Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Plus forte que notre espérance en sa venue, le machia'h espère venir. Mais pour cela, il faut que tout le peuple juif l'attende et l'espère.
[...]
Le malheur, c'est que le peuple juif ne l'attend pas. Les juifs formulent des mots creux ("nous l'attendons!"), alors qu'au fond d'eux, ils ne l'attendent pas le moins du monde."

[le 'Hafets 'Haïm]

"A qui la Torah sourit-elle?
A celui qui se donne de la peine pour elle, en prévision des jours futurs."

[midrach Chémot rabba 52,36]

"L'objectif du Michkan est d'enseigner que la Présence Divine peut résider partout dans le monde"
[rabbi David Feinstein - Kol Dodi - Vayakél]

=> Hachem se trouve partout où nous Lui permettons de venir.
Par exemple, si quelqu'un ne pense qu'à lui-même, au point où son "moi je" remplit tout son être, alors il ne reste plus aucune place pour que D. puisse venir (c'est complet!).
A l'inverse, plus nous nous faisons petit/humble, plus D. a alors de la place pour venir en nous et nous accompagner à tout moment dans notre vie, avec toute l'aide et les bénédictions qu'impliquent une telle proximité.

"Les enfants d’Israël observeront le Shabbath (véchamérou bné Israël), pour faire du Shabbath (laassot ét aShabbath) une alliance éternelle pour leurs générations" (Ki Tissa 31,16)

-> Le rabbi de Klausenbourg explique que dans le passé l'épreuve du peuple juif consistait à : pouvoir observer le Shabbath (chmirat Shabbath), mais de nos jours l'épreuve principale réside dans le fait de : faire du Shabbath un jour positivement spécial (laassot ét aShabbath).
En effet, nous devons en faire un jour unique : plein de joie, d'unité, de sainteté, ...

L'essentiel du Shabbath est le : "brit olam" (l'alliance éternelle) avec Hachem, ce lien unique et incassable de proximité avec notre Papa, le Créateur et Maître du monde.

"Lorsqu'une personne reçoit des honneurs, le Tribunal Céleste examine minutieusement son dossier pour voir si elle mérite de tels honneurs.
Il n'est pas bon d'avoir son dossier qui est scruté en détail, car qui n'a pas des fautes sur lesquelles il faut rendre des comptes?"

[le Baal Chem Tov]

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D'un côté, nous devons honorer autrui, mais d'un autre côté lorsque nous sommes honorés, nous devons faire attention à ne pas tout s'attribuer à soi-même.
En effet, puisqu'à l'origine de toute chose il y a Hachem qui l'a rendu possible, ne pas rendre à D. ce qui Lui revient, c'est comme si l'on s'habillait des habits Divins et qu'on proclamait que c'était les nôtres.

D'ailleurs, le 'Hida affirme que si l'on a un regard rempli d'honnêteté, de vérité, alors l'orgueil disparaît.
[en réalité c'est à 99,9999...% grâce à D.]

=> absolument tout n'existe que grâce à D., ainsi lorsqu'une créature proclame que son "moi" existe de manière autonome, alors au Ciel on va analyser de manière approfondie cette personne.

A l'inverse, lorsque l'on fait partie d'une communauté, lorsque l'on remercie Hachem pour toute chose, alors notre "moi" est quasi-nul faisant qu'il n'y a pas de matière à nous juger dans les moindres détails.
Le Or’hot Tsadikim enseigne que l’humilité sauve une personne de beaucoup d’épreuves.
En effet, puisqu’elle se considère comme insignifiante, alors au moment de la juger rien ne sera suffisamment significatif pour amener sur elle des épreuves.

==> Nous sommes jugés proportionnellement au zoom que nous mettons sur notre personne.
Plus nous nous voyons comme grands (orgueilleux), alors plus nos actions serons vues en grand, nous obligeant à rendre des comptes sur les moindres petits détails.

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-> Le mot : "lév" (coeur - לב) a la même guématria que : "kavod" (honneur - כבוד), soit 32.

Le 'Hafets 'Haïm enseigne qu'il faut faire très attention à ne pas recevoir d'honneur supplémentaire dans ce monde.
Il dit que notre récompense du monde futur, peut se trouver diminuée du kavod (non nécessaire) que l'on reçoit dans ce monde.

L'aspect fondamental est comment on ressent le kavod (כבוד) en nous, dans notre cœur (לב).
Si notre approche est d'avoir des honneurs pour notre personne alors c'est dangereux, par contre si nous voyons les honneurs comme une opportunité de diffuser la parole de Hachem alors cela est positif.
=> Tout dépend de notre sentiment dans notre cœur (grandir notre égo ou bien grandir Hachem en faisant sa volonté?).

Par exemple, le rav Nevenzhal écrit que nous pouvons utiliser le kavod pour influencer autrui à faire des mitsvot.

"La plus grande sagesse n'est pas d'être extrêmement intelligent, mais plutôt d'obéir aux commandements de Hachem sans trop se poser de question"

[le Pardes Yossef - rabbi Yossef Patznovsky]

"Chaque prière et chaque mitsva que nous pouvons réaliser, chaque mot de Torah que nous pouvons étudier, a pour conséquence d'apporter du mérite à nos parents comme si c'était eux-mêmes qui accomplissaient cet acte [même s'ils sont déjà morts!].
De cette façon nous pouvons réaliser la mitsva d'honorer ses parents bien davantage que tout honneur que nous pouvons leur témoigner [de leur vivants] dans ce monde, et cela sera une source de satisfaction pour eux."

[le 'Hida - Kikar léEden - Likoutim 5]

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-> "La principale manière d'honorer [ses parents] se trouve après leur mort (guémara Kidouchin 31b).
Chaque jour, nous devons faire tout notre possible pour amener du plaisir à l'âme de nos parents [en réalisant un maximum de mitsvot, ce qui à chaque fois permet d'élever et de réjouir encore davantage leur âme].
[...]
Même si l'on considère son père [et/ou sa mère] comme un tsadik parfait, dont l'âme profite de la vie après la mort, nous devons penser aux mitsvot que nous faisons comme autant de moyen d'offrir des délices à nos parents aimés, ce qui va permettre que leur âme soit [à chaque fois davantage] bénie."

[Pélé Yoets - Kiboud av vaEm]

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-> "Celui qui donne à la tsédaka pour l'âme d'un décédé, même s'il n'a pas de lien de famille avec lui, apporte assurément à cette âme un apaisement et un immense bénéfice."
[Chla haKadoch - rapporté par le 'Hafets 'Haïm (Ahavat Hessed part.2, chap.5)]

-> Le Aish Kodech dit :
"Chaque fois que nous faisons une mitsva au profit d'un décédé, nous devons avoir à l'esprit que nous sommes réellement en train de nous lier avec lui ou elle.
Nous fournissons l'acte, et c'est comme si le défunt le faisait avec nous".

-> Le 'Hafets 'Haïm (Ahavat 'Hessd) écrit que le plus grand gain que nous pouvons donner à une âme est lorsque nous renforçons notre étude de la Torah, et nos actes de bonté ('hessed).

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-> Le 'Hida, citant le Arizal, enseigne que chaque année le jour de l'anniversaire de décès, l'âme est réévaluée afin de déterminer si elle sera élevée dans le Gan Eden.

[selon nos Sages, le jour de l'anniversaire de décès, l'âme du décédé descend réellement dans ce monde proche de sa tombe. Si la famille est là-bas, elle peut parler à l'âme et le défunt entendra tout ce qu'ils disent.]

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-> La guémara (Sanhédrin 104a) dit que toute action positive qu'un enfant fait dans ce monde va bénéficier également à ses parents dans le monde à venir.
Ainsi, nous devons voir également chaque mitsva comme du respect de ses parents, car ainsi nous leur envoyons davantage de ressources pour leur éternité, davantage de proximité éternelle avec Hachem, ...
[on ne parle pas de cadeaux éphémères, mais éternels! et qu'on ne peut plus obtenir après notre mort! ]
Ainsi, chaque jour nous devons courir après les occasions de faire des bonnes actions, et cela par amour pour nos parents (en plus de notre amour, de notre fidélité à Hachem).]

"Je place de nombreuses photos de mes enfants et de mes petits-enfants sur les murs de ma maison. Je souhaite pouvoir constamment les observer, et me rappeler les grandes bontés que Hachem m'a accordées!"

[rabbi Moché Schwab]

"Hachem, je ne veux rien. Pas même Ton gan Eden, et pas même le monde à venir.
Maître du monde, je ne veux rien d'autre que Toi!"

[le Baal haTanya]

"Le Yalkout Chimoni écrit que 18 500 juifs ont participé au festin de A'hachvéroch.
C'est Haman, un descendant d'Amalek, qui lui a transmis l'idée de ce banquet.

Si nous ajoutons : 18 500 [juifs présents], plus le mot : Amalek (עמלק - 240) [qui en est à l'origine], nous parvenons à un total de : 18 740.
Cela se retrouve en allusion d'une manière spectaculaire. En effet, les 4 premiers versets de la Méguilat Esther traitent de ce festin, et en cumulant la guématria de chacun des mots de ces versets, nous arrivons à un total de : 18 740."

[d'après le rav Israël Efraïm Kotler - Abita Niflaot]