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Yom Kippour & purification par notre proximité avec Hachem

+++ Yom Kippour & purification par notre proximité avec Hachem :

+ "D. est le mikvé (litt. l'espoir) d'Israël" (Yirmiyahou 17,13).
Nos Sages (Yoma 85b) commentent : "De même qu'un mikvé purifie les impurs, ainsi D. purifie les Bné Israël".

-> Le Chem MiChemouel (Moadim - Shabbat Téchouva 5674) explique qu'en fait, deux processus de purification se produisent dans un mikvé : un mikvé peut purifier une personne ou un objet lorsqu'ils sont entièrement immergés dans l'eau, mais également l'eau du mikvé elle-même est purifiée par le processus de hachaka (toucher) qui se produit quand l'eau du mikvé vient en contact avec de l'eau pure.
Contrairement aux personnes et aux objets, l'eau peut être purifiée dans un mikvé sans immersion totale.

De même, poursuit le Chem MiChemouel, la téchouva peut purifier une personne de 2 façons.
L'une est semblable à l'immersion dans un mikvé : la personne peut "se plonger" totalement dans la téchouva en exprimant un profond remord pour ses fautes et en prenant des résolutions fermes pour changer de voie. Cette forme de techouva suppose se débarrasser de tout vestige de faute, de même qu'aucune matière étrangère ne doit s'interposer entre l'eau et le corps. En fait, cette sorte de repentir est une forme de re-création.
Mais la téchouva peut également purifier l'homme à la façon de la hachaka. S'il ne peut pas se libérer seul de la faute, il peut décider de s'attacher à D., la Source de toute pureté et ce lien l'épurera de tous ses défauts spirituels.

=> La téchouva de Yom Kippour peut prendre la seconde de ces deux formes : cultiver un lien avec D. et accroître son dévouement envers Lui. Ainsi, l'homme peut-il créer avec Lui un lien qui brisera automatiquement toutes les barrières. S'attacher à D. est une force purificatrice si puissante que rien ne peut lui résister.

[il est à noter que le Messé'h 'Hokhma (Tsav 8,7) explique le processus de purification de téchouva de Kippour d'une façon similaire.]

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-> Le Sfat Emet (Shabat Techouva 5652) dit que de même qu'il existe des "portes de de téfila (prière)" au Ciel, chaque personne a aussi ses propres "portes de téfila" qui sont parfois scellées à cause de ses fautes, l'empêchant de prier convenablement.
Mais les "portes de téchouva" dans le cœur de l'homme ne sont jamais scellées. Chaque être humain possède la force de briser à tout moment les barrières qui le séparent de D. Une fois qu'il les a éliminées, rien n'interfèrera avec son repentir. Chacun est donc toujours capable de faire téchouva.

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-> Rabbi Dovid Hofstedter (Darach David - Moadim) écrit :
Une personne pourrait sentir que ses fautes sont trop importantes pour lui permettre de se repentir, qu'elle a commis trop de transgressions pour pouvoir faire téchouva. Ce n'est pas une raison pour désespérer!
L'exemple du mikvé nous enseigne qu'il existe une autre façon de se repentir : adopter le processus de purification de l'eau du mikvé par la hachaka. Même si un homme se sent incapable de se repentir convenablement, qu'il se lie à Hachem. La sainteté que ce lien infusera dans sa vie aura un impact sur toutes ses actions futures. Les barrières qui le séparent de D. finiront par tomber et sa téchouva sera un repentir authentique.
[...]

Dans son essence réelle, Yom Kippour est un jour de téchouva, .... et si nous réussissons à tisser ce lien [d'attachement à Hachem], il sera pour nous une source de pureté pour toute l'année et nous aidera à atteindre le but ultime d'effacer toutes nos fautes ...

Les lois de téchouva nous demandent de confesser et d'exprimer notre remords pour chaque transgression. Il existe pourtant une option supplémentaire : rechercher la forme de téchouva représentée par la hachaka, un repentir auquel nos fautes n'obstruent le chemin.
Nous portons du blanc depuis le début de Yom Kippour pour montrer notre désir de ressembler aux anges avant même de nous être purifiés, ce que nous faisons en cultivant le lien avec D. et en démontrant notre dévouement envers Lui.
De même, s'abstenir de nourriture et de boisson Yom Kippour n'a pas pour but de nous faire souffrir mais de nous faire ressembler aux anges, des êtres spirituels n'ayant pas besoin de nourriture et n'ayant aucun intérêt pour les choses matérielles. Leur essence spirituelle est d'être proches de D. ...

La mitsva de manger la veille de Yom Kippour exprime notre joie à l'arrivée imminente de Yom Kippour, ce jour saint où nous élevons au-dessus des signes extérieurs de notre existence matérielle pour atteindre le degré le plus élevé possible de proximité à Hachem. L'acte même de manger la veille de Yom Kippour est donc mis sur le même pied d'égalité qu'une mitsva accompagnée d'une souffrance, car il obtient le même effet : il révèle le dévouement du peuple juif envers D., même sans la mortification du jeûne ...
De même que nous exprimons notre proximité à D. en jeûnant Yom Kippour, nous célébrons la veille par la nourriture et la boisson l'expiation imminente de Yom Kippour.

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-> Le Messé'h 'Hokhma (Tsav 8,7) enseigne qu'en respectant les 5 afflictions de Yom Kippour, une personne se libère des chaines du monde physique et se relie à son essence spirituelle.
C'est pourquoi la Michna (Yoma 8,9) dit : "Qui vous purifie? Votre Père au Ciel". En se détachant de ses activités physiques normales, à Yom Kippour, l'homme se hisse aux plus hauts sommets spirituels - "au Ciel" - et se lie à D.

-> Selon le Sifté Cohen (Nasso 6,12) : "Hachem ne désire pas que l'homme souffre physiquement, car dans toute la Torah, Il nous a ordonné de nous mortifier un seul jour par an et même cela est pour notre bénéfice, pour expier nos fautes, et Il nous a ordonné de manger et de boire avant.
Tout cela provient de Sa grande miséricorde. D. ne désire donc pas la mortification : le but recherché est que (l'homme] se rapproche de D."

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