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La Torah

+ La Torah :

-> Le Stéïpler (rav Israël Kanievsky) écrit dans la préface de son ouvrage (Amal chel Torah) :
"La raison essentielle de la création de l'homme et de sa venue ici-bas est l'étude intensive de la Torah.
"L'homme est né pour le labeur" (Yov 5,7) ... c'est pour le labeur de la Torah qu'il a été créé.

La subsistance du monde repose donc que sur les érudits qui s'adonnent à l'étude de la Torah, comme le déduit la guémara (Pessa'him 65) du verset : "Si ce n'était Mon alliance nuit et jour, Je n'aurai pas placé les lois du ciel et de la terre".

Nos Sages (guémara Sanhédrin 99) affirment également que quiconque ne croit pas dans ce principe qui déclare : "A quoi les Sages nous sont-ils utiles?", est considéré comme un renégat qui dénature la Torah.

Il est également enseigné : "Depuis le jour de la destruction du Temple, Hachem ne conserve dans Son monde que les 4 coudées de la Halakha" (guémara Béra'hot 8).
En clair, la Présence Divine ne repose au sein d'Israël que par le mérite de l'étude.

Il est écrit : "Tes plus chers trésors ne la valent pas" (Michlé 3,15).
La guémara (Yérouchalmi - début de Péa) commente : "Le monde entier [et toutes ses richesses] ne valent pas une seule parole de la Torah", car sa récompense dépasse celle de tous les commandements.

Dans la guémara (Méguila 15), il apparaît que celui qui s'emploie à étudier la Torah a une valeur supérieur à celui qui se dévoue pour sauver une vie humaine, à celui qui respecte ses parents et à celui qui construit le Temple.

Elle surpasse même les sacrifices, comme l'enseignent nos Sages (guémara Roch Hachana 18) au sujet des descendant du Cohen Eli : "Ils ne trouveront pas expiation avec des sacrifices et des oblations, mais ils la trouveront avec les paroles de la Torah".

De plus, il est absolument impossible de vaincre le mauvais penchant, qui se fortifie quotidiennement, sans l'étude.
Nos Sages (guémara Baba Batra 16) énoncent : "J'ai créé le mauvais penchant et J'ai créé la Torah comme remède".
Il apparaît également (guémara Kidouchin 30) que : "Si vous vous adonnez à l'étude de la Torah, vous ne serez pas livrés entre ses mains [...] car s'il est une pierre, il se dissoudra".

Enfin, seuls ceux qui se seront consacrés à son étude bénéficieront de la résurrection des morts.
En effet, nos Sages s'évertuent à trouver quel mérite permettra aux personnes qui n'étudient pas d'y avoir droit :
- ils démontrent que le soutient financier des érudits peut offrir ce mérite (guémara Kétoubot 111) ;
- et que les femmes l'ont également, car elles accompagnent leurs enfants à l'école et attendent le retour de leurs maris des maisons d'étude (guémara Béra'hot 17).
=> Ceci prouve que c'est l'étude de la Torah qui ouvre le droit à la résurrection des morts.

Nul n'est en mesure d'évaluer la récompense de l'étude.
La guémara (Béra'hot 34) souligne : "Tous les prophètes n'ont pu voir que [la récompense de] celui qui marie sa fille à un érudit ... Quant à [la récompense des] érudits proprement dite, aucun œil ne l'a entrevue."

Ainsi, la pérennité du peuple juif depuis sa naissance ne repose que sur l'inspiration et la tutelle des maîtres de la Torah : ce sont eux qui, génération après génération, l'ont enseignée au peuple et lui ont permis de se maintenir au sein de la nation juive.
Par la bienveillance de Hachem, les yéchivot et les cercles d'études n'ont jamais cessé d'exister, multipliant les étudiants de la Torah siècle après siècle, sous l'égide des grands Maîtres."

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+ Le rav Yé'hezkel Avramski (cité dans Pniné Yé'hezkel - p.12) enseigne :

Sachez que vous, élèves de yéchiva, qui étudiez sans relâche, êtes ceux qui contribuent le plus au mérite du peuple juif!
C'est sur vous que le monde repose, c'est vous qui assurez la sécurité de notre nation et vous vous tenez au plus haut rang du peuple d'Israël.

C'est ce qu'a annoncé Moché à la faction de Kora'h : "Assez donc, enfants de Lévi!" (Kora'h 16,7) en tant que membres de la tribu de Lévi, vos privilèges sont plus élevés que quiconque dans la nation juive.
Moché a ajouté : "Est-ce donc peu pour vous que le D. d'Israël vous ait distingués de la communauté d'Israël, en vous admettant auprès de Lui pour faire le service du Michkan?" (v.9).
Autrement dit, pourquoi n'estimez-vous pas votre dignité à sa juste valeur? Pourquoi est-ce donc "peu pour vous"?

Vous aussi, pourquoi avez-vous une si piètre estime de votre rôle?
"Et vous réclamez encore la Kéhouna (sacerdoce)!" (v.10), autrement dit, vous êtes en quête d'autres fonctions et de responsabilités communautaires diverses, alors que le service qui vous a été confié est supérieur à tous les titres et les fonctions au monde! Vous êtes même supérieurs aux Cohanim, puisque la couronne de la Torah surpasse celle de la Kéhouna!

Je vous demande de ne jamais perdre de vue cette réalité."

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