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Le miracle militaire de ‘Hanoucca

+ Le miracle militaire de 'Hanoucca :

=> A 'Hanoucca, nos Sages ont institué la mitsva d'allumer la 'hanoukia pour se souvenir du miracle de la fiole d'huile qui a brûlé pendant 8 jours. Pourquoi nos Sages n'ont-ils pas instauré un rituel supplémentaire pour célébrer la fabuleuse victoire militaire sur les grecs?

-> Le Messe'h 'Hokhma (Chémot 12,16) observe que les juifs ne se réjouissent jamais pour la chute de leurs ennemis.
Selon le midrach (Yalkout Chimoni - Emor 654), c'est pourquoi au sujet de Pessa'h la Torah ne mentionne pas de joie, puisque la libération des juifs a causé la mort des égyptiens.
A Pourim, nous ne fêtons pas le jour où Haman a été pendu ou le jour où les juifs ont tué leurs ennemies, car cela n'est pas une raison de se réjouir pour un juif (des créatures de D. sont mortes!).
Mais plutôt, on célèbre le jour "où les juifs avaient obtenu rémission de leurs ennemis" (Esther 9,22).
De même, 'Hanoucca est observée uniquement par l'allumage de la 'hanoukia afin de témoigner que notre joie dans la victoire sur les grecs est uniquement sur le fait que cela nous a permis de se consacrer à servir Hachem sans gêne (les grecs empêchant toute pratique du judaïsme sous peine de mort).

-> La guémara (Shabbath 21b) rapporte que nos Sages ont attendu un an après le miracle de 'Hanoucca, avant d'établir la fête de 'Hanoucca comme un moment où l'on récite le Hallel et où l'on offre des louanges à Hachem.
=> Pourquoi ont-ils attendu un an? N'aurait-il pas été plus approprié de chanter immédiatement le Hallel pour remercier Hachem du miracle, à chaud sur le moment?

Rabbi Eliézer Waldenberg (Tsits Eliézer - vol.10) explique que l'un des aspects principaux de la Torah est que les chemins de la Torah sont toujours agréables.
Ainsi, il aurait été inapproprié de chanter le Hallel à un moment où des soldats juifs étaient encore allongés dans les champs, et que leurs proches pleuraient et prenaient le deuil de leur mort.
C'est pourquoi nos Sages ont attendu une année après le miracle de 'Hanoucca avant d'instituer la fête de 'Hanoucca, puisqu'au temps du miracle la joie était entachée par la douleur au sujet de leurs frères juifs morts pendant la bataille.
[d'une certaine façon, nos Sages ont attendu que toutes les familles juives terminent leur année de deuil. Car un moment de joie collectif ne peut pas vraiment l'être si des juifs ne peuvent pas y prendre part collectivement à l'esprit de cette fête! ]

-> Le Messé'h 'Hokhma (Béréchit 37,24) suggère également une autre approche.
Le miracle principal que nous célébrons à 'Hanoucca est la victoire militaire miraculeuse des juifs, qui a permis d'avoir notre autonomie (avec le Temple) pendant plus d'un siècle.
Pour commémorer cela uniquement, nos Sages ont institué la mitsva d'allumer les bougies (pas nécessairement de l'huile) à 'Hanoucca, puisque la monarchie est comparé à une lampe allumée ("je ferai grandir la corne de David, j’allumerai le flambeau (le nér) de mon Oint (נֵר לִמְשִׁיחִי)" - Téhilim 132,17).

Cependant, selon le Aboudraham, nos Sages n'auraient pas été capables d'instituer une bénédiction sur le fait de commémorer ce miracle, car une victoire militaire tombe dans la catégorie du miracle dissimulé/caché, et une bénédiction ne peut être récitée uniquement sur les miracles ouverts qui contredisent clairement les lois de la nature.
C'est pourquoi nos Sages ont instauré que la bénédiction que nous récitons à 'Hanoucca : "Qui a réalisé des miracles pour nos ancêtres" (assa nissim laavoténou) fait référence au miracle dévoilé/ouvert avec la fiole d'huile qui a duré 8 jours.
Puisque la bénédiction est liée spécifiquement au miracle de l'huile, nos Sages ont institué que la mitsva de l'allumage de la 'hanoukia/ménora soit idéalement accomplie avec de l'huile.

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-> Rachi (Vézot haBéra'ha 33,11) rapporte que les 'Hachmonaïm était une "armée" de 13 personnes, et qu'ils ont affronté des dizaines de milliers de soldats ennemies [surarmés et surentraînés].

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-> "Et pour te rendre supérieur à tous les peuples qu'Il a faits, pour la louange, la renommée et la splendeur" (Ki Tavo 26,19)

Rabbénou Efraïm dit que le mot "supérieur" (él'yon - עליון) peut se lire : "sur la Grèce" (al Yavan - על יון).
C'est une allusion que par le mérite des juifs observant les mitsvot pendant l'époque des 'Hachmonaïm, ils ont été capables d'être victorieux sur les grecs.

Cette victoire va à l'encontre de la relation de cause à effet attendue par la nature (la loi du plus fort).
Le miracle de 'Hanoucca démontre ainsi que c'était leur engagement avec Hachem qui a amené la victoire.

On pourrait aussi penser que les non-juifs auraient du mépris envers les juifs du fait qu'ils rejetaient les arts et la culture grecs, qui à cette époque était à la mode dans le monde entier (affirmant alors : les juifs sont d'une autre époque, ils n'évoluent pas!).
Mais le verset dit : "pour la louange, la renommée et la splendeur" = après le miracle de 'Hanoucca, les nations du monde ont reconnu et loué les juifs pour les qualités exceptionnelles qu'ils possèdent.

[on ne doit pas faire l'erreur de voir le monde avec une vision non-juive.
Nous sommes comme en pleine histoire avec les grecs, où la culture et la philosophie environnante essaient de nous attirer petit à petit vers elle.
De même que nos ancêtres ont gagné à l'époque, nous pouvons gagner en gardant un attachement avec Hachem.
Et alors, très prochainement avec l'arrivée du machia'h, toutes les nations proclameront : "la louange, la renommée et la splendeur" des juifs, d'avoir été si fidèles à la Vérité, à Hachem. ]

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-> "Je veux faire de toi la lumière des nations, mon instrument de salut jusqu'aux confins de la terre" (Yéchayahou 49,6)

['Hanoucca est la fête des lumières, en allusion à notre rôle sur terre.
Tout juif aura toujours la capacité de faire brûler la petite fiole d'huile pure qui est en lui, pour contribuer à illuminer l'obscurité de ce monde, et ainsi permettre à Hachem de pleinement de dévoiler.]

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-> Le midrach (Béréchit rabba 65,13) dit que l'empire grec est comparé à un arc.
A la différence d'une épée, qui ne peut frapper un coup qu'à une courte distance en utilisant la force, l'arc est une arme plus sophistiquée dans le sens où elle peut détruire un ennemi de loin avec l'aide d'un élément spirituel, à savoir le vent (roua'h).
D'une façon identique, les grecs ont utilisé l'outil le plus spirituel qu'ils avaient en leur possession (la beauté du savoir profane, leur belle philosophie théorique avec une pratique de vie très matérielle), afin d'assujettir les juifs.

Les 'Hachmonaïm, qui résidaient dans le territoire de Yéhouda, sont également comparés à un arc, comme il est écrit : "Je me fais de Yéhouda comme un arc bandé ... tes fils, ô Sion, contre les tiens, ô la Grèce (Yavan)" (Zé'haria 9,13). [midrach Béréchit rabba 65,13]
Les 'Hachmonaïm ont été capable de vaincre les grecs par l'esprit d'Hachem qui remuait en eux.
Ceci peut expliquer pourquoi la Haftara du Shabbath de 'Hanoucca contient les versets : "Ni par la puissance ni par la force, mais bien par mon esprit (roua'h)! dit Hachem" (Zé'haria 4,6).
[d'après le rav Binyamin Wurzburger]

[on voit de là l'importance du pouvoir de l'esprit!
En ce sens à 'Hanoucca on ne célèbre pas une victoire militaire car la victoire est essentiellement par le fait d'avoir l'esprit d'Hachem, par le fait d'avoir notre esprit connecté à la volonté de D. (la Torah, aux mitsvot), et non à notre propre volonté (en servant notre égo cautionné par une belle philosophie).]

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-> b'h, voir également : http://todahm.com/2018/12/09/hanoucca-miracles-reveles-et-miracles-dissimules

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=> Pourquoi nos Sages n'ont-ils pas institué que 'Hanoucca soit célébrée par de la joie et des festins comme ils l'ont fait pour Pourim?

-> Le Maharal (guémara Shabbath 21b) explique que 'Hanoucca a principalement été instituée afin de commémorer la victoire militaire sur les grecs, et non pas pour le miracle de l'huile.
Cependant, puisque la nature miraculeuse d'une victoire militaire n'est pas évidente (puisqu'à de nombreuses reprises dans l'histoire de petites armées ont pu réussir à vaincre de plus grandes), alors Hachem a également réalisé un miracle supplémentaire avec l'huile, et ce afin de démontrer que la victoire militaire n'en est pas moins un miracle.
Puisque la main d'Hachem n'a été clairement visible que par le biais du miracle de l'huile, qui a fourni un gain spirituel plutôt que matériel, alors nos Sages ont institué que la fête de 'Hanoucca soit également célébrée d'une manière qui ne soit pas à dominance matérielle, mais plutôt spirituelle : par le biais des louanges et des remerciements à Hachem.

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=> Il y a une question "connue" du Pné Yéhochoua et du 'Hakham Tsvi : Pourquoi le miracle de l'huile était-il nécessaire, puisque nous avons le principe : "touma outra bétsibour" = si la majorité du peuple juif est impur (tamé), il est permis d'accomplir le service dans le Temple dans un état d'impureté.
Pourquoi Hachem a-t-Il réalisé un miracle en apparence superflu (il était autorisé d'allumer avec de l'huile impure)?

On pourrait penser que cela corrobore l'idée que nous fêtons 'Hanoucca principalement sur la victoire militaire, en accord avec les paroles du Al Hanissim : "Mais Toi, dans Ton abondante miséricorde, Tu les assistas au moment de leur détresse. Tu livras leur combat, Tu défendis leur droit et vengeas leur affront. Tu livras les puissants aux mains des faibles, les nombreux aux mains du petit nombre, les impurs aux mains des purs, les impies aux mains des justes et les iniques aux mains de ceux qui se consacrent à l’étude de Ta Torah".

Le rav 'Haïm Chmoulévitch fait remarquer qu'il y a une apparente contradiction dans le sens où la guémara (Shabbath 21b) n'aborde pas la victoire militaire, mais uniquement le miracle de l'huile, ce qui semble indiquer que l'essentiel de 'Hanoucca est de célébrer le miracle de la fiole d'huile qui a duré 8 jours.

Le rav 'Haïm Chmoulévitch explique :
Il est évident que la victoire militaire était la chose nécessaire. Nos vies étaient alors en danger, le futur de la Torah était en jeu.
C'était certainement un miracle vital pour permettre aux juifs de survivre.
Mais le fait de faire uniquement ce miracle ne montre pas à quel point Hachem nous aime.
(qui ne sauverait pas son fils qui est en train de mourir!)

Hachem est notre Père, notre Créateur, Il nous a donné la Torah.
Hachem a fait beaucoup plus que simplement nous sauver, Il voulait également nous témoigner que : "Je ne vous sauve pas parce que Je dois le faire, Je vous sauve car Je vous aime et Je vous chéris!"
=> Il est évident qu'on aurait pu utiliser de l'huile impure (puisque la communauté était alors en état d'impureté), mais pour nous témoigner de Son amour infini à notre égard, Hachem nous a fourni de l'huile pure qui a brûlé miraculeusement pendant 8 jours.

Par la victoire militaire, Hachem nous a offert le cadeau de la vie, en nous sauvant physiquement et spirituellement.
En y ajoutant le miracle de l'huile, Hachem nous a fait une enlaçade, un bisous.

[ainsi, à 'Hanoucca, nous allumons les bougies pour fêter le fait que Hachem nous aime plus que tout.
Nous devons prendre le temps de regarder les bougies de la 'hanoukia, et d'y voir un bisous d'Hachem.
(à quel point Il nous comble de bonnes choses, toujours bien au-delà du minimum, de ce qu'on mériterait)
Cela doit nous remplir d'amour, de confiance, de louanges, de gratitude envers notre papa Hachem.]

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=> Pourquoi célèbre-t-on 'Hanoucca pendant 8 jours? En effet, il y avait suffisamment d'huile pour brûler pendant un jour, faisant que le miracle est réellement de 7 jours.

-> Une des nombreuses explications est en lien avec notre sujet.
De nombreuses autorités sont d'avis que les 'Hachmonaïm ont vaincu les grecs le 24 Kislev, et qu'ils ont allumé la Ménora dans le Temple le soir du 25 Kislev.
Cependant le Rambam (Michné Torah - 'Hanoucca 3,2) affirme qu'ils ont gagné contre les grecs le 25 Kislev, et par conséquent ils ont allumé la Ménora le soir du 26 Kislev.

=> Cela pose une difficulté : si les 'Hachmonaïm ont allumé la Ménora le 26 Kislev, pourquoi allumons-nous la Ménora le 25 Kislev?
Le Pri 'Hadach (Ora'h 'Haïm 670,1) répond que l'allumage la nuit du 25 Kislev est afin de commémorer la victoire militaire sur les grecs.

Ainsi, puisque selon le Rambam les 'Hachmonaïm n'ont pas allumé la Ménora le 25 Kislev, notre allumage en ce jour reflète clairement le miracle de la victoire militaire, et non celui de l'huile.

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+ Bonus :

-> Il peut être intéressant d'en profiter pour rapporter d'autres raisons sur pourquoi 8 jours à 'Hanoucca et non pas 7 :

1°/ Le Beit Yossef (Orah 'Haïm 670) écrit qu'après que les 'Hachmonaïm ont rempli les coupes de la Ménora le 1er jour, ils ont trouvé que la fiole au lieu de se vider, elle s'est miraculeusement reremplie d'huile.

2°/ A la fin de la prière de Al haNissim, nous déclarons : "et ils allumèrent des lumières dans les cours de Ton Sanctuaire".
Comment se peut-il que la Ménora a été allumée dans la cour du Temple si sa véritable place est à l'intérieur de la structure du Heikhal, à l'opposé de la Shoul'han (la Table)?

Le 'Hatam Sofer (Drachot - Hanouka p.67) répond que lorsque les 'Hachmonaïm sont entrés dans le Sanctuaire, ils ont trouvé que les grecs l'avaient souillé en le remplissant d'idoles.
C'est pourquoi, ils l'ont prise dehors dans la cours et ils l'ont allumée là-bas jusqu'à ce que le Heikhal soit convenablement nettoyé.
De même que la Ménora a été allumée dans la cour [du Temple] à la vue de tous, de même de nos jours nous allumons la 'hanoukia à la porte extérieure de notre maison, à l'entrée de notre cour.

Le 'Hatam Sofer poursuit en disant que la quantité d'huile n'était suffisante que pour brûler pendant une seule nuit, mais à condition d'être allumée à l'intérieur.
Cependant, la Ménora a été allumée dehors, dans des conditions venteuses, faisant que la quantité d'huile a diminuée rapidement, et le fait qu'elle a malgré cela pu brûler pendant toute la nuit est un miracle en soi. [d'où le fait que 'Hanoucca dure 8 jours]

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3°/ Puisque le miracle de l'huile a eu lieu dans le Temple, il convenait que le miracle dure 8 jours, puisque la majorité des choses se rapportant au Temple contienne le chiffre 8.
Par exemple, le Cohen Gadol portait 8 habits, les chants des Lévi'im étaient accompagnés par 8 instruments musicaux, il y avait 8 épices parfumées : 4 pour la Kétoret et 4 pour le chemen hamishchah.
[rabbénou Bé'hayé - Kad haKéma'h - Ner 'Hanoucca]
[bien que nos Sages enseignent 11 sortes d'épices, nous ne comptons que les 4 explicitement énoncées dans la Torah : nataf, ché'hélet, 'helbéna, lévana]
[le Ran (Shabbath 21b) dit que 'Hanoucca dure 8 jours car il fallait un voyage de 4 jours pour aller produire l'huile, et encore 4 jours pour la ramener.]

4°/ Le nombre 7 correspond au monde naturel (à l'image des 7 jours de la semaine), et le 8 correspond au monde surnaturel qui existera à l'époque du machia'h.
La Ménora dans le Temple avait 7 branches, et cela représente notre existence actuelle.
Cependant, l'huile du miracle de 'Hanoucca fait allusion à l'ultime victoire qui va inaugurer l'époque du machia'h, et à ce moment toutes les nations du monde vont être éclairées pour reconnaître et servir Hachem.
[ainsi, à 'Hanoucca nous commémorons la victoire miliaire contre les grecs, car comme on a pu le voir précédemment, cette bataille (appréhender notre vie soit avec une philosophie grecque ou bien soit juive) a encore lieu, et en fêtant la victoire d'alors, nous nous renforçons pour parvenir très prochainement à notre victoire contre l'influence non-juive, avec l'éclairage du monde de la Présence Divine éclatante et la venue du machia'h.
Mais cela est entre nos mains, et c'est à nous b'h de se battre au quotidien pour cela, du mieux que nos capacités le permettent. ]

[le Maharal dit que le chiffre 8 est le symbole du miracle, des manifestations surnaturelles.
Ainsi, à la différence des non-juifs, notre arme pour lutter dans ce monde de 7 jours (en apparence si naturel) est d'avoir tout le temps en tête le jour de notre mort, le monde à Venir, qui est entièrement surnaturel.
On a beau agir, penser, ... dans l'obscurité (sans que personne ne le sache), mais cependant dans le monde à Venir toute notre vie sera public, on mettra en lumière nos belles actions et nos mauvais actions. Imaginons tous nos ancêtres qui regarderont cela!
Nous sommes encore en vie alors nous pouvons tout réparer, et nous pouvons encore se construire tellement de lumières pour éclairer notre vie éternelle.
C'est ça la bataille contre les grecs, et c'est nous qui la menons contre nous-même, chaque jour de notre vie!]

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+ Bonus (n°2) :

-> 'Hachamonaïm & Maccabi :

=> Quelle est l'origine du nom : 'Hachmonaï?

-> Selon le Beit Yossef (Ora'h 'Haïm 682), ce mot signifie : de renom, prestigieux, ce qui est le sens dans le Téhilim 68,32 : "yéétayou 'hachmanim mini mitsrayim" (de grands/nobles personnes arrivent de l'Egypte).
C'est ainsi un titre d'honneur qui a été conféré à cette famille pour dénoter sa haute position.

-> Certains suggèrent que cette famille était originaire de la ville de 'Hechmon dans le territoire de Yéhouda (חֶשְׁמוֹן - cf. Yéhochoua 15,27), et ce nom a été adopté par la famille.
[Sidour Ahavat Israël]

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=> Les 'Hachmonaïm étaient aussi connus sous le nom de : Maccabi, et sur leur drapeau il était écrit le mot : "Maccabi" (Tsor haMor - Vaét'hanan).
Quelle est la signification de ce nom?

-> Le Chla haKadoch enseigne que מקבי (Maccabi) correspond aux initiales de :
- "mi kamo'ha baélim Hachem" (Qui est comme Toi parmi les forces célestes, Hachem - מי כמוכה באלים יהוה) ;
- "barou'h kévod Hachem mimékomo" (Béni soit l'honneur d'Hachem de Sa place - ברוך כבוד יהוה ממקומו).

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