Aux délices de la Torah

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Les 10 Commandements ….

+ Le saviez-vous?  -> les 10 Commandements ....

Les prières du matin dans le Temple incluaient la récitation des 10 Commandements, et on a supprimé par la suite cette lecture.
Pourquoi ?

= Afin d'éviter une mauvaise interprétation.
En effet, ce passage  fut détourné par certains dans le but d'exprimer le fait que seul les 10 commandements seraient d'origine Divine, le reste de la Torah ayant été compilé par des êtres humains.

A toutes les époques, il y eut des personnes qui sélectionnèrent des parties de la Torah qu'ils approuvaient et rejetèrent celles qui ne leur convenaient pas.
Ils désignaient les 1eres comme "authentiques" et les autres comme factices et sans intérêt.

La Torah n'est pas un libre-service où l'on peut choisir ce que l'on veut en fonction de ses goûts.
Cette approche met la Torah au service de l'homme, alors qu'en réalité, la Torah est le vecteur avec lequel l'homme sert D.

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[L'idôlatrie qui est condamné très fortement par la Torah, est un moyen pour l'homme de se créer un D., à son service, qui va lui permettre de pratiquer en toute bonne conscience,en toute liberté ses envies]

L'idée de méssirout (plus haut degré de dévotion à D.) se traduit par : "don/sacrifice de soi" peut parfaitement s'accomplir en restant vivant, c'est ce processus d'orienter sa vie vers D., en "tuant" toutes ses envies/pulsions d'existence contraires à la volonté de D.

J'ai appris de mes maîtres, que quiconque s'applique à dire la bénédiction après un repas est assuré de voir ses moyens de subsistance honorablement assurés pour toute sa vie.
[Séfer ha'Hinoukh - mitsva 430 ]

Avraham & matérialité

+ Avraham & matérialité :

-> "Its’hak était sorti dans les champs pour se livrer à la méditation (lassoua’h) à l’approche du soir (lifnot arev)" ('Hayé Sarah 24,63)

-> Rachi explique que "lassoua’h" (לָשׂוחַּ) signifie prier, comme dans : "Verser sa prière" (yispo'h chi'ho - Téhilim 102,1).
Le Kitvé RaMam dit au nom du Yessod haAvoda que le verset dit que la prière d'Its'hak était "lifnot arev", ce qui signifie enlever la douceur ("arévout") de ce monde de son cœur. Avraham a prié pour supprimer tout lien avec les plaisirs de ce monde, pour ne pas être influencé par la matérialité du monde.

Le reproche …

+++ Le reproche ...

--> Le Rabbi Yossef Its'hak de Loubavitch disait :
"Avant d'opérer un malade, D. nous en préserve, on anesthésie le membre afin de réduire au maximum la douleur.
Et bien, il en va de même pour l'opération de l'âme - le reproche : il faut épargner autant que possible la souffrance."

Le Rabbi a aussi écrit :
"Le reproche, c'est une injection.
Avant de l'administrer, il faut stériliser soigneusement la seringue, l'aiguille et la région à piquer.
Et après l'avoir administré, effacer toute trace de blessure.
Mesures vitales, faute de quoi on risque d'introduire un microbe ou un corps étranger et provoquer d'autres maladies."

--> "L'art du reproche, c'est feindre de l'adresser à la mauvaise personne (qui ne s'en formalisera pas) en présence de celui qu'il vise réellement.
Ainsi, on aura atteint sa cible sans humilier qui que ce soit."
[Le Tséma'h Tsédék]

--> "Tu vois ton ami pécher?
Assure-toi d'abord que tu ne commets pas toi-même ce péché."
[Rabbi Yaakov de Polnau]

--> "Il est difficile de réprimander, mais bien plus de se taire."
[Rabbi Yossef Its'hak de Loubavitch]

--> "Aime la critique, car elle te ramène à ton juste rang."
[Rabbi Chalom Dov Ber de Loubavitch]

+ Un disciple du Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi lui présenta un jour une liste énumérant ses nombreuses requêtes.
Le Rabbi étudia cette liste puis fit la remarque suivante : "Il semblerait que vous ayez réfléchi intensément à tout ce dont vous avez besoin.
Avez-vous accordé la même attention à la raison pour laquelle vous êtes dans le besoin?"

Dans la vie, on a souvent tendance à y voir ce qu'on peut en retirer, au lieu d'accorder de l'attention à la contribution que l'on peut y apporter.
Que devons-nous faire pour donner au monde et quelles mesures avons-nous pris pour remplir cette obligation?

"Toute la subsistance d'un homme pour l'année à venir est décidée entre Roch Hachana et Yom Kippour"

[guémara Bétsa 16a]

Un homme se plaignit à Rabbi Méïr de Prémichlan qu'un concurrent s'était installé près de sa boutique et que son chiffre d'affaires risquait d'en souffrir.
Rabbi Méïr lui raconta que lorsqu'un cheval boit de l'eau dans une rivière, il frappe le sol de ses sabots.

Rabbi Méïr lui demanda : "Savez-vous pourquoi il fait cela?"
Et de répondre : "Parce qu'il aperçoit son reflet dans l'eau, il pense qu'il s'agit d'un autre cheval et il tente de l'effrayer pour le faire fuir de peur que l'autre cheval ne boive toute l'eau et qu'il n'en reste pas suffisamment pour lui-même.

Le cheval n'est pas assez intelligent pour comprendre que la rivière contient de l'eau en abondance, mais vous, en tant qu'être humain, vous devriez comprendre que la compétition ne réduira pas vos revenus.

Vous gagnerez ce qui vous est destiné."

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-> Le rav Avraham Feuer explique que durant l'année, les actes d'une personne sont constamment réexaminés et de nouvelles décisions peuvent être prises à son sujet.
Ce qui nous a été accordé au début de l'année peut être retenu à causes de nos fautes.
[à l'image d'une arborescence, nos choix d'être fidèle ou non à la Volonté de D., nos prières, notre téchouva, ..., vont constamment impacter notre subsistance à la hausse ou la baisse (ex: est-ce que notre travail sera plus ou moins pénible? est-ce qu'on aura plus ou moins de dépenses "imprévues"? ...). Tout est déterminé par Hachem, dans les moindres détails, et une mise à jour constante est réalisée en fonction de notre attitude dans la vie.]

-> Le Baal Chem Tov explique que D. décide chaque jour de l'intensité du plaisir et de la satisfaction que chacun retirera de ses possessions.

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-> Hachem nous donne de nombreuses occasions de modifier positivement ce décret : https://todahm.com/2017/09/27/la-periode-de-tichri-a-hanoucca

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-> "Pendant la fête de Shavouot, nous sommes jugés sur les fruits de l’arbre" [guémara Roch Hachana 16a]

Le Chlah haKadoch de commenter :
"Le jugement auquel D. procède lors de la fête de Shavouot ne concerne pas seulement la Torah elle-même, c’est-à-dire de décider quelle perception de la Torah aura chacun de nous, mais aussi quels seront les moyens qui nous permettrons de l’étudier.
[…]
Même si à Roch Hachana, on n’aura pas mérité un jugement particulièrement favorable, mais comme moyen pour étudier la Torah, on pourra alors bénéficier de la vie et de toutes bonnes choses."

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-> D'une manière générale, selon nos Sages nos prières pour de la spiritualité ont une force toute particulière pour être entendues.
Ainsi, il faut désirer de la subsistance dans une finalité de pouvoir davantage évoluer spirituellement parlant, en accomplissant la volonté de D., et non dans un but d'assouvir nos désirs égoïstes.

-> "C’est testé et prouvé, qu’une prière pour la spiritualité est toujours accomplie"
[rav Yisraël Salanter – citée par le rav Eliyahou Dessler]

[D. nous dit] : "Tout comme vous m'avez déclaré Un dans l'univers, Je ferai de vous une entité unique."  

[guémara Béra'hot 6a]

En nous soumettant totalement à la volonté de D., nous pouvons atteindre une unicité exceptionnelle qui transcende à la fois l'espace et le temps, de telle sorte que les juifs du monde entier ainsi que tous ceux du commencement du temps jusqu'à sa fin ne forment qu'un.

Nos volontés et désirs personnels sont à l'origine de toutes nos dissensions.
Si nous assujettissons notre volonté individuelle à celle de D., nous fusionnerons en une seule entité.

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

"Le Patriarche Avraham observait tous les commandements de la Torah, bien qu'ils n'aient pas encore été révélés."
[guémara Yoma 28b]

Comment Avraham a-t-il pu observer des commandements qui lui étaient inconnus?

Les maîtres 'hassidiques mettent en corrélation les 613 mitsvot avec les  613 membres du corps humain.
Chaque partie du corps humain correspond à une mitsva spécifique.

Le patriarche Avraham a complètement dirigé sa vie vers la volonté de D.
Comme sa dernière épreuve le montre, il était prêt à sanctifier son fils bien-aimé dès lors que telle était la volonté de D.

Cette soumission totale à la volonté de D. a conditionné chaque partie de sa personne pour être naturellement attirée vers la mitsva qui lui correspondait et pour s'opposer à tout ce qui empêcherait l'accomplissement de la volonté de D.
De cette manière, toute sa personne réalisait intuitivement la volonté de D.

=> N'oublions pas que nous sommes les descendants d'Avraham et que nous devons consacrer nos vies à la volonté de D.

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

"Lorsqu'une personne en insulte une autre, c'est son propre défaut qu'elle révèle."

[guémara Kiddouchin 70a]