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"Quiconque faute et a honte de son acte est pardonné de toutes ses fautes"
[Rav - guémara Béra'hot 12b]

-> Le Torat ’Hessed affirme, en citant le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) qu’une seule attitude équivaut vraiment, selon tous les avis, à l’expiation d’un Korban
Preuve en est, quand le roi Chaoul eut honte d’évoquer Nov, la ville de Cohanim qu’il avait anéantie, et que le défunt prophète Chmouël lui apparut (Chmouël I - chap.28), ce dernier lui annonça qu’il mourrait le lendemain et qu’il serait "avec lui", c’est-à-dire aux côtés de Chmouël dans le Olam Haba. Cela montre bien que sa faute lui fut pardonnée, parce qu’il en avait honte.

Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) rapporte une autre guémara (Baba Métsia 58b) qui enseigne que le fait d’humilier quelqu’un revient à le tuer, parce que son sang quitte sa face et son visage blanchit.
De même, quand un individu a honte de ses propres fautes, il vit la même sensation, et est en un sens, considéré comme s’il avait été tué. Puisque la mort expie toutes les fautes, cette personne est lavée de tous ses péchés, comme si elle était morte. [le Ben Ich 'Haï ajoute que l’individu doit aussi faire téchouva, c’est-à-dire suivre le processus habituel de repentir]
Il est évident que de cette façon, l’expiation de la honte équivaut à l’expiation d’un Korban (sacrifice) qui sert à réaliser que l’on aurait mérité la mort.
[le Ramban (Vayikra 1,9) affirme que l’individu aurait dû mourir à cause de sa faute et l’animal [offert en sacrifice] le "remplace" ; ce processus sert d'expiation pour les fautes de l’homme.]

-> Le Torat ’Hessed précise qu’il ne s’agit évidemment pas d’une honte superficielle, n’importe qui peut être embarrassé par un mauvais comportement. On parle d’une honte qui implique une profonde réalisation du dommage causé par la faute, de la nécessité de se repentir.
Le Chaaré Téchouva (chaar 1,22) explique que celui qui faute ressent la même honte que celui qui est humilié en public. Un tel niveau ne peut être atteint que si l’on réalise vraiment son erreur et que l’on prend conscience que les bienfaits prodigués par Hachem furent transformés en rébellion de notre part.
[plus on s'imagine que Hachem est en face de nous, qu'Il a conscience de la moindre de nos pensées, actions, ... plus on a honte d'agir ainsi en contraste total avec Sa bonté constante envers nous]

-> Le rabbi Yéhonathan Gefen ajoute :
Il s’agit, bien sûr, d’un très haut niveau, très difficile à atteindre. Qui plus est, il y a un risque, dans les générations actuelles, que cette honte productive soit remplacée par un sentiment de culpabilité et de désespoir qui aura des conséquences négatives.
Toutefois, nous apprenons que le fait de réaliser les dommages causés par la faute et d’avoir honte de s’être éloigné du Créateur, peut servir de vecteur à l’expiation des fautes et à l’amélioration de soi.

[on doit avoir des moments dans la journées réservés où l'on fait notre introspection. On prend conscience de la gravité d'avoir fauté, d'à quel point on perd et on abîme à se comporter ainsi, d'à quel point on se révolte envers papa Hachem à agir contre Sa volonté, ...
On doit en être bouleversé de honte jusque dans les profondeurs de notre être. [processus de téchouva et de prières]
Une fois ce moment terminé, on retourne à la vie avec le sourire et plein d'espoir que Hachem nous pardonne et nous aide à ne plus retomber dans la faute, mais au contraire qu'on puisse lui faire plaisir par nos actions. ]

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