Aux délices de la Torah

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Etudier la Torah, c’est …

+++ Etudier la Torah, c'est ...
--> "Lorsqu’on étudie la Torah, on devient une cause de bénédiction pour le monde.
[…]
Lorsqu’Israël s’occupe de la Torah et accomplit la volonté de leur Père qui est dans les cieux, D. Lui-même se tourne vers eux pour les bénir. "
[Tana débé Eliahou – chap.18]

--> Dans le Sifri (Ekev), nos maîtres affirment au sujet du verset : "Tes sources se répandront à l’extérieur. " (Michlé 5,16)
== Les paroles de Torah sont comparées à l’eau, de même que l’eau fait vivre le monde, les paroles de Torah font vivre le monde.

De même, comme l’eau purifie celui est impur, de même les paroles de la Torah purifient l’homme qui l’étudie.

De la même façon que l’eau redonne la vie à l’homme, les paroles de la Torah lui rendent la vie en le purifiant et en le ramenant dans le bon chemin, comme il est écrit dans les Téhilim (19,8) : "la Torah de D. est parfaite, elle redonne la vie. "

Et de même que l’eau est gratuite, les paroles de Torah sont gratuites, comme il est dit : "Que celui qui a soif, aille jusqu’à l’eau" (Yéchayahou 55,1)

Bien que l’eau soit sans valeur, les paroles de Torah ne sont pas sans valeur, mais la Torah est : "plus précieuse que les perles fines et tout ce que tu désires ne la vaut pas ! " (Michlé 3,15)

--> On peut lire dans le Néféch ha’Haïm (du rav 'Haïm de Volozhin) :
"La vie et la subsistance de tous les mondes ne sont garanties que par le souffle de notre bouche, et de notre étude de la Torah.
Si, d’une extrémité à l’autre, le monde venait à manquer ne fût-ce qu’un seul instant de notre étude approfondie de la Torah, il ne fait aucun doute que les mondes supérieurs et ceux inférieurs seraient immédiatement détruits et réduits au néant. "

--> On trouve de même dans le Tikouné Zohar :
"La Torah est la lumière de tous les mondes, leur force vitale, et la racine de leur existence."

--> Dans le livre de Yirmiyahou, il est écrit : "Si ce n'était mon alliance (la Torah, son étude et son application), le ciel et la terre disparaîtraient."

--> On trouve une allusion à cela dans le mot béréchit (בראשית), dont ses lettres peuvent être les initiales de : "Barichona ra'a Elokim, chéyikabel Israël Torah" Au tout début, D. vit qu'Israël recevrait la Torah).

--> On trouve aussi une allusion dans le verset de béréchit (1,31) :
"Et D. examina tout ce qu'Il avait fait : c'était éminemment bien (tov méod).
Le soir se fit, puis le matin ; ce fut le 6e jour (yom achichi)."

Si on suivait la logique des autres jours de la création, on aurait dû avoir écrit : "yom chichi" (comme on a "yom é'had" - 1er jour, et non "yom aé'had" - le 1er jour).
Pourquoi est-ce uniquement pour le 6e jour, qu'il est écrit : yom HAchichi (LE 6e jour)?

==cela fait référence à un jour spécial, au jour du 6 Sivan, date à laquelle les enfants d'Israël reçurent la Torah.
(l'ajout du hé, renvoit aux 5 livres de la Torah).

--> "C'est avec moi que D. créa le monde, car moi, la Torah, je préexistais au monde, avant même qu'il ne fût créé."
[ Zohar - paracha Térouma]

===> Shavouot, c'est notre jour de mariage avec la Torah, alors profitons de ce jour pour lui témoigner la chance qu'on a de l'avoir et l'envie qu'on a de se lier avec elle (en la connaissant et l'accomplissant au quotidien)!!

La Torah, n’est pas un livre comme les autres …

+ La Torah, n’est pas un livre comme les autres …

On trouve dans l’introduction du Zohar haKadoch :
"Ceux qui lisent dans la Torah que de simples histoires des récits qui y sont écrits, sont des simples d’esprit, qui ne se préoccupent que de l’aspect extérieur de la Torah.
Ils ne s’occupent que des habits, et ne font nullement attention au fait qu’en dessous se cache une chair derrière laquelle se cachent encore des muscles, des tendons, des nerfs, des os, et derrière tout cela, caché au plus profond, une âme lumineuse aux secrets éblouissants …"

 

+ "Je crois d’une foi parfaite que la Torah est notre possession et qu’elle a été donnée à Moshé Rabbénou" (8e principe des 13 articles de foi du Rambam)

Nos Sages le commentent de la façon suivante :
" Notre sainte Torah a été donnée par D. à Moshé Rabbénou, qui l’a transmise intégralement au peuple juif, et c’est la Torah qui est actuellement en notre possession.

Chaque mot, chaque lettre de la Torah vient du Ciel, et il n’y a rien dans la Torah qui soit inutile (D. préserve).
Les récits, ou les énumérations de noms qui s’y trouvent revêtent la même valeur que les plus importantes mitsvot.

De la même façon qu’un sépher Torah auquel, il manquerait une seule lettre est inutilisable, celui qui renierait une seule chose de notre sainte Torah, mettrait en doute la provenance divine d’un seul mot ou d’une seule lettre, est un renégat, et s’exclut du peuple juif. "

Source (b"h) : issu du "Pardess Ména'hem" du rav Ména'hem Berros

"Si tu considères la Torah comme l'air que tu respires, tu finiras par oublier les difficultés. Tu percevras ainsi la Torah comme une perfusion qui te maintient en vie."

(Rav Yossef Chalom ELYASHIV)

 

La terre produira ses fruits …

Rabbi Abba dit : "Il n’y a pas plus clair signe de la fin des temps que ce verset : "Et vous, Oh montagnes d’Israël, laissez grandir vos branches et laissez pousser vos fruits pour Mon peuple Israël, car leur venue s’approche." (Yé'hézkel 36,8).
[guémara Sanhédrin 98a]

Rachi d'expliquer : "Lorsque la terre d'Israël produira ses fruits en abondance, la fin sera proche, et il n’y pas de signe plus clair de la fin des temps".

Dans la amida, nous ne demandons plus la pluie de Pessa'h à Souccot, car cela n'est pas bénéfique en Israël.

Ainsi, même pendant les périodes où il n'y avait quasiment plus de juif en Israël, on a toujours calqué nos demandes de pluie en fonction des besoins de la terre d'Israël. En effet, notre désir est de la voir fertile, comme chantant : "Voici le Machia'h arrive à votre porte!"

"Toute la Torah de ceux qui prétendent savoir étudier, tant que la crainte d'Hachem ne brûle pas en eux, n'est qu'un habillage ; Hachem n'en veut pas, leur Torah n'est pas authentique."


(Rabbi El'azar Mena'hem Chakh - Hadrakha léBen Yéchiva)

Source = FB : Thora d'Israel

"On n’est pas joyeux parce qu’on réussit mais on réussit parce qu’on est joyeux."

(Rabbi 'Haïm Chmoulevitch - Roch Yeshivat Mir)

"Le monde est écrasé de soucis et d'anxiété, un sourire et une bonne parole sont des rayons de lumière, des remèdes."

(rav Israël Its'hak Besançon)

La Torah et la vie, par le roi Salomon

+ La Torah et la vie, par le roi Salomon, le "plus sage" de tous les hommes (Kohélét 2;22-23 et 12;13-14) :

"Qu'est-ce qui revient donc à l'homme de tout son labeur et de toutes les combinaisons de son esprit, pour lesquelles il se tracasse sous le soleil?

En effet, tous ses jours sont pénibles, son activité est une source de chagrin ; même la nuit, son coeur n'a point de repos. Cela est vanité!  [...]
==> La conclusion de tout le discours, écoutons-la : "Crains D. et observe Ses commandements ; car c'est là tout l'homme.
En effet, toutes les actions, D. les appellera devant Son tribunal, même celles qui sont entièrement cachées, qu'elles soient bonnes ou mauvaises."

+ Il est possible d'ajouter à ce sujet, la sagesse de Rabbi Na'man 308 :

"La michna des Pirké Avot (6;4) dit :
" Heureux celui qui fuit les vicissitudes de ce monde accablant et qui consacre tous ses efforts à l'étude et à la compréhension de la Torah.
Il sera "heureux et prospère" : "Heureux dans ce monde, et prospère dans le monde à venir." (Téhilim 128,2)

Ce monde a toujours été plein de tracas et de souffrances.
Les choses n'ont pas changé.
Il est écrit : "C'est avec effort que tu tireras la nourriture de la terre ... C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain ..." (Béréchit 3;17-19)

C'est ce qui a été décrété depuis le péché d'Adam, et il n'est pas possible de s'y soustraire.
Ces soucis et ces douleurs détruisent la vie de l'homme.

===> Le seul et unique refuge est D. et Sa Torah."

+ Pour conclure, citons les paroles du roi David : "Si Ta Torah n'avait fait mes délices, j'aurais succombé dans ma détresse. (Téhilim 119,22 - loulé Torahté'ha cha'achou'aï, az avadti bé'onyi).

Nos Sages font remarquer que le mot délice = cha'achou'aï, signifie en réalité : "mon jouet".
Pourquoi le roi David choisit-il d'employer ce terme pour désigner la Torah?

==> On apprend de ce terme le sentiment que peut ressentir un juif, quand il parvient à s'attacher entièrement à la Torah.
Un jouet est un objet auquel un enfant s'attache toujours très fort.
L'enfant va tellement aimer son jouet, qu'il voudra l'emporter avec lui partout où il ira, dormir avec lui, lui confier ses peines et ses joies ... (la Torah, c'est mon doudou!! )

Qu'on lui enlève ce jouet ou, pire, qu'il se casse, et la souffrance qu'il va en ressentir sera terrible.
==> Le roi David fait référence à ce sentiment, à cette étroite relation qui peut exister entre un jouer et un enfant.

De même qu'un enfant est attaché sincèrement à son jouet, d'un amour profond, de tout son coeur, chaque juif peut s'attacher à la Torah et gagner grâce à cela un bouclier qui le soutiendra toute la vie terrestre, faite d'épreuves et de douleurs.

Agissons en tant qu'adulte, vivons avec notre doudou (notre Torah!) une vie épanouie et réussie, pleine de joie, de shalom et de santé (b"h). Amen!

Source (b"h) : compilation personnelle issue du "Pardess Ména'hem" du rav Ména'hem Berros

La femme, son mari et l’étude de la Torah

+ La femme, son mari et l'étude de la Torah :

-> Le rav Bentsion Abba Shaül enseigne que les femmes récitent les birkot haTorah chaque jour, puisqu'elles ne sont pas moins incluses dans les récompenses pour la Torah, que ne le sont leur mari.

-> Dans une de ses lettres, le 'Hazon Ich écrit :
"Une femme qui aide et pousse son mari à étudier la Torah possède la même part que son mari.
Plus encore, si ce dernier est poussé par sa femme à aller étudier au Beit haMidrach, et voilà que ce dernier préfère passer la plupart de ses heures d'étude à "discutailler" avec d'autres, son épouse obtiendra la récompense égale à toute l'étude qu'il aurait pu, et dû effectuer, ceci selon le niveau de la perfection ... quant à lui, il doit se contenter de la réalité de ce qu'il investit."

-> Le Malbim (Erets 'Hemda) et le Nétsiv (Méromé Sadé) abondent également dans le même sens : Est-ce que la femme devra avoir une récompense moindre par le fait que son mari ne maximise pas le temps qu'elle lui accorde pour grandir en Torah?
S'il choisit de se laisser aller (ex: parler en vain) plutôt que d'étudier, la perte lui est uniquement imputable (sa femme recevant le salaire qu'il aurait eu s'il avait totalement étudié).

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+ "Rav a dit à Rabbi 'Hiya :
Par le biais de quels actes les femmes méritent-elles une vie éternelle?
Au travers leurs [efforts dans le fait] d'amener leurs enfants à la synagogue (beit haknesset) afin d'y apprendre la Torah, et en envoyant leurs maris aux lieux d'études (beit midrach) afin d'y apprendre la michna et la guémara, et par le fait d'attendre leurs maris jusqu'à ce qu'ils en reviennent ."
[guémara Béra'hot 17a]

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-> On peut citer les paroles du 'Hafets 'Haïm sur sa femme Freida :
"C’est au crédit de ma femme si j’ai pu étudier la Torah durant toute ma vie et que j’ai pu être l’auteur de livres.
Elle était toujours contente de son sort et n’a jamais été attirée par les tentations de ce monde.
Grâce à elle, j’ai toujours pu étudier la Torah entouré de tranquillité."

-> On peut également citer les paroles de Rabbi Akiva, qui a son retour après 24 années d'étude de la Torah, il dit à ses 24 000 élèves : "C’est à elle que nous devons ma Torah, et la vôtre!"

-> Le rav Ovadia Yossef écrit dans les introductions à ses ouvrages : "Ce livre est dédié à la mémoire de mon épouse, l’éminente Rabanite, femme vertueuse, Margalit bat Zakhia – qu’elle repose en paix – qui, par son exceptionnel dévouement pour moi comme pour nos enfants qu’elle éduqua, me permit d’arriver où je suis."