Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

La meilleure chose que vous puissiez donner au monde est d'être la meilleure version de vous-même.
[rav Noa'h Weinberg ]

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+ Pour changer le monde, changez-vous d'abord vous-même. Le monde suivra votre exemple.
[rav Noa'h Weinberg ]

Si une personne est attirée par Hachem, et que son désir dans ce monde est pour Lui, alors après, quand elle s'en éloigne, elle est attirée vers Lui et il lui est accordé un chemin pour s'élever, par le même chemin qu'elle souhaitait être attirée chaque jour dans ce monde.
[Zohar 1,99a-b]

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=> Après notre mort, nous sommes dans un monde où la Vérité devient évidente, ce qui annule le libre arbitre, et donc la possibilité d'acquérir des récompenses et d'évoluer spirituellement grâce au mérite d'avoir surpasser notre yétser ara.
Cependant, plus dans ce monde une personne aspirera à Hachem, plus elle méritera que son âme puisse être davantage rapprochée d'Hachem même après sa mort.
Il n'y a pas de plus grand plaisir, honneur, fierté, que d'être encore plus proche de la Source, d'Hachem.

Après la mort

+++ Après la mort :

+ Le départ de l'âme de ce monde :

-> Le départ de l'âme de ce monde ne se fait pas en un seul instant. Selon la Torah mystique, l'âme effectue sept voyages, certains juste avant et d'autres après la mort, afin de se détacher complètement du monde. Les étapes de ce détachement sont reflétées dans les halakhot du deuil, qui ne prennent fin qu'après le détachement complet de l'âme du corps.

Rabbi Yé'hiel Mi'hal Tukachinsky (Guécher ha'Haïm 2,26) écrit :

La force vitale, ainsi que l'âme, quittent le corps en sept étapes ...
1°/ Trente jours avant la mort, l'âme commence un départ partiel ...
2°/ Dans les dernières heures, l'image [spirituelle] [qui accompagne l'homme depuis sa naissance] se retire de lui ...
3°/ La force vitale s'éteint [c'est-à-dire au moment de la mort] et l'esprit retourne à Hachem ... et c'est ce jour-là que le deuil est le plus intense.

4°/ Trois jours après la mort, l'âme abandonne le corps ... et pendant ces trois premiers jours, lorsque l'âme n'a pas entièrement quitté le corps, les halakhot de deuil sont à leur apogée ... comme il est dit : "Trois jours pour pleurer" (Moed Katan 27b) ...
5°/ Après les sept jours, il y a un nouveau départ, et c'est pourquoi la plupart des halakhot de deuil s'appliquent pendant sept jours ... et c'est ce qui est écrit dans le Chaar haMitsvot :
Pendant les sept jours de deuil, l'âme va et vient, et il lui est difficile de partir de là, et il lui est également difficile de se séparer de son âme intérieure. C'est pourquoi elle va et vient de la maison à la tombe et de la tombe à la maison. Pendant chacun des sept jours de deuil, l'une des sept lumières environnantes s'attache à l'âme. À la fin des sept jours de deuil, elles se sont toutes détachées de la maison et viennent se poser sur la tombe.

6°/ Après trente jours, l'âme monte d'un niveau supplémentaire ...
7°/ L'étape finale se situe à la fin des douze mois.
À ce moment-là, l'âme quitte toutes les questions du monde matériel, monte à sa source céleste et ne se préoccupe pas des réalisations matérielles sans importance ... et puisque l'âme n'a pas totalement quitté le corps avant que douze mois ne se soient écoulés, il y a des pratiques de deuil pour le père et la mère pendant les douze mois entiers.

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+ Ne pas se lamenter excessivement :

-> Selon le Sforno (Réé 14,1), outre l'obligation de porter le deuil, nos Sages nous ont appris à ne pas trop pleurer. Même après la perte d'un proche, nous sommes les enfants du D. éternel. La vie éternelle, à laquelle le défunt a accédé, est meilleure que tout ce qui existe en ce monde.
Dans ses mots : "il ne faut pas s'affliger outre mesure du mal qui a été fait au défunt à sa mort. "Car vous êtes un peuple saint" (Réé 14,2), destiné au monde à Venir, où le bonheur vaut mieux que toute la vie en ce monde".

-> L'âme du défunt elle-même souhaite que les proches restants poursuivent leur vie dans la joie. Lorsqu'ils tombent dans la tristesse et le chagrin au-delà de ce qui est nécessaire, cela attriste l'âme du défunt.

Rabbi Ména'hem Mendel Schneerson (Torat Menahem - Ména'hem Tsion) enseigne
Lorsqu'un proche parent décède, selon la volonté d'Hachem, ceux qui restent ici ne peuvent plus le voir de leurs yeux ni l'entendre de leurs oreilles. L'âme, elle, est dans le Monde de la Vérité et peut voir et entendre, et lorsqu'elle voit que ses proches s'affligent excessivement du fait de son absence physique, cela lui cause de la peine.
À l'inverse, lorsqu'elle constate qu'après la période de deuil fixée par la Torah, que la vie reprend son cours normal et qu'elle est remplie d'activités positives et productives, elle peut se reposer joyeusement en paix dans son lieu de repos.

Il faut se méfier du mauvais penchant, qui est très rusé ... Le mauvais penchant encourage même une personne à faire la charité pour l'élévation de l'âme du défunt, à étudier la Torah et à faire les mitsvot en mémoire de l'âme, à condition que chacun de ces actes entraîne de la tristesse et de la douleur.
Mais comme nous l'avons mentionné plus haut, c'est exactement le contraire de l'objectif, qui est d'apporter de la joie et de la gratification à l'âme du défunt.

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+ Le Kaddich :

-> La raison (de la récitation du Kaddich) n'est pas ce que beaucoup de gens pensent, à savoir qu'elle ne sert qu'à sauver l'âme du défunt du guéhinam [ainsi, nous lisons le kadich même à Shabbath, alors qu'en ce jour on n'est pas puni au Guéhinam ].
Il y a plutôt un avantage supplémentaire, qui est que le kadich fait entrer l'âme dans le gan Eden et l'élève d'un niveau à l'autre.
[rabbi 'Haïm Vital - chaar haKavanot - drouch haKaddich ]

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-> Lorsqu'un enfant dit le Kaddich pour son père ou sa mère, c'est comme s'il leur envoyait ses salutations. Lorsqu'il apprend un chapitre de la Michna pour eux, c'est comme s'il leur avait envoyé une lettre. Lorsqu'il accomplit des mitsvot et de bonnes actions pour le bien de leur âme, c'est comme s'il leur avait envoyé un paquet entier.
[ rabbi Aharon de Karlin ]

-> La mort n'est rien, c'est simplement comme passer d'une pièce à l'autre et opter pour la plus belle
[ rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk ]

-> Le commandement de la Torah de porter le deuil sert à souligner la perte du trésor de la vie, qui nous permet de continuer à s'élever sans limite. C'est dans ce but que Hachem met au monde une personne.
La personne vivante doit en tenir compte et s'occuper du but de sa naissance.
[ rabbi Yé'hiel Mi'hal Tukachinsky - Guécher ha'Haïm 3,1 ]

-> Il existe un commandement de la Torah de pleurer ses morts (dans les limites de la halakha), et c'est entièrement un service de D.
[Rabbénou Bé'hayé - Kad haKéma - Evel ]

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-> L'enterrement - dernière mitsva que réalise une personne : https://todahm.com/2025/02/23/lenterrement-derniere-mitsva-que-realise-une-personne

Alors que (chez une personne âgée) la force physique s'affaiblit et que le feu des désirs s'éteint, l'intellect se renforce, sa lumière se répand, sa compréhension se purifie et l'on se réjouit de ce que l'on a compris [et le désir d'Hachem s'accroît].
[Rambam - Guide des égarés III,51]

[cela illustre le lien entre matérialité  (physique) et spiritualité. ]

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-> Celui qui atteint un âge avancé ... il faut s'attacher aux Sages et aux livres de connaissance (juifs), et ses yeux s'ouvriront à ces questions, et il ne faut pas gaspiller ce précieux temps libre.
[ Pélé Yoets - zikna ]

Le mariage

+ Le mariage :

-> La guéoula viendra lorsque toutes les âmes qui doivent venir dans ce monde seront descendues du monde supérieur. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous nous réjouissons des mariages, car ils conduisent à la venue d'enfants dans le monde et rapprochent ainsi la guéoula.
La joie d'un mariage indique l'approche de la guéoula, et c'est là l'allusion de la guémara (Yébamot 62a) : "Le fils de David ne viendra pas avant que toutes les âmes du corps [au ciel] n'aient été achevées [ne soient descendues dans ce monde]".
C'est la joie d'un mariage ; c'est pour les âmes qui viendront dans ce monde en conséquence ; c'est l'union, et par elle nous nous rapprochons de la guéoula. C'est pourquoi nous disons dans les 7 bénédictions du mariage [la bénédiction de] : "Célébrez grandement", [allusion à] la construction du Temple, car c'est à partir de cette joie que le Temple sera construit.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Likoutim ]

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-> Le Zohar décrit comment Hachem fait venir les âmes des parents décédés du gan Eden afin qu'elles se réjouissent des mariages de leurs enfants. Les générations précédentes viennent également participer à la célébration.

En ce sens, il est écrit : "Au moment d'un mariage, les âmes des ancêtres arrivent du monde de la Vérité, jusqu'à 3 générations en arrière ; c'est le cas pour tout Israël, et il y a ceux pour qui [les âmes viennent] même [des générations antérieures]."
[rabbi Yossef Its'hak Schneersohn - séfer haMaamarim Kountresim 1,38b ]

[même si nous ne les voyons pas physiquement, nous devons renforcer notre certitude que nos parents, grands-parents et arrières grands-parents décédés sont tous là, à notre mariage.
De plus, par le biais du mariage nous pouvons rapprocher la guéuola, et donc la résurrection des mots, où nous retrouverons nos ancêtres. ]

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+ Apporter de la joie aux mariés :

-> Nos Sages (Béra'hot 6b) proposent 3 suggestions quant à l'importance d'apporter de la joie aux mariés :
1°/ se réjouir avec les mariés, c'est comme recevoir la Torah ;
2°/ c'est comme apporter une offrande de remerciement aux mariés ;
3°/ c'est comme si l'on reconstruisait une des parties détruites de Jérusalem.
Chacun d’entre elles représente une manière dont le mariage symbolise l’interaction d'Hachem avec le monde.

Au sujet de : c'est comme apporter une offrande de remerciement aux mariés.
Les mariés sont deux entités distinctes, l'une étant l'homme et l'autre la femme, et en tant que telles, elles sont complètement séparées. Leur union vient d'Hachem qui les réunit ... et lorsque quelqu'un apporte de la joie au marié, leur union est complétée, et [cela exprime la notion que] c'est Hachem qui unit le couple.
Cela enseigne que tous les changements dans la réalité, comme le fait qu'ils se séparent physiquement en mâle et femelle, viennent d'Hachem. Cet aspect [d'apporter de la joie aux mariés est] "comme si l'on offrait un korban de remerciement" (guémara Béra'hot 6b) ... qui n'existe que pour enseigner que tous les changements dans la réalité sont dus à Hachem.
[le fait qu'on offre une offrande de remerciement, exprime la reconnaissance que D. est présent dans toute situation (rien ne peut se passer sans un décret de D.) et dans chaque changement de la réalité d'une personne. Par notre joie et nos mots, on conforte les mariés dans l'idée qu'ils ont fait le bon choix, et par là ils en viennent à remercier et apprécier davantage la Providence Divine (en capitalisant dessus, le couple sera moins tenté d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs, car convaincu que c'est le meilleur choix, car validé par Hachem). ]

En ce qui concerne ce qu'il est dit [qu'apporter de la joie aux mariés est considéré] "comme si l'on reconstruisait une des ruines de Jérusalem", l'interprétation est que l'union des mariés apporte l'achèvement de la formation de l'homme ; parce qu'il était auparavant considéré comme une forme déficiente, et qu'il est maintenant considéré comme une forme complète. Cela est comparable à la reconstruction des ruines de Jérusalem, car l'union des époux est un édifice, une nouvelle entité, construit par Hachem.

Il est dit que celui qui apporte de la joie [aux mariés] : "Il reçoit la récompense de l'acquisition de la Torah, qui a été donnée avec cinq voix" (Béra'hot 6b) ....
La Torah a été donnée avec cinq voix [le mot "voix" apparaît cinq fois dans le récit du don de la Torah (Yitro 19,16-19)]. [La Torah est l'ordre divin qui a été donné au monde, et elle apporte l'achèvement/perfection au monde. Par conséquent, celui qui apporte de la joie à la mariée et au marié complète l'union de la mariée et du marié, au point qu'il y a une réalité achevée, et une personne est considérée comme le monde entier ... l'homme étant un microcosme du monde entier.
De même, la Torah est un microcosme du monde entier. Lorsque l'on apporte de la joie aux mariés, dont l'union est l'achèvement d'une personne, qui est le monde entier, on mérite ainsi la Torah, qui est également la réalité achevée du monde entier, ce qui explique pourquoi la Torah a été donnée avec cinq voix.
Cette interprétation est incontestablement vraie et claire pour quiconque comprend la sagesse.
[Maharal, Tiferet Yisrael 30]

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-> Le sujet de l'épouse céleste est bien connue : il s'agit de la communauté d'Israël dans son ensemble [la source de toutes les âmes juives] et, en particulier, de l'étincelle divine qui se trouve à l'intérieur de chaque juif.
Le mot "épouse" (kalla) dérive de kilayon, qui signifie "achèvement" ou "expiration", comme dans : "Mon âme aspire, elle expire [kalta], aux parvis d'Hachem" (Téhilim 84,3).
Il s'agit de l'amour naturel et essentiel qui est enraciné dans chaque étincelle divine et qui consiste à vouloir mourir pour l'Unique, parce qu'il fait effectivement partie du Divin et qu'il est attiré par sa source ...
[un juif est prêt à sacrifier sa vie pour sanctifier le nom d'Hachem, car il y a une étincelle Divine dans l'âme du juif qui est attirée à Hachem. Combien de juifs même très loin de la religion ont été prêts à mourir pour D., leur intériorité aspirant à retrouver Sa source, à se jeter d'amour dans les bras d'Hachem. ]

Mais même si l'âme d'une personne est enracinée dans le désir et la passion d'être constamment attirée vers la source de sa formation ... en étant toujours en mouvement vers le Haut ..., néanmoins, ce [désir] est caché et enfermé dans une personne, et n'est en aucune façon révélé ... et c'est pourquoi le mot "mariée" (kalla) est dérivé de kilayon, comme dans : "Mon âme ... expire [kalta]", car cela fait référence à l'amour qui est caché dans l'endroit mystérieux du cœur du peuple juif ...
[ainsi tout juif a un désir de se connecter avec Hachem, mais cela est caché/latent et a besoin d'être révélé. ]

C'est l'idée de la danse devant la mariée : en dansant devant elle, nous éveillons en elle un point de connexion, la faisant passer du caché au révélé, et elle devient une sorte de réceptacle pour s'unir à son mari.
En effet, par sa joie et son plaisir, que nous lui transmettons en dansant devant elle, elle s'élève, et ce qui est bloqué en elle s'éveille et se révèle, son désir d'union ...
Il en va de même pour l'étincelle divine dans l'individu, que l'on appelle une mariée [d'Hachem] ; par la danse que nous exécutons devant elle, ce qui était caché en elle [c'est-à-dire l'amour de l'âme juive] s'illumine et se révèle.
[rabbi Dov ber Schneersohn - drouché 'Hatouna 2 - p.659 ]

=> Danser devant la mariée lui procure joie et ravissement, lui permettant de révéler son désir intérieur et son aspiration ardente pour son époux.
Chaque juif, et la communauté d'Israël dans son ensemble, est l'épouse d'Hachem. Dans leur essence spirituelle, ils aspirent à Hachem, mais ils doivent faire sortir ce désir et cette aspiration de leur lieu de dissimulation pour être révélés.
Lorsque nous dansons et nous réjouissons (de notre relation privilégiée, notre grande proximité avec Hachem par rapport aux autres nations), il est possible de révéler des sentiments qui sont latents en nous.

La résurrection des morts

+++ La résurrection des morts :

+ Selon le Rambam :

-> La résurrection des morts est un principe fondamental de la Torah, et celui qui n'y croit pas n'a pas sa place dans la Torah de Moché, notre maître.
Mais ce n'est pas le but ultime. Ce but, c'est le monde à Venir ... Les personnes dont l'âme reviendra dans leur corps mangeront, boiront, auront des relations sexuelles et des enfants, mais elles mourront après une très longue vie, comme celle des habitants de l'ère messianique.
La vie qui n'est pas suivie de la mort est la vie du monde à Venir, puisqu'il s'agit d'une vie sans corps.

Le roi oint (le machia'h) mourra, et son fils régnera après lui, puis son petit-fils. Le prophète a déjà annoncé la mort du machia'h : "Il ne faiblira pas et ne sera pas brisé jusqu'à ce qu'il ait établi la justice dans le pays" (Yéchayahou 42,04). [le verset implique que le machia'h va s'affaiblir et mourir après qu'il ait accompli sa mission d'établir la justice dans le pays. ]
Son royaume durera très longtemps, et la durée de vie des gens sera également très longue, car lorsque les soucis et les chagrins seront éliminés, la durée de vie des gens augmentera.
Ne soyez pas surpris si ce royaume dure des milliers d'années, car lorsqu'un groupe de bonnes personnes s'unit, il ne se dissout pas rapidement
[Rambam - Iguéret Te'hiat haMétim ; commentaire sur la michna, Introduction au 'Helek ]

=> Selon le Rambam, si la résurrection des morts est l'un des principes fondamentaux de la Torah, le but ultime est la vie dans le monde à Venir. Après la résurrection, les gens vivront une longue vie mais finiront par mourir à nouveau. Leur âme vivra éternellement dans le monde à venir, qui est entièrement spirituel.
L'ère messianique durera longtemps, le roi oint mourra et son fils régnera après lui.

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+ Selon le Ramban :

-> [Nos Sages (Sanhédrin 92b) ] disent : "Les morts que Hachem ressuscitera à l'avenir ne retourneront pas à leur poussière" ....
Cette question est souvent répétée par les Sages, comme ils l'indiquent à de nombreux endroits dans le midrach et la guémara : "l'expression : "Pour que tout aille bien pour vous" fait référence au monde où tout va bien, et l'expression : "Pour que vos jours soient longs" fait référence au monde qui est entièrement long" (guémara Kidouchin 39b).
Leur intention est que tous ceux qui méritent [d'être ressuscités] auront une longue vie, car il n'y aura pas de mort.

Le lieu de récompense des âmes et leur existence continue dans le monde des âmes est appelé par nos Sages "le jardin d'Eden" (Gan Eden). Ils l'appellent parfois "l'ascension" ou "l'académie céleste".
Plus tard, l'ère messianique arrivera et se déroulera dans ce monde.
Enfin ensuite, il y aura le jour du jugement et la résurrection des morts, qui est une récompense qui inclut à la fois le corps et l'âme. C'est le grand [but] premier auquel aspirent tous ceux qui placent leur espoir en Hachem, et c'est le monde à Venir, où le corps deviendra comme l'âme, et l'âme s'accrochera à la connaissance d'Hachem, comme elle le faisait dans le jardin d'Eden, le monde des âmes.
[L'âme] sera élevée avec une compréhension spirituelle encore plus grande, et tout cela continuera d'exister éternellement.
[Ramban - Torat haAdam - chaar haGuémoul ]

=> L'opinion du Ramban est qu'après la mort d'une personne, l'âme entre dans un monde spirituel appelé le gan Eden. Finalement, l'ère messianique arrivera, ce qui constituera une nouvelle époque dans ce monde.
Ensuite, le temps de la résurrection des morts arrivera. C'est l'époque de la récompense ultime, que les Sages appellent le monde à Venir.
Une fois les morts ressuscités, ils ne mourront plus. Le corps sera comme l'âme et ne mourra plus jamais.

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-> La raison de la création du monde en général et de la création de l'humanité en particulier, ainsi que leur but, est que Hachem a voulu une demeure spécifiquement dans les sphères inférieures.
Cela signifie que les sphères inférieures ... [qui comprennent toute] l'existence physique/matérielle, devraient être dans un état de négation [par rapport à Hachem]. C'est ainsi que la lumière du D. infinie, reposera sur elles et se révélera à travers elles ....
C'est pourquoi la Torah et les commandements ont été donnés ci-dessous et s'appliquent aux entités physiques et à une âme reposant spécifiquement dans un corps physique.

Dans le monde après la résurrection, Hachem éliminera totalement l'esprit d'impureté du monde ; il n'y aura plus de faute ni de mort dans le monde. Car Hachem abattra le mauvais penchant, qui est aussi l'ange de la mort.
L'humanité atteindra alors sa perfection absolue, non seulement grâce à son service [divin] et à la récompense qui en découle, mais aussi grâce à un don offert d'en-Haut ... Cette récompense sera reçue en bas, précisément par une âme qui est dans un corps. Ce sera le but ultime de ce monde, car le monde a été créé à l'origine pour que Hachem ait une demeure dans les sphères inférieures.
[rabbi Ména'hem Mendel Schneerson - Igrot Kodech 2:200 ]

=> Le but de la création du monde et de l'humanité est que ce monde sombre et bas devienne un lieu où la présence de D. réside et se manifeste ouvertement. Par conséquent, la récompense finale et durable se trouve spécifiquement dans ce monde.
L'état parfait de l'homme viendra par la résurrection des morts, lorsque son âme reposera dans un corps physique.

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+ Quel corps sera ressuscité?

-> Si [une personne est descendue dans ce monde] une fois et n'a atteint que le niveau de néfech mais n'a pas mérité de perfectionner complètement son âme avant de mourir, alors puisque ce premier corps n'a pas achevé l'amélioration de tous les aspects de la néfech, il ne sera ressuscité qu'avec l'aspect spécifique du nefech qu'il a amélioré ...
Les aspects du néfech qui ont été améliorés par le second corps, ainsi que l'ensemble du roua'h et de la néchama, seront avec le second corps au moment de la résurrection.
Le premier corps n'aura aucune part dans le roua'h ou la néchama, mais il partagera avec le second corps une partie du néfech, selon les parties du néfech qu'il a améliorées.
Les autres parties du néfech seront avec le second corps.
[rabbi 'Haïm Vital - chaar haGuilgoulim - Introduction 4 ]

[ Précision :
Selon la pensée kabbalistique, l'âme comprend plusieurs parties, dont le néfech, le roua'h et la néchama.
Le néfech est responsable des désirs et des instincts matériels d'une personne et constitue la force vitale du corps physique. Le roua'h est responsable du développement spirituel d'une personne, notamment des émotions, de l'inspiration et de la capacité à renier son ego pour faire du bien aux autres. La néchama représente le niveau spirituel le plus élevé, celui où une personne se consacre entièrement au développement spirituel et où le monde matérialiste n'a plus d'importance pour elle. ]

=> Une personne peut descendre dans ce monde en plusieurs réincarnations, perfectionnant à chaque fois une partie différente de son âme. Chaque corps sera ressuscité avec les parties de son âme qu'il a perfectionnées pendant qu'il habitait ce corps.

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+ Les relations familiales seront-elles rétablies?

-> Le lien des enfants avec leur père et leur mère ne cessera pas. Même après la résurrection, tous seront tenus d'honorer leurs parents. En effet, les corps qui reviendront à la vie contiennent en eux les aspects de l'âme qui est restée dans la tombe et qui plane sur les os.
Il s'agit de l'âme de l'enfance, qui a été attirée vers l'enfant par son père et sa mère. L'obligation d'honorer les parents n'est pas spécifiquement due [à leur rôle dans] la création du corps, mais parce qu'ils ont attiré l'âme de l'enfant par leur union.
[ rabbi Yossef 'Haïm - Responsa Rav Péalim II - Sod Yécharim 2 ]

=> Les seules relations familiales qui subsisteront au moment de la résurrection sont celles fondées sur l'âme. Par conséquent, les relations entre parents et enfants subsisteront, et il y aura une obligation d'honorer ses parents.

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+ Rouler dans les tunnels souterrains :

-> Selon le Zohar (1,118b) :
Rabbi Yo'hanan dit : "Les morts de la terre d'Israël reviendront à la vie les premiers ...
Les morts qui se trouvent hors de la terre d'Israël verront leur corps reconstitué. Puis ils rouleront sous la terre jusqu'à la terre d'Israël ; c'est là qu'ils recevront leur âme et non en dehors de la terre d'Israël."

-> Selon le Zohar (1,203b) :
Lorsqu'Israël se lèvera de la poussière, il y aura parmi eux beaucoup de boiteux et d'aveugles. Hachem fera alors briller le soleil sur eux pour les guérir, comme il est écrit : "Le soleil de justice brillera pour ceux qui craignent mon nom, et ses rayons seront guérisseurs" (Mala'hi 3,20).

La circoncision

+ La circoncision :

Les méritants d'Israël sont ceux qui font volontairement une offrande au Saint, béni soit-il, en présentant en offrande leurs enfants de 8 jours [pour la circoncision]. Lorsqu'ils sont circoncis, ils entrent dans les bonnes grâces d'Hachem, comme il est écrit : "Le juste est le fondement du monde" (Michlé 10,25). Puisqu'ils sont entrés dans le lot des justes, ils sont appelés justes.
[ "Ton peuple, ce sont tous des justes..." (Isaïe 60,21) = tous les juifs sont justes (tsadikim) lorsqu'ils entre dans l'alliance avec D. par la circoncision. ]
[Zohar 1,93a ]

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-> Ce commandement (de la circoncision) n'est pas là pour remédier à un manquement dans la conception de la Création, mais plutôt pour remédier à une déficience dans le caractère [de l'homme].
Le dommage physique causé à cet organe est l'objectif délibéré. La circoncision n'endommage aucune fonction vitale, et la capacité d'avoir des enfants n'en est pas affectée.
Mais l'ardeur de la sensualité et le désir excessif sont diminués grâce à cela ... C'est, à mon avis, la raison la plus importante de la circoncision.
[Rambam - Guide des égarés III,49 ]

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-> Telle est l'essence de l'alliance de la circoncision, qui est une alliance [permanente] entre deux parties qui étaient auparavant éloignées. En effet, le corps est éloigné [du spirituel], et c'est par cet organe que s'opèrent le rapprochement et la connexion (le lien entre notre âme et Hachem).
En réalité, cet organe est une exception qui nous enseigne tout le reste : le monde spirituel est proche, mais couvert de ténèbres. C'est pourquoi, lorsque la permission est accordée de retirer la couverture extérieure de cet organe, son aspect spirituel intérieur est éveillé ...

Le mérite de la circoncision accompagne toujours un homme ... et nous devrions apprendre de cela que Hachem marche partout avec une personne qui sert Hachem.
[ Sfat Emet - Lé'h Lé'ha 5644 ]

=> La marque de l'alliance (brit mila) indique le lien profond qui nous unit avec Hachem. Même lorsque nous sommes éloignés ou dans un endroit sombre, Hachem est toujours avec nous et il éclaire l'obscurité pour nous.

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-> Rabbi Shalom de Belz, invité à célébrer une circoncision, dit au père de l'enfant : "Aujourd'hui, ta circoncision a été accomplie". L'homme demanda avec étonnement : "Ma circoncision?"
Le tsadik expliqua : "Chaque mitsva doit être accomplie parfaitement, en pensée, en parole et en acte. Nous accomplissons l'acte de circoncision sur un nourrisson, mais il n'accomplit pas l'aspect de la pensée de la mitsva, car il ne possède pas encore la compréhension. Ce n'est que lorsque l'on fait entrer son fils dans l'alliance de notre patriarche Avraham que l'on rectifie la pensée qui manquait lors de sa propre circoncision".

L'essentiel [pour les parents] est de réfléchir à la grandeur du mérite et de la joie qui leur sont venus du fait qu'Hachem a déposé entre leurs mains une âme [précieuse] dans un corps saint, comptant sur eux pour la garder du mieux (qu'ils peuvent), en éduquant et en guidant l'enfant sur le chemin qui mène à la Maison d'Hachem ...
[ceci est particulièrement vrai à la date d'anniversaire d'un enfant, qui est moment de remerciement à Hachem (appréciation et prise de conscience de l'importance de ce don) et de réflexion sur comment l'éduquer au mieux. ]

Un sujet crucial concernant le nouveau-né est qu'après sa venue au monde, il doit être immédiatement entouré de choses saintes. On sait que les choses qu'un nourrisson, même âgé d'un jour, voit et entend ont un impact sur son développement. Par conséquent, le fait que le nourrisson soit entouré de sainteté est source de bénédiction et de succès pour [ses parents] qui méritent de l'élever vers [une vie qui comprend] la Torah, le mariage et les bonnes actions.
[rabbi Mena'hem Mendel Schneerson - Torat Mena'hem - Hitva'adouyot 5747 ]

La téchouva

+++ La téchouva :

+ L'âme retourne à Sa source :

-> Le mot hébreu pour repentir, téchouva, signifie retourner. Hachem est la source de toute la création, et lorsqu'une personne fait téchouva, elle retourne à la source de sa création.
Lorsqu'une personne qui s'est éloignée d'Hachem par la faute revient à Lui par amour, elle transforme un négatif en positif. L'éloignement de D., d'abord tragiquement négatif, est finalement positif, car il l'a rapproché de D.

La repentance, c'est le retour à Hachem de tout son cœur et de toute son âme. Cela fait partie de l'ordre du monde, car ce monde retourne à Hachem. Le monde n'a pas d'existence indépendante et retourne à Hachem d'où il vient et où tous les êtres vivants retournent. C'est ce qui les maintient dans l'existence, car ils retournent à Hachem ...
Parce que le repentir est le retour des éléments de la création à D. comme ils sont venus de Lui, lorsqu'un fauteur retourne à Hachem, même ses fautes volontaires deviennent des mérites, car il y a ici un retour à D. et un retour à l'ordre correct du monde.
Par conséquent, lorsque ce fauteur se repent, lui qui s'est éloigné de D. par sa faute, et que cet éloignement a nécessité un retour à D., cet éloignement devient un mérite, car il y a désormais retour à D. [ ses fautes volontaires deviennent des mérites, car son éloignement a créé un besoin de retour à D., ce qui est le mouvement de toute l'existence, car tout vient de D. et retourne à Lui. ]
Ceci n'est le cas que lorsque le repentir était par amour, car l'amour implique un attachement total à D.
[Maharal - Nétivot Olam - Nétiv haTéchouva 2 ]

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-> L'âme de l'homme est sainte et connectée à Hachem, mais les fautes cachent sa lumière.
Lorsqu'une personne fait téchouva, son âme brille à nouveau à l'intérieur d'elle-même, ainsi que dans sa source spirituelle en-Haut.
Toute personne juive possède un point qui est saint pour D., et c'est l'âme vivante. C'est par les fautes que le fardeau du matérialisme et de la matérialité dissimule la lumière de l'âme et qu'elle ne peut plus éclairer ...
Dans la mesure où l'on ramène la puissance de son âme dans notre corps, la puissance de notre âme illuminera notre source spirituelle en-Haut.
[ Sfat Emet - Nitsavim 5635 ]

-> Le repentir (téchouva) est le retour de l'âme à sa place. Les kabbalistes font une distinction entre le repentir supérieur et le repentir inférieur.
Le repentir inférieur consiste à se repentir d'actes inappropriés et l'âme retourne à sa source après en avoir été éloignée par la faute.
Le repentir supérieur, c'est lorsque l'âme s'accroche et se rapproche du Créateur, exactement comme elle était avant de descendre dans un corps.

[au sujet du repentir inférieur] :
Il est écrit : "Yaakov, l'attribution ['hével - mot signifiant aussi 'corde'] de son héritage" (Haazinou 32,9). Par analogie, [l'âme est] comme une corde dont l'une des extrémités est en-Haut et l'autre en bas. Si une personne tire sur l'extrémité inférieure, elle séparera l'extrémité supérieure (de sa place originelle) et la tirera vers elle autant qu'il est possible de la tirer.
Il en va littéralement de même pour la racine de l'âme humaine .... Elle tire sa subsistance de ses mauvaises actions et pensées dans les sanctuaires de "l'autre côté" (sitra a'hra), pour ainsi dire, d'où elle reçoit ses pensées et ses actions fauteuses ...
Lorsqu'une personne se repent correctement, elle extrait d'eux la nourriture qu'elle a canalisée par ses actions et ses pensées. En effet, par son repentir, elle rétablit la subsistance de la Présence divine à sa place.

[au sujet du repentir supérieur] :
Une fois que le vent est passé et les a purifiés, leur âme est capable de retourner littéralement à l'Être (Hachem), et de s'élever jusqu'à sa source et de s'attacher à Lui dans une union merveilleuse ...
Cela constitue un repentir complet. L'aspect de cette unification et de ce repentir constitue l'aspect du repentir supérieur qui suit le repentir inférieur.
[rabbi Shnéour Zalman de Liadi - Tanya - Iguéret haTéchouva 6-8 ]

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+ Le pouvoir du repentir et sa grandeur unique :

-> N'abandonnez pas l'espoir de vous de faire téchouva. Une personne peut encore racheter son âme par le repentir et les bonnes actions, même si elle a fauté à maintes reprises et fait beaucoup de mal aux yeux d'Hachem pendant toute sa vie.
Malgré [ses fautes], les portes du repentir ne sont pas fermées.
[ rabbi Elimélé'h de Lizhensk - Noam Elimelé'h - Emor ]

-> Rien au monde ne s'oppose au repentir, et Hachem accepte certainement tous les pénitents.
Si une personne fait téchouva, le chemin de la vie est prêt devant elle. Même si elle a causé des dommages par la faute, tout est réparé, et tout revient à son état réparé ... Donc, cette personne, même si elle a transgressé et causé des dommages là où elle n'aurait pas dû, lorsqu'elle se repent devant D., Il l'accepte et a pitié d'elle. Car Hachem est plein de miséricorde envers toutes Ses créations.

Venez et voyez ce qui est écrit : "Il s'est égaré dans la voie de son cœur" (Yéchayahou 57,17). Ensuite, il est écrit : "J'ai vu ses voies, et Je le guérirai ; Je le guiderai, et Je lui rendrai hommage, ainsi qu'à ceux qui le pleurent" (Yéchayahou 57,18).
Le verset dit qu' "il s'est égaré". Même si les réchaïm agissent délibérément, car ils sont allés "dans la voie de leur cœur", et que d'autres les avertissent mais qu'ils ne veulent pas y prêter attention, néanmoins, lorsqu'ils se repentent et choisissent le bon chemin de la repentance, la guérison se présente à eux ...
Hachem voit ses voies (au racha), qui vont inutilement vers le mal. Hachem dit : Je dois le fortifier.
C'est ce qui est écrit : "J'ai vu ses voies", c'est-à-dire qu'ils s'enfoncent dans les ténèbres. Hachem dit : Je veux lui donner la guérison. C'est ce qui est écrit : "Je le guérirai."
Hachem introduit la voie du repentir dans son cœur et la guérison dans son âme. "Je le guiderai" ... Hachem le guide sur le droit chemin, comme quelqu'un qui tient la main d'un autre et le sort de l'obscurité.
[Zohar 2,106b ]

=> Hachem a pitié de toutes ses créatures et aide même les réchaïm à revenir à Lui par le repentir. Il les retire des ténèbres en implantant le chemin du repentir dans leur cœur et le chemin de la guérison dans leur âme. Même si une personne a causé sa ruine en fautant, rien ne l'empêche de se repentir.
Hachem accepte tous ceux qui font téchouva et a pitié d'eux.

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-> Celui qui fait téchouva ne doit pas s'imaginer qu'il est éloigné du niveau des justes (tsadikim) à cause des transgressions et des fautes qu'il a commises. Ce n'est pas le cas. Au contraire, il est aimé et chéri du Créateur comme s'il n'avait jamais fauté.
Non seulement cela, mais sa récompense est grande, car il a goûté le goût de la faute, s'en est séparé et a vaincu son mauvais penchant.
Nos Sages ont dit : "À l'endroit où se tiennent les pénitents (baal téchouva), même les justes à part entière (tsadik gamour) ne se tiennent pas" (guémara Béra'hot 34b). Cela signifie que : leur niveau est plus élevé que celui de ceux qui n'ont jamais fauté, car les pénitents ont vaincu leur mauvais penchant plus que les justes.

Quelle hauteur de vue que celle du repentir (téchouva)! Hier, cette personne était séparée du D. d'Israël ... Elle criait vers Lui et ne recevait pas de réponse ... accomplissait des commandements et ils étaient déchirés devant lui ... et aujourd'hui, cette personne s'accroche/s'attache à la Présence Divine ... elle crie et est immédiatement exaucé ... elle accomplit les commandements et ils sont acceptés avec satisfaction et joie (par Hachem) ...
De plus, ses actions sont souhaitées.

Le chemin des pénitents est d'être extrêmement bas et humble. Si des imbéciles les méprisent pour leurs actes antérieurs et leur disent : " Hier tu as fait telle chose et hier tu disais telle chose ", les pénitents (baal téchouva) ne doivent pas se préoccuper de ces imbéciles. Ils doivent simplement écouter, être joyeux et savoir que c'est un mérite pour eux. Car chaque fois qu'ils ont honte des actes par lesquels ils ont fauté et qu'ils en sont embarrassés, leur mérite est grand et leur niveau s'élève.
C'est une faute absolue que de dire à un pénitent (quelqu'un qui a fait téchouva) : "Rappelle-toi tes actions précédentes", de les mentionner devant lui pour l'embarrasser, ou de mentionner des choses ou des sujets similaires pour lui rappeler ce qu'il a fait.
[ Rambam - Michné Torah - Hilkhot Téchouva 7,4-8 ]

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-> De même que l'on doit se repentir de nos fautes, il faut aussi rechercher nos mauvais traits de caractère, comme la colère, la jalousie, la recherche de l'argent, des honneurs, ...
On doit se repentir de tout cela ... lorsqu'une personne est imprégnée de [mauvais traits de caractère], il est difficile de s'en détacher.
[Rambam - Michné Torah - Hilkhot Téchouva 7,3]

"Chacun est considéré comme aveugle jusqu'à ce que Hachem lui ouvre les yeux" (midrach Béréchit rabba 53,14).
Mon maître et grand-père (le 'Hidouché haRim) explique ce qui suit : Tous les besoins de toutes les créatures sont préparés pour lui en tout temps et en tout lieu, mais ils sont cachés aux yeux de l'homme.
Lorsque Hachem ouvre les yeux, une personne voit que tout ce dont elle a besoin est devant elle.
[ Sfat Emet - 'Houkat 5659 ]

=> Hachem a déjà préparé pour l'homme tout ce dont il a besoin, mais cela n'est pas toujours évident. Il faut que Hachem ouvre les yeux de l'homme pour qu'il s'en rende compte.