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Par quels moyens les Bné Israël se sont-ils différenciés des égyptiens?

+ En Egypte, par quels moyens les Bné Israël se sont-ils différenciés des égyptiens?

Ils n'ont pas changé :
1°/ leurs noms ;
2°/ leur langue ;
3°/ leurs habits ;
4°/ leur nourriture ;
5°/ ils se sont mariés qu'entre eux ;
6°/ ils ne disaient pas de lachon ara ;
7°/ ils ont gardé la brit mila ;
8°/ ils avaient de la émouna en Hachem.
[midach Vayikra rabba 32,5 ; midrach Léka'h Tov 6,6 ; midrach Léka'h Tov Dévarim 26,5 ; Pirké déRabbi Eliézer 48]

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-> Bien que nous trouvions des sources indiquant que les juifs ne gardaient pas leur brit mila (cf. midrach Chémot 1,8), le Beit haLévi (paracha Chémot) explique qu'en réalité ils l'ont gardée, mais ils ont essayé de recouvrir leur brit mila afin qu'extérieurement en apparence, il semblerait qu'ils n'aient pas fait la circoncision.
En effet, ils pensaient à tord que cela permettrait de réduire le sentiment d'animosité des égyptiens à leur égard.

-> De son côté, le rav Yossef Deutsch écrit : quelques juifs ont abandonné la brit mila après la mort de Yossef afin de mieux s'assimiler aux égyptiens, mais la majorité d'entre eux ont fermement continué à observer cette mitsva.

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-> Nous disons dans la Haggada : "les égyptiens nous ont fait mauvais" (vayir'ou otanou amitsrim)
Le Yaavets explique qu'ils ont pu y parvenir en rendant les juifs pauvres, comme la guémara (Erouvin 41b) l'affirme : "Un pauvreté extrême peut faire qu'une personne aille à l'encontre des paroles d'Hachem".

-> Le Maharil Diskin écrit que les égyptiens imposaient des impôts très élevés aux juifs, à tel point que les juifs tombaient dans une dette profonde, qu'ils ne pouvaient pas payer.
Les égyptiens ont décidé de les rendre esclaves afin qu'ils paient leurs dettes.

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-> Bien que les juifs étaient alors esclaves en Egypte [dans des conditions terribles], ils ont fait une alliance de bonté entre eux, afin de toujours être là l'un pour l'autre.
[Tana déBé Eliyahou rabba 23]

Cela n'était pas une tâche facile, puisqu'ils n'avaient pas grand chose à se partager ensemble.
Cependant, ils partageaient avec plaisir leur maigre ration de matsa que leur donnée à manger leur contremaître, s'il voyait qu'un autre juif en avait davantage besoin qu'eux.
De plus, ils s'encourageaient les uns les autres dans leurs moments de besoin.
[ainsi, malgré qu'ils n'avaient rien, ils partageaient tout ce qu'ils pouvaient à la fois matériellement que moralement!]

C'est pourquoi nous commençons le Séder de Pessa'h en proclamant : "tout ceux qui ont faim, viennent et mangent" (kol dikhfin yété véyékhol), puisque c'est par le mérite de la bonté qu'ils avaient les uns envers les autres que nous avons pu être libérés d'Egypte.
Nous devons également suivre leur exemple, et marcher dans leurs pas en pratiquant la bonté (en faisant une alliance de bonté entre nous!).
En effet, nous espérons que par le mérite de notre propre bonté, nous mériterons également la délivrance, comme nous l'affirmons à la fin de ce passage de la Haggada : "l'année prochaine en terre d'Israël" (léchana abaa béar'a déIsraël).

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