Aux délices de la Torah

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"Vivrions-nous 1000 ans que nous ne parviendrons pas à louer D. pour Ses bontés d'un jour."

[le 'Hafets 'Haïm - dans son livre : "Nid'hé Israël" - chapitre 2]

Le 'Hafets 'Haïm continue en disant :
"Nous lui sommes encore plus redevables de nous avoir donné, malgré notre petitesse et notre indignité, Sa sainte Torah dans laquelle Il nous parle comme un père à son fils unique, nous révèle Son amour pour nous : "Je vous ai aimé, dit D."

Il nous y recommande de choisir la vie, comme il est écrit : "Regarde, j'ai mis devant toi la vie et la mort ... et tu choisiras la vie", afin que nous méritions de nous rapprocher de Lui éternellement et de recevoir Ses bienfaits sans limites.

Si un homme faute, il montre, d'une part son ingratitude envers D. pour tout ce qu'Il a fait pour lui depuis sa venue au monde, et d'autre part sa bêtise, car il laisse le mauvais penchant l'empêcher de reconnaître les bienfaits de D.
[...]

Si je m'écarte de Lui en ce monde, Il s'écartera aussi de moi dans le monde de la récompense, où je n'aurai aucun appui que Lui.
[...]

Si l'homme faute en ce monde, c'est qu'il pense pouvoir se dérober à son D., mais son visage ne se couvrira-t-il pas de honte au monde futur, quand il devra implorer de Sa bonté que D. le fasse ressusciter? "

L’importance de la Torah … (épisode n°5)

+ L'importance de la Torah ... (épisode n°5)

"Heureux est Israël dont le D. s’est épris parmi tous les peuples et dans Son amour, leur a donné la Torah de vérité pour qu’ils connaissent Ses voies.

Celui qui peine pour étudier la Torah s’approche de la connaissance de Ses saints Noms, car toute la Torah forme un des noms de D.

Celui qui, au contraire, néglige l’étude de la Torah, s’éloigne de D. "

[le Zohar – paracha Emor]

La beauté chez la femme …

+ La beauté chez la femme ...

1°/ Beauté morale ou beauté physique?

Quand la Torah parle de beauté de la femme, elle fait allusion en 1er lieu à la beauté morale.
Toutefois, les Sages affirment : "l'essence de la femme, c'est la beauté" (guémara Kétoubot 59b).

On ne peut glorifier la beauté physique quand elle n'est pas accompagnée par des qualités de cœur et d'esprit (à l'image des paroles du roi Salomon : "Mensonge que la grâce! La femme qui craint D. est seule digne de louanges" - Michlé 31,30).

Rabbi Akiva enseigne : "Qui peut-on qualifier d'homme riche? C'est celui dont la femme est belle dans sa conduite" (guémara Shabbath 25b).

=> La beauté physique n'a de sens que si elle est accompagnée de la beauté intérieure.

Toutefois, la beauté physique a aussi un rôle à jouer au sein du couple, comme le proclame la guémara (Yébamot 63b) : "La femme (vertueuse), qui est jolie, procure à son mari un tel bonheur qu'il imagine que ses jours sont doublés".

[dans la guémara Nédarim 66a, on parle de Rabbi Ismaël fils de Rabbi Yossi qui embellissait les femmes au physique repoussant afin de leur permettre de se marier.
Il y disait : "Les filles d'Israël sont jolies, c'est la pauvreté qui les enlaidit". ]

2°/ L'importance d'être belle physiquement pour son mari :

Pour plaire à son conjoint, l'épouse doit utiliser tous les moyens à sa portée "pour se faire belle avec modestie, charme et décence" (Réchit 'Hokhma).

-> D. Lui-même nous encourage dans cette voie puisqu'Il a fait descendre dans le désert, pendant 40 ans, une poudre spéciale qui servait à fabriquer du maquillage et des parfums.
Ainsi, chaque matin, tombaient avec la manne, ces produits indispensables à la paix du foyer et aussi nécessaires que le pain et l'eau.
[guémara Yoma 75]

-> Ezra Hassofer, de retour de Babel, à l'époque de la reconstruction du 2e Temple, a promulgué différents décrets pour renforcer le peuple juif et encourager le retour à la Torah.
Il n'a pas oublié les femmes et il a nommé des colporteurs qui se rendaient de village en village pour vendre des bijoux, du maquillage, des parfums, ... afin que toute épouse soit agréable aux yeux de son conjoint.
[guémara Baba Kama 80]

-> Selon Beit Hillel, il est recommandé de flatter la mariée et de dire à son mari "La Kala est belle et gracieuse" (même si elle est vilaine, borgne ou bossue) et ceci pour la rendre chère aux yeux de son époux, et lui éviter le regret d'avoir peut-être fait une mauvaise affaire.
[guémara Kétoubot 16b]

+ Selon le Ben Ich 'Haï ('Houké Hanachim - ch.13) : "La femme veillera à se parer de bijoux et à se faire belle dès son réveil, même si son époux ne semble pas attacher d'importance à ces détails extérieurs".

+ Le Rav 'Haï Gaon (Chaaré Téchouva) de dire qu'une femme mariée qui ne soigne pas son apparence attire la malédiction sur elle, car elle ne protège pas son époux des tentations de la rue.

+ Rachi commente le verset de Kohélet (8,15) en disant entre autre : "Celui qui n'est pas joyeux de son sort dans sa vie conjugale est enclin à convoiter la femme de son prochain".

+ La guémara (Ta'anit 23a) nous parle de 2 tsadikim (Abba 'Hilquia et de sa femme).
Cette épouse vertueuse allait à la rencontre de son mari parée de bijoux et de ses plus beaux atours quand il revenait de son travail.
Les Sages, surpris de cette conduite, ne manquèrent pas de l'interroger.
Et Abba 'Hilquia de répondre : "Afin que je ne porte pas les yeux sur une autre femme!"
[S'il en est ainsi d'un grand saint, que peut-on dire des autres hommes qui ont besoin d'une attention redoublée de la part de leur épouse?]

+ Rachi (sur la guémara Baba métsia 107b) de dire : "Quand la femme s'arrange joliment à la maison, elle fait plaisir à son époux et le protège même à l'extérieur".
[c'est la raison pour laquelle, il est dit qu'un célibataire est considéré comme n'ayant point de rempart, il est une sorte de ville ouverte à tous les dangers. ]

+ Nos Sages ont permis à la femme nidda, période où elle est interdite à son époux de se maquiller et de se parfumer, sans exagération (Choul'han Aroukh, yoré déa, siman 195 - 9).
Ils ont également autorisé la jeune épouse, pendant les 30 jours qui suivent son mariage, à se laver le visage le jour de Kippour alors qu'il est interdit à tout juif de plonger ne serait-ce qu'un doigt dans l'eau.
La nouvelle mariée doit particulièrement être charmante.

De même, à 'hol hamoéd Péssa'h et Souccot, il est permis de fabriquer des ornements pour les dames, bien qu'il soit interdit de travailler, et cela même s'il s'agit d'une personne âgée "ayant un pied dans la tombe" (guémara Moéd katan 9)

+ La Sages accordent une telle importance à ce que la femme soit nette et soignée qu'une guémara (Mo'éd Katan) nous décrit longuement les diverses sortes d'épilation qu'employaient les jeunes filles :
- celles qui étaient pauvres se servaient de la chaux,
- les riches utilisaient la semoule,
- les princesse l'huile de myrrhe.

+ Selon la guémara Kétoubot (59) : Toute femme désir qu'on lui offre des bijoux pour se rendre plus jolie"

+ Selon la guémara Sota (47a) : Rachi commente "la femme est belle pour son mari", en disant : "elle est toujours belle aux yeux de son conjoint même si elle est laide".

Cependant, même la plus belle femme du monde dans la mesure où elle se néglige, deviendra repoussante aux yeux de son époux.
La guémara (Baba Batra 58a) nous dit : toute femme à côté de Sarah ressemblait à un singe, car elle était une des 4 plus belles femmes au monde.
Néanmoins, Eve était encore plus resplendissante que Sarah.

Comment Adam a-t-il réagi devant une créature aussi irrésistible?
Le midrach nous raconte un fait incroyable : Adam l'a rejeté et s'en est dégoûté!
Il a demandé à D. de la reprendre et de créer une autre femme.
Tout simplement parce que cette beauté extraordinaire, sortie de son propre corps, portait encore les traces de sang résultant de l'opération subie.

D. a de nouveau endormi Adam et au lie de créer un être nouveau, Il a fait laver, parfumer, maquiller et coiffer Eve de tresses artistiquement roulées et l'a revêtue de 24 ornements et bijoux.
Adam, à son réveil, l'a trouvée splendide et a proclamé : "C'est elle dont je rêvais!"
Il n'a pas reconnu la 1ere qui lui avait été présentée ; elle lui semblait une créature nouvelle.

Comment un passage dans un salon de beauté suffit-il à transformer à ce point une femme et à la rendre chère aux yeux de son époux?
N'avait-il pas vu qu'elle était extraordinaire et qu'il manquait seulement une bonne douche et un grand maquillage?
Pourquoi D. ne l'a pas présenté directement apprêtée convenablement?

C'est pour nous donner une leçon vivante à toutes les femmes de soigner leur apparence afin de ne pas être repoussantes aux yeux de leurs époux.

C'est également une invitation aux hommes afin de les encourager à acheter à leur épouse, en particulier à l'occasion de chaque fête, tous les produits de beauté, les parfums, les bijoux et les atours nécessaires (Béréchit Rabba 17,18).

Source (b"h) : compilation personnelle issue du très beau livre de la rabbanite Amar : "Le secret de la couronne"

Shabbath & l’obligation de rêver …

+ Shabbath & l’obligation de rêver …

Il est écrit dans la guémara (Béra’hot 14a) : "Rabbi Yona affirmait au nom de Rabbi Zéra que toute personne qui dort sept jours sans faire de rêve est appelée : "mauvaise". "

Le Gaon de Vilna de commenter (Sdé Elyahou) :
"Cela semble étonnant : est-ce qu’une personne peut décider de faire un rêve ?
Comment une telle chose peut-elle évaluer le niveau moral d’une personne, bon ou mauvais ?

La réponse est la suivante : nous savons que ce monde, avec tous les plaisirs qu’il renferme, est un rêve fugitif, une vanité [qui nous prépare au monde futur]. […]

Si une personne prend conscience que sa vie n’est qu’un rêve, il fera certainement de ses ambitions spirituelles une priorité et reléguera ses propres désirs au second plan.

Mais les hommes oublient cela, ils se plongent dans les vanités de ce monde.

L’homme passe toute sa semaine à gagner sa vie et ne prend pas le temps de penser au but de son existence.
Mais le Shabbat, lorsqu’il n’a plus ces soucis en tête, s’il ne prend toujours pas le temps de réfléchir au but de sa vie, s’il ne réalise pas que ce monde est juste un couloir vers le monde futur, cela lui sera alors compté comme une faute.

Tel est le sens de : "Celui qui dort 7 jours…" = Si une personne passe 7 jours, y compris le Shabbat, sans faire de rêve, c’est-à-dire sans prendre conscience que ce monde n’est qu’un rêve, il est appelé mauvais.

=> Tous les 7 jours, une personne devra méditer sur le but de sa vie par un travail d’introspection."

"L'orgueil : racine de tout mal."

[le Abir Yaakov - Guinzé haMélé'h - Tikoun haTéchouva ]

"Il n'est pas de plus grande richesse que celle de la Torah."

[le Abir Yaakov - Alef Bina 67]

L’importance de la Torah … (épisode n°4)

+ L'importance de la Torah ... (épisode n°4)

"Vois combien la Torah est précieuse à D.
Toute personne qui fait des efforts pour l’étudier est aimée en haut et aimée en bas.

D. écoute ses paroles et ne l’abandonne ni en ce monde, ni dans le monde futur. "

[le Zohar – paracha Vayichla’h]

+ "Etant donné que le Temple a été détruit par la haine gratuite, il sera donc certainement reconstruit par l’amour pour nos frères juifs."

[le Sfat Emet - à Roch Hachana 1880 ]

=> en aimant nos frères juifs, nous pouvons amener la rédemption.

(Objectif Machia'h)

L’importance d’aimer son prochain comme soi-même …

+ Aimer son prochain comme soi-même : pourquoi est-ce un principe fondamental de la Torah? (par le Rabbi Zalman de Liadi)

"Une personne qui sait reconnaître le contraste entre la hauteur de l'âme et la bassesse du corps, peut facilement accomplir la mitsva d'aimer son prochain.

Nous sommes tous les enfants jumeaux du même Père ; tous les juifs sont frères, dans la mesure où la racine de leurs âmes se trouve en D., ils ne sont séparés que physiquement.

En revanche, celui qui donne la priorité au physique ne pourra pas accomplir cette mitsva comme il se doit, à savoir de manière inconditionnelle.

C'est pour cela que Hillel a décrit cette mitsva comme étant l'un des commandements fondamentaux de la Torah, tout le reste n'étant que commentaire."

Le Rabbi Zalman y écrit aussi : "C'est une mitsva de haïr le mal qui se trouve en son prochain, tout en aimant l'étincelle cachée, empreinte de sainteté, qui réside en lui."

[Rabbi Shnéor Zalman de Liadi - Tanya - chap.32]

+ Supplément :
Nous devons comprendre que les âmes du peuple Juif sont toutes connectées, selon le principe de nos Sages (guémara Shavouot 39a) : "Tous les Juifs sont responsables les uns des autres." (Kol Israël Arévim ét zé lazé), chacun avec sa mission unique.
Nous sommes dans ce monde pour aider, encourager et se soutenir les uns les autres dans le but d’atteindre notre potentiel.

Si l'autre réussit au niveau individuel, il va impacter positivement le peuple juif au niveau collectif, et comme je fais parti de ce tout, je vais aussi en être impacté positivement dans mon individualité.

=> se réjouir du succès de son prochain, c'est affirmer le principe que tous les juifs sont unis, c'est être conscient que tout ce que l'on fait en bien ou en mal à une incidence sur tous les autres juifs.

=> tâchons d'agir responsablement (chacun de mes actes a une conséquence qui dépasse ma simple personne), tâchons de souhaiter le bien d'autrui (si l'autre va bien, alors par ricochet j'irai aussi bien, comme on est lié!).

Le Rabbi Noson Weisz a écrit (dans un dvar Torah sur le lachon ara – Paracha Métsora) :
"En tant qu’âmes, nous vivons dans un monde illimité.
Chacun d’entre nous a été envoyé dans le monde pour accomplir quelque chose d’unique et les moyens pour le faire lui ont été donnés.

Nos corps sont le costume que nous portons afin de pouvoir fonctionner dans ce monde physique.
Les vêtements ne définissent jamais l’homme.

Aucun d’entre nous n’est en compétition avec l’autre ; il est impossible à quiconque de s’approprier ce qui était destiné à l’autre.

Nous n’avons rien à gagner des échecs des autres.
Au contraire, l’un des éléments de ma propre mission est d’aider autrui à réussir la sienne.
Nous n’avons rien à gagner à rabaisser l’autre. […]

Nous bénéficions tous des mérites les uns des autres et nous souffrons tous des fautes les uns des autres."

Le Rabbi Shlomo Zalman Auerbach & l’éboueur …

+ Le Rabbi Shlomo Zalman Auerbach & l’éboueur … (une leçon d’humilité)

Un de nos très grands Sages du 20e siècle était le Rabbi Shlomo Zalman Auerbach.

Un jour alors qu’il marchait dans les rues de Jérusalem, un éboueur a sauté de son camion, et lui a embrassé la main, avant de retourner à son travail.

Rabbi Shlomo Zalman a alors dit : "Qui sait, si c’est à lui de m’embrasser la main, ou si c’est à moi de lui embrasser la main ?

Regardez ma vie. Je suis né d’un père érudit, mes parents m’ont encouragé à apprendre la Torah depuis le jour où j'ai su lire, mes beaux-parents sont des personnes extraordinaires.
Regardez de quelle intelligence D. m’a gratifié, et à quel point j’ai une femme qui me soutient.

Qui sait ce que l’on attend de moi ?
Je devrais être en train de changer le monde !

Cet homme, cependant, est probablement né avec un autre type de parents.
Il a très probablement jamais eu les opportunités que j’ai eu, les études que j’ai suivi ou l’éducation qui m’a été donnée.

Et pourtant, regardez combien il a grandi.
C’est lui qui est le grand !
Ça devrait être moi qui devrais l’embrasser."

Les paroles de Rabbi Shlomo Zalman résument la façon dont une personne humble regarde le monde.
D’un côté, il reconnaît ses réalisations, mais en même temps, il reconnaît que tous ses succès et résultats sont uniquement des cadeaux dont D. l’a gratifié dans sa bonté.

Source (b"h) : traduction personnelle d'un passage issu du "Relevance" du Rabbi Dan Roth.