Aux délices de la Torah

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"Il y a 17 jours entre Lag baOmer et Shavouot, ce qui est la guématria du mot : tov (bon).
Avant Lag baOmer, il y a 32 jours, ce qui est la valeur du mot : lèv (un cœur).

Ensemble, ils forment : "un bon cœur" (lèv tov), le prérequis et la meilleure disposition pour recevoir la Torah. "

[le Bnei Yissa'har]

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-> Pendant les 7 semaines du Omer, les élèves du rav Israël Salanter s'efforçaient d'acquérir une à une les 48 qualités par lesquelles on se rend maître de la Torah (cf. Pirké Avot 6,6), se consacrant chaque jour à un autre qualité.
Le dernier jour de ces semaines (la veille de Shavouot), ils révisaient ces 48 qualités afin de les intégrer.

Il est intéressant de noter que la 32e qualité permettant d'acquérir la Torah est : "L'amour de ses prochains" (selon l'ordre dans lequel elles sont énumérées).
Par conséquent, on peut penser que les élèves de rabbi Akiva consacrèrent le 32e jour du Omer à multiplier les preuves d'amour et à se manifester davantage de respect.
Cette attitude permit d'effacer le mal des jours précédents et le lendemain, le 33e jour du Omer (lag baOmer), ils cessèrent de mourir.

"Chaque juif doit avoir une détermination totale de faire son alya, et venir vivre en Israël.
[...]
C'est précisément [la raison] pour laquelle des tragédies nous sont arrivées durant ces 2000 dernières années.
Nous avons totalement oublié Israël : pas une personne sur mille souhaite sérieusement y vivre ...
Les juifs pensent vraiment qu'en vivant tranquillement en dehors d'Israël, ils ont trouvé un autre Israël et une autre Jérusalem.
[...]
Aussi longtemps que les juifs ne feront pas de leur terre leur occupation principale, leur Torah ne sera pas totalement réalisée, car la Torah et la terre [d'Israël] sont dépendantes l'une de l'autre.
[...]
En réalité, il est surprenant que les saints juifs, qui partout où ils ont vécu, ont fait tellement d'efforts afin de réaliser les mitsvot au mieux, mais ils sont apathiques en ce qui concerne cette mitsva [d'habiter en Israël] qui est la fondation de toute la Torah.
[...]
La véritable raison pour laquelle ils ne font pas leur alya : c'est parce qu'ils rejettent la terre d'Israël."

[Rabbi Yaakov Emden - (1697-1776) - dans sa préface de son Siddour Beit Yaakov]

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Rabbi Yaakov Emden y écrit également :

-> Pourquoi les gens refusent d'aller en Israël?
Pour l'argent.
Une personne est prête à entreprendre de dangereux voyages afin d'amasser des biens, mais pour aller en Israël, elle est paresseuse.

-> En négligeant l'importance de la mitsva de venir en Israël, on se rend quitte (à l'image des explorateurs dans le désert) de la faute de mépriser Israël.
[les explorateurs (méraglim) affirmaient : nous nous concentrerons mieux dans la Torah et dans notre service Divin dans le désert car nous recevons la manne du Ciel, et ainsi nous ne sommes pas dérangés à devoir chercher de quoi nous nourrir, ce qui ne sera pas le cas si nous entrons en terre d'Israël.
Nous agissons de même de nos jours en se racontant toutes sortes de belles légitimations à nos yeux pour ne pas venir vivre en Israël.]
Il ajoute que c'est cela qui a entraîné notre difficile exil, nos persécutions, et le fait de ne jamais être tranquilles et en paix.

-> Rabbi Yissa'har Shlomo Teichtal (Ein haBanim Sémé’ha) enseigne :
Même rabbi Zeira, qui était très vigilant à propos de sa parole, a appelé les juifs babyloniens : "les Babyloniens fous" (guémara Méguila 28a), et ce bien qu'ils étaient énormes en Torah (des guédolé Torah), car ils ne sont pas montés en Israël à l'époque de Ezra. [préférant rester en Babylonie] ...

Rabbi Yossef 'Haïm Sonnenfeld ... maintient que même des tsadikim peuvent être des explorateurs (méraglim). En effet, ceux qui s'opposent à l'alya, à la reconstruction et la réinstallation en Israël appartiennent au camp des méraglim.
Mais tous ceux qui choisissent l'alya appartiennent au camp de Yéhochoua et de Kalev ... [qui] se sont eux-mêmes sacrifiés pour l'alya.
Tout le monde voulait leur jeter des pierres, mais ils ont dit : "Montons, montons-y et prenons-en possession [de la terre d'Israël/Canaan]!" (Chéla'h Lé'ha 13,30).

"Les tsadikim sont considérés comme vivants même après leur mort, tandis que les réchaïm sont considérés comme morts même de leur vivant."

[midrach Tan'houma - Vézot haBéra'ha]

"L'homme doit toujours anticiper la prière avant d'être confronté aux moments de détresse ou à tout problème."

[guémara Sanhédrin 43b]

Lorsqu'on en vient à oublier papa Hachem, Il nous envoie des difficultés pour que l'on se tourne vers Lui.
Prier, c'est s'éviter ces moments de galère, c'est s'ouvrir les conduits des bénédictions, et c'est montrer à Hachem à quel point notre vie dépend de Lui.

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-> Le Rachba (Téchouvot 5,51) explique que le mot : "béra'ha" (bénédiction) vient de la même racine que : "béré'ha" (un réservoir).

De même qu'un réservoir contient une vaste quantité d'eau, de même les bénédictions de Hachem sont un réservoir infini de miséricorde et de bonté, dont nos prières sont les tuyaux par lesquels nous pouvons amener sur nous ces bénédictions divines.

"L'étude désintéressée de la Torah constitue la plus grande des mitsvot, elle suscite une prodigieuse dynamique de sainteté.

Inversement, des propos futiles et la moquerie, qui sont l'inverse de la Torah et qui représentent les fautes les plus graves, génèrent une force d'impureté dont l'influence est immense.
Le plaisir que l'on dégage de ces attitudes est supérieur à celui de toutes les autres fautes."

[Gaon de Vilna - Even Chléma 7,6]

Cela nous éclaire sur la tendance que l'on a d'aimer bavarder de choses et d'autres.
En effet, de même que la Torah est le plus grand des kiff dans la sainteté, les paroles mauvaises et inutiles sont également le plus grand kiff mais dans l'impureté.

A ce sujet, le Gaon de Vilna a écrit : "Chaque fois qu'un homme se muselle (hors paroles nécessaires), il mérite de jouir de la Lumière cachée, qu'aucun ange ni aucune créature ne peuvent imaginer!"

[En ce privant d'un tel kiff interdit, nous sommes assurés en contrepartie d'une récompense énorme!]

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-> "La médisance est équivalente à toute les autres fautes"
[Rambam - commentaire sur Pirké Avot 1,7]

"Hachem a dit : "Parmi toutes les nations, Je voulais que seul Israël s'attache à Moi" ...
Voila pourquoi le verset dit : "Vous devrez être saints" (Kédochim tiyou) : vous particulièrement, vous devez être saints."

[Zohar - Kédochim 80b]

"Le seul chemin vers une vie facile est de vous concentrer sur ce que vous avez et non pas sur ce qui vous manque."

[ le 'Hafets 'Haim - Kountras Néfoutsot Israël ]

Israël & étude de la Torah

-> "Il y a 10 portions de Torah dans le monde : 9 sont en Israël, et une seule dans le reste du monde"
[midrach Esther rabba 1]

-> "Il n'y a pas de Torah, comme celle de la terre d'Israël"
[midrach rabba 16,4]

-> "Il y a une aide divine dans l'étude de la Torah en Israël ...
[Ceux qui y étudient] arrivent à atteindre des accomplissements plus grands dans leur étude de la Torah que ceux qui étudient en dehors de la terre [d'Israël]."
[Rav Eliyahou Dessler - Mikhtav méEliyahou]

-> Celui qui étudie la Torah en Israël mérite de se rappeler de son étude, tandis qu'en dehors d'Israël, il a des difficultés à cela.
[Rabbi Yaakov Emden - Introduction du Amoudé Chamayim]

-> "Loué soit celui qui mérite de résider en Israël, car il atteint la complétude dans la Torah et les mitsvot"
[le 'Hovot Yaïr]

-> "Hachem a ordonné que l'objectif essentiel de venir en terre [d'Israël] est de planter des arbres fruitiers, faisant référence aux étudiants en Torah"
[Ohr ha'Haïm - Vayikra 19,23]

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-> "Si tu désires voir la présence divine dans ce monde, étudie la Torah en terre d'Israël"
[midrach Téhilim 105]

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-> "Mais de Tsion, on dit : Celui-ci et celui-là y sont nés" (oultsion yéamar : ich vé'ich youlad ba - Téhilim 87,5)
La guémara (Kétoubot 75a) explique que la double expression : "ich vé'ich" (אִישׁ וְאִישׁ - litt. un homme et un homme), nous enseigne que les habitants d'Israël sont [spirituellement] 2 fois plus grands que ceux des autres pays.
Pour preuve, l'exemple de Rabbi Yirmiya : tant qu'il vivait à Bavél, il était un élève moyen et parvenait difficilement à saisir ce qu'il étudiait, mais lorsqu'il vint s'installer en terre d'Israël, ses dons se développèrent si rapidement qu'il ne tarda pas à surclasser ses condisciples demeurés à Babylone.

Selon Rachi, ce verset est une prophétie pour les temps messianiques. Tous les empires et nations de la terre auront de l'estime pour les gens nés à Tsion, et toutes les fois qu'ils reconnaîtront un natif de Tsion demeuré en exil, ils s'empresseront de l'escorter jusqu'à sa patrie.

-> Cette même guémara explique également que cette double expression : אִישׁ וְאִישׁ, nous enseigne qu'il existe 2 sortes de personnes susceptibles d'être appelées : "enfants de Tsion" : ceux qui y sont nés de fait, et ceux qui ont toujours rêvé d'y habiter.

-> A l'époque du mandat britannique, il y avait des quota très stricts d'immigration, et le nombre de juifs autorisés à monter en terre d'Israël était extrêmement limité.
Cependant, toute personne née en Palestine était autorisée à y revenir sans conditions.

Un groupe de juifs désespérés prit un jour contact avec rabbi Yossef 'Haïm Sonnenfeld, rav de Jérusalem.
Pour eux le seul moyen de pouvoir monter en Israël était de prétendre y être nés.
Rav Sonnenfeld, qui était pourtant scrupuleusement honnête (émet), les autorisa à faire une déclaration dans ce sens.
Il expliqua : "Le Talmud, nous enseigne que celui qui désire ardemment vivre à Tsion mérite d'être appelé : "enfants de Tsion", au même titre que celui qui y est né!"
[haIch al ha'Hokhma II - p.154]

-> Le 'Hatam Sofer (Drachot - discours Shabbath haGadol de 1798) affirme : "Quiconque désire [sincèrement] monter en terre d'Israël est considéré comme s'y étant déjà établi."
En effet, il rapporte la guémara (Béra'hot 6a) qui dit que tout celui qui veut vraiment faire une mitsva mais qui ne peut pas la faire, alors la Torah considère comme s'il l'avait faite.
Le Tachbets (Téchouvot 3,288) est également de cette opinion.

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Voir également b'h :
-> https://todahm.com/2017/12/11/5802
-> https://todahm.com/2015/04/30/letude-de-la-torah-en-israel

"Tu réprimanderas ton prochain." (Kédochim 19,17)

-> La guémara Yébamot (65b) nous enseigne :
"De même qu'il est une mitsva de dire ce qui sera entendu par le destinataire de la réprimande, de même est-ce une mitsva de ne pas dire ce qui ne sera pas entendu. "

-> Le Séfer ha'Hinou'h (commandement n°239) explique :
"Si les remontrances se révèlent sans effets : soit parce que leur destinataire n'est pas disposé à les entendre, soit parce qu'il est violent et dangereux ; il n'y a pas d'obligation de le réprimander. [...]
Il faut bien considérer si nos paroles seront efficaces avant de les adresser à celui qui a péché, et placer notre confiance en D., afin qu'Il nous aide à lutter contre Ses ennemis.

Et si le pécheur se repent, sa récompense sera immense."

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-> La guémara Baba Métsia (31a) affirme : "Réprimande-le même 100 fois, s'il le faut!"

Le Saba de Kelm nous précise que cela nous renseigne sur la manière dont nous devons procéder pour formuler une remontrance.

= Il ne faut pas l'émettre d'un coup, en une fois.
Mais nous devons la morceler, et l'adresser par petites doses ("même 100 fois, s'il le faut!").

Telle est la façon la plus efficace de toucher l'auditeur et de l'influencer positivement.

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-> Le rav Aharon Kotler nous explique qu'il est préférable d'influencer positivement son prochain de façon agréable et chaleureuse.

Nos Sages enseignent en effet (guémara Arakhin 16b) : "J'aurais pu penser qu'il faille le réprimander jusqu'à ce que son visage se décompose de honte. C'est pourquoi, il est écrit [aussitôt ensuite] : "et tu ne porteras pas de péché contre lui" [pour lui avoir fait honte]. "

Mais, il existe une manière d'intervenir meilleure encore que la critique en douceur : l'influence indirecte.

Celle-ci est possible dès que plusieurs personnes sont en présence, et que l'acte positif de l'une peut marquer toutes les autres et les inciter à l'imiter.
En revanche, une mauvaise action risque d'entraîner vers le mal tout le reste du groupe.

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+ Supplément :

-> Un jour, un proche disciple du 'Hafets 'Haïm se plaignit qu'il avait parlé pendant 2 heures devant une assemblée nombreuse, et que ses paroles semblaient n'avoir influencé personne.

Il demanda : "A quoi servent les sermons, s'ils n'incitent pas les auditeurs au repentir?"

Le 'Hafets 'Haïm lui répondit : "Nous connaissons l'enseignement du Gaon de Vilna, selon lequel pour chaque instant où il aura gardé le silence et se sera gardé d'émettre des paroles interdites, l'homme jouira de la lumière réservée aux Justes, que même les créatures célestes ne peuvent entrevoir.

Or, si telle est la récompense pour un seul instant, que dire de celle que vous recevrez pour avoir fait taire une assemblée entière 2 heures durant, et avoir ainsi empêché ses membres d'émettre de la médisance et d'autres propos interdits."

Relation homme & animaux

+++ L'humanité selon la Torah ... (relation homme & animaux)

"Au terme des jours de purification [après la naissance] d'un fils ou d'une fille, elle apportera un agneau de moins d'un an et un tourtereau comme sacrifice expiatoire à la porte de la Tente d'assignation, au Cohen." (Tazria 12,6)

-> La Torah mentionne ici le : "tourtereau" (béné yona) d'abord, alors que d'ordinaire, partout ailleurs dans la Torah, la "colombe" (tor) est citée d'abord.
Par exemple, dans le verset suivant (12,8), il est dit : "Si elle ne peut apporter un agneau, elle prendra 2 colombes ou 2 tourtereaux."

-> Le Baal haTourim relève cette différence et l'explique ainsi : on sait que les colombes servent d'exemple de la fidélité dans le couple, au point que si l'un des "conjoints" meurt, le second meurt aussi de peine. Il n'existe pas chez eux de second mariage.

Ainsi, dans notre verset, comme une personne qui a accouché ne doit offrir en sacrifice qu'un seul oiseau : soit un jeune tourtereau (ben yona), soit une colombe âgée (qui a déjà un conjoint - tor), la Torah donne la préférence au tourtereau afin de ne pas séparer un couple de colombes et causer de la peine au conjoint restant seul, jusqu'à ce qu'il en meurt.

=> Voilà pourquoi, dans ce cas uniquement (où l'on ne sacrifie qu'un seul oiseau), le tourtereau est cité avant la colombe.

Quelle sensibilité émane de la Torah!
Quelle finesse d'analyse de la souffrance que nous devons éviter aux animaux.

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+ Il existe de nombreuses mitsvot liées à cette interdiction démontrant cette grande sensibilité.

1°/ Par exemple, la Torah nous enseigne (Dévarim 22,10) : "Tu ne laboureras pas avec un bœuf et un âne ensemble."
Il est défendu d'atteler 2 espèces d'animaux ensemble pour le labour.

Le Baal haTourim écrit que l'une des raisons de cette interdiction est de ne pas causer de la jalousie à l'âne.
En effet, comme le bœuf rumine et mâchonne sans cesse, l'âne peut croire qu'il est toujours en train de manger et en devenir jaloux.

=> Pour lui éviter cette peine, ils ne doivent pas se trouver l'un à côté de l'autre pour tirer une charrue ou une voiture.

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2°/ D'après la Torah, si un bœuf encorne un homme et le tue, il faut lapider le bœuf.
Le cas doit cependant être présenté au tribunal de 23 dayanim (juges), pas moins que la condamnation à mort d'un être humain!

La décision d’exécuter cet animal n'est pas prise à la légère, bien qu'il s'agisse d'une bête dangereuse.

D'après la 1ere michna de Sanhédrin, cela ne concerne pas seulement un taureau mais toute bête ayant tué un homme : un âne, un mouton, ou même un coq s'étant attaqué à la tête d'un bébé.

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3°/ La guémara Shabbath (121) nous enseigne : le Shabbath, si une bête est tombée dans une mare ou un puits et qu'elle ne peut en sortir, il est permis de lui jeter des cousins et des couvertures afin qu'elle puisse grimper dessus et sortir de l'eau, alors qu'il est normalement interdit de transformer un objet permis en objet mouksé (interdit).

Ainsi, cette défense rabbinique est levée pour éviter la souffrance à des animaux.

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+ Jusqu'à quel point la Torah nous a-t-elle ordonné de ne pas faire souffrir les animaux?

-> La loi juive a tranché d'après la guémara Béra'hot (40a) :
Rav a dit : "Un homme n'est pas autorisé à manger avant qu'il ait donné à manger à son animal, comme il est écrit (dans le 2e paragraphe du Shéma) : "Je donnerai de l'herbe dans ton champ pour ses animaux", et ensuite seulement il est marqué : "Tu mangeras et seras rassasié"."

-> La rav Wozner disait : "On n'a pas le droit d'être cruel envers les animaux."

-> Le rav Moché Feinstein (Iguérot Moché 'Hol hamoéd 2,47) a dit : "Il est permis de tuer des mouches, des moustiques, des insectes et autres animaux nuisibles comme les souris, et les rats, mais il vaut mieux ne pas les tuer de ses mains.

On utilisera de préférence un poison pour ne pas habituer nos mains à commettre des actes cruels car D. hait la cruauté."

-> Lorsqu'on le fit monter dans un wagon à bestiaux qui l'emportait vers une mort certaine à Auschwitz, le rabbi Yits'hak Rozensweig (de Neitra en Hongrie) cria à son ami qu'on avait laissé sur le quai :
"J'ai des poules à la maison qui n'ont rien mangé depuis ce matin. Rends-moi service et donne-leur à manger et à boire!
Faire souffrir les animaux est une interdiction de la Torah!"

-> Le Rabbi Ephraïm Krakowski (de Jérusalem), lorsque son épouse lui demanda un jour de monter un matelas de la remise, elle le vit faire des allers-retours et s'attarder.

Elle lui demanda : "Pourquoi ne m'apportes-tu pas le matelas?"
Il lui expliqua : "Parce qu'une poule s'est endormie dessus, et que je ne voudrais pas la réveiller!"

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-> Le rav Epstein, lors d'un voyage en Allemagne 50 ans avant la 2e guerre mondiale, avait vu dans la rue un Allemand embrasser son chien.

Le Gaon s'arrêta et dit : "Cet endroit est dangereux, il faut le quitter.
Si les gens de ce peuple embrassent des animaux, c'est le signe qu'ils sont capables d’assassiner des hommes, car le verset dit : "Ceux qui assassinent les hommes embrassent les veaux." (Ochéa 13,2).

Malheureusement, la terrible Shoah a bien confirmé ces remarques.

D'ailleurs, le chef du camp de concentration d'Auschwitz : Rudolf Hess (que son nom soit effacé), a fait construire sa maison à côté de la barrière du camp.
Il vivait là avec son chien qu'il caressait sans cesse.

De sa fenêtre, chaque fois que pour se divertir, il visait un juif squelettique pour l'abattre d'une balle, il embrassait son chien si le coup avait réussi.
Il était d'ailleurs un fervent militant de l'association pour la protection des animaux.

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-> On peut voir des personnes de tout âge, qui sont prêtes à accepter tous les caprices/désirs de leur chien (ou autre animal), tandis que s'il s'était agi de son enfant, il lui aurait administré une bonne paire de gifles.

On demanda à une personne pourquoi il sortait si souvent avec son chien, alors qu'il laissait son enfant à la maison, et il a répondu : "Le chien ne parle pas, et il n'est pas effronté. Il ne me harcèle pas avec ses caprices lorsque je me promène avec lui."

=> Si les animaux pouvaient parler, on ne les traiterait pas avec autant d'égards.
A l'image de l'ânesse de Bilam qui a ouvert la bouche (pour lui dire des paroles de vérité), et il lui a alors dit : "Si j'avais eu une épée, je t'aurai tuée!"

Source (b'h) : compilation personnelle issue du "Binéoth Déché" du Rav David Chaoul Greenfeld