Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

La guéoula dépend de la [sainteté de la] brit mila ... vous devez comprendre le pouvoir inhérent à la brit mila, car c'est la voie vers toutes les rédemptions (personnelles et collectives).
[rav Yossef Gikatilla - Chaaré Tsédek p.13b]

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-> Le test le dernier et le plus important de la fin de l'exil se situe dans le domaine de l'immoralité (pritsout).
Le renforcement de la sainteté de l'alliance de la brit nous donne la possibilité d'affaiblir le pouvoir des descendants de Yichmaël, et même si d'autres nations se joignent à eux pour nous faire la guerre, nous serons en mesure de l'emporter sur eux ...

Quiconque saisit l'occasion qui se présente à notre époque pour combattre ce yétser ara bénéficiera d'une aide divine spéciale pour le vaincre, car lorsque l'impureté augmente, la sainteté acquiert un potentiel correspondant pour augmenter également, comme il est dit "D. a fait l'un correspondant à l'autre" (Kohélet 7,14).

Par conséquent, notre obligation à l'heure actuelle est d'augmenter le côté de la sainteté (kédoucha) ...
Si nous surmontons cette dernière épreuve d'immoralité avant l'arrivée du machia'h, nous assisterons rapidement à des merveilles à notre époque.
[rav Moché Sternbuch]

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+ Pureté familiale :

-> Le 'Hafets 'Haïm écrit : "Il faut réaliser ce qui est dit dans le Zohar (Chémot II,3a) que la faute de la Nidda fait que la gloire d'Hachem est retirée de la nation juive, et que les gens crient à Hachem à cause de leurs problèmes, et ils ne sont pas exaucés (parce que tous les membres de la nation juive sont responsables les uns des autres)".

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-> L'alliance sacrée de la brit mila protège une personne, et il n'y a aucun mal au monde qui puisse arriver à celui qui l'observe. [Zohar II,3b]

Ani lédodi, védodi li

+ Ani lédodi, védodi li :

-> Nos Sages (Aboudraham - Téfilot Roch Hachana) nous enseignent que le mot par Elloul renvoie à "ani lédodi védodi li" (Chir haChirim 6,3), qui signifie "Je suis à mon Bien-aimé et mon Bien-aimé est à moi", décrivant notre relation avec Hachem.
Cependant, le rabbin Ephraïm Wachsman s'interroge : Ne semble-t-il pas y avoir un mot manquant ici Que suis-je pour mon bien-aimé? Ne devrait-on pas dire : "Je me consacre à mon Bien-aimé"? "Je suis dévoué à mon Bien-aimé", ou "Je suis le serviteur de mon Bien-aimé", ou "J'aime mon Bien-aimé"?

Le rav explique que "ani lédodi" signifie : Tout ce que je suis, mon existence entière, est pour mon Bien-aimé. Il ne peut y avoir de mot entre 'ani' (je), et 'dodi' (à mon Bien-aimé), car cela impliquerait que j'ai ma propre existence et que je donne quelque chose de moi à Hachem.
Je suis tout entier à Hachem : mes talents, mes capacités, tout.

C'est ainsi que nous sommes censés vivre notre vie, en utilisant toutes nos forces au service d'Hachem. Comment y parvenir?
Le verset continue : "védodi li" (mon Bien-Aimé est à moi), ce qui signifie qu'Hachem, avec tout ce qu'Il est, englobant les milliards de galaxies et les mondes supérieurs (et nous ne connaissons qu'une infime partie de Sa grandeur!), tout de Lui est "li", à moi, sans aucune séparation.
Hachem fait tout pour nous ; même ce que nous Lui donnons, le "ani lédodi" est aussi "dodi li".
Cela nous est rendu en retour. Tous nos accomplissements spirituels et notre service pour Lui nous profitent. Hachem veut seulement que nous soyons ensemble avec Lui pour toute l'éternité.

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-> Le mois d'Elloul est illustré par le verset : "ani lédodi, védodi li" (Je suis à mon Bien-aimé et mon Bien-aimé est à moi).
Ce verset illustre le grand amour entre nous et Hachem : Il est notre Bien-aimé et Il nous aime au-delà de toute imagination.
Et si nous sommes "lédodi" = si nous revenons à Lui et disons : "Nous voulons être proches de Toi, Hachem, nous voulons Te servir du mieux que nous pouvons", alors "dodi li" = Hachem nous élèvera et nous rapprochera de Lui.
Si nous voulons que notre vie tourne autour de Toi (que le 'ani' soit directement lié au 'dodi'), alors si nous avons cette volonté de : "Hachem, je veux être près de Toi. Je T'aime ...", alors nous recevrons l'aide Divine dont nous avons besoin et nous en ferons l'expérience de "dodi li" Hachem nous élèvera pour être tout proche, à côté de Lui.
[rav David Ashear ]

Notre tâche consiste à réaliser que l'amour d'Hachem pour chaque membre de Sa nation dépasse tout ce que nous sommes capables d'imaginer, et que le seul but de toute souffrance est de servir de réveil pour se repentir et se rapprocher de Lui, de la même manière qu'un père aimant afflige son fils uniquement pour le bénéfice de ce dernier.
[rav Moché Sternbuch]

Chaque fois qu'un danger menace le peuple juif en terre d'Israël, cela signifie automatiquement que toute la diaspora est en danger, surtout si l'on tient compte du fait que les juifs en dehors d'Israël n'ont pas le mérite de la terre d'Israël.
[rav Moché Sternbuch]

Un funambule doit faire preuve d'une concentration absolue sur le fil ; toute distraction le ferait tomber.
De même, plus une personne se concentre sur Hachem, moins elle risque de tomber dans la faute.
[ rav Bentsion Abba Shaül ]

L'une des questions que l'on pose à une personne lors du jugement ultime après sa mort est la suivante : "As-tu traité les autres comme un roi, avec d'une manière agréable et calme?"
[Massé'het 'Hibout haKever ]

Il faut savoir que notre prière est acceptée en fonction du degré de concentration avec lequel elle est dite.
[Aboudraham]

[Hachem ne nous demande pas l'impossible. Ainsi, la puissance de notre prière dépend du ratio : la kavana que j'ai / la kavana que je pourrais avoir actuellement ]

Les mitsvot – source de vitalité dans ce monde

+ Les mitsvot - source de vitalité dans ce monde :

"Vous qui êtes attachés à Hachem votre D. êtes tous vivants aujourd'hui" (Vaét'hanan 4,4).

-> Il est dit : "Aujourd'hui [c'est-à-dire dans ce monde], nous observons les commandements ; demain [c'est-à-dire dans le monde à Venir], nous recevrons la récompense pour cela" (guémara Erouvin 22a).
Ainsi, la récompense principale est reçue "demain".
Mais lorsqu'une personne observe un commandement (mitsva) et étudie la Torah, elle reçoit de la vitalité, et ce type de récompense, elle le reçoit même "aujourd'hui".
La vitalité qu'il reçoit provient de la crainte qu'une personne obtient en accomplissant les mitsvot et en observant la Torah. De cette crainte, elle mérite d'obtenir la sagesse, comme il est dit : "Voici, la crainte de D. est sagesse" (Iyov 28,28). En outre, il est dit : "La sagesse donne la vie à celui qui la possède" (Kohélet 7,12).

Telle est donc l'explication du verset : "Vous qui êtes attachés à Hachem votre D.", indiquant que lorsqu'une personne s'attache à D., sa principale récompense lui sera donnée "demain".
Cependant, l'observance des mitsvot lui insufflera de la vitalité "aujourd'hui".
C'est pourquoi il est dit : "Vous êtes tous vivants". L'énergie générée par l'observation des mitsvot et l'étude de la Torah est reçue "aujourd'hui".
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi]

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=> "La récompense d'une mitsva est une mitsva" (Pirké Avot 4,2). Les mitsvot portent en elles leur plus grande récompense. La récompense de la vitalité déjà reçue dans ce monde par l'accomplissement de la mitsva nous permet d'être vitalement vivants "aujourd'hui".

Lorsque le machia'h viendra, rapidement de nos jours, il apparaîtra clairement que tout ce qui s'est passé pendant notre exil était en fait une préparation à notre Rédemption (guéoula).
Pendant l'exil, cela n'est pas évident. Cependant, à l'ère de la guéoula, tout sera (clairement) révélé, comment tout était une préparation à la guéoula.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Eikha ]

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=> Comment nous aider à survivre les difficultés de l'exil? En ayant à l'esprit que toute chose qui nous arrive est une étape d'Hachem nous amenant encore plus proche de la guéoula imminente.
[nous pouvons déjà avoir la tête dans toute la consolation et la joie ultime que nous aurons à ce moment. ]

Le repentir et la croyance en une recréation permanente du monde

+++ Le repentir et la croyance en une recréation permanente du monde :

"Restaure nous à Toi, Hachem, pour que nous soyons restaurés. Renouvelle nos jours comme autrefois" (achivénou Hachem élé'ha vénachouva, 'hadech yaménou kékédem - Eikha 5,21)

-> Nous devons comprendre la signification de l'expression "autrefois" (kékédem).
Cela sera clarifié par ce que dit le midrach (Béréchit rabba 21,6) sur le verset : "Maintenant, Israël, qu'est-ce que Hachem, ton D., te demande, si ce n'est de Le craindre" (Ekev 10,12).
Le midrach dit : "le terme 'maintenant' (véata) désigne toujours le repentir (téchouva)."

La signification de ce midrach est la suivante :
Chaque juif doit croire avec une foi inébranlable qu'il reçoit, à chaque instant, la vitalité de D.
Comme nos Sages (midrach Béréchit rabba 14,91) l'ont expliqué à propos du verset "Que chaque âme loue Dieu" (Téhilim 150,6) : "À chaque respiration, une personne doit louer D.".

Il incombe à une personne de louer Hachem à chaque respiration parce qu'à chaque instant, l'énergie vitale d'une personne cherche à s'éloigner d'elle, mais Hachem renouvelle la vitalité à chaque instant.
C'est pour cette raison que le repentir (téchouva) est efficace. Lorsqu'une personne se repent, elle croit qu'elle est une nouvelle création, qu'elle vient de recevoir une nouvelle vitalité de la part de D. [voir Miché Torah - Téchouva 2,4]
C'est pourquoi Hachem, dans son abondante compassion, ne fait pas mention des anciennes fautes d'une personne.
Cependant, si, à D. ne plaise, une personne ne croit pas en ce concept de renouvellement continu, qu'à chaque instant elle est comme une nouvelle création, le repentir n'est d'aucune utilité.

Telle est donc l'interprétation du midrach qui dit : "Le terme 'maintenant' dénote toujours le repentir".
Puisqu'une personne croit qu'elle est actuellement un être tout nouveau, le repentir est efficace.

Telle est donc la signification profonde du verset "Restaure-nous à Toi, Hachem, pour que nous soyons restaurés".
Comment pouvons-nous nous assurer que notre repentir sera accepté?
Le verset explique : "Renouvelle nos jours comme autrefois" ('hadech yaménou kékédem). En d'autres termes, nous déclarons à Hachem que nous reconnaissons qu'Il nous renouvelle chaque jour, que nous sommes des êtres nouvellement nés ('hadech = 'hadach = nouveau).

Sur cette base, nous pouvons expliquer le passage de la guémara (Sanhédrin 98a) : "Rabbi Yéhochoua ben Lévi a demandé au machia'h : "Quand le maître [c'est-à-dire le machia'h] viendra-t-il? Le machia'h répondit : 'Aujourd'hui!'
Eliyahu HaNavi explique que cela signifie : "Aujourd'hui, si vous écoutez Sa voix [c'est-à-dire celle de D.]".
[Cela signifie : ] Lorsque le peuple juif atteindra ce niveau spirituel, percevant qu'il devient chaque jour un être nouveau, alors le machia'h viendra.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Eikha 5,21 ]

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=> En reconnaissant qu'Hachem nous procure constamment une vitalité renouvelée, il est possible pour un pénitent (baal téchouva) d'affirmer avec confiance : "Je ne suis pas la même personne que celle qui a fauté ; je suis une personne toute nouvelle" (voir Rambam - Michné Torah - Téchouva 2,4)