi, "Sur les rives des fleuves de Babylone, là nous nous assîmes" = pourquoi cela? ; car "nous pleurâmes au souvenir de Sion" = nous n'avons pas pleuré auparavant.

Les eaux inférieures se sont mises à pleurer avec pour objectif : créer davantage de proximité avec D.

[certes dans la Création du monde, elles devaient être séparées des eaux inférieures, mais elles n'acceptaient pas de perdre leur état de proximité avec Hachem. Les juifs auraient dû faire de même avec la perte imminente du Temple.]

=> Nous apprenons de là, que nos larmes (qui sont de l'eau salées à l'image des eaux inférieures) doivent avoir cette même finalité.
En effet, elles ne doivent pas être gaspillées. On ne pleure pas pour s’apitoyer sur notre sort, on pleure, car c’est le langage de de notre âme, du plus profond de nous même, exprimant notre désir intense de vivre au plus proche de D.

[on apprend aussi le pouvoir phénoménal des larmes, à l'image des eaux inférieures qui ont eu gain de cause, et même bien plus : en étant proche de D. d'une manière active par les juifs, les enfants de Hachem!]

[ b'h, par exemple cette idée est développée dans le contexte de la reconstruction du Temple : https://todahm.com/2018/08/08/les-larmes ]

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-> b'h, autre divré Torah en lien avec ce verset : https://todahm.com/2018/12/08/7590-2

Apprends à garder le silence, afin de pouvoir apprendre à parler.
[rabbi Mendel de Vorki]

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-> Enfant, nous apprenons à parler.
Plus âgé, nous apprenons à être silencieux.
[rabbi Na'hman de Breslev]

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-> Le silence est le plus agréable des sons.
[rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk]

-> Le son du silence est plus élevé que le son des paroles.
[Baal Chem Tov]

-> La émoua viendra par le fait de garder le silence.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Emouna]

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-> Les gens pensent que la grande dignité de l'homme est d'avoir le pouvoir de s'exprimer. Et moi, je pense que le pouvoir de l'écoute est plus précieux que tout le reste.
[rabbi Naftali de Ropshitz]

Puisque l'âme de chaque personne est une partie de Hachem, nous devons avoir pitié pour cette étincelle Divine qui est emprisonnée dans une personne mauvaise, et lui offrir notre amour.
[rabbi Shmouël Horovitz]

[on peut se protéger d'une personne dangereuse, ne pas aimer le mal qui est en elle, mais nous devons témoigner notre amour pour la partie Divine qui est en elle, en priant par exemple pour que tout ce mal parte, et qu'elle devienne une belle personne.]

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-> La guémara (Shabbath 33b) nous apprend que le jour où rabbi Chimon bar Yo'haï et son fils rabbi El'azar sortirent de la grotte après y avoir séjourné pendant 12 ans, tout endroit où se posait leur regard s'enflammait aussitôt.
Une voix du Ciel sortit alors et déclara : "Est-ce pour détruire Mon monde que vous êtes sortis? Retournez dans votre grotte!"

=> Si tous ces endroits où se posait le regard de rabbi Chimon méritaient effectivement de prendre feu, alors pourquoi Hachem lui reprocha-t-Il de "détruire Son monde"?
Et si inversement, si ces lieux ne méritaient pas de brûler, pour quelle raison la chose eut-elle lieu?

Le rav Eliyahou de Kartinga (un ami du rav Israël Salanter) répond que si l'on observe les choses de ce monde avec un regard aussi intransigeant que celui de rabbi Chimon bar Yo'haï, elles méritent effectivement de partir en fumée.
Cependant, la conduite convenable consiste à ne pas porter un tel regard inflexible sur le monde, comme le reprocha Hachem explicitement.

Le rav conclut : "Ainsi en est-il pour nous-mêmes. Si c'est avec de tels yeux que vous regardez le monde, alors rentrez chez vous et cessez d'observer votre voisinage!"

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-> Il y a une notion de "repousser de la main gauche tout en retenant de la main droite."
La guémara (Sanhédrin 37) rapporte :
Des garnements vivaient dans le quartier de rabbi Zira. Celui-ci s'efforçait de les rapprocher de lui pour les encourager à se repentir, mais cette attitude déplaisait aux Sages.
Lorsque rabbi Zira décéda, ces garnements se dirent : "Jusqu'à présent, le "petit aux cuisses brûlées" [surnom donné à rabbi Zira] invoquait la miséricorde pour nous. Qui priera dorénavant pour nous?"
Ils furent pris de remords et ils se repentirent.

[certes la faute, leur attitude est détestable et à repousser au loin, mais d'un autre côté il faut avoir de la bienveillance, de la miséricorde pour la pauvre néchama prisonnière.]

La source de l'exil est le manque de foi.

[rabbi Na'hman de Breslev]