Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

A tout moment où une personne mérite de faire une prière avec une vraie kavana (intention), elle doit déclarer ce jour comme un yom tov personnel, car l'odeur agréable de cette prière qui est allée jusqu'à Hachem, est similaire à celle d'un sacrifice (korban) amené dans le Temple.

[Maggid de Kozhnitz - rapporté par son fils le Béer Moché]

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-> La prière est tellement puissante qu'elle peut même changer la nature.
[rabbénou Bé'hayé - Ekev]

"Il conserve sa faveur à la millième génération" (Ki Tissa 34,7)

-> Le Sforno explique que Hachem prend les bonnes actions qu'une personne fait et les utilise pour aider les enfants et les petits-enfants, et ce même de nombreuses années plus tard.
Il est évident que chacun est récompensé pour ses propres actions, mais Hachem est tellement rempli de bonté qu'Il utilise également nos actions au bénéfice de nos descendants.

[à chaque action (même la plus simple), et à plus forte raison dans une épreuve difficile dans laquelle nous restons fidèle à Hachem, nous devons avoir à l'esprit que nous laissons un super héritage à notre descendance.
Certes nous bénéficierons personnellement de l'énorme récompense, mais nous mettons en place un moyen par lequel D. comblera de bénédictions nos descendants.]

Les lumières Célestes qu'un juif mérite [de recevoir] lorsque sa émouna va le retenir de se mettre en colère ou bien d'avoir des pensées/sentiments négatives, sont si importantes qu'elles surpassent la lumière que l'on reçoit en faisant une mitsva, comme manger de la matsa ou bien mettre ses téfilin.
[Telle est la valeur de la émouna!]

[Baal haTanya - Likouté Torah - paracha Pékoudé]

Une des fondations de notre service Divin est de reconnaître le bien que Hachem nous fait.
[Alchikh haKadoch - paracha Ki Tavo]

[Plus une personne est élevée spirituellement, plus elle pense constamment à combien de bien D. fait pour elle, et a des mots de remerciement et de louange sur ses lèvres durant toute la journée.]

-> "Olam 'hessed yibané" = Hachem a construit le monde sur la bonté ('hessed).
Il nous donne sans relâche, et lorsque nous Lui exprimons même le minimum de gratitude et d'appréciation, alors il en découle qu'Hachem nous accorde encore davantage.
[d'après le Alchikh haKadoch - Ki Tavo]

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-> "Il convient à chaque personne de s'éveiller à penser à tout ce qu'elle a déjà et à reconnaître que tout cela nous a été donné comme cadeau par Hachem.
On doit parler de la bonté que D. fait pour tout le peuple d'Israël, et par cette attitude on amènera sur nous encore davantage de bénédictions."
[Séfer ha'Hinoukh - mitsva 606]

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-> La raison sous-jacente aux mitsvot est de croire en Hachem et de Le remercier de nous avoir créés.
C'est pour cela que Hachem a créé le monde, car il n'y a pas d'autre raison pour Hachem d'avoir créé le monde.
Et Hachem n'a pas d'autre désir de nous, que le fait que nous Le connaissions et Le remercions.
[Ramban - fin paracha Bo]

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+ "Ceux qui sont sages observent ces faits et ils se pénètrent de la bonté de D." (roi David - Téhilim 107,43)

-> Nous devons considérer toute situation et tout évènement en profondeur [son origine première] et découvrir les bienfait que D. nous a accordés, qu'ils soient manifestes ou cachés.
De façon naturelle, une observation de ce genre fait prendre pleinement conscience de la bonté de D. et mène à un profond sentiment de gratitude à Son égard.
[rav David Hofstedter - Darach David (Vayéchev)]

[la tendance naturelle est de se focaliser sur ce qui ne va pas comme on le voudrait, et de prendre pour acquis, naturel, tout ce qui va (car nous ne voulons pas être infiniment redevables envers Hachem).
Un juif doit au contraire mettre en lumière, apprécier, le bien que D. lui octroie, et alors "ils pénètrent de la bonté de D."]

"Davantage de Torah, c'est davantage de vie"

[Pirké Avot 2,7]

Le fait de croire que Hachem est derrière toute chose qui se produit dans notre vie est l'objectif principal de la Torah.
Toutes les 613 mitsvot sont des moyens nous permettant d'atteindre cette compréhension ultime que tout dans la vie ne provient que de Hachem.

De plus, lorsque nous sommes persuadés que rien n'arrive par accident, par hasard, alors uniquement cela [cet état d'esprit] permet d'adoucir les jugements dont on fait face, et peut même aider à rectifier toutes les fautes d'une personne.

[rav Tsadok haCohen - Séfer Dover Tsédek (156)]

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-> Si quelqu'un traverse un moment difficile et n'a pas encore reçu la bénédiction espérée d'Hachem, et que malgré tout il continue à servir Hachem, alors ses actions [selon la volonté de D.] sous ses conditions sont gravées au Ciel, et éternellement stockées par Hachem pour fournir à cette personne une récompense immense.

Chaque fois qu'on sert Hachem (à chaque mitsva!), bien que nous n'avons pas obtenu ce que nous voulions de Hachem, alors Hachem considère cela comme si une personne Lui faisait une faveur.
['Hafets 'Haïm - Ma'hané Israël]

Quand un juif prie, son cœur doit se remplir de joie à l'idée de prier le D. auquel rien n'égale.
En effet, telle est la véritable joie : c'est celle qui remplit le cœur de l'homme qui prend conscience qu'il a le mérite de servir le Maître du monde, devant Qui nul ne peut se comparer ; ainsi que de pouvoir s'occuper de la Torah et des mitsvot, qui sont la véritable perfection et la base même de l'éternité.

[Ram'hal - Messilat Yécharim]

A chaque fois qu'une punition doit s'abattre sur un juif, la Présence d'Hachem qui est en bas se place devant la punition pour la recevoir à sa place.
L'homme qui se trouve alors derrière la Présence Divine ne reçoit qu'un léger éclat, ou un échantillon de la punition qu'il aurait dû réellement recevoir.
C'est ainsi qu'agirait une mère pour son fils, et c'est ainsi qu'Hachem agit pour nous par cette Présence
(chékhina) qu'Il a laissée en bas.

[Zohar - sur méguilat Eikha]

"[Le 2e Temple a été détruit] parce qu’il y avait une haine gratuite entre les juifs (sinat ‘hinam).
Ceci nous montre que la haine gratuite équivaut aux 3 transgressions majeures [qui causèrent la destruction du 1er Temple] : l’idolâtrie, l’immoralité et le meurtre."
[guémara Yoma 9b]

-> Sous la haine gratuite, se loge un manque de foi en Hachem. En effet, si celle-ci était plus ferme en nous, nous n’en arriverions pas à haïr, éprouver de la jalousie, médire et nous quereller.

Le Gaon de Vilna s’interroge sur le sens de l’expression "haine gratuite" (sim'at 'hinam).
A priori, lorsqu'on hait son prochain, ce n’est pas pour rien (gratuitement), mais pour une raison bien précise, à cause d’un certain tort qu’il nous a causé.
Pourtant, Hachem qualifie cette attitude de "haine gratuite". Pourquoi cela : s'il y a une raison à la haine, c'est qu'elle n'est pas pour rien (gratuite)?

C'est parce qu'en réalité, cet individu n’est pas responsable de ce tort, mais D. Lui-même, qui l’a chargé de nous le causer. Il n’est qu’un envoyé d'Hachem, exécutant fidèlement Ses ordres. S’il ne l’avait pas fait, D. aurait confié à quelqu’un d’autre cette mission.
Ainsi, haïr son prochain en raison de sa mauvaise conduite à notre égard traduit un manque de foi en D.

Si l’on demande à n’importe qui s’il croit en D., il répondra, sans hésiter : "Bien-sûr, quelle question!"
Si on l’interroge ainsi : "Crois-tu que tout vient du Ciel?", il nous l’assurera avec la même certitude.

Voilà de belles paroles. Mais, si tout vient du Ciel comme nous l’affirmons si bien, alors pourquoi nous mettons-nous en colère contre notre prochain?
Si cette croyance était fermement implantée en nous, nous querellerions-nous avec notre ami?
Pourquoi nous plaignons-nous, tout au long de la journée, de ce que nous ont fait ou pris des gens?

[il est assez facile d'avoir théoriquement confiance que rien ne peut se passer dans le monde sans que Hachem ne le décide, que tout est pour notre bien, ... mais dans la pratique pensons-nous toujours la même chose? ]

[on parle de "haine gratuite" car aucune personne au monde ne peut faire du mal à l'autre. Seul Hachem envoie la difficulté à qui doit la recevoir.
L'agresseur n'est qu'un envoyé du Ciel et si le coup n'était pas venu par son intermédiaire, il serait venu par l'intermédiaire d'un autre.
La haine que cultive l'homme envers celui qui l'a blessé est donc appelé une "haine gratuite"!
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-> Ainsi :
Le 2e Temple a été détruit à cause de la haine gratuite. Le Gaon de Vilna explique ce qu'on entend par "haine gratuite" = "Si quelqu'un nous cause une peine, une souffrance, sans qu'on ne lui ait rien fait, nous le détestons. Mais alors D. nous dit : "Sachez que celui qui vous pourchasse et vous oppresse, ce n'est pas votre voisin, mais c'est bien Moi. Ainsi, cette haine que vous éprouvez envers lui est gratuite. Si celui-ci ne vous avait pas causé d'ennuis, c'est un autre qui s'en serait chargé. C'est donc pour rien que vous le haïssez."

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-> "Poursuis-les de Ton courroux et anéantis-les sous le Ciel" (Eikha 3,66)

Le Imré Emet explique qu'il faut s'appliquer à repousser la pensée selon laquelle un événement peut se passer ici-bas, "sous le Ciel", sans qu'Hachem ne l'ait voulu.
"Détruis le souvenir d'Amalek sous le Ciel" signifie : "Détruis l'influence d'Amalek qui se trouve dans ton cœur et qui te dit qu'un événement peut se produire "sous le Ciel", derrière le dos d'Hachem! Tout ce qui se passe dans le monde a sa source au-dessus du Ciel!"

[haine gratuite = rien ne nous arrive gratuitement, sans raison, par hasard, mais uniquement par un décret d'Hachem pour notre bien ultime. ]

-> "Ta colère le poursuivra, et Tu le feras disparaître de sous les cieux de D." (Eikha 3,66)
Le Imré Emet demande : "Que signifie l'expression 'sous les cieux de D.'? Lorsque l'on voit des événements se dérouler dans notre monde, nous devons retirer l'écran qui nous empêche d'y voir la main de Dieu. C'est alors seulement que l'on voit que tout ce qui se passe ici, c'est au-dessus du Ciel, par la volonté de Dieu que cela se produit. Tu dois faire disparaître l'idée qu'il puisse y avoir quoi que ce soit dans le monde 'sous les cieux de D.', comme si cela pouvait être en dehors de Sa volonté et de Sa connaissance. 'Tu effaceras le souvenir d'Amalek de sous les cieux' : efface le Amalek qui sommeille en toi, et qui te convainc dans ton cour qu'il existe quelque chose qui existe 'sous les cieux'. Quant à toi, tu dois savoir que tout est 'au-dessus des cieux'."

-> Lorsqu'on est en tension avec un voisin parce qu'il a dit ceci, ou qu'il a fait cela, il est bon de savoir que D. nous regarde tous deux et nous dit : "Ne savez-vous donc pas que tout vient de Moi?"
La guemara (Shabbat 129a), dit : "Il est bon que l'on vende les poutres de sa maison, et que l'on se chausse de chaussures". Les Maîtres de la Tradition expliquent : "Les poutres de la maison, c'est le toit, qui recouvre la maison. Et quel est le lien entre le toit et les chaussures ? Le toit est ce qui nous sépare du ciel. Si l'on vend le toit, on peut comprendre que tout vient du Ciel, et alors on achètera des chaussures, mettant ainsi une séparation entre nos pieds et la terre. En effet, jusqu'à présent, avant de comprendre que tout venait de D., nous étions rattachés à la terre ; mais après avoir retiré le toit, nous pouvons nous détacher du sol, et comprendre que la main de D. est en toute chose, en toute action et en tout sujet."

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-> "Chaque génération qui ne voit pas la reconstruction du Temple est considérée comme si elle avait elle-même causé sa destruction." [guémara Yérouchalmi Yoma 1,1]

-> Rabbi Eliyahou Lopian explique l'intention de nos Sages : si le Temple était présent de nos jours, nos fautes auraient engendré sa destruction.

-> Rabbi Nissim Yaguen (Nétivé Or) enseigne :
La seule raison pour laquelle nous sommes encore en exil, c'est à cause de la haine gratuite ...
La dégradation des traits de caractère débute lorsque chacun commence à penser : "Qui suis-je? Rien! Où est mon honneur?". Lorsqu'un homme pense à lui et ne se préoccupe que de lui, il ne peut que se valoriser.
Un homme ne doit pas penser à lui-même, mais il doit se soucier des autres, et se dévouer pour leur faire du bien.
[de même qu'on est tenté par la haine gratuite, on doit réparer cela par de l'amour gratuit (qui ne se base pas sur quelque chose de précis en retour des choses, mais parce que c'est mon frère juif, le fils adoré de notre papa commun : Hahem. Et que D. m'a demandé d'aimer mon prochain)] ...

"Hachem vit qu'il se détournait" (Chémot 3,4), c'est-à-dire que Moché s'est détourné de sa propre personne, de son individualité, il cessa de se concentrer sur lui-même pour se préoccuper des ennuis des autres, les aider, c'est pourquoi "alors D. l'appela" (suite du verset), Hachem s'est ainsi dévoilé à lui.

A quoi les tsadikim (dont les fautes sont minoritaires) sont-ils comparés dans ce monde-ci?
A un arbre dont le tronc se tient entièrement dans un lieu pur et dont les branches inclinent (en partie) vers un lieu impur.
Après avoir coupé ses branches (qui inclinent vers la zone d'impureté), l'arbre entier se tient alors dans un lieu pur.
De même, Hachem impose des épreuves au tsadik dans ce monde (pour effacer ses rares fautes) afin qu'il hérite du monde à venir ...

A quoi le racha (dont les bonnes actions sont minoritaires) est-il comparé dans ce monde?
A un arbre dont le tronc se tient entièrement dans un lieu impur et dont les branches inclinent (partiellement) vers un lieu pur.
Après avoir coupé ces branches (qui inclinent vers la zone de pureté), l'arbre entier se tient alors dans un lieu impur.
De même, Hachem comble le racha de bien dans ce monde (pour récompenser ses rares mérites) afin de l'exclure du monde à venir et lui faire hériter le niveau le plus profond du Guéhinam, selon le verset : "Le chemin semble droit à cet homme, mais à la fin il le conduit à la mort" (Michlé 14,12).

[guémara Kidouchin 40b]

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=> Comment comprendre la comparaison entre le tsadik et l'arbre élagué?

-> "C'est l'homme même, l'arbre de la campagne" (Choftim 20,19)
De même que l'arbre produit des fruits par ses branches, l'homme produit des "fruits" (des actions) par ses membres.
Ainsi, le tsadik, dont les mitsvot et les bonnes actions sont majoritaires et les fautes (avérot) et mauvaises actions minoritaires, est comparé à un arbre dont le tronc et la majorité des branches sont situés dans un lieu pur et une minorité de ses branches (qui symbolisent les quelques avérot et mauvaises actions) sont inclinées vers un lieu impur.
Hachem coupera les "mauvaises" branches, donc effacera les avérot et les mauvaises actions de ce tsadik par des difficultés et des souffrances qu'il rencontrera dans ce monde-ci, et ainsi ce tsadik sera entièrement pur dans le monde à venir.
[Maharcha]

-> L'âme (néfech) d'une personne ne veut que le bien ; elle est désignée : arbre (ilane) et se tient dans une zone de pureté.
Cependant, cette personne a des désirs, induits par les besoins de son corps, désignés "les branches qui s'inclinent vers une zone d'impureté".
De même qu'en coupant ces branches qui penchent vers un lieu d'impureté, l'arbre se retrouve entièrement dans une zone de pureté, les souffrances du tsadik ont le pouvoir de "couper" ces désirs (peu nombreux) et ainsi l'âme évolue dans une zone pure pour en rechercher que le bien, à l'image d'un arbre dont le tronc et les branches sont tous situés dans un lieu pur.
[Ets Yossef]

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=> "Le chemin semble droit à cet homme, mais à la fin il le conduit à la mort" : comment ce verset prouve-t-il le sort des réchaïm?

-> Lorsque les réchaïm mènent une vie tranquille dans ce monde-ci et voient que tout leur réussit, leur façon de vivre constitue à leurs yeux une voie de droiture (déré'h yachar).
Mais à la fin, dans le monde à venir, la voie qu'ils avaient suivie s’avérera être un chemin de "mort" (déré'h mavet), car ils se retrouveront au Guéhinam.
[Rachi]

-> Selon Rachi, après une vie de tranquillité (chalva - שלוה) du racha ici-bas, une vie difficile l'attend dans le monde à venir.
Après la lettre ש vient ת ; après le ל vient מ ; après le ו vient ז ; et après ה vient ו.
Cela forme le mot : mavét (מות) qui correspond au Guéhinam, et il reste donc la lettre ז de guématria 7.
Il y a donc ici une allusion au fait que le racha, après une période de tranquillité dans ce monde-ci, descendra au 7e niveau de Guéhinam [le plus profond, celui où les souffrances purificatrices sont les plus intenses], associé au mont : mavét (mort - מות).
[Ben Ich 'Haï]

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=> Pourquoi fait-on "payer" les fautes peu nombreuses du tsadik dans ce monde-ci et les nombreuses fautes du racha dans le monde à venir?

-> Le Maharal ('Hidouché Agadot - guémara Kidouchin 40b) explique :
Le racha est attaché essentiellement à l'impureté et ne désire pas accomplir les mitsvot et les bonnes actions.
Même s'il lui arrive d'accomplir quelques rares mitsvot ou bonnes actions, cela est dû à une légère inclinaison vers le bien et ce n'est que provisoire.
C'est pourquoi, il est normal de "payer" ses nombreuses fautes dans le monde à venir, qui est le monde essentiel, et d'être récompensé de ses rares bonnes actions dans ce monde-ci provisoire.

Au contraire, le tsadik est attaché à la pureté et désire accomplir les mitsvot et les bonnes actions ; c'est l'essentiel pour lui.
Si ce tsadik commet parfois une faute, cela est dû à une légère inclinaison vers le mal et ce n'est que provisoire et il s'en repent aussitôt.
C'est pourquoi, il est normal de "payer" ses rares fautes provisoires, et il s'en repent aussitôt.
C'est pourquoi, il est normal de "payer" ses rares fautes provisoires dans ce monde-ci, qui est un monde provisoire.
Ainsi, il arrivera débarrassé de toute faute dans le monde à venir, qui est le monde essentiel.